Les forêts devraient guérir la terre

Arbres et agroforesterieEnvironnement

Notes au radiodiffuseur

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De façon générale, la déforestation s’est accélérée depuis 1990. Chaque année, environ 16 millions d’hectares de forêts soient brûlées, abattues ou simplement rasées, « blessant » ainsi la terre de manière grave et entraînant une diminution des précipitations, une expansion de faibles récoltes agricoles, des élévations de température et une pénurie croissante de bois.

Quand la forêt et le couvert forestier sont retranchés de l’environnement, l’incidence de la chaleur du soleil sur la surface terrestre est plus directe et parfois proportionnellement plus sévère; l’humidité s’évapore plus rapidement, asséchant l’air et le sol et réduisant l’eau disponible.

Plus précisément, la pression qu’exerce le brûlage continu et arbitraire des broussailles non seulement détruit les ressources naturelles dans l’environnement, mais contribue également à « l’effet de serre » et à la diminution de la production agricole.

Les groupes vulnérables de la société qui comptent sur les ressources naturelles pour leur subsistance sont les plus affectés par les changements climatiques qui surviennent à travers la planète. On estime que les changements climatiques réduiront le rendement des récoltes de 10 % en moyenne dans toute l’Afrique. Il est possible qu’une réduction de 33 % des rendements de maïs se produise en Tanzanie. La production de millet au Soudan pourrait diminuer de 20 % à 76 % et la production de sorgho de 13 % à 82 %.

Dans le numéro qui suit, divisé en deux volets, deux spécialistes expliquent en entrevue comment les arbres et la forêt contribuent à réduire l’effet de serre sur la production agricole et sur l’environnement. Vous pourrez adapter ce numéro à votre public particulier. Le proverbe de la tribu Tiv peut également être remplacé par un autre dicton plus familier avec votre public.

Dans le premier des deux volets de l’entrevue, nos invités nous ont indiqué à quel point il est important que l’homme et les forêts vivent côte à côte. Dans ce deuxième volet, le Dr Benedicta Utille et M. Alexandre Bua nous expliquent comment cultiver des arbres et établir des forêts rapidement afin qu’ils contribuent à mettre fin aux élévations de température, apporter davantage de précipitations et empêcher de futures pénuries de bois.

Texte

PREMIÈRE PARTIE:

SFX :
Montée de l’indicatif musical puis fermeture en fondu

HOTE :
Les membres de la tribu Tiv du Nigeria central ont ce proverbe : « Tant que le mal demeure chez le patient, les doses de médicaments aident à garder espoir ». L’air chaud environnant qui a réduit le rendement agricole, diminué les précipitations et créé des pénuries de bois reste en place; nous devons donc continuer à rechercher des solutions.

Mon nom est Sachia Ngutsav, votre hôte pour cette émission. J’ai avec moi deux invités qui comprennent pourquoi ces graves changements se produisent. Mes invités sont d’avis que, malgré le fait que ce qui semble être une crise environnementale, la terre (c’est-à-dire le sol, les arbres et la forêt qui nous entourent) peut être guérie. Alors, comment cela peut-il se réaliser? Écoutons M. Alexandre Bua, responsable de l’école primaire de la localité de Mhambe et le Dr Benedicta Utille, qui enseigne la foresterie à l’Université d’Agriculture de Makurdi. Madame, monsieur, bienvenue à cette émission.

Les invités répondent spontanément

DR BENEDICTA :
Merci beaucoup.

BUA :
Bienvenue.

HOTE :
(intervenant sur une note humoristique) Dr Benedicta. Les dames d’abord, n’est-ce pas? Donc ma première question s’adresse à vous. L’air chaud que nous respirons ressemble à de la vapeur chaude provenant d’une marmite. Pourquoi ce phénomène se déroule-t-il actuellement dans notre environnement?

BUA :
(intervenant avec ironie) À cause de l’élimination des arbres et des forêts autour de nous.

HOTE :
(étonné) L’air chaud que nous ressentons est causé par les arbres et des forêts et non par les rayons chauds du soleil?

DR BENEDICTA :
(amusé) Plusieurs éléments sont à l’origine du réchauffement de l’air, comme la libération du gaz carbonique et d’autres gaz de carburants en combustion et des industries. Les arbres et les forêts ne sont pas à l’origine du réchauffement de l’air. Mais les facteurs principaux de l’augmentation des températures sont probablement la combustion des broussailles, l’abattage des arbres et le défrichage des terres aux fins de l’agriculture.

