Script
Enregistrez et révisez cette ressource sous forme de document Word.
Personnages :
Animateur (présentateur au studio)
Reporter de terrain (George Kalungwe)
Agriculteurs (membres de la coopérative Nthiransembe)
- Kuliyani Chadooka (president, homme)
- Hapisoni Paulo (secrétaire, femme)
- Marietta Lameck (member, femme)
Les agriculteurs peuvent augmenter la valeur de leurs arachides en produisant, entre autres produits, de l’huile de cuisson. Dans la plupart des pays en développement, ce type de transformation fait partie d’une tendance populaire nommée « valeur ajoutée ».
Comme vous avez pu l’entendre dans les programmes antérieurs sur la production de l’arachide, les agriculteurs peuvent rehausser l’efficacité de leur entreprise en se regroupant. Un de ces regroupements est la coopérative.
En deux mots, une coopérative est un regroupement de personnes qui travaillent à obtenir un résultat similaire dans leur statut socioéconomique. Les membres sont les propriétaires de leur coopérative.
Un exemple de coopérative qui aide les agriculteurs à améliorer leur statut économique par l’ajout de valeur à leurs arachides est Nthiransembe, laquelle est située dans le district de Mchinji, dans la partie occidentale du Malawi, en bordure de la Zambie.
La coopérative a été créée dans le cadre du programme One Village One Product (un village un produit dont l’acronyme en anglais est OVOP) du gouvernement du Malawi.
Avant d’en dire plus, je vous laisse écouter une chanson sur la valeur de l’arachide interprétée sur un fond de musique avec l’ingoma, un instrument de musique populaire parmi les Ngoma au Malawi.
La culture d’arachides est très productive (x 6)
Elle nous rapporte de l’argent
Elle nous donne de l’huile x 2
Elle nous rend sains
Mon ami, qu’attendez-vous?
Venez, venez, venez vous joindre à nous et cultiver l’arachide x 2
Venez, venez, venez vous joindre à nous et cultiver l’arachide si vous voulez vous enrichir.
Mon réalisateur, George Kalungwe, s’adressera à Kuliyani Chadooka, président de la coopérative Nthiransembe, ainsi qu’à des membres du groupe, Marietta Lameck et Hapisoni Paulo Banda. Avant d’écouter leurs explications sur la façon dont ils exploitent leur entreprise de transformation, laissons-les nous parler d’eux d’abord.
d’arachide.
À l’usine, les gens préfèrent les arachides CG7 et j’en vends environ une tonne.
Je vends la CG7 à l’usine parce qu’elle me permet de faire plus de profit par le biais de la coopérative. Je fais de la poudre d’arachide à partir des arachides blanches pour que mes enfants mangent des aliments nutritifs.
Un des moyens de relever un tel défi est d’obtenir un prêt. Certaines organisations non gouvernementales et certains organismes gouvernementaux offrent des prêts à faible taux d’intérêt aux entrepreneurs à petite échelle.
Au Malawi, cet organisme gouvernemental s’appelle One Village One Product (un village un produit, dont l’acronyme en anglais est OVOP). La coopérative Nthiransembe a reçu une mise de fonds initiale qui lui a permis d’acheter de l’équipement.
Nous sommes allés au bureau du commissaire de district et on nous a dit d’essayer d’obtenir un prêt par l’entremise du programme OVOP.
En 2007, nous avons reçu un message selon lequel notre demande avait été acceptée et nous recevrions de l’équipement de production d’huile. En 2009, on nous a conseillé d’enregistrer notre groupe auprès du gouvernement à titre de coopérative et c’est ce que nous avons fait.
En 2009, nous avons obtenu le prêt ainsi que d’autres équipements, le tout d’une valeur totale de 3,2 millions de kwacha et nous avons commencé à rembourser le prêt en 2010.
Nous menons une enquête pour connaître le prix le plus élevé sur le marché et nous achetons les arachides de nos membres à un prix légèrement plus élevé pour qu’ils fassent un bon profit. Par exemple, la saison dernière, le prix le plus élevé était de 250 kwacha le kilo et nous avons acheté les arachides de nos agriculteurs à 270 kwacha. Les agriculteurs étaient très heureux parce qu’ils ont fait un bon profit.
Après avoir transformé toutes les arachides que nous avions achetées, nous avons fait un profit de 600 000 kwacha qui a été partagé parmi les agriculteurs. La plupart des agriculteurs ont reçu entre 14 000 et 30 000 kwacha, selon les actions qu’ils avaient achetées. Donc, notre vie est en train de changer. Nous croyions que ce n’était possible que dans les pays développés, mais maintenant nous constatons que les agriculteurs d’ici qui produisent de l’huile de cuisson peuvent aussi partager des profits énormes.
Nous avons reçu une formation du ministère de l’Agriculture et dans le cadre d’un programme gouvernemental intitulé le Rural Livelihoods Economic Enhancement Program (programme d’amélioration des moyens de subsistance économique des collectivités rurales dont le sigle en anglais est RLEEP) sur la façon de détecter ce genre de problème.
Cependant, nous avons déjà demandé l’aide du gouvernement afin que nous puissions avoir un bâtiment construit à cet effet.
