Notes au radiodiffuseur
Notes aux radiodiffuseur.euse.s
Les relations sexuelles avant le mariage consistent est le sexe entre deux personnes avant l’union avant qu’ils ne soient mariés. Curieux, les jeunes cherchent à découvrir leur sexualité avant le mariage. Mais ils ne se réfèrent que rarement aux services de santé sexuelle et reproductive, pour être conseillés et orientés. Ils s’exposent donc à des risques de maladies sexuellement transmissibles et à des grossesses indésirables.
Ce texte radiophonique permettra de donner la parole à cinq personnes ressources. D’abord, une jeune fille et un jeune homme nous parle de leurs expériences sur le sujet. Ensuite, deux parents pour partager leurs espoirs et vécus. Et enfin, un expert en santé pour nous expliquer les précautions à prendre pour s’assurer des rapports sexuels sans risque.
Pour produire une émission similaire sur les relations sexuelles avant le mariage, vous pourriez vous inspirer de ce texte. Si vous décidez de le présenter dans le cadre de votre émission régulière, vous pouvez choisir des acteur.trice.s vocaux.ales ou des animateur.trice.s pour représenter les personnes interviewées. Dans ce cas, veuillez informer votre auditoire au début de l’émission, qu’il s’agit de voix d’acteur.trice.s ou d’animateur.trice.s et non celles des véritables personnes interviewées.
Si vous souhaitez créer des émissions sur les relations sexuelles avant le mariage, entretenez-vous avec les personnes qui ont un vécu, et des spécialistes en santé sexuelle et reproductive. Vous pourriez, par exemple, leur poser les questions suivantes :
- Quels sont les avantages à pratiquer les relations sexuelles avant le mariage?
- Quelles sont les dispositions à prendre pour préserver la santé des partenaires qui pratiquent des relations sexuelles avant le mariage?
- Comment faciliter l’accès des femmes et des hommes aux services de santé sexuelle et reproductive sans être stigmatisés ou devoir accéder aux services en secret?
Durée estimée du texte radiophonique avec la musique, l’intro et l’extro : 20 minutes
Texte
MONTEE DE LA MUSIUE INSTRUMENTALE, PUIS FONDU ENCHAINE
ANIMATEUR.TRICE:
Bonjour et bienvenue dans notre émission du jour sur les relations sexuelles avant le mariage. Un sujet qui concerne prioritairement les adolescents et les adolescentes, les jeunes et les couples non mariés qui sont souvent curieux de découvrir leur sexualité et d’avoir les relations sexuelles avant leur union.
Pour répondre à nos questions, nous recevons cinq intervenants et intervenantes. Il s’agit de: Aboubacar Traoré et Mariam Koné, tous deux des jeunes journalistes, le couple Rachel et Drissa Coulibaly puis; notre expert en santé sexuelle et reproductive, Dr Mamadou Coulibaly. Bienvenue à toutes et à tous !
MONTEE DE LA MUSIQUE INSTRUMENTALE, PUIS FONDU ENCHAINE
ANIMATEUR.TRICE:
Bonjour Mariam, merci d’avoir accepté notre invitation. À 19 ans, vous êtes une jeune journaliste. Et vous animez une émission qui fait la promotion de la paix au Mali, dénommée «Denmisenw Kunkan» qui veut dire «Parlons Jeunesse» en français. Que pouvez-vous dire sur le sexe avant le mariage?
MARIAM KONE:
Selon moi, le sexe avant le mariage est utile parce qu’il permet aux prétendants de se découvrir sexuellement. Avant de s’unir légalement, chacun d’eux sait ce que son partenaire aime ou ce que sa partenaire peut supporter sexuellement. Quant aux avantages que représente le sexe avant le mariage, il permet aux nouveaux mariés de se connaitre et d’avoir une intimité déjà établie.
ANIMATEUR.TRICE:
Quelles sont les conséquences qui peuvent découler des relations sexuelles avant le mariage?
