Notes au radiodiffuseur
Au cours des dernières années, la plupart des producteurs de haricot tanzaniens ont été aux prises avec des problèmes de maladie et de ravageurs beaucoup plus graves. Cela pourrait être dû au changement climatique, à la modification des pratiques agricoles et à de nombreux autres facteurs.
Le présent texte radiophonique montre comment des agricultrices du district de Kasulu, dans la région de Kigoma, à l’ouest de la Tanzanie, utilisent des pesticides locaux pour lutter contre les ravageurs et les maladies qui affectent leurs cultures de haricot depuis quelques saisons.
Ce texte radiophonique est basé sur des interviews réelles. Vous pourriez vous en inspirer pour faire des recherches et rédiger un texte radiophonique sur un sujet similaire dans votre région. Vous pourriez également choisir de le faire interpréter dans votre station par des comédiens et des comédiennes de doublage à la place des intervenants. Si tel est le cas, assurez-vous d’informer votre auditoire au début de l’émission qu’il s’agit de voix de comédiens et non celles des personnes avec lesquelles les interviews originales ont été réalisées.
Vous pourriez également utiliser ce texte comme document de recherche ou vous en inspirer pour réaliser vos propres émissions sur l’utilisation de pesticides locaux et d’autres méthodes de lutte antiparasitaire. Entretenez-vous des agriculteurs, des agents agricoles et d’autres experts. Vous pouvez leur demander :
- Quels types de problèmes de ravageurs et de maladies les producteurs de haricot rencontrent-ils dans cette zone?
- Quelles méthodes de prévention et curatives chimiques et non chimiques, préventives et curatives ont-ils testées pour gérer ces problèmes? Quelles méthodes ont été efficaces? Quelles méthodes n’ont pas été efficaces?
- Existe-t-il des obstacles à l’utilisation des méthodes les plus efficaces? Si oui, existe-t-il des solutions à ces obstacles?
En plus de vous entretenir directement avec des agriculteurs et d’autres experts, vous pouvez utiliser ces questions comme base d’une tribune téléphonique ou d’une émission avec envoi de messages textes.
La durée estimée de cet élément, avec l’indicatif sonore, l’intro et l’extro : 20 minutes.
Texte
MONTÉE DE L’INDICATIF SONORE, PUIS FONDU ENCHAÎNÉ
M. ENOS :
Mesdames et messieurs, bienvenue à l’émission d’aujourd’hui où nous allons apprendre comment les agricultrices de la région de Kigoma, à l’ouest de la Tanzanie, luttent contre les ravageurs et les maladies du haricot avec des méthodes locales.
Pour en parler, j’ai rendu visite à des agriculteurs du village de Nyumbigwa, dans le district de Kasulu, dans la région de Kigoma, pour savoir comment ils géraient les problèmes de ravageurs et de maladies du haricot. Je me suis d’abord entretenu avec l’agent de vulgarisation.
Bonjour et merci pour votre temps. Je suis ici pour vous poser quelques questions sur la manière dont les agricultrices locales luttent contre les ravageurs et les maladies qui attaquent le haricot.
Mais d’abord, comment aidez-vous les producteurs de haricot à lutter contre les organismes nuisibles et les maladies?
AGENT DE VULGARISATION : Je rends régulièrement visite aux agriculteurs pour identifier les types de ravageurs et de maladies qui attaquent leur haricot, puis je leur indique comment résoudre le problème.
M. ENOS :
Comment les conseillez-vous?
AGENT DE VULGARISATION :
Je leur donne des conseils par rapport à la bonne utilisation des pesticides et au moment idéal. Je leur conseille également de déraciner les plants de haricot infectés par des maladies, afin qu’ils ne transmettent pas le problème aux haricots non infectés, ainsi que sur la façon d’utiliser la rotation des cultures pour réduire le risque d’attaques des cultures par les ravageurs et les maladies.
M. ENOS :
Quels sont les organismes nuisibles et les maladies les plus répandus dans cette région?
AGENT DE VULGARISATION :
Les ravageurs et les maladies sont nombreux, mais les deux qui posent généralement le plus de problèmes aux agriculteurs sont le flétrissement bactérien (Fusarium) et un organisme nuisible appelé butotos dans la langue locale ha (kimulimuli en swahili et « luciole » en français). C’est un petit ravageur qui vole et émet de la lumière pendant la nuit.