HOTE :
M. Bua, est-ce bien cela?

BUA :
Vous savez que les arbres tirent l’eau de la terre pour nourrir leurs racines, leur tronc et leurs feuilles. Quand ils ont absorbé trop d’eau, ils en libèrent une partie sous forme de vapeur dans l’atmosphère. Cette vapeur contient des particules d’eau fraîche qui refroidissent l’air autour de l’arbre, puis se dispersent dans l’environnement pour refroidir une quantité plus grande d’air.

HOTE :
Quelqu’un m’a dit que le réchauffement excessif de l’atmosphère serait causé par le réchauffement climatique.

DR BENEDICTA :
Oui, c’est ça. Le réchauffement climatique signifie l’état de la terre qui se réchauffe de manière excessive par le soleil.

HOTE :
Comment cela se produit-il exactement? M. Bua?

BUA :
Pour comprendre le réchauffement climatique, mentionnons rapidement ce que les scientifiques appellent « l’effet de serre », qui signifie simplement le piégeage de la chaleur dans l’atmosphère.

HOTE :
(avec surprise) La chaleur est emprisonnée dans l’atmosphère?

BUA :
C’est la situation dans laquelle la lumière du soleil réchauffe la terre, mais où la chaleur qui est produite ne peut facilement quitter ou s’échapper de l’atmosphère. Ce phénomène se produit depuis quelque temps déjà. Voilà pourquoi la terre se réchauffe.

HOTE :
(répétant ces mots) L’effet de serre!

BUA :
« L’effet de serre » se compare à l’action que produisent les vitres d’une serre. Une serre est un bâtiment dont les murs et le toit sont faits de verre. Les rayons du soleil traversent le verre pour réchauffer la pièce. Mais cette chaleur est bloquée par le verre, l’empêchant de sortir de sorte que la pièce reste chaude. En fait, aucune serre n’existe au firmament. Mais, de la même manière que lorsque vous fermez complètement les vitres de votre voiture et que vous les exposez au soleil, la chaleur pénètre à l’intérieur de la voiture, mais ne peut s’en échapper parce qu’elle y est emprisonnée. L’intérieur de votre voiture devient très chaud et les vitres peuvent même éclater si vous omettez de les ouvrir.

HOTE :
Est-ce ainsi que l’air environnant se réchauffe?

DR BENEDICTA :
Exactement. On peut dire que la terre est réchauffée ou se réchauffe lorsque les gaz résultant du brûlage des forêts ou des broussailles montent dans l’atmosphère pour former une sorte de couverture. Celle-ci, constituée par des quantités considérables de gaz, réfléchit la chaleur de nouveau vers la terre au lieu de la laisser s’échapper dans le cosmos.

HOTE :
(convaincu) L’image devient très claire. Mais comment les arbres ou les forêts sont concernés par ces gaz?

BUA :
Les arbres et les forêts emmagasinent le carbone. Et le carbone – ou si vous préférez le gaz carbonique – est libéré lorsque les arbres se consument. Le gaz carbonique s’échappe dans l’atmosphère et contribue à l’épaississement de la couverture, provoquant l’effet de serre.

HOTE :
Dr Benedicta, y a-t-il des avantages à ce que les arbres emmagasinent le gaz carbonique?

DR BENEDICTA :
Un des avantages du stockage du gaz carbonique par les arbres est qu’il participe à la préparation de leur nourriture et à la libération d’un autre gaz très important, l’oxygène. L’oxygène est ce gaz dont tous les êtres humains ont besoin pour respirer et rester en santé. Ces derniers mourraient en quelques secondes s’ils en étaient privés. Ainsi, vous pouvez constater que le lien qui existe entre les arbres et les êtres humains permet aux uns et aux autres de rester vivants, bien heureusement. Si cet équilibre naturel est rompu, comme c’est le cas actuellement, d’autres désastres climatiques comme ceux que nous connaissons maintenant apparaîtront.

HOTE :
Chers auditeurs, vous avez entendu nos invités expliquer comment l’élimination des arbres et des forêts par la combustion et par d’autres moyens cause une abondante quantité d’air chaud autour de nos habitations et de nos exploitations agricoles. J’espère que vous en avez appris beaucoup et que vous agirez en conséquence pour protéger nos forêts afin que la terre puisse être guérie. Le Dr Benedicta Utille et M. Alexandre Bua seront encore parmi nous la semaine prochaine pour nous expliquer comment planter des arbres pour qu’ils emmagasinent le carbone, contribuent à augmenter les précipitations et mettent fin à la pénurie de bois de chauffage.

