Prodiguer de bons soins à un âne comporte plusieurs avantages

Élevage d'animaux et apiculture

Notes au radiodiffuseur

S’il est vrai que les services que les ânes rendent aux agriculteurs et aux agriculteurs ont longtemps été sous-estimés, ces animaux dédaignés et maltraités au Kenya et ailleurs. Cependant, certains agriculteurs et agricultrices kényans ont récemment réalisé l’importance de prendre soin des ânes.

Les ânes sont des animaux robustes pouvant servir à de nombreusesfins, y compris le transport de fardeaux lourds sur de longues distances et le transport des enfants. Dans certaines régions du monde, les ânes servent d’animaux de compagnie. Un âne moyen qui pèse environ 120 kilogrammes peut transporter jusqu’à 50 kilogrammes sur le dos et tirer jusqu’à deux fois son poids en terrain plat.

Le présent texte radiophonique illustre comment les agriculteurs et les agricultrices d’exploitations familiales en milieu rural peuvent dépenser moins pour transporter leurs produits au marché à dos d’âne, en plus d’avoir du fumier d’étable et gagner peut-être de l’argent en vendant des ânes.

Ce texte s’inspire d’interviews réelles. Vous pourriez vous en inspirer pour faire des recherches et rédiger un texte radiophonique sur un sujet similaire dans votre région. Sinon, pourquoi ne pas produire ce texte radiophonique dans votre station, en vous servant de comédiens et de comédiens de doublage pour représenter les intervenants? Si tel est le cas, prévenez votre auditoire au début de l’émission qu’il s’agit des voix de comédiens, et non celles des véritables personnes avec lesquelles les interviews ont été réalisées.

Vous pourriez également vous servir du présent texte comme document de recherche ou vous en inspirer pour créer vos propres émissions sur les avantages liés à la possession d’ânes et la façon de prendre soin d’eux.

Entretenez-vous avec des propriétaires d’ânes, des vétérinaires et d’autres spécialistes à qui vous pourriez poser les questions suivantes :

  • Depuis combien de temps utilise-t-on les ânes dans cette région?
  • Quelle est l’attitude générale qu’ont les gens envers les ânes qui travaillent sur les exploitations agricoles? Ces comportements ont-ils changé au cours des dernières années?
  • Comment les agriculteurs et les agricultrices de cette région prennent-ils soin de leurs ânes?
  • Dans cette région, les ânes bénéficient-ils d’avantages particuliers par rapport aux autres animaux?Outre le fait de vous entretenir directement avec des propriétaires d’ânes et d’autres experts, vous pourriez vous inspirer de ces questions pour une tribune téléphonique ou une émission où les gens peuvent envoyer des messagestextes.Durée estimée du texte radiophonique : 15 minutes, avec la musique de début et de fin.

Texte

Le volume de l’indicatif sonore augmente puis diminue

ANIMATEUR :
Bonjour et bienvenue à un autre numéro de l’émission « Entre agriculteurs ». Savez-vous que, si vous êtes un agriculteur ou une agricultrice d’exploitation familiale résidant loin du marché dans une région où il n’y a pas de bonnes routes, l’âne peut vous aider à économiser de l’argent et du temps? Pour connaître davantage sur la valeur des ânes, restez à l’écoute.

Le volume de l’indicatif sonore augmente puis diminue

ANIMATEUR :
Pendant longtemps, les ânes ont été des animaux dédaignés et maltraités. Ils étaient mal nourris, et étaient élevés dans de très mauvaises conditions, même s’il fallait qu’ils transportent de lourdes charges toute la journée.

Au Kenya, certains agriculteurs et agricultrices ont récemment découvert que, si on en prenait bien soin, les ânes pouvaient servir à plusieurs fins dans une exploitation agricole. J’ai rendu visite à quelques-uns d’entre eux à Naivasha, une ville située au nord-ouest de Nairobi, la capitale kényane.

EFFETS SONORES:
BRUIT D’UN ÂNE QUI BRAIE

ANIMATEUR :
Nous sommes dans la concession de MARY WANJIRU. Mary est une petite exploitante agricole qui porte bien ses 70 ans et qui élève des ânes depuis 30 ans. Quel type d’agricultrice êtes-vous, Mary?

