Les 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre
Notes au radiodiffuseur
Notes aux radiodiffuseur.euse.s
On entend par violence basée sur le genre l’ensemble des actes nuisibles, dirigés contre un individu ou un groupe d’individus en raison de leur identité ou leur expression de genre. Bien que la violence basée sur le genre touche plusieurs groupes marginalisés, les femmes et les filles y sont les plus confrontées. Au Mali, comme partout ailleurs, ce phénomène est monnaie courante. Pour sensibiliser et réduire l’incidence de ce problème dans le monde, une campagne internationale contre la violence basée sur le genre, dénommée « 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre », se déroulera du 25 novembre au 10 décembre.
Cette campagne dénonce la violence fondée sur le genre et encourage les hommes, les femmes, les filles et les garçons à se joindre aux initiatives visant à arrêter la violence dirigée contre les femmes et les filles.
Ces 16 spots radiophoniques portent sur les sujets suivants :
- Briser le silence entourant la violence basée sur le genre
- Où aller pour obtenir de l’aide en cas de violence basée sur le genre
- Ce que stipulent les lois maliennes concernant la violence basée sur le genre
- Les relations sexuelles non consenties constituent une violence basée sur le genre
- Mettre fin aux mutilations génitales féminines
- Arrêter le féminicide!
- Les différentes formes de violence basée sur le genre
- Les personnes handicapées sont également concernées par la violence basée sur le genre
- Les mariages précoce et forcé sont des formes de violence basée sur le genre
- Maris! Plus de violence physique!
- Respectez ce que veulent et ce dont ont besoin les survivantes!
- Utiliser les services disponibles pour soutenir les survivantes de la violence basée sur le genre
- Soutenez les survivantes de la violence basée sur le genre!
- Le lévirat est une forme de violence basée sur le genre
- Unissons-nous pour mettre fin à la violence basée sur le genre
- Dire non à toutes les formes de violence basée sur le genre
Certaines informations contenues dans ces spots sont spécifiques au Mali, mais elles peuvent être toutes adaptées au besoin pour un pays quelconque. L’ensemble des services, des organisations, des numéros de téléphone et des lois devraient être remplacés par des renseignements pertinents à l’échelle locale. Pour obtenir ces renseignements, contactez les organisations locales qui travaillent sur la violence basée sur le genre.
Les spots durent 15 à 60 secondes et vous pouvez les diffuser plusieurs fois durant vos émissions tout au long de l’année. Nous vous encourageons à les diffuser en particulier pour les 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre du 25 novembre au 10 décembre.
Texte
Pourquoi ne pas en parler avec un avocat que je connais? Et nous pouvons nous adresser à l’organisme communautaire qui aide les personnes confrontées à ce genre de situation. Ils te diront ce que tu pourrais faire, et, ensuite, tu pourras décider.
(Note de la rédaction: Si vous n’êtes pas au Mali, remplacez les informations contenues dans ce spot par des informations pertinentes à l’échelle locale.)
Beaucoup de femmes vivent la violence entre les mains de leur époux. De nombreuses jeunes filles continuent d’être mariées de force et sont exposées aux mutilations génitales féminines. Cela doit cesser.
Au Mali, plusieurs organisations apportent de l’aide aux survivantes de la violence basées sur le genre. Le One Stop Centre (centre de prise en charge holistique des survivantes des violences basées sur le genre) offre des services aux survivantes dans tous les grands centres hospitaliers. Il existe également certaines organisations telles que l’Association de Soutien aux Actions de Développement des Populations, la Croix-Rouge malienne et Yamane Mali.
Les gens peuvent également appeler le numéro vert au 80001132.
Ensemble, dénonçons la violence basée sur le genre.
(Note de la rédaction: Si vous n’êtes pas au Mali, remplacez les informations contenues dans ce spot par des informations pertinentes à l’échelle locale.)
Certaines personnes pensent que cette loi placera les droits des femmes au-dessus de ceux des hommes. Ce n’est pas vrai!
La loi permettra de prévenir et de remédier à la violence basée sur le genre.
Unissons-nous pour adopter des lois contre la violence basée sur le genre pour le bien de nous tous et toutes.
