Notes au radiodiffuseur
Dans les écosystèmes côtiers, comme dans tous les écosystèmes, il existe des interactions entre les êtres vivants et l’environnement physique. Les mangroves sont des éléments importants de l’intersection entre les environnements terrestres et marins, et elles se développent généralement dans les zones intertidales. Les systèmes de mangrove peuvent stocker de grandes quantités de carbone à la fois en surface et sous les sédiments, ce qui joue un rôle dans l’atténuation du changement climatique. Les systèmes de mangrove créent également des réseaux de racines denses et forment des canopées denses avec des branches entrelacées. Ils agissent comme des barrières naturelles pour, respectivement, réduire l’impact des eaux impétueuses et agir comme des tampons contre les inondations en cas de conditions météorologiques extrêmes et atténuer la force des vents violents. Elles sont également des zones de reproduction pour des espèces aquatiques commercialement importantes – comme le tilapia à menton noir et les crabes -dont les gens dépendent pour leur subsistance. Les mangroves sont également cultivées pour produire du bois de chauffage pour fumer le poisson, pour la construction et pour d’autres types de construction.
Au Ghana, le Development Institute entreprend un projet d’un an intitulé « Renforcer la participation locale à la conservation et à la restauration des mangroves », dont l’objectif est de renforcer la capacité des communautés côtières à gérer les systèmes de mangroves et d’aider les groupes locaux d’utilisateurs de mangroves à réhabiliter les sites et les écosystèmes de mangroves. Le projet est piloté au sein de la communauté d’Agbledomi dans le district d’Anloga de la région de Volta. Agbledomi est proche de l’estuaire principal de la Volta, entre Ada et Anyanui à l’ouest, et entre la mer et le ruisseau ou la rivière Anyanui au sud et au nord, respectivement. Du côté de la mer d’Agbledomi, il y a des lagunes et une longue plage.
Dans ce texte, nous interviewons M. Senyo Adzah, chercheur et consultant, qui explique le concept des systèmes de mangrove et donne une description vivante de la collectivité d’Agbledomi. Nous parlons également avec Richard Abebu, agriculteur et pêcheur à Agbledomi, qui parle des avantages des mangroves dans sa collectivité et pour lui en tant qu’agriculteur. Madame Aho Adugba, poissonnière à Agbledomi, partage ses connaissances sur la restauration des mangroves et donne des conseils sur la manière de restaurer les mangroves. Gabriel Koblah Ahianyo partage son expérience de pêcheur et explique comment il bénéficie du projet de restauration de la mangrove. Clemence Kugbey présente les détails du projet et en explique l’objectif.
Vous pouvez adapter ce texte pour produire une émission sur la conservation de l’environnement, les solutions au changement climatique, le boisement ou tout autre type de solution basée sur la nature qui convient à votre situation particulière et qui est mise en œuvre.
- invitant un.e expert.e en solutions basées sur la nature à votre émission radiophonique et discuter des résultats de la recherche sur les solutions au changement climatique et des avantages des efforts de la communauté pour préserver l’environnement.
- réalisant des entretiens avec des petits exploitant.e.s agricoles et des pêcheur.euse.s qui participent activement à des efforts collectifs pour protéger leur environnement et qui souhaitent trouver des solutions basées sur la nature à leurs problèmes. Assurez-vous d’accorder une place égale aux expériences des femmes dans tous vos reportages sur l’agriculture et les activités communautaires.
- Vous pouvez également préenregistrer ce texte, en faisant appel à des acteur.trice.s vocaux.ales, et le jouer en tout ou en partie au cours d’une émission et d’une discussion en studio sur la préservation des zones côtières ou des rivières intérieures dans nos communautés grâce à des solutions basées sur la nature, telles que la réhabilitation des mangroves et le reboisement.
Durée estimée du scénario : 25 minutes, y compris l’intro, l’outro, la musique et les effets sonores.
Texte
Elikem Kuampah :
Bonsoir, chers/chères(e)s auditeur.trice.s. Je m’appelle Elikem Kuampah et je présente l’émission
Environment Today. Aujourd’hui, nous allons parler de la réhabilitation des mangroves et de son importance pour l’environnement et pour les moyens de subsistance des populations! Restez à l’écoute et ne touchez pas à ce cadran!