MARY WANJIRU :
J’ai des vaches, et je cultive également des pommes de terre, du haricot et du maïs.

ANIMATEUR:
Parlons de vos ânes. Combien en avez-vous?

MARY WANJIRU :
J’ai quatre ânes. Ce sont mes animaux préférés (RIRES).

ANIMATEUR :
Pourquoi dites-vous cela?

MARY WANJIRU :
Ces ânes m’aident, surtout que je suis vieille maintenant. Lorsque j’étais plus jeune, ce sont les hommes qui étaient propriétaires et qui utilisaient des animaux comme les ânes. Les femmes étaient uniquement autorisées à traire les vaches. Nous n’avions pas le droit de nous rendre au marché des animaux pour y faire du commerce. Dans notre culture, les femmes devaient transporter les charges au dos et cultiver à la main. Cela démontrait que la femme travaillait dur. Ce n’est que récemment que les femmes ont été autorisées à avoir leurs propres ânes et à les utiliser.

Je ne peux plus porter de charges lourdes sur le dos, car je l’ai abîmé à force de porter de lourds fardeaux quand j’étais jeune. Donc, aujourd’hui, ce sont les ânes qui transportent mes produits de la ferme au marché. Ils transportent également l’eau de la rivière à ma concession. Même lorsqu’il tombe des averses et qu’aucune voiture ou aucune ambulance ne peut emprunter le chemin qui mène chez moi, je me sers d’un âne pour me rendre à l’hôpital.

ANIMATEUR :
Il semble que les ânes vous rendent de très bons services. Comment faites-vous pour les garder robustes et en bonne santé?

MARY WANJIRU :
J’ai appris pas mal de choses depuis que j’ai commencé à élever des ânes. Il y a vingt ans, on ne nourrissait pas bien les ânes. J’avais l’habitude de les attacher à l’extérieur de ma cour et ne me souvenais d’eux que lorsqu’il me fallait transporter de très lourdes charges. On croyait qu’on ne devait pas mélanger les ânes aux autres animaux. Je ne m’occupais pas beaucoup d’eux si ce n’est qu’il y a de cela dix ans environ quand j’ai appris que, lorsqu’on s’en occupait bien, les ânes pouvaient bien vous servir.

ANIMATEUR :
Où avez-vous appris cela?

MARY WANJIRU :
J’ai appris cela du Réseau kényan pour la vulgarisation des techniques agricoles, ou KENDAT. Le KENDAT est une ONG qui aide les agriculteurs et les agricultrices d’exploitations familiales à améliorer leurs sources de revenus grâce à l’accès aux informations, aux technologies et aux marchés. Le KENDAT est appuyé par l’organisation Brooke East Africa.

Les représentants du KENDAT nous ont dit qu’on devait traiter les ânes de la même façon que nos vaches : bien les nourrir, les garder dans un bon espace sec, nous assurer qu’ils ne souffrent d’aucune maladie et ne pas les maltraiter en les battant. Lorsque j’ai entendu cela et que j’ai mis en pratique ce qu’on nous avait enseigné, j’ai noté un changement chez mes ânes et au niveau du service qu’ils me rendent.

ANIMATEUR :
Décrivez-moi quelques changements que vous avez observés.

MARY WANJIRU :
L’âne est un animal très obéissant, qui est prêt à travailler. J’ai gagné beaucoup d’argent au fil des ans, en vendant des ânons, ou si vous voulez les jeunes ânes. Mes ânes surveillent également mes chèvres et mes moutons. Comme les ânes n’aiment pas voir des intrus envahir leur espace, ils vont avertir les autres animaux pour les prévenir du danger, et ils vont donner des coups de sabot à l’intrus. J’ai remarqué également que l’âne m’avertit chaque fois qu’un étranger entre dans ma concession.

ANIMATEUR :
Comment les ânes vous aident-ils dans vos travaux agricoles?