MARIAM KONE:
Parfois, les relations sexuelles avant le mariage peuvent mettre fin à une union. Selon la tradition malienne qui découle des pratiques ancestrales, la nuit de noce est un moment important pour les deux familles. Lorsque les nouveaux mariés finissent de s’unir, la tradition exige que le drap blanc de leur lit soit tacheté de sang. Si tel est le cas, la famille de la mariée sort de la soirée avec de l’honneur. Si le drap n’est pas tâché de sang, cela est considéré comme une honte pour la mariée et sa famille. Aujourd’hui, il est très difficile de parler ouvertement des relations sexuelles avant le mariage de peur d’aller à l’encontre de la religion ou de la tradition.
ANIMATEUR.TRICE:
Le sexe avant le mariage est un sujet très tabou pour de nombreuses personnes au Mali. Pourquoi donc?
MARIAM KONE:
Ce tabou remonte à l’époque de nos ancêtres. Pendant ce temps, le sexe était sacré et il fallait des initiations pour en parler. Les jeunes ne pouvaient pas chercher à en savoir plus sur le sujet. C’est valable jusqu’à ce que les parents ou grands-parents les initient à travers des pratiques traditionnelles comme la circoncision ou l’excision. Dans les temps anciens, ces pratiques se faisaient à l’approche de l’adolescence.
ANIMATEUR.TRICE:
Que disent les croyances culturelles et religieuses sur les relations sexuelles avant le mariage?
MARIAM KONE:
Selon nos croyances culturelles et religieuses, les relations sexuelles sont interdites avant le mariage. Cette interdiction vient de la tradition qui veut que toute jeune fille qui se marie est vierge. Toutefois, cette interdiction n’est pas appliquée au jeune marié. Car, il est considéré comme une personne dont l’autorité ne doit et ne peut être remis en cause.
ANIMATEUR.TRICE:
En tant que jeune femme, les croyances culturelles et religieuses ont-elles influencé votre décision à consommer le sexe avant le mariage?
MARIAM KONE:
Oui, les croyances religieuses et culturelles ont pesé sur ma décision de pratiquer le sexe avant le mariage. Il était important de ne pas connaître le sexe avant le mariage, de peur de déshonorer mes parents. Mais, avec ce que racontaient mes amis hommes comme femmes sur le sujet, la curiosité a eu raison de moi. Le plus dur a été de constater que mon petit ami aussi était novice dans la pratique du sexe. Il n’y avait personne pour nous dire quoi faire pour éviter de tomber enceinte ou d’attraper des infections sexuellement transmises. On avait envie de poursuivre nos découvertes sexuelles mais la peur était constante après chaque relation sexuelle.
ANIMATEUR.TRICE:
Selon vous, comment faciliter l’accès des femmes et des hommes aux services de santé sexuelle et reproductive sans être stigmatisés ou sans avoir à accéder aux services en secret?
MARIAM KONE:
Il faut mettre fin à la stigmatisation des jeunes filles qui osent découvrir leur sexualité avant le mariage. Il faut aussi organiser des séances de sensibilisation à l’endroit des parents, sur les stations radios les plus suivies de notre pays. Il est également nécessaire de donner des cours sur la santé sexuelle dans les écoles pour permettre aux jeunes d’avoir les connaissances dont ils ont besoin.
ANIMATEUR.TRICE:
Merci Mariam. À nos côtés dans ce studio, nous avons Aboubacar Traoré, un jeune homme de 21 ans. Vous êtes étudiant en journalisme à l’Ecole supérieure de journalisme et des sciences de la communication à Bamako, et président de l’Association des Jeunes Engagés pour la Paix. Les gens ont-ils des relations sexuelles avant le mariage au Mali?
ABOUBACAR TRAORE:
De nombreuses personnes ont des relations sexuelles avant le mariage au Mali. Parmi mes amis, très peu d’entre nous peuvent prétendre n’avoir jamais pratiqué le sexe, alors qu’aucun de nous n’est marié.
ANIMATEUR.TRICE:
Alors, d’où vient la croyance de conserver la virginité jusqu’au mariage?