Elikem Kuampah :
Bienvenue à l’émission
Environment Today. Aujourd’hui, nous allons parler des mangroves, des nombreux avantages qu’elles offrent aux communautés et à l’environnement en général, et de la façon dont les communautés peuvent aider à les restaurer.
Pour en savoir plus, nous allons nous entretenir avec Clémence Kugbey du Development Institute, M. Senyo Adzah, M. Gabriel Kobla Ahianyo et Mlle Aho Adugba, une équipe de travailleurs d’Agbledomi dans la région Volta. Malheureusement, il y a un problème à Agbledomi : les mangroves ont diminué. Cette équipe travaille dur pour restaurer les mangroves dans leur communauté à cause de ce problème. Ils ont tous beaucoup d’expérience dans leur domaine.
Ils sont ici pour partager leur expérience de la restauration des mangroves dans leur communauté.
Merci de vous joindre à nous!
Elikem Kuampah :
Appelez-moi Eli. M. Adzah, pouvez-vous me dire ce que sont les systèmes de mangrove?
SENYO ADZAH :
Merci, Eli. L’écosystème du sol, l’écosystème de l’eau et d’autres écosystèmes se rejoignent pour former un écosystème plus vaste dans lequel vivent les mangroves. Le système comprend les racines des palétuviers et d’autres types d’organismes vivants, ainsi que les composants non vivants de l’écosystème tels que le sol, l’eau et l’air. Les systèmes de mangrove sont très vivants. On y trouve des crabes, des poissons qui utilisent les racines comme lieu de reproduction et certains oiseaux qui font leur nid sur les branches pour élever leur progéniture.
Elikem Kuampah :
Merci à Senyo de nous avoir donné une bonne description des systèmes de mangrove. M. Clemence, pouvez-vous nous parler brièvement du projet de réhabilitation mis en œuvre à Agbledomi?
CLEMENCE KUGBEY :
Le projet vise principalement à impliquer les membres de la communauté dans la restauration des mangroves afin de prolonger activités de pêche et de préserver notre environnement. À l’issue de ce projet pilote, nous espérons pouvoir l’étendre grâce à un financement.
Mais la première étape consiste à éduquer les gens à propos des mangroves, à les former et à renforcer leurs capacités pour qu’ils comprennent la nécessité de faire aboutir ce projet dans leur communauté. Lorsque la population s’approprie le projet, la continuité est assurée. Ils continueront alors à restaurer les mangroves pour protéger leurs rivières, leurs lagunes et leurs terres agricoles sans que nous ayons à intervenir.
Elikem Kuampah :
Merci, Monsieur Clemence Kugbey.
- Abebu, expliquez-nous l’importance des mangroves pour l’environnement.
RICHARD ABEBU :
Bonjour à tous/toutes les auditeur.trice.s. Je suis Richard Abebu, agriculteur à Agbledomi dans la région de Volta au Ghana.
Eli, je dois avouer que je ne comprenais pas pourquoi nous devions réhabiliter les mangroves, car je pensais qu’il s’agissait de plantes données par Dieu qui pousseraient d’elles-mêmes. J’estimais qu’elles n’avaient pas besoin de l’intervention de l’homme. J’ai changé d’avis depuis que le projet sur la conservation des mangroves m’a ouvert les yeux sur les avantages que nous pouvons tirer de la réhabilitation des mangroves dans ma communauté. Je sais maintenant que les mangroves stockent beaucoup de carbone et contribuent à réduire les inondations dans notre communauté.
Elikem Kuampah :
Connaissez-vous des inondations dans votre ferme?
RICHARD ABEBU :
Non, mais je connais des amis qui ont déjà subi des inondations et qui ont perdu beaucoup de revenus cette saison-là. En tant qu’agriculteur qui exploite des terres proches de la rivière, il est évident que les mangroves soutiennent et protègent ma ferme des inondations. Je suis heureux de participer à la plantation de nouvelles mangroves afin qu’il y en ait toujours suffisamment pour empêcher les rivières d’inonder nos fermes.