MARY WANJIRU :
Notre marché se trouve très loin. Comme vous l’avez remarqué, nous sommes loin de la ville la plus proche et la route est vraiment mauvaise. Il y a quelques années, il nous était impossible de nous rendre au marché avec tous les produits que nous voulions vendre, et parfois ces derniers pourrissaient le temps qu’on y arrive. Maintenant, je dépose juste tous mes produits dans la charrette et l’âne n’a plus qu’à la tirer. Je peux arriver au marché à l’heure, vendre mes produits et revenir à la maison de bonne heure.

Quand mes enfants étaient plus jeunes, c’est avec les ânes que je les conduisais à l’école. Le revenu que me rapportaient les ânes m’aide à payer leurs frais de scolarité et couvrir d’autres dépenses ayant trait à l’école. J’ai pu nourrir et élever mes enfants parce que les ânes m’aidaient à transporter mes produits de la ferme au marché. Etmaintenant que je suis vieille, ce sont toujours les ânes qui m’aident dans la concession.

ANIMATEUR :
Qu’en est-il de vos enfants? Aiment-ils l’âne?

MARY WANJIRU :
Si, si. Voici un de mes fils, Dancun Kihongi. Il est le président des propriétaires d’ânes de ce village. Le KENDAT lui a appris à soigner les ânes qui souffrent de maladies mineures. Les autres enfants possèdent tous leurs propres ânes également. Celui-ci est adulte, donc il peut parler pour lui-même (RIRES)!

ANIMATEUR :
Merci infiniment MARY WANJIRU. Je vais m’entretenir avec votre fils Dancun maintenant. Dancun, expliquez-moi pourquoi vous avez créé une association de propriétaires d’ânes dans votre village.

DANCUN KIHONGI:
Nous avons réalisé que plusieurs d’entre nous possédaient des ânes, mais ne savions pas vraiment comment prendre soin d’eux, surtout lorsqu’ils étaient malades. C’est ainsi que nous avons décidé de créer cette association et avons demandé aux agents du KENDAT de nous montrer comment nous devions prendre soin de nos animaux. Le KENDAT encourage les agriculteurs et les agricultrices à se réunir en groupe afin de pouvoir recevoir des formations et bénéficier d’autres avantages.

ANIMATEUR :
Combien d’ânes avez-vous?

DANCUN KIHONGI:
J’en ai six actuellement et cela fait sept ans que j’en élève.

ANIMATEUR :
Et en quoi les ânes vous aident-ils?

DANCUN KIHONGI:
Ils nous aident à labourer la terre en tirant sur la charrue. J’aime l’âne, car il est plus robuste que la vache et peut travailler durant de plus longues heures. Je m’en sers également pour transporter de l’eau et du fourrage pour mes vaches, ainsi que mes produits agricoles au marché. Avec l’argent que je gagne au marché, je peux acheter du fourrage pour mes vaches. Cela me permet de payer les frais de scolarité et d’acheter de la nourriture pour ma famille.

ANIMATEUR :
Quels sont les soins que vous prodiguez à vos ânes pour leur permettre de bien vous servir?

DANCUN KIHONGI:
Je les nourris bien, leur donne beaucoup d’eau à boire et je leur ai aménagé un abri pour qu’ils puissent bien se reposer. À cause de cela, mes ânes sont rarement malades.

Comme vous pouvez le voir là-bas, près du cabanon, trois de mes ânesses vont bientôt mettre bas. Lorsque ce sera le cas, je vendrai les ânons, et un ânon coûte environ 60 dollars. Un âne adulte coûte 100 dollars. Cet argent me permettra d’acheter les produits de première nécessité pour ma famille et accroître mon activité agricole.

ANIMATEUR :
Dites-m’en d’avantage sur l’association des éleveurs d’ânes. Combien êtes-vous?

DANCUN KIHONGI:
Nous sommes 30 dans l’association et nous nous réunissons une ou deux fois par mois.

ANIMATEUR :
Quels sont les avantages que cela représente pour vous d’être une association?

DANCUN KIHONGI :
Nous pouvons demander des formations au KENDAT et ils nous envoient des spécialistes des ânes. Ils nous donnent aussi des médicaments pour les ânes. L’association est un lieu où nous parlons des problèmes que nous rencontrons en ce qui a trait aux soins que doivent recevoir les ânes. Et si quelqu’un veut vendre un âne, c’est là que la nouvelle est transmise et nous trouvons un acheteur parmi nous.