M. ENOS :
Les agriculteurs de la région ont-ils accès aux pesticides?
AGENT DE VULGARISATION :
Oui, il y a des magasins agrovétérinaires juste dans le village et dans la ville de Kasulu à environ 10 kilomètres d’ici.
M. ENOS :
Les pesticides sont-ils efficaces contre les principaux ravageurs et maladies qui attaquent le haricot dans cette région?
AGENT DE VULGARISATION :
Un grand pourcentage d’agriculteurs affirme ne pas avoir les moyens d’acheter des pesticides parce qu’ils sont chers. En outre, pendant de nombreuses années, il n’y a eu aucun antécédent de ravageurs et de maladies qui attaquaient le haricot dans cette région, aussi le haricot était-il une culture exempte de ravageurs et de maladies. Les dommages causés par les maladies et les ravageurs étaient si peu nombreux que les agriculteurs ne l’ont pas remarqué. Mais au cours des deux ou trois dernières saisons, le haricot a commencé à être attaqué plus fortement. Ce sont certaines des raisons pour lesquelles les agriculteurs n’achètent pas de pesticides. Cependant, je dois ajouter que si les agriculteurs affirment ne pas avoir les moyens d’acheter des pesticides, c’est en partie parce qu’ils envisagent d’en acheter au début de la saison, alors qu’ils ont peu d’argent. S’ils achetaient des pesticides à l’avance, à la fin de la saison, ils seraient plus abordables et les agriculteurs pourraient mieux gérer les ravageurs et les maladies.
M. ENOS :
Quelles sont les raisons pour lesquelles le haricot est attaqué plus sérieusement par les ravageurs et les maladies maintenant?
AGENT DE VULGARISATION :
La principale raison est le changement climatique. Il y a plusieurs années, les conditions météorologiques ont rendu les haricots plus résistants aux organismes nuisibles et aux maladies. Par exemple : il y avait suffisamment de pluie pour éliminer les ravageurs et les maladies des feuilles de haricot. Mais, maintenant, l’ensoleillement est plus long, même en saison pluvieuse.
Une autre raison est que les agriculteurs cultivent le haricot en association avec le maïs dans le même champ. Le maïs est une culture qui est très en proie aux ravageurs et aux maladies qui nuisent également au haricot.
M. ENOS :
D’accord. Quelles autres méthodes fonctionnent pour les ravageurs et les maladies importants qui attaquent le haricot dans cette région?
AGENT DE VULGARISATION : Les agriculteurs utilisent les feuilles d’un arbre appelé ntibhuhunwa en langue ha (Note de la rédaction : Tephrosia vogelii). Ils les broient et les mettent dans de l’eau, puis après quelques heures, ils aspergent l’eau sur les feuilles de plants de haricot infectés et non infectés.
M. ENOS :
Quelle quantité aspergent-ils sur une acre, comment l’appliquent-ils et à quel stade de la croissance des plantes aspergent-ils?
AGENT DE VULGARISATION :
Il n’y a pas de mesure claire sur la quantité à utiliser. Ils utilisent simplement de l’eau filtrée pour l’aspersion. La plupart d’entre eux l’aspergent lorsqu’ils constatent les effets sur les cultures.
M. ENOS :
À quel point cela est-il efficace?
AGENT DE VULGARISATION :
Il semble que cela fonctionne, car les agriculteurs l’utilisent même sur d’autres cultures et sur les légumes.
M. ENOS :
Quels sont les avantages qu’il y a à utiliser cette plante comme pesticide?
AGENT DE VULGARISATION :
Elle est gratuite, disponible dans leur région et facile à préparer et à utiliser.
M. ENOS :
Quels sont ses inconvénients?
AGENT DE VULGARISATION :
Les scientifiques n’ont effectué aucun test pour déterminer les éventuels effets négatifs de ces pesticides locaux.
M. ENOS :
Merci mille fois.
AGENT DE VULGARISATION :
Merci. Ç’a été un plaisir.