ABOUBACAR TRAORE:
Cette croyance nous a été transmise de génération en génération à partir de nos parents. La religion est venue renforcer cette croyance. Mais cette règle a été mise en place surtout pour les jeunes filles. Aujourd’hui, on peut clairement noter que cette croyance n’est plus très respectée, aussi bien chez la femme non-mariée que chez l’homme non-marié. Il faut commencer à penser au changement de cette croyance.
ANIMATEUR.TRICE:
En tant qu’homme non marié, les croyances culturelles et religieuses ont-elles influencé votre décision d’avoir des relations sexuelles avant le mariage?
ABOUBACAR TRAORE:
Non, pas vraiment. C’est vrai que nous voulons respecter ou honorer nos parents en restant chaste. Mais lorsque ma libido a commencé à se développer, au lieu de m’adonner à la masturbation, j’ai préféré aller vers une jeune fille.
ANIMATEUR.TRICE:
Êtes-vous en mesure d’accéder à des services de santé sexuelle?
ABOUBACAR TRAORE:
Je sais qu’il existe des services de santé sexuelle dans la capitale mais je n’y suis jamais allé. J’ai honte d’être dévisagé, ou que les conseillers en santé sexuelle et reproductive m’insultent à cause de mon jeune âge.
ANIMATEUR.TRICE:
Selon vous, que faut-il changer pour permettre aux hommes, et en particulier aux jeunes hommes, d’accéder aux services de santé sexuelle et reproductive sans être stigmatisés ou devoir y accéder en secret?
ABOUBACAR TRAORE:
Il faudra organiser des séances d’informations et de sensibilisation pour eux. Ainsi, ils seront convaincus que les services de santé sont disponibles pour les aider et pour favoriser leur bien-être.
SFX:
COURT INTERLUDE MUSICAL, PIUS FONDU SOUTENU SOUS LA VOIX DE L’ANIMATEUR.TRICEde l’animateur.trice
ANIMATEUR.TRICE:
Dans nos studios on a Madame et Monsieur Rachel et Drissa Coulibaly, un couple marié depuis quelques années et parents de deux enfantsdont un garçon de huit ans et une fille de cinq ans. Le couple Coulibaly va partager avec nous son vécu en ce qui concerne les relations sexuelles avant le mariage.
Alors, Madame Rachel Coulibaly, qu’est-ce que vous pensez: les hommes sont-ils impliqués dans les décisions ayant rapport au sexe avant le mariage? Si non, pourquoi pas?
RACHEL COULIBALY:
Les hommes ne sont pas souvent impliqués dans les décisions concernant la pratique du sexe avant le mariage. La raison est que traditionnellement, ils n’avaient pas besoin de préserver leur chasteté avant le mariage. Ils n’avaient donc aucune obligation morale vis-à-vis de la société à ce sujet. Mais dans notre société actuelle, il appartient aux deux membres du couple de veiller à ce que les rapports soient sûrs, obéissent à un consentement mutuel et dans le respect des deux partenaires.
ANIMATEUR.TRICE:
Monsieur Drissa Coulibaly, pensez-vous que les décisions de pratiquer des relations sexuelles avant le mariage concernent également les hommes? Pourquoi ou pourquoi pas?
DRISSA COULIBALY:
Pas vraiment! Ils ne se sentent pas concernés de devoir préserver leur chasteté avant le mariage. En réalité, dans notre tradition, l’homme est considéré comme le «sexe dominant.» Donc l’homme a intérêt à avoir de l’expérience pour pouvoir satisfaire sexuellement sa femme. De nos jours, certains couples ont des relations sexuelles avant le mariage, tandis que d’autres n’en ont pas.
ANIMATEUR.TRICE:
Rachel a suggéré que des femmes pourraient-être stigmatisées pour avoir eu des relations sexuelles avant le mariage, contrairement aux hommes. Pourquoi est-ce le cas selon vous?
DRISSA COULIBALY:
Selon nos croyances culturelles et religieuses, la femme doit entrer dans le mariage en étant vierge. Les gens pensent que cela signifie que ses parents l’ont bien éduqué. Si une femme connait le sexe avant le mariage, elle est considérée comme une femme de mœurs légères. Elle est mise à l’écart des activités de sa communauté, parfois même insultée et dénigrée. De nos jours, on voit que c’est injuste de traiter les femmes de cette façon.
