Modi le chanceux : un feuilleton sur l’infertilité

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Notes au radiodiffuseur

La perfide conception de « suprématie » de l’homme sur la femme est perceptible sur tous les plans surtout en milieux communautaires africaines. Cette conception erronée est un attribut négatif à l’image, l’honneur et la dignité de la femme. Le phénomène est plus pesant dans les communautés où le niveau d’alphabétisation est très faible. Il reste encore plus marqué en Afrique au sud du Sahara dans les zones rurales.

L’histoire qui va suivre est relative à l’impossibilité pour les communautés traditionnelles d’admettre que l’infertilité peut aussi toucher l’homme.  Elle vise à sensibiliser les communautés contre toute discrimination et stigmatisation fondées sur le genre.

Trois ans après leur mariage, Modi et sa femme Sali n’ont pas encore eu d’enfant. Cette situation a exaspéré Modi et sa mère (Sadio) qui poussent Sali vers le divorce. Le foyer était devenu invivable et la pression ne faiblissait pas. Dans ces circonstances, Sali en bonne femme arrive à convaincre Modi d’aller faire des analyses. Les résultats montrent que Sali est bien fertile mais que Modi est malade et doit suivre un traitement. À cette nouvelle, la peur change de camp, car Modi et sa mère ont peur que Sali ne divorce. Modi accepta de faire le traitement. Quelque temps après Sali tombe enceinte et la famille retrouve la joie.

Ce feuilleton radiophonique de 20 à 30 mn est reparti en quatre scènes. Il peut être monté sur scène par des acteurs de théâtre et enregistrée pour être diffusée sur les radios. En outre, les animateurs et animatrices pourraient le reproduire selon des séquences pendant leurs émissions. Elle permettra de sensibiliser et d’éduquer leurs auditoires sur les discriminations à l’endroit de la femme en famille et en communauté. En ce moment, des émissions interactives avec les auditeurs et auditrices seraient intéressantes et productives.

Il est aussi une esquisse pour les utilisateurs et utilisatrices futurs.res dans la réalisation d’émissions similaires. Pour ce faire, des questions en lien avec des conceptions négatives et discriminatoires en société pourraient être formulées comme :

  • La stérilité concerne-t-elle seulement la femme? L’homme peut-il-être stérile ?
  • L’infertilité est-elle irréversible ?
  • La femme est-elle seule responsable des problèmes de conception de grossesse dans un couple ? L’homme ne peut-il pas être responsable des problèmes de conception d’enfant dans un couple
  • Comment l’homme et la femme pourraient-ils se soutenir face au problème d’enfant ?

Autant de questions qui pourraient entrouvrir les débats sur la problématique de l’injustice, la stigmatisation et la discrimination en famille et en communauté.

Texte

Les personnages: Modi, mari de Sali

Sali, épouse de Modi

Sadio, mère de Modi

 

SCÈNE 1

SADIO:
Modi, depuis quelque temps je ne trouve plus le sommeil la nuit.

MODI :
Es-tu malade, maman?

 

SADIO:
Mon fils, j’ai une maladie qui me ronge depuis longtemps.

MODI:
Han !

SADIO :
Tu m’as offert tout le bonheur possible, en témoigne mon logement.

MODI :
Maman, cela n’est rien comparé à tout le sacrifice que tu as fait pour qu’aujourd’hui soit.

SADIO :
Mais…

MODI :
Mais quoi, maman ?

SADIO :
Depuis le décès de ton père, ma joie est limitée.

MODI :
(Conciliant) Tiens, maman, nous nous sommes avec toi non ?

SADIO
: Si, mais vous vous ne pouvez combler tout le vide qui m’entoure malheureusement.

MODI
: Quel vide t’entoure donc maman ?

SADIO :
Et puis….

MODI :
Et puis quoi…

SADIO :
La solitude est une maladie qui en appelle d’autres et je souffre tant.

MODI :
Qu’est-ce qui te fait si donc mal ?