COURTE PAUSE MUSICALE, PUIS FONDU ENCHAÎNÉ
M. ENOS :
Chers auditeurs et auditrice, j’espère que nous avons beaucoup appris de l’agent de vulgarisation. Permettez-moi de vous emmener chez une des agricultrices pour que nous puissions entendre ce qu’elle fait pour lutter contre les ravageurs et les maladies.
Bonjour. Je suis monsieur Enos et je voudrais vous poser quelques questions sur les ravageurs et les maladies du haricot.
Quels types de variétés de haricot cultivez-vous?
AGRICULTRICE 1 :
Je cultive depuis environ 15 ans maintenant, et pour les variétés de haricot, je cultive maintenant le Lyamungo, le Njano, le Morogoro et le Maji mara moja. Mais je cultive le Lyamungo et le Njano en grande quantité.
M. ENOS :
Les ravageurs et les maladies nuisent-ils à toutes les variétés de haricot que vous cultivez?
AGRICULTRICE 1 :
Oh! Depuis de nombreuses années, je cultive des haricots, mais je n’avais jamais été témoin d’attaques du haricot par des ravageurs ou des maladies. Mais j’ai observé ces problèmes au cours des deux dernières saisons. Et les ravageurs et les maladies nuisent à tous les types de variétés de haricot.
M. ENOS :
Quels sont les principaux problèmes de maladies et de ravageurs dans votre région?
AGRICULTRICE 1 :
Au niveau du haricot, il existe un ravageur que nous appelons butotos dans notre langue maternelle. C’est un ravageur qui vole et produit de la lumière pendant la nuit. Ils causent beaucoup de dégâts aux haricots. En outre, il y a des infections fongiques qui provoquent l’assèchement et la chute des feuilles de haricot, et qui blanchissent les feuilles.
M. ENOS :
Comment combattez-vous ces problèmes de ravageurs et de maladies?
AGRICULTRICE 1 :
J’utilise parfois des pesticides chimiques, mais j’utilise des pesticides locaux le plus souvent.
M. ENOS :
Les pesticides chimiques sont-ils disponibles dans votre région?
AGRICULTRICE 1 :
Les pesticides sont disponibles dans le village et dans la ville de Kasulu, mais ils sont si chers que la plupart des agriculteurs, y compris moi-même, sommes incapables de les acheter. Mais quand moi et d’autres agriculteurs avons de l’argent pour les acheter, nous le faisons. Si nous n’avons pas d’argent, nous laissons faire.
M. ENOS :
Sont-ils efficaces contre ces problèmes majeurs de ravageurs et de maladies?
AGRICULTRICE 1 :
Je les applique deux fois ou plus, mais après quelques jours, le problème persiste, donc ils sont inefficaces contre ces ravageurs et ces maladies.
M. ENOS :
D’accord. Vous avez dit que vous utilisiez également des pesticides locaux. Quels pesticides locaux?
AGRICULTRICE 1 :
En effet. J’utilise souvent les feuilles d’un arbre appelé ntibhuhunwa dans ma langue (Note de la rédaction : Tephrosia vogelii). Je broie les feuilles et les mélange avec du poivre moulu, puis je les macère dans l’eau pendant environ 24 heures. Après cela, je filtre et j’utilise l’eau comme pesticide à asperger non seulement sur les haricots, mais aussi sur d’autres cultures, en particulier les légumes.
J’utilise aussi une plante appelée vitembwatembwa. Il a des fruits comme les pommes de terre. Je coupe les fruits en petits morceaux et je les mouds, puis je mets les morceaux écrasés dans de l’eau pendant 24 heures. Après cela, je filtre et j’utilise le liquide comme pesticide.
M. ENOS :
Combien de litres aspergez-vous sur une acre, quelle méthode utilisez-vous pour asperger et à quel stade de la croissance des plantes aspergez-vous le liquide?
AGRICULTRICE 1 :
Je mets l’eau filtrée dans un récipient en plastique de 10 litres et utilise un balai souple ou une branche d’arbre à petites feuilles souples pour asperger le pesticide sur les plants de haricot.
M. ENOS :
C’est très intéressant. Fonctionnent-ils bien?
AGRICULTRICE 1 :
Ça marche très bien.
M. ENOS :
Quels sont leurs avantages?
AGRICULTRICE 1 :
Ils sont disponibles dans ma région et il n’est pas nécessaire d’avoir de l’argent pour les acheter. Ils sont faciles à préparer et à utiliser, et ils me font économiser le temps que j’aurais pris pour aller acheter des pesticides chimiques.