ANIMATEUR.TRICE:
Envisagez-vous parler de sexualité et de santé sexuelle avec vos propres enfants? Pourquoi ou pourquoi pas?
RACHEL COULIBALY:
Oui bien sûr. Il est important de leur parler de leur santé sexuelle pour leur bien-être et leur épanouissement. Nous ne voudrions pas reproduire les mêmes erreurs que nos parents. C’est vrai qu’ils ne l’ont pas parlé de cela, croyant nous protéger. Mais nous savons aujourd’hui que l’ignorance ne protège pas. Nous faisons le choix d’en discuter avec nos enfants.
ANIMATEUR.TRICE:
Merci Madame et Monsieur Coulibaly.
Maintenant, nous recevons un médecin en charge de la santé sexuelle et reproductive. Actuellement en service au Centre de Santé de Référence de Bankass, il est chargé d’accompagner les jeunes filles et les femmes dans l’évolution de leurs vies sexuelles. Lui, c’est Docteur Mamadou Coulibaly. Dites-nous Dr, en quoi le sexe avant l’âge légal et le sexe avant le mariage diffèrent?
DR MAMADOU COULIBALY:
Le sexe avant l’âge légal est un rapport sexuel entre deux individus n’ayant pas 18 ans révolus. Alors que le sexe avant le mariage implique deux personnes qui ont pratiqué l’acte sexuel avant leurs unions légales.
ANIMATEUR.TRICE:
Le sexe avant le mariage est-il un phénomène nouveau? Est-ce qu’il y a des avantages médicaux par rapport aux rapports sexuels avant le mariage?
DR MAMADOU COULIBALY:
Le sexe avant le mariage est un phénomène aussi vieux que le monde. Mais à ma connaissance, les rapports sexuels avant le mariage n’ont aucun avantage sur le plan médical.
ANIMATEUR.TRICE:
Sachant que les gens ont des relations sexuelles avant le mariage, comment peuvent-ils prendre soin de leur santé? Quelles précautions les personnes non mariées doivent-elles prendre pour prévenir ou faire face aux conséquences des rapports sexuels avant le mariage?
DR MAMADOU COULIBALY:
Lorsqu’on a envie d’avoir des relations sexuelles avant le mariage, il faut porter des préservatifs pour éviter les IST ainsi que le VIH. Ou adopter une méthode contraceptive pour prévenir les grossesses indésirables ou précoces. Lorsque nous recevons des jeunes filles qui viennent en consultation, nous leur proposons des services adaptés tels que le dépistage des infections sexuellement transmissibles ou des tests de grossesse. Une fois que la situation de la jeune fille est connue, nous adoptons le traitement adéquat. Et nous lui demandons impérativement de faire venir son conjoint pour nous assurer de son état de santé.
ANIMATEUR.TRICE:
D’après votre expérience, les personnes non mariées peuvent-elles accéder aux services de santé sexuelle? Par exemple, les décisions concernant les contraceptifs, ou les services de santé dans les cliniques locales pour le dépistage ou le traitement des IST?
DR MAMADOU COULIBALY:
Les personnes non-mariées peuvent accéder à tous les services de santé sexuelle et reproductive offerts dans les structures de santé au Mali. Ces soins leur sont accessibles car l’Etat ou les organismes internationaux les subventionnent directement.
ANIMATEUR.TRICE:
Les personnes non mariées subissent-elles des conséquences sociales telles que la stigmatisation si elles accèdent à des services de santé sexuelle?
DR MAMADOU COULIBALY:
Aucune discrimination basée sur le sexe, le statut social ou matrimoniale n’est enregistrée par rapport à l’offre des soins dans notre centre de santé. Par exemple, au Centre de santé de Référence de Bankass, nous avons adapté nos services aux besoins des adolescents. Ils sont exposés aux conséquences des relations sexuelles avant le mariage et sont particulièrement vulnérables. Nous les recevons, nous les écoutons sans jugement et nous les aidons à faire des choix éclairés concernant l’utilisation des services de la planification familiale. Notre objectif principal est d’offrir à ces jeunes couples non mariés des services en fonction de leurs besoins spécifiques.
