Notes au radiodiffuseur
Pour marquer la parution de notre 100e Ensemble de ressources, nous reproduisons un des textes radiophoniques de l’Ensemble numéro 1 qui a été distribué à 34 radiodiffuseurs de 26 pays en mai 1979. L’élément suivant était le texte radiophonique numéro 6 dudit premier ensemble. Nous le diffusons exactement tel qu’il a été rédigé en 1979.
Au cours des prochains mois, RRI actualisera plusieurs de ses nombreux textes radiophoniques et les publiera sur son site Web. Nous nous assurerons que les informations sont à jour et exactes, et nous reformaterons les textes radiophoniques pour les rendre aussi utiles que possible.
Alors … Bienvenue à l’un des tout premiers textes radiophoniques de Radios Rurales Internationales! L’élément suivant vous est proposé intégralement, tel qu’il a été imprimé et distribué en 1979 par le fondateur de RRI, George Atkins.
Texte
Ayant exercé le métier d’agriculteur pendant plusieurs années, George Atkins, a parcouru le monde dans le cadre de son travail chez Massey Ferguson, à l’Université de Guelph et à l’Agence canadienne de développement international, pour trouver des moyens pouvant permettre aux agricultrices et aux agriculteurs d’accroître leurs provisions alimentaires. En Afrique, il a rencontré un scientifique qui cherchait une façon d’améliorer le crib de maïs traditionnel, afin que le maïs puisse sécher plus rapidement et complètement, surtout dans les régions tropicales humides.
George Atkins
Dr W. H. Boshoff, chef de projet, FAO African Rural Storage Centre, International Institute of Tropical Agriculture, Ibadan, Nigeria, Afrique de l’Ouest
Pendant que nous parlions de ces cribs dans lesquels le maïs séchait mieux que dans la plupart des autres cribs, le Dr me raconta ce qui suit:
C’est une structure ventilée qui permet à l’air de circuler et empêche la formation de moisissure sur les épis.
Ainsi, ce que nous avons établi, en fait, c’est qu’en fonction des conditions climatiques, plus la zone dans laquelle vous vous trouvez est humide, plus étroit doit être le crib. Dans les climats très humides, les cribs doivent mesurer seulement deux pieds, soit 60 centimètres de largeur. Dans les climats moins humides, vous pouvez aller jusqu’à 150 centimètres, soit 5 pieds.
Cela permettra à l’air de circuler facilement, freinera les infections fongiques, et, pour autant que vous utilisez un insecticide pour empêcher les dommages causés par les insectes, les récoltes seront à l’abri. Les épis sécheront très lentement. Ensuite, au moment où le climat commencera à être sec, la teneur en eau des épis passera à 15 %. Ils seront alors prêts à être battus et conservés normalement dans des sacs. Ce processus s’applique aux zones humides.
Si le climat était assez propice pour faire baisser la teneur en eau en dessous de 12 %, on pourrait conserver les épis dans des structures cloisonnées plus solides. Cependant, cela n’est pas conseillé dans les régions tropicales humides.
Dans les faits, le soleil n’assèche que la première couche d’épis qui sont exposés. En dehors de ces épis, les couches suivantes ne sont pas atteintes par les rayons de soleil.
Vous avez en effet du vent sec qui souffle l’après-midi de l’ouest, dans cette région du Nigeria.
C’était George Atkins, qui vous a proposé l’émission «L’agriculture, l’industrie de base»