SADIO
: La peur de mourir sans voir mes petits enfants !

MODI :
Ouf!

SADIO :
Mon fils, aucune lignée ne peut se perpétuer sans enfant.

MODI :
(Grand soupire)

SADIO :
Comprends-moi donc quand je dis que je suis malade car je suis très inquiète.

MODI :
(Étonné) Eh, maman !

SADIO :
Il n’y a rien d’étonnant en cela, c’est la loi de la nature.

MODI :
(Rigolant) Tu me fais peur maman !

SADIO :
Tu as vraiment du souci à te faire car une famille sans enfant est une génération qui s’éteint pour toujours.

MODI :
Tu aggraves ma maladie.

SADIO :
Cela crève l’œil que tu souffres depuis longtemps toi aussi.

MODI :
Ah, maman toi aussi !

SADIO :
Que vaut une famille sans enfant ?

MODI :
Ah, maman ces choses-là… !

SADIO :
Je t’ai compris depuis longtemps car tu fais tout pour qu’on n’évoque pas le sujet.

MODI :
Maman, toi aussi, évite de te mêler de certaines choses.

SADIO :
Oui, je le pourrais ; sauf que certaines choses me concernent au premier plan.

MODI :
Comment ça maman ?

SADIO :
Des petits-enfants, j’en veux Modi !

MODI :
C’est Dieu qui donne, maman.

SADIO :
Certes, Dieu donne, mais encore faudrait-il que la femme soit fertile.

MODI :
Qui n’est pas fertile maman ?

SADIO :
(Énervée et à haute voix) Ta femme !

MODI :
Allons, maman, ne t’énerve pas ; si tu cries elle va entendre.

SADIO :
Je m’en fous, qu’elle m’entende, c’est ce que je veux.

MODI:
Calme-toi maman, tout va s’arranger.

SADIO :
Me calmer, trois bonnes années se sont écoulées après votre mariage et toujours rien tu ne trouves à dire que de me calmer !

MODI :
Moi aussi je suis, certes, inquiet mais pas désespéré.

SADIO :
Eh bien il faut ouvrir tes yeux car cette chose ne te donnera jamais d’enfant.

MODI :
Maman, ne dis pas ça.

SADIO :
En tout cas si tu ne fais rien tu resteras sans ou rendras l’âme sans héritier.

MODI :
Elle va faire des analyses pour que l’on sache ce qui ne va pas.

SADIO :
Il n’y a rien n’à analyser, tu as une femme infertile et c’est tout.

MODI :
Infertile, ma femme, non ce n’est pas possible !

SCÈNE 2

MODI :
(Soupirant dans la chambre), éh !

SALI :
Modi, qu’est ce qui ne va pas, tu es malade ?

MODI :
Laisse-moi tranquille.

SALI :
Comment pourrais-je te laisser tranquille en te voyant soupirer !

MODI :
Eh bien laisse-moi ruminer mon amertume, c’est tout ce que je te demande.

SALI :
Je suis ta femme, alors j’ai le droit de savoir ce que tu as.

MODI :
Ce que j’ai t’intéresse au tant ?

SALI :
Plus que tout au monde.

MODI :
Si c’est le cas alors va faire cette analyse que je t’ai tant demandée.

SALI :
Moi aussi je t’ai dit mille fois de m’accompagner car c’est quand même la vie de couple !

MODI :
Voilà, ton entêtement a fait que rien ne va plus avec ma mère.

SALI :
(Énervée) Qu’est-ce que ta mère a à voir en cela ?

MODI :
(Il fait une mise en garde) Sali fait attention à ce que tu dis.

SALI :
Je n’ai rien dit de mal.

MODI
: Je t’ai mille fois dit que si nous durons sans avoir d’enfant que cela risquerait de mettre en mal ma mère

SALI :
Et alors, est-ce que moi aussi je n’en souffre pas?

MODI :
Va donc faire l’analyse pour que l’on sache si tu peux concevoir !

