Notes au radiodiffuseur
Après la Côte d’Ivoire, le Ghana est le deuxième exportateur mondial de cacao. Le cacao est la principale culture commerciale du Ghana et un des principaux contributeurs à la croissance économique du pays.
Au Ghana, les producteurs de cacao sont surtout des agriculteurs et des agricultrices d’exploitations familiales dont les plantations ont une superficie moyenne de trois hectares ou moins. Les gros producteurs ont des plantations de trois à cinquante acres, mais aucun agriculteur ne domine le secteur. La plupart des petits producteurs de cacao et leurs familles n’ont pour seul moyen de subsistance que leurs produits agricoles.
Ces temps-ci, les agriculteurs et les agricultrices d’exploitations familiales risquent de perdre leur source de revenus en raison de la présence accrue de maladies et de virus sur plusieurs exploitations cacaoyères au Ghana. Outre les problèmes de maladies, on retrouve de très vieux cacaoyers, âgés de 30 ans ou plus, sur beaucoup d’exploitations. Les plus vieux arbres sont plus exposés aux maladies et produisent moins, ce qui réduit considérablement la productivité des producteurs.
Par conséquent, Cocobod, l’agence de régulation de la production, la transformation, la commercialisation et la distribution du cacao, a lancé un programme de réhabilitation des exploitations cacaoyères. Ce programme permet aux producteurs de supprimer les vieux arbres et de les remplacer par des variétés hybrides qui produisent plus de cabosses et génèrent plus de revenus.
Le présent texte radiophonique parle des problèmes liés à la conservation des vieux cacaoyers malades et explique comment ce problème peut être résolu grâce à l’abattage de cacaoyers peu productifs et malades et le remplacement de ces derniers par de nouveaux jeunes plants hybrides.
Ce texte parle des avantages de la réhabilitation des exploitations cacaoyères, ainsi que des difficultés que rencontre cette initiative. Il pourrait contribuer également à dissiper les craintes des agriculteurs concernant le processus d’abattage des vieux cacaoyers malades et leur remplacement par de nouvelles variétés hybrides très productives et exemptes de maladies.
Le texte est inspiré de réelles interviews. Vous pourriez vous en inspirer pour effectuer des recherches pour la rédaction d’un texte radiophonique sur le cacao ou d’autres cultures de rente de votre région. Pourquoi ne le feriez-vous pas interpréter dans le cadre de votre émission agricole courante par des comédiens et des comédiennes de doublage à la place des intervenants. Si tel est le cas, assurez-vous d’informer votre auditoire au début de l’émission qu’il s’agit de voix de comédiens de doublage et non celles des personnes avec lesquelles les interviews originales ont été réalisées.
Si vous diffusez dans une région productrice de cacao, peut-être qu’il vous faudra adapter cette émission pour votre auditoire et inviter ensuite vos auditeurs et vos auditrices à envoyer leurs commentaires et leurs questions en appelant ou en envoyant des SMS. Voici quelques questions pouvant faire l’objet d’une discussion :
- Y a-t-il des chances que les producteurs de cacao de votre région d’écoute tirent profit du cacao en y ajoutant de la valeur?
- Les producteurs de cacao locaux peuvent-ils profiter de la mise en œuvre de ce programme de réhabilitation des exploitations cacaoyères? Comment?
- Qu’est-ce qui empêche les populations de votre région de tirer profit de la cacaoculture?
- Que peuvent faire les producteurs de cacao pour pourvoir à leur subsistance et celle de leurs familles pendant la période d’attente de trois ans après avoir abattu leurs vieux cacaoyers?
- En quoi peuvent bénéficier les producteurs de cacao de la plantation d’arbres d’ombrage? Quelles sont les meilleures variétés d’arbres d’ombrage dont disposent les agriculteurs de votre région?
Durée estimée du présent texte radiophonique : 20 minutes avec la musique de début et de fin.