Merci à mes invités et à nos partenaires, les Radios Rurales Internationales, pour ces renseignements sur les arbres, la forêt, les précipitations et le réchauffement climatique. Soyez à l’écoute la semaine prochaine pour le deuxième volet de l’entrevue. Mon nom est Sachia Ngutsav. Au plaisir d’être avec vous pour le deuxième volet de l’émission « Les forêts guériront la terre ».

DEUXIÈME PARTIE:

HOTE :
Bienvenue à la conclusion de cette émission intitulée : Les forêts guériront la terre. C’est encore Sachia Ngutsav, votre hôte. Mes invités, le Dr Benedicta Utille, professeur de foresterie à l’Université d’Agriculture de Makurdi et M. Alexandre Bua, responsable de l’école primaire de la localité de Mhambe, sont de retour avec nous. Madame et monsieur, je vous souhaite de nouveau la bienvenue à cette émission.

INVITES :
Salutations

HOTE :
Vous avez mentionné que les forêts et les arbres peuvent aider l’environnement en emmagasinant le carbone, en refroidissant l’environnement local et en créant de l’oxygène. Y a-t-il d’autres façons dont les forêts et les arbres contribuent à améliorer l’environnement?

BUA :
Il y en a plusieurs! Par exemple, comme vous l’avez sans doute remarqué, les ruisseaux, les lacs et les rivières qui nous procuraient autrefois beaucoup de poissons, de crabes, d’écrevisses et d’eau, se sont asséchés progressivement au cours des 20 à 30 dernières années. Il apparaît évident que davantage de pénurie d’eau se retrouve dans les secteurs où on note l’absence de forêts et d’arbres. Selon les scientifiques, même la Bénoué a vu son niveau d’eau diminuer de deux mètres depuis les 30 dernières années.

DR BENEDICTA :
C’est exact! Les forêts empêchent que l’eau s’évapore rapidement. Chose intéressante, les agriculteurs se sont rendu compte de cela au cours des âges et c’est probablement encore le cas aujourd’hui. La science appelle ce phénomène la régulation du microclimat, ce qui signifie la capacité que l’on a à contrôler l’environnement local de sorte que le climat d’une zone reste constant et ne change pas de manière excessive. Par exemple, après l’abattage d’une forêt, l’eau de pluie s’évapore plus rapidement à partir du sol. Conserver les forêts aide à réduire cette perte d’eau dans l’atmosphère.

BUA :
(intervenant) Les couverts forestiers peuvent intercepter entre 20 et 30 % des averses de pluie. La pluie tombante longe le tronc des arbres jusqu’au sol sans endommager la couche arable en raison du tapis de feuilles couvrant le sol de la forêt. La force des gouttes de pluie qui pourrait causer de l’érosion est régulée et réduite par les feuilles et les branches des arbres.

DR BENEDICTA :
L’abattage de forêts augmente également la pauvreté des habitants. Ceux qui vivent aux abords des forêts utilisent les ressources forestières qui s’y trouvent pour assurer leur subsistance. Lorsque les forêts se vident et que les habitants démunis n’ont plus rien à récolter, ceux-ci deviennent encore plus démunis. Vous avez sûrement constaté que même la quantité et la qualité de bois de chauffage en vente par les villageois a chuté considérablement. Nous connaissons une pénurie de bois.

HOTE :
Est-il également vrai que les arbres et les forêts procurent des médicaments?

Bua :
Les forêts sont les plus grands laboratoires ou fabriques de médicaments en pleine nature. Les formules chimiques logeant dans les arbres peuvent à peine être imaginées par les chimistes.

DR BENEDICTA :
La Pervenche de Madagascar, une plante originaire des forêts de Madagascar, participe au traitement d’un type de cancer, la leucémie, et la quinine de la forêt amazonienne d’Amérique du Sud est utilisée pour combattre la malaria. Même le VIH et le sida pourront peut-être un jour être guéris à partir des arbres de la forêt.

BUA :
C’est la raison pour laquelle un auteur affirme que la combustion des forêts peut se comparer à brûler une bibliothèque sans vérifier le contenu de ses livres. Toutes les connaissances et renseignements qu’ils auraient pu vous livrer sont perdus par le feu. Le brûlage des broussailles détruit toutes les plantes médicinales des forêts, et, pire encore, il contribue au réchauffement climatique.