Elikem Kuampah :
C’est une très bonne motivation. J’ai également un expert en pêche dans le studio. Merci de vous présenter à nos auditeur.trice.s.
AHIANYO GABRIEL :
Je m’appelle Ahianyo Gabriel et je suis pêcheur à Agbledomi, dans la région de Volta. J’ai pêché presque toute ma vie. Mon père était pêcheur et m’a transmis ce métier. J’ai appris à pêcher en l’aidant.
Elikem Kuampah :
Impressionnant. Quel a été l’impact des efforts de réhabilitation des mangroves sur les activités de pêche dans votre communauté?
AHIANYO GABRIEL :
J’ai environ 52 ans d’expérience en tant que pêcheur. Mais jusqu’à ce que le projet du Development Institute soit lancé, nous ne comprenions pas pleinement l’importance de la réhabilitation des mangroves. Les mangroves sont présentes autour des rivières et de la côte depuis des années, nous pensions donc qu’elles seraient toujours là. Mais aujourd’hui, nous connaissons leur valeur. Les mangroves servent d’habitat et de lieu de reproduction pour les animaux marins, les poissons et les oiseaux. Elles permettent aux poissons de grossir avant de rejoindre le cours principal de la rivière. Cela permet aux pêcheur.euse.s d’attraper un plus grand nombre de gros poissons. Bientôt, nos efforts pour réhabiliter les zones de mangrove dans notre communauté nous apporteront de meilleurs résultats.
Elikem Kuampah :
Par meilleurs résultats, vous voulez dire attraper de gros poissons?
Elikem Kuampah :
Très bien. Faisons une petite pause et à notre retour, nous entendrons Madame Aho et Monsieur Senyo, une consultante du Development Institute et le chef de projet. Nous revenons tout de suite!
SFX :
PAUSE MUSICALE DE DEUX MINUTES
Elikem Kuampah :
Bienvenue dans l’émission
Environment Today sur la chaîne O. Nous discutons de l’importance de la réhabilitation des mangroves dans les zones fluviales. J’ai dans le studio une équipe de travailleurs et d’experts d’Agbledomi dans la région de Volta. Ils nous font part de leur expérience en matière de réhabilitation des mangroves dans leur communauté. Madame Aho, parlez-nous un peu de votre travail.
AHO ADUGBA :
Merci, je m’appelle Madame Aho Adugba et je suis vendeuse de poisson et poissonnière à Agbledomi dans la région de Volta. Je vends du poisson frais et du poisson fumé.
Elikem Kuampah :
Joli. Depuis combien de temps faites-vous cela, s’il vous plaît?
Elikem Kuampah :
Wow, vous êtes donc très expérimenté dans votre domaine.
Elikem Kuampah :
En tant que poissonnier, comment la disponibilité et la qualité du poisson ont-elles été affectées par le déclin des mangroves?
AHO ADUGBA :
Les poissons ne sont plus aussi gros qu’avant. Et les pêcheur.euse.s ne prennent plus autant de poissons qu’il y a quelques années. Mais je n’avais pas fait le lien entre la diminution de la taille des poissons et celle des mangroves jusqu’à ce que les responsables du Development Institute et leurs partenaires viennent nous sensibiliser sur l’importance de la réhabilitation des mangroves.
Elikem Kuampah :
Comment le projet de réhabilitation vous a-t-il affecté, vous et votre famille?
AHO ADUGBA :
Ma famille et moi bénéficions énormément des mangroves car elles constituent l’un des combustibles de base que nous utilisons à la maison. Sans elle, nous ne pouvons pas fumer le poisson que nous achetons aux pêcheur.euse.s. C’est pourquoi il est important pour moi de réhabiliter les zones de mangrove.
Elikem Kuampah :
M. Adzah, en tant qu’expert qui a fait des recherches sur ce sujet et qui est en charge de ce projet, quel est le processus utilisé par les habitants des zones fluviales pour réhabiliter les mangroves dans leurs communautés?