Texte
ANIMATRICE:
Bonjour, chers auditeurs et auditrices. Voici une autre semaine passionnante d’émission agricole. Aujourd’hui, nous parlerons d’une culture commerciale très importante au Ghana, à savoir le cacao!
Je m’appelle Nadia et je suis en compagnie de monsieur Theophilus Osei Owusu, directeur adjoint au ministère de l’Alimentation et l’Agriculture ou MDAA. Il nous expliquera tout ce qu’il sait sur le sujet à l’ordre du jour: la réhabilitation des exploitations cacaoyères. Autrement dit, il nous informera sur tout ce qui concerne la plantation de nouveaux plants en remplacement des vieux dans la production cacaoyère.
Bonjour, monsieur Osei Owusu, comment allez-vous?
M. THEOPHILUS:
Je vais bien, merci, Nadia. Et vous?
ANIMATRICE:
Je vais bien également. Comme vous le voyez, je profite de la brise fraîche de la saison pluvieuse.
M. THEOPHILUS:
(RIRE) Alors, profitez-en pendant que ça dure!
ANIMATRICE:
Bien évidemment, monsieur Osei Owusu répondra aux questions sur la production cacaoyère.
Étant donné que vous êtes directeur adjoint au MDAA, à Accra, quelles relations entretenez-vous avec les agriculteurs vivant dans les régions rurales?
M. THEOPHILLUS:
J’ai rendu de nombreuses visites aux communautés agricoles et j’interagis avec le plus grand nombre d’agriculteurs possible. De plus, nous avons des représentants ou des agents du MDAA au sein des communautés agricoles qui font la liaison entre nous qui travaillons ici à Accra et les agriculteurs des régions rurales. C’est ainsi que nous obtenons les informations pour répondre aux besoins de nos agriculteurs.
ANIMATRICE:
M. Theophilus, j’ai une question simple pour vous. Êtes-vous prêt?
ANIMATRICE:
Êtes-vous agriculteur? Si oui, que cultivez-vous? Si non, pourquoi? Et avez-vous déjà envisagé d’en devenir un?
M. THEOPHILUS:
Merci, Nadia. Ma réponse est oui, je suis agriculteur, et je possède un verger de mangues dans les environs de la Route de Dodowa.
ANIMATRICE:
Bien, il cultive! C’est une révélation intéressante. Vous méritez des applaudissements.
À présent, revenons à l’essentiel: que faites-vous de la réhabilitation des exploitations cacaoyères et la cacaoculture?
M. THEOPHILUS:
Je dois avouer que la culture du cacao et la réhabilitation des exploitations cacaoyères vont de pair. Les cacaoyers constituent l’actif le plus important d’un producteur de cacao. Cela est dû au fait que les cacaoyers ont besoin d’arbres d’ombrage pour grandir.
ANIMATRICE:
C’est quoi des arbres d’ombrage?
M. THEOPHILUS:
Il existe des arbres d’ombrage temporaires et permanents. Les variétés temporaires permettent aux jeunes plants de bien pousser, tandis que les variétés permanentes sont utilisées pour les plus vieux arbres.
Chaque plantation de cacao a besoin d’arbres d’ombrage permanents pour aider les cacaoyers à survivre longtemps. Certains producteurs négligent cet aspect important de la cacaoculture, et c’est la raison pour laquelle ils se retrouvent avec de très faibles rendements.
ANIMATRICE:
Wow, il s’agit de nouvelles informations pour moi. Comment les agriculteurs peuvent-ils se procurer ces arbres d’ombrage?
M. THEOPHILUS:
Certains arbres d’ombrage poussent naturellement, mais il y a d’autres qui sont intentionnellement pour contribuer au développement des plantations de cacao. Les producteurs de cacao doivent collaborer avec la direction des forêts et la direction des services de santé et de vulgarisation afférents au cacao pour trouver les variétés qui fournissent un bon ombrage aux cacaoyers.