HOTE :
Cela devient plus passionnant, Dr Benedicta. Est-ce que les forêts signifient tant que cela pour notre survie?

DR BENEDICTA :
Certainement. On dit que les forêts sont les poumons de la nature; elles aident la nature à respirer. Détruire la forêt signifie détruire les poumons de la nature. Les arbres respirent le carbone, dangereux pour les animaux et expirent l’oxygène, salutaire pour l’espèce humaine.

HOTE :
Que pouvons-nous faire pour éviter de détruire les forêts complètement?

BUA :
Nous recommandons d’utiliser la forêt de façon réfléchie. Si nous devons couper des arbres pour en faire du bois de construction, nous devons le faire de manière sélective. Si nous devons défricher la forêt à des fins agricoles, pratiquons l’éclaircie sélective qui permet de conserver les créatures de la forêt, ces êtres essentiels au soutien de la vie sur terre.

DR BENEDICTA :
Nous pouvons également pratiquer la culture intercalaire d’arbres et de cultures, particulièrement les cultures légumineuses qui ne forment pas trop d’ombrage. Ce type d’agriculture porte le nom d’agrosylviculture. L’agrosylviculture était très populaire il y a bien longtemps auprès de nos paysans et un plus grand nombre de nos agriculteurs en tireront également bénéfice aujourd’hui, particulièrement dû au fait que le climat devient moins prévisible.

BUA :
Beaucoup d’agriculteurs pratiquent la culture intercalaire de légumineuses telles que le soja associé à des citrus producteurs d’oranges douces. Des légumineuses comme le dolique mongette peuvent être cultivées avec des cultures telles que le maïs, le sorgho et le coton ainsi que les anarcadiers.

DR BENEDICTA :
Les doliques mongettes peuvent couvrir le sol et participer à la prévention de l’érosion, à supprimer les mauvaises herbes, à rafraîchir le sol et à fournir du compost après la chute des feuilles.

BUA :
De toute façon, les agriculteurs et les autres habitants peuvent utiliser les branches d’arbres pour la production de nouveaux arbres. Ils n’ont qu’à couper une branche d’arbre. Comme l’indiquent les conseillers agricoles, la longueur convenable de coupe est d’environ deux mètres, soit à peu près la grandeur d’une personne adulte. Au moment de sa plantation, un tiers de la branche doit être enfoui dans le sol et les deux tiers doit s’élever au-dessus de la surface.

HOTE :
Comment pouvons-nous réaliser une reforestation rapide?

DR BENEDICTA :
Chaque communauté villageoise devrait réserver une partie de ses terres pour la plantation d’arbres.

HOTE :
Comment croyez-vous que cela peut se réaliser?

BUA :
Auparavant, un programme appelé plantation de lots à bois permettait à chaque village non situé près d’une réserve forestière de réserver des terres à des fins de plantation d’arbres. Ceux-ci appartenaient à la communauté entière. Ce programme devrait être rétabli de toute urgence là où il existait par le passé et être instauré immédiatement dans les zones où il n’existait pas.

HOTE :
Il ne s’agira pas encore d’arbres indigènes.

BUA :
Non, mais les arbres exotiques peuvent aussi apporter leurs contributions. Si on les laisse se développer pendant longtemps, ils permettront d’atteindre les mêmes objectifs que les arbres indigènes.

DR BENEDICTA :
Par exemple, si on pouvait inciter chacun parmi le million et plus d’écoliers de l’État de Bénoué à planter un arbre par année scolaire – soit trois par année – cela nous donnerait 9 millions d’arbres en 5 années seulement. Cela est possible. L’étudiant ayant planté le plus grand nombre d’arbres pourrait obtenir une bourse d’études.

HOTE :
Mais comment les habitants peuvent-ils réduire la pression qu’ils exercent sur la forêt en ce qui a trait au bois de chauffage? Une chose est sûre, ces gens ont besoin de bois de chauffage.

BUA :
Je propose que le gouvernement fournisse des poêles au kérosène aux gens des communautés qui vivent à proximité des forêts et qui dépendent du bois de chauffage pour faire cuire leurs aliments chaque jour. Le prix du kérosène dans ces communautés devrait également être subventionné de manière spéciale à titre d’incitatif.