SENYO ADZAH :
Merci pour votre question, Eli. Je m’appelle Senyo Adzah et je suis consultant et directeur du projet du Development Institute dans la région de Volta. Notre première tâche consiste à sensibiliser les gens à l’importance des mangroves. Il est préférable de les impliquer dans les efforts de réhabilitation, car cela favorise un sentiment d’appartenance et de responsabilité. Comme vous le savez déjà, ce projet vise à guider les communautés dans les zones côtières et les zones fluviales intérieures dans le cadre de la réhabilitation des mangroves.
SENYO ADZAH :
L’étape suivante consiste à organiser des événements de plantation d’arbres et à impliquer les membres de la communauté dans la plantation de jeunes arbres de mangrove dans les zones dégradées. À Agbledomi, les membres de la communauté sont encouragés à former des groupes qui se réunissent chaque semaine et chaque mois pour s’occuper de ces projets environnementaux et protéger les zones de mangrove.
Elikem Kuampah :
Faites-vous tous partie de ce groupe?
CHŒUR :
Oui, nous en faisons partie.
SENYO ADZAH :
Oui, ils font tous partie d’un groupe. Et ils ont participé à la plantation d’environ 2 200 jeunes arbres de mangrove dans leur communauté.
Elikem Kuampah :
Génial! Ça a l’air bien. Est-ce que tous les jeunes arbres poussent bien?
SENYO ADZAH :
Comme pour tout autre projet, nous sommes confrontés à certains défis. L’estuaire est bloqué ; ce qui empêche l’écoulement de l’eau provenant de l’estuaire vers les lagunes et les petits cours d’eau. Les rivières intérieures deviennent donc salées au fil du temps, ce qui peut endommager les plants de palétuviers.
Elikem Kuampah :
Dites-nous comment vous obtenez les palétuviers pour les planter.
SENYO ADZAH :
Nous obtenons les jeunes arbres dans les zones de forêt de mangrove. Nous allons en canoë avec des volontaires des groupes pour trouver des zones de mangrove qui sont moins perturbées et exploitées. C’est là que nous trouvons les jeunes arbres. Nous les cueillons et les ramenons dans la communauté pour les planter sur des sites où les mangroves se portent bien.
ELIKEM KUAMPAH :
La communauté plante-t-elle les mangroves d’une manière particulière ou existe-t-il des directives à suivre?
SENYO ADZAH :
À Agbledomi, les gens plantent des jeunes arbres dans les zones qui ont été exploitées – en d’autres termes, dans les endroits où les mangroves poussaient, mais qui sont maintenant dénudés parce qu’elles ont été exploitées.
Les mangroves peuvent être plantées autour des lagunes et près des rivières. Elles prospèrent dans ces zones parce qu’elles sont en mesure de recevoir régulièrement de l’eau de ces plans d’eau.
Les mangroves ne peuvent pas être cultivées au milieu de la rivière car ces endroits sont utilisés à des fins multiples. Par exemple, s’ils étaient plantés à des endroits que les gens utilisent comme voie de transport sur la rivière, cela interromprait le transport. Ils ne peuvent pas non plus être plantés à proximité de zones agricoles où de nombreuses personnes se promènent et se livrent à d’autres activités, car ces activités entraveraient la croissance des jeunes arbres.
Lorsque les mangroves sont jeunes, c’est-à-dire entre six mois et un an après leur plantation, elles sont incapables d’abriter des poissons parce que leurs racines ne sont pas assez larges. Elles stockent encore un peu de carbone, mais ne contribuent pas à contrôler l’érosion ou à atténuer les inondations. Mais lorsqu’ils ont 10 ans ou plus, ils peuvent alors servir de tampons contre les inondations et contrôler l’érosion. Une mangrove bien développée à 15 ans ou plus.
SENYO ADZAH :
Nous travaillons avec des experts et des agents de vulgarisation du gouvernement pour éduquer les gens sur les techniques de récolte durables afin de garantir que les mangroves sont utilisées sans causer de dommages irréversibles.
Elikem Kuampah :
Bien, ma prochaine question s’adresse à Madame Aho. Pouvez-vous nous faire part de quelque chose de nouveau que vous avez appris en participant à ce projet?
AHO ADUGBA :
Oh oui, Eli, j’ai appris que les mangroves sont des tampons naturels contre l’érosion côtière et les dégâts causés par les tempêtes.