SALI :
Je n’en disconviens pas mais je voudrais que toi aussi tu m’accompagnes.

MODI :
Mais pourquoi tu tiens à ce que je t’accompagne ?

SALI :
Parce que les difficultés de conception sont imputables soit à la femme soit à l’homme.

MODI :
Qui t’a dit ça ?

SALI :
Je n’ai pas encore oublié mes leçons sur la reproduction.

Et puis…

MODI :
Et puis quoi ?

SALI :
Nous connaissons pas mal de femme qui ont été injustement divorcées et qui ont conçu ailleurs !

MODI :
J’en suis conscient mais ce n’est pas mon cas.

SALI :
Modi, n’est plus têtu que celui qui ne veut rien comprendre.

MODI :
(Ton grave) Sali, je veux être franc avec toi. Si tu ne veux pas faire cette analyse, alors notre mariage risque d’être compromis.

SALI :
(Déçue) Voilà, c’est ce que je pressentais.

MODI :
Cela fait trois ans que nous sommes ensemble et tu n’as même pas encore avorté.

SALI :
As-tu pu me mettre enceinte d’abord ?

MODI :
Sali ne m’insulte pas.

SALI :
Moi aussi je mérite ton respect.

MODI :
Ce n’est pas de ma faute si tu n’as pas pu tomber enceinte car je m’assume bien au lit.

SALI :
À qui la faute, puisque moi aussi je remplis mon devoir conjugal ?

MODI :
Tu as la réponse à ta question.

SALI:
(Se met à pleurer) hihi- hihi ! Alors divorce-moi si c’est la sentence de ta mère.

SADIO :
(Ouvre sa porte) Modi, pourquoi pleure-t-elle, l’as-tu frappée ?

MODI :
Non maman, je ne l’ai pas frappée ; depuis longtemps je lui ai dit d’aller faire des analyses et elle refuse.

SADIO :
Tu es idiot, si elle refuse c’est qu’elle ne veut pas d’enfant de toi.

MODI :
Elle veut que moi, aussi je participe aux analyses.

SADIO :
Pourquoi toi, tu n’as rien et tu ne vas nulle part avec elle.

MODI :
Voilà, je suis bien portant et fertile !

SADIO :
Écoute-moi bien, si elle refuse de me donner des petits-enfants, alors divorce.

MODI :
(Surpris) Euh maman !

SADIO :
(Refermant sa porte) Si tu es mon sang divorce la et cherche-toi une vrai femme.

MODI :
(Avec un ton ambigu) Mais maman, je l’aime quand même !

SALI :
(Pleurnichant) Modi si tu m’aime alors accompagne-moi pour que mon mariage soit sauvé.

MODI :
(A voix basse) Ok, mais il ne faut pas que maman le sache.

SALI :
Rien ne sortira de ma bouche, je te le promets. (Ils sortent pour faire les analyses)

MODI :
Sali, je sais que tu es autant affectée que moi mais comprends ma situation.

SALI :
Moi, je te comprends bien Modi. Tu as besoin de cet enfant, mais si nous nous comprenions mutuellement et allions faire cette analyse ensemble, Dieu est miséricordieux et il viendra à notre aide !

MODI :
Je tiens trop à toi Sali, alors nous allons, tous deux, faire des analyses.

SCÈNE 3

MODI :
Je suis foutu !

SALI :
Allons, ressaisis-toi.

MODI :
Eh, Sali, je me suis foutu le doigt dans l’œil.

SALI :
Non, mon amour tu n’as rien fait de tel !

MODI :
Je ne pouvais imaginer que c’est moi-même le problème dans cette famille !

SALI :
Ne te culpabilise pas, tu ne pouvais le savoir qu’après les analyses.

MODI :
Sali, pardonne-moi de t’avoir torturée.

SALI :
Je n’ai rien à te pardonner mon amour.

MODI :
Je t’ai traumatisée pendant tout ce temps pensant que tu étais malade… (il pleurniche)

SALI :
Ne pleure pas, dans cette vie tout est possible.

