Script
Vivez vous dans une cité dans laquelle l’essentiel de vos revenus durement gagnés sont dépensé pour la nourriture? Ou bien, êtes vous un fermier qui tente désespérément de distribuer ses produits sur le marché, luttant contre le coût exhorbitant de la réfrigération et du transport? Si c’est le cas, alors ce qui suit vous intéressera.
A Cuba, une grande partie de la production alimentaire se fait au coeur même des cités où vit la majorité de la population. La crise économique au début des années 90 a forcé le pays à reconsidérer les problèmes de production et d’acheminement de la nourriture nécessaire à ses habitants. Cuba s’est donné pour objectif de produire l’essentiel de ses besoins directement au coeur des cités, une façon de nourrir la population tout en réduisant les coût liés à la réfrigération et au transport.
Cuba a t il gagné son pari? Il faut le croire! Prenons l’exemple de La Havane, sa capitale.
La Havane est une grande ville. Deux millions de personnes y vivent. Le gouvernement encourage les gens à utiliser le moindre espace pour y cultiver des aliments. Il y a aujourd’hui plus de 5 00 jardins communautaires et 2 000 petites fermes dans la ville et sa banlieue. Antérieurement, le système de production alimentaire nécessitait des moyens de réfrigération, de transport, de stockage et de distribution coûteux en énergie, spécialement en pétrole et en électricité. En produisant les aliments directement au coeur de la cité, Cuba a réduit de beaucoup ses besoins en pétrole, source d’énergie onéreuse.
La Havane possède même son propre Directeur de l’Agriculture. Il s’agit de M. Eugenio Fuster. M. Fuster affirme que le but visé est de produire un jour toute la nourriture nécessaire.
Cuba possède maintenant un des programmes d’agriculture urbaine le plus développé au monde. En encourageant les gens à posséder leur propre jardin, un jardin communautaire et une petite ferme près des cités, Cuba s’achemine à faire produire l’alimentation nécessaire aux habitants de ces villes et cela, par eux même.
Si vous êtes un citadin, peut être voudriez vous envisager à votre tour, de cultiver dans votre propre jardin des plantes alimentaires ou odorantes.
Acknowledgements
Contribution: Harvey Harman, Directeur de Sustenance Farm, la Caroline du Nord, EU. Basé sur des interviews avec des fermiers et jardiniers cubains.
Information sources
Interview: Eugenio Fuster, Directeur de l’Agriculture, La Havane, Cuba.
« An organic coup in Cuba? » par Joel Simon dans The Amicus Journal, hiver 1997, page 39. Natural Resources Defense Council, 40 West 20th Street, New York, NY 10011, EU.