Notes au radiodiffuseur
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Dans plusieurs communautés, ce sont les femmes qui cultivent la majorité des produits nécessaires à l’alimentation. Cependant, leur apport est peu souvent reconnu. Cette importante contribution des femmes agricultrices à la production alimentaire mérite d’être reconnue et estimée. Il est nécessaire d’écouter leurs préoccupations en matière d’agriculture et de les supporter dans leurs efforts pour avoir accès à la terre et au crédit pour maximiser la production alimentaire.
Nous vous recommandons de faire des interviews avec des femmes de votre communauté afin de faire connaître leurs connaissances et leurs compétences. Pour réaliser ces entrevues, allez à pied rencontrer les femmes dans leurs propres maisons. Ces entretiens doivent être conduits de façon informelle, détendue et respectueuse. Il est préférable de les faire brèves, probablement pas plus d’une heure.
Texte
MUSIQUE D’INTRODUCTION.
LA MUSIQUE S’ESTOMPE.
Qui sont-elles les femmes de mon village? Les femmes de mon village sont agricultrices. Elles cultivent la majorité des produits nécessaires à notre alimentation. Elles ensemencent les champs et récoltent les légumes de leurs jardins. Leur production dépasse nos besoins. Ce surplus elles l’offriront au marché local de sorte qu’elles pourront acheter des vêtements et des livres pour leurs enfants.
Plus, les femmes du village prennent soin du bétail, coupent le fourrage pour nourrir les bêtes et les conduisent aux pâturages. Elles produisent aussi des médicaments à partir de plantes sauvages. Elles ont des façons spéciales d’entreposer les semences, de conserver le poisson, les viandes, les légumes et les fruits soit en les fumant ou les faisant sécher.
Est-il nécessaires d’ajouter? Je suis convaincu que vous comprenez qu’elles sont très travailleuses.
J’ai songé à plusieurs reprises quelle serait la meilleure façon d’évaluer leur travail. Il est difficile de le faire; s’il nous était possible de le mesurer pour ensuite le transformer en notre monnaie locale… Ce serait beaucoup d’argent!
INTRODUIRE DE LA MUSIQUE (une courte pose musicale permettra aux auditeurs de bien mesurer le message du Chef Kufa).
LE NARRATEUR REPREND TOUT EN GARDANT UN FOND MUSICAL DISCRET.
HAUSSER LA MUSIQUE À UN VOLUME NORMAL PENDANT 5 SECONDES, PUIS LA SUPPRIMER GRADUELLEMENT.
Voici comment je procède. D’abord comme la plupart des fermiers, je mets les céréales dans des sacs de jute. Je mélange ensuite les céréales avec différents éléments pour les protéger contre les insectes et la vermine. J’essaie toujours de nouvelles méthodes. J’ai essayé des cendres de bois, de la poudre tirée des noix, des feuilles de nochi, de margousier et d’eucalyptus. Quand l’une ou l’autre des méthodes s’avère efficace, je l’utilise.
Ainsi, Chef Kufa, j’ai toujours beaucoup de céréales à vendre et la raison, je le répète, c’est qu’il y a peu de dommages à la production dans mes sites d’entreposage.
DE LA MUSIQUE PENDANT 3 SECONDES, PUIS DIMINUER LE VOLUME PENDANT LE COMMENTAIRE DU NARRATEUR.
LA MUSIQUE S’ESTOMPE.
Mme Mirla, je me rappelle que vous aviez un travail au gouvernement. Récemment, j’ai observé que vous travaillez tous les jours dans votre champ de culture. Pourquoi êtes-vous revenue à l’agriculture?
Il y a autre chose que je dois vous dire également. Parce que je fais tant de travail sur la ferme, mon mari et moi avons décidé qu’il m’appartient désormais de décider comment dépenser l’argent nécessaire à la ferme. Maintenant, j’ai toujours mon propre revenu et j’utilise l’argent pour nourrir et vêtir mes enfants. Nous jouissons tous d’une meilleure vie.
MUSIQUE (à la hausse et joyeuse).
CONTINUEZ LA MUSIQUE EN SECOND PLAN PENDANT LE COMMENTAIRE DU NARRATEUR.
LA MUSIQUE S’ESTOMPE.
PAUSE MUSICALE.
LANCEZ LA MUSIQUE ET LA MAINTENIR DOUCEMENT PENDANT CETTE NARRATION (cette musique mettra l’emphase sur les points importants que le chef s’apprête à aborder).
Nous devons considérer ce point: ce sont les femmes qui cultivent la plupart des produits nécessaires à notre alimentation. Les écouter et répondre à leurs demandes est la seule façon d’accroître la production alimentaire dans nos villages.
MAINTENIR LA MUSIQUE ET ENSUITE LA SUPPRIMER GRADUELLEMENT.
Acknowledgements
- Réimpression du texte 57.1 octobre 2000 de RRRPD.
- Collaboration : Jennifer Pittet, chercheur/écrivain, Toronto, Canada.
- Révision (2002) : Dr. Helen Hambly, Research Officer, International Service for National Agricultural Research (ISNAR), The Hague, The Netherlands.
Information sources
- “Women and dryland post-harvesting practices in Tamil-Nadu, India,” S. Parvathi, K. Chandrakandan et C. Karthikeyan. Indigenous Knowledge and Development Monitor, Vol. 8, Issue 1, mars 2000. Centre for International Research and Advisory Networks, PO Box 29777, 2502 LT The Hague, The Netherlands.
- “Organic farming lifts the status of women,” John W. Njoroge. Ecology and Farming, janvier 1996. International Federation of Organic Agriculture Movements, Okozentrum Imsbach, D-66636 Tholey-Theley, Germany.
- “African women farmers utilize local knowledge,” Monika Hoffmann-Kuehnel. ILEIA Newsletter, décembre 1989. Information Centre for Low-External Input and Sustainable Agriculture, Kastanjelaan 5, PO Box 64, 3830 AB Leusden, The Netherlands.