MODI :
Que dire à ma mère et avec qu’elle bouche (il continue de pleurnicher) ?

SALI :
Si tu prends tes médicaments normalement, tout est possible.

MODI :
Sali, je tiens à toi, tu es toute ma vie… (il continue de pleurnicher)

SALI :
Mon cœur, mon avenir c’est avec toi et nulle part ailleurs.

MODI :
Sali, à cause de Dieu ne m’abandonne pas

SALI :
J’ai toujours cru en ton amour pour moi alors je suis à toi pour le reste de ma vie quoi qui advienne.

MODI :
(Pleurnichant) Eh Sali, je n’ai été qu’un idiot, je rends l’âme avec ce chagrin.

SADIO :
(Ouvre sa porte) Modi, qu’as-tu, pourquoi tu pleures ?

MODI :
Eh maman, nous l’avons accusée à tort !

SADIO :
(Énervée) Baliverne, nous n’avons dit que la vérité et si elle n’est pas d’accord qu’elle quitte cette maison tout de suite.

MODI :
Eh maman, c’est moi qui suis malade (il continue de pleurnicher)

SALI :
Modi, eh Modi ne pleure pas, je te soutiendrai jusqu’au bout (elle se met à pleurnicher)

SADIO :
(Stupéfaite) Vous voulez me rendre folle ou quoi ?

MODI :
Les résultats de l’analyse ont montré que Sali est bien fertile mais que je n’ai pas beaucoup de spermatozoïde eh, maman !

SADIO :
Eh, Modi, que vais-je devenir ?

MODI :
Demandons pardon à Sali.

SADIO :
Le pardon ne suffit pas, nous l’avons humiliée, nous avons enfreint à son honneur et sa dignité (elle pleurniche).

SALI :
Non, maman, je comprends ton état d’âme et cela est commun à tous les beaux-parents.

SADIO :
Sali, j’ai été égoïste et injuste envers toi.

SALI :
Maman je m’en accommode volontiers, je ne t’accuse de rien.

SADIO :
Je ne pouvais imaginer que l’homme aussi pouvait être infertile à fortiori mon propre fils.

SALI :
Il n’est pas infertile, ça va aller dès qu’il va finir son traitement

SADIO :
Sali, ne nous quitte pas, je t’en supplie.

SALI :
Non, je ne vais pas vous quitter, tout ceci fait partie du mariage.

SADIO :
Toute honte bue, pardonne-nous pour notre ignorance !

SALI :
Maman, le mariage c’est pour le bien et pour le pire, je suis prête à tout avec ton fils.

SADIO :
Je pensais que tu trompais mon fils.

SALI :
Eh, maman, comment puis-je ? J’aime mon mari et je te promets que tu les auras tes petits-enfants.

SADIO :
Haaan !

SALI :
Promis, va te coucher.

MODI :
Maman, Sali est une bonne femme, je te l’avais dit.

SADIO :
Mon fils, c’est dans les moments difficiles qu’on reconnait la bonne personne, prends soin d’elle.

MODI :
Maman, c’est la leçon de la vie !

SALI :
Laisse-la aller se coucher, elle est fatiguée.

SADIO :
Tes propos me redonnent espoir ma fille, dormez bien (elle referme la porte).

SCÈNE 4

MODI :
Où étais-tu passée ?

SALI :
Surprise !

MODI :
Réponds-moi.

SALI :
(Joyeuse) Surprise Modi !

MODI :
(Perdu) Mais, mais…

SALI :
Je suis enceinte !

MODI :
(Surpris et à haute voix) Han !

SALI :
J’étais allé faire le test de grossesse.

MODI :
(Joyeux) Donc c’est confirmé !

SALI :
(Joyeuse) C’est confirmé !

MODI :
(En joie) Maman, maman, sort vite !

SADIO :
Pourquoi cries-tu de la sorte avec mon nom ?