ANIMATEUR.TRICE:
Selon vous, les couples non-mariés sont-ils victimes de stigmatisation de la part de la communauté?
DR MAMADOU COULIBALY:
Il peut arriver que nous enregistrions des plaintes de stigmatisation des jeunes filles qui sont tombées enceinte, sans être mariées. Cela provient de leurs camarades, des membres de leurs familles ou de la part de la communauté religieuse.
ANIMATEUR.TRICE:
Que faut-il changer pour réduire la stigmatisation, améliorer les services de santé sexuelle et l’éducation à la sexualité et à la santé sexuelle?
DR MAMADOU COULIBALY:
Pour réduire la stigmatisation et la discrimination, nous devons comprendre que tout le monde a des droits qu’il faut impérativement respecter. Il s’agit notamment du droit à la santé, à l’éducation ou à l’autodétermination. Nous pouvons remarquer aujourd’hui tous les efforts que l’Etat fournis pour que tout le monde ait la même chance d’accéder aux services sociaux de base dans notre pays.
ANIMATEUR.TRICE:
Merci aux jeunes qui ont accepté de nous consacrer leur temps pour répondre à nos questions. Merci également au couple Coulibaly qui nous a apporté un regard familial sur le sujet. Sans oublier l’expert en santé sexuelle et reproductive qui nous a éclairé sur l’importance de se référer aux services de la reproduction et de la santé sexuelle. Condition essentielle pour être en bonne santé tout en pratiquant les relations sexuelles avant ou après le mariage.
En fin de compte, les relations sexuelles contiennent des risques tels que les IST ou les grossesses non désirées, qu’elles interviennent avant ou après le mariage. La solution recommandée est d’oser parler de la santé sexuelle avec les jeunes depuis leur adolescence, afin de lever les tabous sur l’éducation sexuelle. Cela leur facilitera l’accès aux services de santé sexuelle et leur garantir un bel avenir. Les couples déjà mariés peuvent également y accéder pour un meilleur suivi de leur santé sexuelle et reproductive.
Merci à tous nos auditrices et auditeurs pour l’oreille attentive. A bientôt pour une nouvelle émission. D’ici à là, prenez soin de vous.
SFX:
OUVERTURE EN FONDU, PUIS FERMETURE EN FONDU
Acknowledgements
Remerciements
Rédaction : Assibavi Sika Isabelle AGBOGBE, Journaliste Freelance
Révisé par : Maimounatou Touré, Spécialiste en genre à Marie Stopes Mali.
Interviews :
Mariam Koné, âgée de 19 ans, est une jeune journaliste du programme radiophonique Denmisenw Kunkan. Interview réalisée le 11 août 2022
Aboubacar Traoré, âgé de 21 ans, est un étudiant en journalisme à l’Ecole supérieur de journalisme et des sciences de la communication à Bamako. Interview réalisée le 11 août 2022
Monsieur et Madame Drissa et Rachel Coulibaly sont mariés depuis dix ans et sont parents d’un garçon de huit ans et d’une fille de cinq ans. Interview réalisée le 12 août 2022
Docteur Mamadou Coulibaly, médecin en charge de la santé sexuelle au Centre de Santé de Référence (CSREF) de Bankass. Interview réalisée le 12 août 2022
Cette ressource a été produite grâce à l’initiative « HÉRÈ — Bien-être des femmes au Mali » qui vise à améliorer le bien-être des femmes et des filles en matière de santé sexuelle et reproductive et à renforcer la prévention et la réponse aux violences basées sur le genre dans les régions de Sikasso, Ségou, Mopti et le district de Bamako au Mali. Le projet est mis en œuvre par le Consortium HÉRÈ – MSI Mali, en partenariat avec Radios Rurales Internationales (RRI) et Women in Law and Development in Africa (WiLDAF) grâce au financement d’Affaires mondiales Canada.