Assurez-vous de donner tous les deux un consentement librement et en toute connaissance de cause avant chaque relation sexuelle. Et, n’oubliez pas que vous avez tous les deux le droit de changer d’avis à tout moment et d’arrêter.
Ensemble, disons non aux mutilations génitales féminines. Nos filles et nos sœurs méritent de vivre heureuses et en bonne santé.
Selon les Nations Unies, en 2021, 40% des femmes en Afrique subsaharienne avaient vécu de la violence au cours de leur vie. Et environ une femme sur cinq de ces femmes risquait manifestement de mourir à cause des agissements violents de son mari.
Rien ne peut justifier cela!
Brisons le silence et disons NON à la violence basée sur le genre.
Soutenez les femmes! Ensemble, prévenons et condamnons toutes formes de violence basée sur le genre.
Ensemble, protégeons-nous réciproquement contre la violence basée sur le genre.
Dites non au mariage précoce et forcé!
Maris! Ne battez pas vos femmes en aucun cas!
Ensemble, respectons les droits des femmes et dénonçons la violence basée sur le genre.
Avez-vous été témoin ou avez-vous entendu parler d’une femme ou d’une fille qui vit un problème de violence? Si c’est le cas, demandez à la survivante ce qu’elle veut et ce dont elle a besoin.
Renseignez-vous sur les services locaux qui sont mis à la disposition des personnes survivantes afin de communiquer aux femmes ces informations si elles le souhaitent.
Respectez toujours ce que les survivantes veulent et demandent.
Mais c’est faux! De nos jours, il existe des organisations qui peuvent aider les survivantes de la violence basée sur le genre dans le cadre d’une procédure légale. Au (PAYS), (INSÉRER LE NOM D’UNE ORGANISATION) peut aider!
Brisons le silence et utilisons tous les services disponibles, y compris les tribunaux, pour soutenir les survivantes de la violence basée sur le genre.
Informez-vous sur les services qui sont à proximité de vous!
Toutes les formes de violence basée sur le genre sont graves et inacceptables, notamment le viol, les agressions physiques, le mariage précoce et forcé, les mutilations génitales féminines et autres types de violences.
Il est temps de dénoncer la violence basée sur le genre. Ensemble, nous pouvons prévenir la violence et soutenir les personnes en tendant l’oreille à ce qu’elles veulent et à ce dont elles ont besoin.
Le lévirat consiste à forcer le mariage entre une veuve au frère de son défunt mari. Cela se traduit souvent par des violences.
Mettons fin à cette pratique néfaste qui viole les droits de nos sœurs, nos mères et nos filles!
Dans votre famille et ailleurs, opposez-vous au lévirat.
La violence basée sur le genre affecte tout le monde, même si ce n’est pas à titre individuel. Et c’est notre responsabilité COLLECTIVE de protéger les droits des autres.
Dénoncer la violence basée sur le genre est l’affaire de tout le monde.
Certains maris battent à mort leur épouse. Des jeunes filles sont forcées d’abandonner leurs études pour le mariage. D’autres sont exposées aux mutilations génitales féminines et vivent avec la douleur pendant le reste de leur existence.
Il est temps de soutenir les survivantes et de condamner TOUTES les formes de violence basée sur le genre
Acknowledgements
Remerciements :
Rédaction : Dioro Cissé, journaliste au Mali
Révision : Yadicko Touré, responsable du genre à l’Association Femme Debout (+233 79 54 44 03)
La présente ressource a été produite grâce à l’initiative « HÉRÈ – Bien-être des femmes au Mali » qui vise à améliorer le bien-être des femmes et des filles en matière de santé sexuelle et reproductive et renforcer la prévention et la réponse aux violences basées sur le genre dans les régions de Sikasso, Ségou, Mopti et dans le district de Bamako au Mali. Ce projet est mis en œuvre par le consortium HÉRÈ – MSI Mali, en partenariat avec Radios Rurales Internationales (RRI) et Women in Law and Development in Africa (WiLDAF [WiLDAF] grâce au financement d’Affaires mondiales Canada.
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