Les arbres d’ombrage sont utiles aux producteurs, car lorsqu’un producteur coupe ses vieux cacaoyers et en plante de nouveaux, il lui faudra des arbres d’ombrage pour protéger les plants de cacao qui poussent. Ces arbres procureront la bonne humidité dont a besoin le cacaoyer pour bien pousser.
ANIMATRICE:
Merci, monsieur Theophilus, pour votre avis d’expert. Cependant, avant de poursuivre la discussion, je vais marquer une petite pause pour interroger monsieur Danso Jones Godfred, directeur du MDAA dans la région Ouest, dans le district de Bia.
Bia est le deuxième plus grand producteur de cacao de tous les districts du Ghana.
EFFETS SONARES:
DE LA MUSIQUE JOUE PENDANT DEUX SECONDES, PUIS UN TÉLÉPHONE BIPE
ANIMATRICE:
Bonjour, monsieur Danso. Soyez le bienvenu à cette émission radiophonique. Je m’appelle Nadia et nous sommes en train de discuter de la réhabilitation des exploitations cacaoyères en matière de cacaoculture. Une fois de plus, soyez le bienvenu!
ANIMATRICE:
Monsieur Danso, pourquoi est-il important pour les producteurs de cacao ghanéens de réhabiliter les plantations?
M. DANSO:
Il est important que les producteurs réhabilitent les plantations parce qu’à mesure que le cacaoyer vieillit, il commence à se fragiliser et à produire moins de cabosses qu’à l’habitude. Il devient également plus vulnérable aux maladies et aux organismes nuisibles. Lorsque le producteur abat les vieux cacaoyers et en plante de nouveaux, sa plantation aura à nouveau la capacité de bien produire et les cacaoyers produiront des cabosses de meilleure qualité.
ANIMATRICE:
Selon vous, pensez-vous qu’un nombre raisonnable de producteurs de cacao pratiquent la réhabilitation des exploitations cacaoyères?
M. DANSO:
Au début, plusieurs agriculteurs n’étaient pas disposés à abattre leurs cacaoyers. Mais après que certains producteurs du district prirent le risque de le faire et virent l’avantage que cela comportait, environ 50 % des producteurs du district furent encouragés à commencer à pratiquer cette méthode.
ANIMATRICE:
Comment le producteur sait-il que le moment est venu d’abattre son cacaoyer et de le remplacer par un nouveau?
M. DANSO:
Très bonne question. Il existe différentes catégories de cacaoyers. Nous avons les plants malades, les vieux plants et les jeunes plants malades. Il existe également de nouvelles variétés hybrides que nous encourageons nos producteurs à planter.
ANIMATRICE:
Auriez-vous l’amabilité de décrire ces catégories à nos auditeurs et nos auditrices?
M. DANSO:
Les plants malades sont des arbres en proie à des maladies comme la pousse de cacao gonflée très répandue à Bia. Généralement, il y a de l’eau qui sort de ces arbres et leurs feuilles sont décolorées. Parfois, il y a une coloration jaune qui apparaît le long des nervures des feuilles, et d’autres fois les feuilles ne sont pas du tout colorées.
La deuxième catégorie d’arbres, à savoir les vieux plants, est constituée d’arbres âgés de plus de 30 ans, qui ont des feuilles flétries ou qui ont perdu la majeure partie de leurs feuilles et qui sont improductifs.
La troisième catégorie d’arbres, à savoir les jeunes plants malades, est constituée de jeunes cacaoyers qui poussent très près des vieux arbres et, par conséquent, sont infectés par une maladie provenant de ces derniers.
ANIMATRICE:
Merci, monsieur Danso, d’assister à cette émission. Nous allons marquer une petite pause, et après la pause nous poursuivrons notre conversation avec monsieur Theophilus. Restez à l’écoute.
EFFETS SONORES:
DE LA MUSIQUE JOUE PENDANT 15 SECONDES
ANIMATRICE:
Monsieur Theophilus, quelles sont vos préoccupations par rapport au sujet dont il question aujourd’hui?