L’association aide vraiment les éleveurs du village à prendre soin de leurs ânes et à s’assurer que les autres aussi s’occupent des ânes. Cela est pratique maintenant que les femmes peuvent posséder leurs propres ânes, prendre soin de ces derniers et s’en servir. Les femmes sont très actives au sein des associations. En outre, comme ce sont elles qui travaillent à la maison, cela a permis de changer la façon dont les ânes sont traités. Les femmes apprennent également à leurs enfants à prendre soin des ânes.

À titre personnel, j’ai également bénéficié des formations du KENDAT. Je sais maintenant comment tailler les sabots et régler les petits problèmes de santé des ânes.

ANIMATEUR :
J’ai également à mes côtés un agent vétérinaire du KENDAT. Après une courte pause, il nous expliquera comment prendre soin d’un âne, mais avant cela, écoutons un peu de musique.

JOUER DE LA MUSIQUE PENDANT UNE MINUTE

ANIMATEUR :
Vous écoutez l’émission « Entre agriculteurs », et aujourd’hui nous nous informons sur la valeur des ânes pour les agriculteurs et les agricultrices, et comment prendre soin de ces animaux.

Je me suis rendu dans un village, à Naivasha, au Kenya, où j’ai rencontré deux propriétaires d’ânes, Mary et Dancun. Nous allons maintenant écouter le docteur des ânes, Kibet George, dont le travail consiste surtout à prescrire des traitements pour les ânes, et à former les propriétaires d’ânes, ainsi que les prestataires de services de santé animale locaux de la région.

ANIMATEUR :
Vous travaillez avec les propriétaires d’ânes à Naivasha. Quelle est l’utilité de cet animal pour eux?

KIBET GEORGE :
Ils utilisent essentiellement cet animal comme un moyen de transport abordable pour se déplacer de leurs fermes au marché. Dans certains cas, les ânes assurent une certaine sécurité en ce qu’ils préviennent leurs propriétaires par un braiement lorsqu’un intrus s’introduit dans la cour, tout comme le ferait un chien.

En tant qu’animal de trait ou qu’on utilise pour tirer la charrue, l’âne semble jouir d’une meilleure robustesse qu’un cheval ou une vache qui a la même taille que lui. Les ânes mangent également beaucoup moins que les chevaux ou les vaches qui ont le même poids qu’eux et s’en sortent bien avec un pâturage beaucoup plus naturel et du fourrage de moins bonne qualité. Ainsi, ce sont des animaux idéals pour les régions arides. Durant les périodes de famine qui sévissent dans les grandes régions arides, on utilise les ânes pour transporter l’aide alimentaire dans les zones éloignées, voire inaccessibles. Les ânes fournissent également du fumier et tiennent compagnie aux autres animaux. Ils semblent avoir un effet apaisant, surtout sur les chevaux, bien que les chevaux ne soient pas monnaie courante dans les fermes kényanes.

ANIMATEUR :
Quels sont les changements que vous avez observés chez les agriculteurs et les agricultrices qui utilisent les ânes?

KIBET GEORGE :
Les agriculteurs et les agricultrices ont accru leurs activités agricoles. Ils peuvent désormais cultiver de plus grandes surfaces en peu de temps. L’utilisation des ânes pour le transport aide les agriculteurs et les agricultrices. Certains d’entre eux ont essayé d’utiliser des camionnettes pour transporter leurs produits, mais cela coûtait trop cher et ils sont revenus aux ânes.

ANIMATEUR :
Quels sont les conseils que vous donnez aux agriculteurs et aux agricultrices pour leurs ânes?

KIBET GEORGE :
Le premier point concerne leur alimentation. Les ânes ont besoin d’une bonne alimentation équilibrée dans un environnement propre, et de beaucoup d’eau. Ils se nourrissent principalement d’herbes et parfois d’aliments concentrés à base de céréales, en particulier lorsque l’âne est en train de travailler. Le sel est également important.

Les ânes doivent aussi être vermifugés. Il leur faut avoir un abri confortable où le soleil ou la pluie ne pénètrent pas trop, avec une litière de paille moelleuse, car les ânes aiment se rouler au sol. Il est également important de les vacciner contre la rage, le tétanos et la maladie du charbon.