M. ENOS :
Et quels sont leurs inconvénients?
AGRICULTRICE 1 :
Ils ont des effets négatifs s’ils sont mal utilisés. Par exemple : ils peuvent nuire aux poissons ou les tuer si on en verse dans des retenues d’eau. En fait, certaines personnes les utilisaient pour la pêche illégale. Et s’ils ne sont pas entreposés en toute sécurité à la maison, elles peuvent nuire aux enfants.
M. ENOS :
Merci beaucoup pour votre temps.
M. ENOS :
Chers auditeurs et auditrices, nous venons d’entendre une agricultrice, et je vais maintenant prendre mon
bodaboda (moto) pour rendre visite à la prochaine agricultrice, qui cultive des haricots depuis quelques années maintenant.
BRUIT D’UNE MOTO QUI DÉMARRE, S’ESTOMPE PUIS S’ARRÊTE.
M. ENOS :
Bon après-midi.
AGRICULTRICE 2 :
Bon après-midi.
M. ENOS :
Je suis monsieur Enos et je vous rends visite pour vous poser quelques questions sur la manière dont vous combattez les ravageurs et les maladies qui attaquent le haricot.
Quels types de variétés de haricots cultivez-vous?
AGRICULTRICE 2 :
Je cultive le Njano et le Lyamungo en grande quantité.
M. ENOS :
D’accord. Les ravageurs et les maladies nuisent-ils à toutes les variétés de haricots que vous cultivez?
AGRICULTRICE 2 :
Le Njano est principalement touché et le Lyamungo est plus résistant aux insectes nuisibles et aux maladies. Mais si on ne le plante pas à temps, il peut aussi être touché.
M. ENOS :
Quels sont les principaux problèmes de maladies et de ravageurs dans votre région?
AGRICULTRICE 2 :
Je les connais juste dans ma langue maternelle ha. Il existe des butotos (kimulimuli en swahili et luciole en français), qui volent et émettent de la lumière la nuit. Le kalabhutahe en est un autre, qui a un impact important sur le maïs et que je vois aussi au niveau du haricot.
Je ne connais pas les noms des maladies, mais je trouve que les feuilles de haricot sèchent comme si elles avaient été brûlées avec de l’eau chaude. Je vois aussi que les feuilles changent de couleur en passant du vert au jaune et tombent, et que les feuilles deviennent blanches en raison d’une infection fongique.
M. ENOS :
Comment combattez-vous ces problèmes de ravageurs et de maladies?
AGRICULTRICE 2 :
Les problèmes ont commencé il y a deux saisons. Avant cela, le haricot n’était attaqué ni par des ravageurs ni par des maladies. Je n’ai pas fait beaucoup d’efforts pour surmonter le problème, car ils ne touchaient qu’une petite partie de mon de haricot. J’ai essayé d’employer les pesticides chimiques que j’utilise souvent sur le maïs.
M. ENOS :
Sont-ils efficaces contre ces problèmes majeurs de ravageurs et de maladies?
AGRICULTRICE 2 :
Pas vraiment. Ils agissent sur des insectes nuisibles comme les butotos, mais ils ne tuent pas le kalabhutahe. Laissez-moi vous dire ce que ce nom signifie. Cela signifie « Lavez-vous les mains et laissez tomber », ce qui signifie que les agriculteurs n’ont aucun moyen de lutter contre ce fléau, c’est pourquoi nous laissons tomber. Donc, le kalabhutahe est la plus grande catastrophe qui attaque les haricots.
M. ENOS :
Trouve-t-on des pesticides dans votre région?
AGRICULTRICE 2 :
Si, on en trouve dans le village et dans la ville de Kasulu.
M. ENOS :
Pouvez-vous vous permettre d’acheter des pesticides?
AGRICULTRICE 2 :
En fait, ils coûtent très cher, alors j’achète en fonction de mes capacités et, quand je n’ai pas d’argent, je les laisse.
M. ENOS :
Quelles autres méthodes sont utiles pour résoudre ces problèmes de ravageurs et de maladies?