MODI :
SURPRISE MAMAN !

SADIO :
Je me méfie de tes surprise Modi tu m’as n’en fait plusieurs sans provisions.

MODI :
Sali est enceinte !

SADIO :
Quoi ?

MODI :
Eh oui, chose promise chose due, Sali est belle et bien enceinte maman.

SADIO :
(Sort de sa chambre) Gloire à Dieu ! Sali tu as pu faire ça pour moi malgré toutes les brimades que je t’ai faite subir !

SALI :
Maman, nous sommes en famille, l’harmonie c’est la joie et les pleurs aussi!

SADIO :
(Ébranlée par la joie) Tu es seulement une bénédiction pour cette famille.

MODI :
Je te l’avais dit, maman, Sali est une femme merveilleuse.

SADIO :
(Monologuant) Comment ai-je pu être aussi dure à son égard !

SALI :
Maman, ne te culpabilise pas, tes réprimandes sont des bénédictions pour moi.

SADIO :
(Rassurée) Dieu merci pour m’avoir fait voir ce jour non pareil aux autres. Quel bonheur !

SALI :
Maman, notre devoir c’est de te couvrir de bonheur.

MODI :
Bien dit Sali, nous mourrons en l’essayant !

SADIO :
Tu n’es que lumière et joie, ma fille, en des jours impies. (Elle se met à chantonner et danser en tapant une casserole).

MODI :
Merci Sali de m’avoir redonné de la joie, merci pour cette progéniture que tu t’apprêtes à me donner ((il pleurniche).

SALI :
(Elle aussi se met à pleurnicher) Tu mérites cela, car en toi je reconnais un excellent mari. Merci de m’avoir cru.

SADIO :
Mes enfants, merci d’avoir ramené la joie dans la famille ; puisse Dieu vous bénir.

MODI ET SALI :
Amen !

MODI :
Je te promets, Sali, de ne plus te contredire pour le reste de la vie.

SADIO :
La contredire, si tu le fais encore je te maudis

SALI :
Non, maman, la contradiction est la clé de l’essor mais il faut savoir raisonner.

SADIO :
Tu connais mieux les choses modernes que nous tous, alors nous te suivrons.

MODI :
Maman a raison, n’eut été ta grande sagesse, j’aurais répudié la femme de mon rêve !

SADIO :
Dieu est avec toi, tu as de la chance !

MODI :
Je serai un prêcheur infatigable partout où je le pourrais afin qu’on cesse de stigmatiser la femme.

SADIO :
Je te soutiendrai en cela, mon fils car il le faut.

SALI :
(Rigolade) Notre société est-elle prête à vous écouter sur ce sujet ?

MODI :
(Ferme) Il faut veiller à ce que les mentalités évoluent avec le monde.

SADIO :
Connaître, c’est apprendre à ne pas causer de tort. Puisque tu nous as enseignés, nous allons sensibiliser les autres.

SALI :
Alors puisse Dieu t’accompagner dans ta mission.

MODI :
Amen !

Fin

Acknowledgements

Rédaction : Drissa Fomba, Président d’AMTRAD (Association Mali Traditionnel), Bamako-Mali

Révisé par : Ousmane Sawadogo, Chargé d’égalité des genres et d’inclusion, Radios Rurales Internationales; et Adiara Ouattara, sage femme au Centre de santé de référence de Sikasso, Mali.

Cette ressource a été produite grâce à l’initiative « HÉRÈ – Bien-être des femmes au Mali » qui vise à améliorer le bien-être des femmes et filles en matière de santé sexuelle et reproductive et à renforcer la prévention et la réponse aux violences basées sur le genre dans les régions de Sikasso, Ségou, Mopti et le district de Bamako au Mali. Le projet est mis en œuvre par le Consortium HÉRÈ – MSI Mali, en partenariat avec Radios Rurales Internationales (RRI) et Women in Law and Development in Africa (WiLDAF) grâce au financement de Affaires Mondiales Canada.