ANIMATEUR :
Qu’en est-il des charges qu’ils transportent?

KIBET GEORGE :
L’âne ne doit pas être surchargé. Il doit pouvoir bien marcher avec sa charge. Si l’âne marche les pattes écartées, cela signifie que la charge est probablement trop lourde pour lui. Aussi longtemps que la charge est bien installée, l’âne peut facilement transporter entre le quart et 40 pour cent de son propre poids. Ainsi, un âne pesant environ 190 kilogrammes peut normalement transporter entre 50 et 75 kilogrammes. S’il s’agit d’une charrue qu’il tire, celle-ci doit peser au maximum deux fois son poids vif.

ANIMATEUR :
Nous avons vu des propriétaires d’ânes fouetter leurs bêtes. Est-ce conseillé?

KIBET GEORGE :
Non, il est fortement déconseillé de fouetter les ânes, car cela peut entraîner des blessures et des plaies, ce qui en retour peut provoquer des maladies telles que le tétanos. Plutôt que de les fouetter, dressez les ânes en les disciplinant de manière verbale. Si vous êtes constant dans votre façon de les discipliner, ils finiront par comprendre et obéir à vos ordres.

ANIMATEUR :
Quels changements avez-vous observés dans la façon dont les propriétaires d’ânes traitent leurs ânes?

KIBET GEORGE :
Maintenant, ils nous appellent dès qu’ils s’aperçoivent qu’un âne est malade. Il y a quelques années, ils attendaient que nous fassions le déplacement, et lorsque ce n’était pas le cas, ils laissaient l’animal travailler jusqu’à ce qu’il meurt. Maintenant, il arrive parfois même qu’ils nous demandent de venir euthanasier ou piquer, sans cruauté, l’animal si celui-ci est trop faible pour survivre.

Les propriétaires d’ânes traitent désormais ces derniers de la même manière dont ils auraient traité leur vache, et ce, en leur donnant de bons aliments et de la bonne eau, et même en les laissant en compagnie d’autres animaux sous le même abri.

ANIMATEUR :
C’était Kibet George, un agent vétérinaire qui soigne les ânes au Kenya. Dans l’émission d’aujourd’hui, nous avons eu des informations sur les soins qui devraient être prodigués aux ânes, et sur les avantages que ces derniers procurent aux agriculteurs et aux agricultrices d’exploitations familiales.

Plus tôt, nous avons entendu deux agricultrices qui possèdent également des ânes. Elles nous ont expliqué combien les ânes pouvaient être utiles lorsqu’on en prenait bien soin. Nous avons appris qu’en plus d’être un moyen de transport abordable pour les déplacements entre la ferme et le marché, les ânes procurent aussi du fumier et peuvent servir de gardiens pour les chèvres et les moutons.

Toute fois, pour tirer le maximum d’un âne, un agriculteur ou une agricultrice doit prendre très bien soin de celui-ci en lui donnant des aliments et de l’eau de bonne qualité, en aménageant un abri confortable pour l’animal et en le vaccinant contre la rage, le tétanos et la maladie du charbon. Lorsqu’on en prend bien soin, l’âne peut servir sur une ferme pendant 30 ans.

Acknowledgements

Rédaction :MmeWinnie Onyimbo, Trans World Radio, Kenya
Révision : Fatuma Matemu, agente chargée des communications et de la collecte de fonds, The Brooke East Africa

Information sources

Interviews réalisées avec :
MaryWanjiru et Dancun Kihongi,propriétaires d’ânes et agricultrices à Naivasha, au Kenya
Kibet George, agent vétérinaire du KENDAT
Interviews réalisées le 4 février 2016.

D’autres informations sont disponibles sur les sites Web de :
Brooke Action for Working Horses and Donkeys au :www.thebrooke.org
Réseau kényan pour la vulgarisation des techniques agricoles (KENDAT) au : http://www.kendat.org
Low-Down Donkey Outfit Miniature Donkeys, non daté. Donkey care and information. http://www.lowdowndonkey.com/Donkey%20Care.htm (en anglais seulement)