AGRICULTRICE 2 :
Je n’ai pas d’autres solutions de rechange. Mais ma voisine qui utilise les feuilles d’un arbre que nous appelons ntibhuhunwa (Note de la rédaction : Tephrosia vogelii) en langue ha me dit que cela aide à combattre le problème. Mais je ne les ai jamais utilisées, bien que je veuille l’essayer la saison prochaine.
M. ENOS :
À quel point cela est-il efficace?
AGRICULTRICE 2 :
Je ne suis pas sûr de son efficacité, mais je pense que ça marche. J’entendais dire que l’arbre était utilisé pour la pêche illégale. Donc, si cela tue des poissons et d’autres animaux aquatiques dans des retenues d’eau, j’espère que cela aidera à tuer les kalabhutahe et autres ravageurs.
M. ENOS :
Quels sont les avantages des pesticides locaux comme celui-ci?
AGRICULTRICE 2 :
Ah! Comme je ne l’ai jamais utilisé, je ne peux pas en dire beaucoup sur ses avantages. Mais je peux dire qu’ils sont facilement accessibles dans notre région et que vous n’avez pas besoin d’argent pour les acheter. Il est facile de les préparer localement et de les asperger sur les plants de haricot.
M. ENOS :
Quels sont leurs inconvénients?
AGRICULTRICE 2 :
Je pense qu’ils peuvent avoir des effets négatifs sur la personne qui les applique s’ils sont mal utilisés. Par exemple : s’ils entrent dans les yeux, ils peuvent irriter ou avoir plus d’effets que cela. Et ils peuvent aussi polluer les retenues d’eau.
M. ENOS :
Merci beaucoup pour votre temps et votre contribution.
AGRICULTRICE 2 :
Merci.
EFFET SONORE OU MUSIQUE, PUIS FONDU ENCHAÎNÉ
M. ENOS :
Mesdames et messieurs, c’est la fin de notre émission. Nous avons entendu dire que les agricultrices ont connu un succès mitigé en utilisant des pesticides chimiques, et que les agriculteurs disent que les pesticides chimiques sont généralement trop chers pour qu’ils puissent en acheter, ou en acheter assez pour toute leur ferme.
Cependant, l’agent de vulgarisation nous a dit que si les agriculteurs pouvaient acheter des pesticides après la récolte quand ils avaient plus d’argent, ils seraient plus abordables et pourraient mieux gérer les maladies et les ravageurs.
Au lieu de pesticides chimiques, les agriculteurs locaux utilisent souvent des pesticides qu’ils fabriquent à partir de plantes locales pour lutter contre les ravageurs et les maladies qui attaquent le haricot dans le district de Kasulu, dans la région de Kigoma, à l’ouest de la Tanzanie. Nous avons entendu dire que les producteurs de haricot de la région n’avaient connu que de graves problèmes de ravageurs et de maladies au cours des dernières saisons, un changement qui pourrait être dû aux nouvelles conditions climatiques climat.
Nous avons entendu l’agent de vulgarisation et l’expert agricole de la région, ainsi qu’une agricultrice qui cultive du haricot et utilise des méthodes locales pour lutter contre les ravageurs et les maladies. Pour terminer, nous avons entendu une autre agricultrice.
Nous espérons que vous avez appris beaucoup de choses au cours de cette émission. Merci et bonne journée.
Acknowledgements
Rédaction : Enos M. Lufungulo, rédacteur indépendant, Arusha, Tanzanie.
Révision : J. J. Rubuye, conseiller régional en agriculture, Bureau du commissaire régional, Kigoma, Tanzanie.
Ce texte radiophonique a été produite avec l’appui de l’AGRA, l’Alliance pour une révolution verte en Afrique, dans le cadre du projet « Agricultural transformation for increased income and improved food security and livelihood among smallholder farmers in Kagera region / Western Tanzania. » Les points de vue exprimés dans le présent article ne reflètent pas nécessairement ceux de l’AGRA ou de toute autre organisation.
Information sources
Interviews réalisées avec :
Esther Mpuzu, agricultrice
Michael J. Sabibi, agent de vulgarisation
Ziporah Mussa, agricultrice
Sospita Mkula, agricultrice
Regina Samwel, agricultrice
Moshi Hiliza, agriculteur
Toutes les interviews ont été réalisées les 5 et 6 novembre 2018.