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Contenu : Les tournesols peuvent servir de tuteurs aux plants de haricots. Ils protègent aussi le sol et ajoutent des éléments nutritifs et de la matière organique quand elles se décomposent.
Julio César est un agriculteur du département de San Marcos, au Guatemala. L’un de ses principaux produits est le haricot. Julio se sert d’une plante locale, le tournesol mexicain (Tithonia diversifolia) pour protéger les haricots et les aider à pousser.
Voici comment il le fait.
Pour commencer, il plante une rangée de tournesols mexicains. Un ou deux jours plus tard, il plante des haricots dans la même rangée. L’idée c’est qu’à la longue, les haricots vont pousser en suivant les tiges du tournesol, et s’en serviront comme tuteurs. Lorsque les tournesols atteignent une certaine taille, de petites pousses commencent à apparaître sur les tiges. Julio coupe ces pousses. Autrement, ces pousses deviennent des branches et empêchent les haricots de grandir en hauteur. Il coupe les pousses sur les tiges des tournesols tous les 15 jours environ, jusqu’à ce que les plants de haricots soient bien enracinés et s’enroulent autour des tiges hautes et solides des tournesols.
Après cela, Julio laisse croître les pousses de tournesols pour que la plante produise plus de branches et de feuilles qui seront un bon paillis sur le sol l’année suivante. Quand les pousses deviennent plus grosses et forment des branches, elles donnent de l’ombre qui rafraîchit Julio au moment de la récolte.
Cette idée a de nombreux avantages. Le tournesol est une culture de couverture pendant que les haricots poussent, assurant une protection au sol. Et Julio a cessé d’acheter des engrais pour ses haricots. A la fin de la saison, les tournesols ajoutent des éléments nutritifs et de la matière organique au sol en se décomposant. Ainsi, les tournesols agissent, d’abord, comme paillis sur le sol et se décomposent ensuite, ajoutant de la matière organ que et des éléments nutritifs au sol. Et puis lorsque les fleurs meurent, on peut les sécher et s’en servir comme combustible.
Information sources
Ce texte s’inspire d’une entrevue avec Julio César Pereira, un agriculteur de Aldea Sombrerito Bajo, Nuevo Progreso, San Marcos, au Guatemala.