Nous travaillons fort à l’obtention du certificat. Vous avez également vu que nos fenêtres étaient munies de grillages. C’est le Bureau de normalisation qui l’exige. Nous avons déjà reçu une formation sur les normes et nous tenons à répondre à toutes les exigences d’ici à 2015.
Si nous recevons assez d’argent, nous reconstruirons cet édifice. Nous espérons que nos efforts de collecte de fonds porteront fruit. Si nous n’obtenons pas l’aide du gouvernement, nous nous servirons du peu de ressources dont nous disposons pour obtenir le certificat.
Par exemple, nous prenons bien soin de notre récolte du champ à l’usine. Notre entrepôt est très propre et nous tamisons l’huile à l’aide d’une machine. Nous avons de bons emballages. Nous ne faisons pas qu’utiliser des bouteilles vides pour emballer notre huile; nous achetons de nouvelles bouteilles de fabricants recommandés et nos produits sont étiquetés. De plus, nous n’utilisons aucun produit chimique pour transformer les arachides en huile. Les produits chimiques peuvent causer des maladies comme le cancer ou l’hypertension, c’est pourquoi nous ne nous en servons pas.
En plus de tout ça, nous travaillons sous la direction de nos collègues du Japon par l’entremise de l’Agence japonaise de coopération internationale. Les bénévoles de cette organisation nous rendent visite régulièrement pour évaluer nos méthodes d’assurance de la qualité.
Toujours est-il que nous ne travaillons pas tous les jours parce que notre capital est faible. Voilà pourquoi nous demandons aux sympathisants – les organisations non gouvernementales ou les institutions financières de prêt – de nous prêter main forte à l’aide d’un prêt pour que nous puissions produire de l’huile tous les jours et à l’année.
Au Malawi, il y a un vieux dicton, Wandisokosera n’kulinga utamva, qui se traduit comme suit: « Même si vous m’accusez de faire du bruit, vous avez entendu ce que j’ai dit ». J’espère que les trois agriculteurs auxquels j’ai parlé n’ont pas que fait du bruit; ils ont communiqué des informations importantes sur la façon dont les agriculteurs peuvent oser s’aventurer dans la transformation rentable de leur récolte. Avant de mettre fin au programme, écoutons les conseils qu’ils ont à donner à ceux d’entre vous qui seraient prêts à prendre exemple sur leur succès et leurs plans futurs pour leur entreprise.
En ce qui concerne notre coopérative, nous aimerions être autonomes d’ici à 2015 ou 2016 pour en quelque sorte ne plus dépendre de l’aide du RLEEP, d’OVOP et d’autres sources. Nous voulons avoir notre propre bâtiment et produire de l’huile de cuisson certifiée par le Bureau de normalisation du Malawi que nous pourrons vendre n’importe où au pays et au-delà des frontières.
Nous espérons que le gouvernement, par le biais du RLEEP ou d’OVOP, nous aidera à obtenir ce qui nous manque, soit un entrepôt et une usine qui répondent aux exigences du Bureau de normalisation du Malawi.
Je suis une arachide; je crois facilement, contrairement à beaucoup d’autres cultures.
J’ai entendu dire que d’autres cultures manquaient de nourriture. De quel type de nourriture est-ce?
Ils parlent d’engrais ternaire et de la carbamide.
Ah, mon ami!
Je suis une arachide; je crois facilement, contrairement à beaucoup d’autres cultures.
Assurez-vous que les mauvaises herbes ne s’approchent pas de moi.
Voulez-vous des tôles pour votre maison?
Vous n’avez qu’à cultiver une demi-acre d’arachides.
Vous allez sourire sur votre chemin vers la boutique.
Je suis une arachide; mes propriétés ne vous impressionnent-elles pas?
N’ai-je pas effacé votre honte?
Ne vous ai-je pas rendu fier?
Je suis une arachide.
N’avez-vous pas acheté du bétail grâce à moi?
Ne vous ai-je pas rendu riche?
Quand vous plantez mes graines sur deux rangées sur le billon, vous savez que je n’ai pas d’ami. (NDR : En d’autres termes, aucune autre culture ne se compare à moi.)
Plus précisément, lorsque vous plantez mes graines à 10 centimètres les unes des autres, les voisins se rétractent. (NDR : En d’autres termes, l’arachide éclipse les autres cultures.)
Je suis une arachide.
Nous voici dons à la fin de cette édition de (nom du programme) sur les ondes de (nom de la station). Au cours de l’émission, nous avons examiné le traitement la commercialisation de l’arachide. Nous avons reçu trois agriculteurs membres de la coopérative Nthiransembe à Mchinji au centre du Malawi qui produit de l’huile de cuisson à partir d’arachides.
Joignez-vous à nous pour une autre édition de (titre du programme) à (heure de diffusion). Vous étiez en compagnie de (nom de l’animateur).
Si vous avez des questions ou des commentaires au sujet du programme de transformation d’arachides OVOP au Malawi, veuillez communiquer avec :
Madame Kamia Kaluma-Sulumba Coordonnatrice nationale
One Village One Product
C.P. 31762, LILONGWE 3
MALAWI
Téléphone : + 265 1 772 506 / + 265 1 770 698 / + 265 1 770 698 606
Courriel : ovop@globemw.net
Télécopieur : 01 770 698