M. THEOPHILUS:
La plupart du temps, les producteurs ne veulent pas se débarrasser de leurs arbres qui sont très vieux, et cela constitue un véritable problème dans les communautés productrices de cacao.
M. THEOPHILUS:
Différentes raisons peuvent expliquer pourquoi les agriculteurs hésitent à remplacer les vieux cacaoyers par de nouveaux. Il se peut cela fait 30 ans que les arbres très vieux existent, et que les agriculteurs y soient attachés, faisant ainsi qu’il est difficile pour eux de les abattre.
Le système foncier est un autre problème. Les fermiers craignent qu’en coupant les cacaoyers, le propriétaire de la terre la leur retire.
Un autre facteur c’est qu’il faut trois ans avant qu’un nouveau cacaoyer commence à produire des cabosses. Il est difficile pour les producteurs de devoir passer trois ans sans récolter.
ANIMATRICE:
N’est-ce pas une remarque pertinente?
M. THEOPHILUS:
Dans une certaine mesure, si. Mais les vieux arbres grandissent et produisent très peu de fruits. La taille de l’arbre pose également problème quand vient le temps des récoltes. Certains producteurs de cacao se blessent gravement en tombant des grands cacaoyers pendant la récolte.
ANIMATRICE:
Comment le gouvernement aide-t-il les producteurs à résoudre ces problèmes?
M. THEOPHILUS:
Cocobod est l’agence qui s’occupe de la production, la transformation, la commercialisation et la distribution du cacao au Ghana. Cocobod a mis en place un programme de réhabilitation des exploitations cacaoyères qui permet aux agriculteurs d’abattre leurs vieux cacaoyers et de les remplacer par des variétés hybrides qui résistent aux maladies et produisent plus de cabosses. Avec les plants hybrides, les producteurs peuvent accroître la valeur de leurs arbres et avoir un revenu plus substantiel. Il s’agit justement des nouvelles variétés hybrides dont parlait monsieur Danso.
ANIMATRICE:
Encouragez-vous les producteurs à cultiver ces variétés hybrides?
M. THEOPHILUS:
Il est important que nos agents de vulgarisation agricole expliquent aux producteurs que les variétés hybrides ont un rendement plus élevé, et ce, même si leur taille est inférieure à celle des vieux plants, ce qui réduit par conséquent le risque qu’ils se blessent en tombant. Les variétés hybrides sont également tolérantes à la maladie causée par le virus de la pousse de cacao gonflée.
Les agriculteurs doivent savoir qu’ils peuvent remplacer leurs vieux cacaoyers par des plants hybrides seulement si les vieux plants ne sont pas malades. Si les vieux arbres sont touchés par le virus de la pousse de cacao gonflée, ils doivent les abattre pour éviter que le virus se propage aux autres plantations.
M. THEOPHILUS:
Les agriculteurs doivent aussi être assurés que, s’ils prennent la décision audacieuse de remplacer leurs vieux arbres par de nouveaux, la commission chargée de la gestion des forêts enregistrera l’arbre au nom du producteur, avec sa photo et son numéro d’identification. En faisant cela, personne ne pourra abattre l’arbre sous de faux prétextes.
On encourage également les agriculteurs à planter des semis de variétés économiques telles que l’emire, le mahogany et l’ofram—également surnommé framiré— entre les cacaoyers. Ces plants seront enregistrés par la commission chargée de la gestion des forêts, afin que personne ne vienne et ne les coupe pour en faire des poutres. Ils procurent du bois d’œuvre aux agriculteurs et servent d’arbres d’ombrage permanent jusqu’à ce qu’ils soient coupés pour la vente.
ANIMATRICE:
Que voulez-vous dire par variétés «économiques»?
M. THEOPHILUS:
Les «variétés économiques» sont des variétés qui poussent vite et que les producteurs plantent pour obtenir un revenu supplémentaire.
ANIMATRICE:
Est-ce que les gens qui ne cultivent pas la terre ont tout de même le droit de couper les variétés économiques pour avoir du bois?