Elikem Kuampah :
Très bien. Maintenant, M. Ahianyo, comment le déclin des mangroves a-t-il affecté vos moyens de subsistance et l’abondance des poissons dans la rivière?
AHIANYO GABRIEL :
Nous n’attrapons plus autant de poissons qu’il y a 10 ou 15 ans. Lorsque nous lançons nos filets, ils ne sont plus remplis de gros poissons. Parfois, le filet n’est même pas rempli à ras bord.
Elikem Kuampah :
D’accord, Madame Aho, je veux que nous apprenions tous de vous. Comment éduquer les autres communautés et les inciter à soutenir les efforts de réhabilitation des mangroves?
AHO ADUGBA :
(Rires) Tout d’abord, tous les membres de la communauté doivent être sensibilisés à l’importance du reboisement. Planter des arbres est très important! Ils aident à lutter contre le changement climatique en absorbant le dioxyde de carbone et offrent un habitat à de nombreuses variétés de plantes et d’animaux. En outre, elle empêche le lessivage des sols, améliore la qualité de l’eau et contribue tout simplement à préserver la santé et la prospérité de notre environnement.
L’éducation doit se poursuivre dans les écoles afin que nos enfants sachent quoi faire lorsqu’ils grandiront et prendront notre place. Nous devons participer en permanence à des ateliers éducatifs comme celui que nous avons organisé avec les agents du Development Institute, qui nous ont ouvert les yeux sur la mine d’or que représentent les zones de mangrove. Enfin, nous devons savoir comment remplacer les mangroves que nous coupons pour le combustible. Si nous le faisons, nous restaurerons progressivement toutes les mangroves coupées et endommagées dans les 10 à 15 prochaines années, pour un avenir meilleur.
SENYO ADZAH :
Eli, je suis d’accord avec Madame Aho pour dire que nous devons inciter le gouvernement, les ONG et les autres agences à organiser des ateliers, des formations et des campagnes de sensibilisation pour éduquer les communautés sur les avantages des mangroves et leur rôle dans la préservation de l’environnement. J’encourage également toutes les personnes vivant à proximité des zones de mangrove à pratiquer une bonne élimination des déchets afin d’éviter que des polluants tels que les plastiques et les produits chimiques agricoles ne se retrouvent dans la rivière et de préserver la santé de l’écosystème de la mangrove.
Elikem Kuampah :
Excellent conseil, Senyo. M. Richard Abebu, avez-vous un conseil à donner à nos auditeur.trice.s?
RICHARD ABEBU :
Oui, je tiens à dire que les mangroves peuvent se développer d’elles-mêmes, mais le fait de les remplacer intentionnellement contribuera grandement à garantir qu’il n’y ait pas de pénurie de mangroves dans les zones fluviales et côtières.
Elikem Kuampah :
Merci à tous d’avoir partagé avec nous votre expérience et vos idées sur le sujet. Il est clair que la réhabilitation des mangroves n’est pas seulement cruciale pour l’écosystème, mais aussi pour les moyens de subsistance et la durabilité des communautés locales.
Merci, cher(e)s auditeur.trice.s, d’être restés avec nous. Je m’appelle Elikem Kuampah, tout le monde m’appelle Eli ; vous écoutez Environment Today sur Environment Channel O. En attendant de nous retrouver la semaine prochaine, je vous dis au revoir!
L’INDICATIF DE L’ÉMISSION
Acknowledgements
Rédigé par : Abena Dansoa Ofori Amankwa, consultante en écriture et recherche, Eagles Roar Creatives
Révisé par : Senyo Adzah, consultant en recherche et développement, Fondation SYMA.
Interviews :
Richard Abebu, agriculteur et pêcheur, Agbledomi, Région de Volta, interrogé en août-octobre 2023.
Madame Aho Adugba, poissonnière, Agbledomi, Région de Volta, interrogée en août-octobre 2023.
Gabriel Koblah Ahianyo, pêcheur, Agbledomi, Région de Volta, interrogé en octobre 2023.
- Senyo Adzah, consultant en recherche et développement, Fondation SYMA, interviewé de juillet à novembre, décembre 2023.
Clémence Kugbey, Directrice et Administratrice au Development Institute, interviewée en octobre 2023.