DR BENEDICTA :
Dans le passé, les communautés avaient l’habitude de laisser certaines terres non cultivées pendant plusieurs d’années, terres que l’on appelle jachères. Ces forêts et broussailles n’étaient pas censées être brûlées. Chaque membre de la communauté respectait cette politique, ce qui permettait à la décomposition des feuilles et des broussailles, du fumier animal et des fientes d’oiseaux de protéger et d’enrichir les forêts. C’était au temps où l’agriculture se pratiquait sans engrais chimiques. Le sol était fertile et les récoltes bonnes.

HOTE :
À quelles autres actions à accomplir peut-on encore inciter les communautés?

BUA :
À protéger la forêt? Nous avons célébré le meilleur agriculteur de l’année. Ainsi, si nous avons à cœur les problèmes de l’environnement rural – et vous pouvez constater à quel point nous devons y attacher de l’importance – alors nous devrions attribuer un prix au meilleur forestier de l’année. Donnons la chance à chaque membre de la communauté de participer individuellement et à gagner collectivement en faisant la plantation ou en devenant propriétaire d’un arbre ou d’une forêt.

DR BENEDICTA :
« L’enrichissement » des plantations doit être mise de l’avant rapidement. « L’enrichissement » des plantations est une pratique qui nécessite le remplacement d’un arbre prélevé par la plantation de cinq nouveaux arbres ou plus. Cette pratique devrait être régie par une loi permanente qui serait appliquée par des représentants officiels du domaine de la foresterie.

HOTE :
Y aura-t-il assez de jeunes plants accessibles à la communauté pour la plantation?

BUA :
Beaucoup de jeunes plants provenant d’essences à croissance rapide devraient être cultivés et distribués à toutes les communautés. Et des spécialistes devraient surveiller l’établissement et l’entretien des plantations afin de s’assurer qu’ils sont réalisés tels que recommandés.

DR BENEDICTA :
Au début, cela pourrait prendre la forme d’un programme conjoint entre le gouvernement, l’association de développement communautaire et les organismes religieux.

HOTE :
Il semble après tout que la solution que nous recherchons au problème de la déforestation soit à portée de mains?

BUA :
Elle est exactement sous nos pieds. Si seulement nous plantons des arbres et protégeons nos forêts, ces derniers guériront de nouveau la terre.

DR BENEDICTA :
Et les fleurs, les insectes, les animaux, les escargots, les poissons et l’air frais reviendront.

HOTE :
Chers auditeurs, vous avez entendu le second et dernier volet de l’émission d’entretien et de discussion « Les forêts guériront la terre ». Merci à mes invités, le Dr Benedicta Utille et M. Alexandre Bua, responsable d’école. Je remercie également notre partenaire, les Radios Rurales Internationales, pour le matériel fourni sur la foresterie que nous avons adapté au cadre de cette entrevue. Merci beaucoup également à d’autres sources trop nombreuses pour toutes les mentionner ici.

Pour communiquer avec mes invités à propos du présent sujet, soit avec le Dr Benedicta Utille, son courriel estchiautille@yahoo.com. Vous pouvez également rejoindre M. Alexander Bua à l’adresseazendabua@yahoo.com. Vous pouvez aussi écrire au réalisateur de Farming for Life à l’adresse Radio Benue, P.O. Box 1969, Makurdi, État du Benoué, Nigéria ou envoyer un courriel àsachiangutsav@yahoo.com.

Je vous remercie de votre attention.

Acknowledgements

Contribution de : Sachia Ngutsav, Radio Benue, Nigéria.

Révisé par : John FitzSimons, professeur agrégé, École de design environnemental et de développement rural, Université de Guelph, Canada.

Information sources

 

  • Footsteps, décembre 1999. Prenons soins de notre terre. Footsteps, numéro 41.
  • Ministère de l’Environnement, 1990 et 1994. La couche d’ozone.
  • Awake, 8 mai 1998. Can our Rain Forest be Saved.
  • Awake, 22 mai 1998. Are we changing our Weather?
  • Interview, 2000, avec le Dr B.C Utille, sur le thème du Jour de l’Environnement « Protégeons le monde de nos forêts ».
  • Entrevue, 2000, avec M. Alexandre Bua, sur le thème du Jour de l’Environnement « Protégeons le monde de nos forêts ».
  • Réviseur : Terlumun Avav, Department of Crops Production, Université de l’Agriculture, Makurdi. Courriel :terava@yahoo.com