M. THEOPHILUS:
Il y a quelque temps, des gens se sont rendus dans certaines régions pour couper des arbres dans des exploitations cacaoyères pour se procurer du bois. Ils ont présenté des lettres stipulant que ces arbres appartenaient au gouvernement et qu’ils avaient l’autorisation de les couper pour en faire des poutres.
Toutefois, le gouvernement a mis fin à ces concessions forestières, et une fois que vous faites enregistrer vos nouveaux plants, personne ne peut les couper, et ce, quelle que soit la raison. Le gouvernement protège votre plantation de cacao.
ANIMATRICE:
Ma dernière question pour vous est: comment les producteurs qui acceptent de remplacer leurs vieux cacaoyers par des nouveaux peuvent-ils survivre trois ans sans aucune récolte? Je crois que c’est la raison principale qui explique leur réticence à abattre les vieux plants.
M. THEOPHILUS:
Le conseil que j’ai à donner à ces producteurs est simple. Les nouveaux jeunes plants sont gratuits. Par conséquent, une fois que vous les plantez, vous pouvez associer à vos cultures de cacao d’autres cultures telles que la banane plantain, le taro, le maïs et bien d’autres. Cela vous permettra d’avoir une bonne source d’argent en attendant que les cacaoyers parviennent à maturité.
Nous encourageons aussi les producteurs à mener d’autres activités comme l’élevage de lapins, d’agoutis, de moutons et de chèvres; l’apiculture, l’élevage d’escargots et la culture de champignons pendant qu’ils attendent trois ans pour récolter leur cacao. Ces activités leur procureront un revenu supplémentaire durant cette période.
ANIMATRICE:
C’est merveilleux, wow … vous avez entendu! Il est important de planter de nouveaux plants à la place des cacaoyers malades ou vieux. Les avantages liés à la réhabilitation des exploitations cacaoyères surpassent les inconvénients.
Chers agriculteurs et agricultrices, selon les experts du MDAA, il ne fait aucun doute que la culture de nouvelles variétés hybrides procure de meilleurs rendements. Monsieur Theophilus, comment ces variétés réagissent-elles aux maladies?
Mr. THEOPHILUS:
Les variétés hybrides résistent aux maladies courantes qui attaquent les cacaoyers.
ANIMATRICE:
Quel est votre mot de la fin pour nos auditeurs, nos auditrices et nos camarades agriculteurs?
M. THEOPHILUS:
Ma dernière requête à nos chers agriculteurs c’est qu’ils doivent voir au-delà des trois années d’attente dans la production à partir du remplacement des vieux cacaoyers, et en considérant davantage le plus grand avantage que leur procurera cette pratique.
Ils doivent considérer la période d’attente de trois ans non pas comme une période creuse, mais comme un temps où ils peuvent cultiver d’autres denrées et mener d’autres activités pour subvenir à leurs besoins et ceux de leurs familles. Cela rendra leur attente moins pénible, et ils seront bien placés pour l’augmentation du rendement de leurs plantations de cacao! La réhabilitation est sûrement un moyen pour accroître la productivité des exploitations cacaoyères!
Acknowledgements
Rédaction : Abena Dansoa Danso, relationniste de presse et scénariste, Radios Rurales Internationales, Ghana.
Révision : Samuel Amponsah, directeur régional, Région du nord-ouest, direction des services de santé et de vulgarisation du Cacao (CHED), Conseil du cacao du Ghana.
Information sources
Wikipédia. Production du cacao au Ghana. https://en.wikipedia.org/wiki/Cocoa_production_in_Ghana
Interviews :
Vincent Okyere Akomeah, responsable en chef de la recherche, Conseil du cacao du Ghana, Accra, mars 2017.
M. Theophilus Osei Owusu, directeur adjoint du ministère de l’Alimentation et l’Agriculture, Accra, mai 2017 et juin 2017.
M. Danso Jones Godfred, directeur du ministère de l’Alimentation et l’Agriculture, district de Bia, Région occidentale, juin 2017.