Notes au radiodiffuseur
Le haricot (Phaseolus vulgaris L.) est la légumineuse vivrière la plus répandue dans le monde. Originaire de l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud, cette légumineuse fut introduite en Afrique de l’Est il y a 300 ans environ. La plupart des producteurs et productrices de haricot d’Afrique de l’Est la cultivent pour leur consommation familiale et pour obtenir de l’argent. L’Afrique de l’Est produit plus de la moitié du haricot cultivé en Afrique. Les populations démunies est-africaines qui vivent en milieu urbain et rural et qui dépendent essentiellement de l’agriculture comme moyen de subsistance consomment quotidiennement le haricot.
Le haricot est un aliment prisé par les familles kényanes, et les agriculteurs et les agricultrices du pays en cultivent de plus en plus. Face aux nouvelles conditions climatiques, les cultivateurs kényans se tournent vers des cultures, telles que le haricot, qui résistent à la sécheresse et aux organismes nuisibles. Les consommateurs aiment tellement les nouvelles variétés proposées sur le marché que les agriculteurs gagnent un peu plus d’argent lorsqu’ils vendent celles-ci contrairement aux anciennes variétés.
La culture et la consommation du haricot comportent plusieurs avantages en termes de :
Nutrition et de sécurité alimentaire : le haricot a une forte teneur en protéines et en vitamines. Les feuilles tendres et les graines sont comestibles.
D’élevage : les résidus de cultures constituent un bon aliment pour les animaux.
Moyens de subsistance : il existe un excellent marché pour le haricot au Kenya et chez ses voisins.
Bienfaits pour le sol : le haricot est une bonne source d’azote pour le sol en raison de sa capacité à fixer l’azote atmosphérique. L’abandon des racines dans le sol après les récoltes fournit 20 à 60 kilogrammes d’azote au sol, permettant ainsi à la culture suivante d’en avoir. Cette quantité d’azote est l’équivalent de ¾ de deux sacs d’urée, qui donneront un très bon coup de pouce à la culture suivante. En tant que culture-abri, le haricot peut aider à prévenir l’érosion du sol.
Rendement : Avec de bonnes pratiques agricoles, dont la bonne préparation du sol, l’utilisation d’engrais, le cas échéant, et la plantation de bonnes semences au taux de 30 à 40 kilogrammes l’acre, le haricot peut produire plus de 800 kilogrammes l’acre.
Le présent texte radiophonique s’inspire d’interviews réelles. Soit, vous pourriez vous en servir pour effectuer des recherches aux fins de rédaction d’un texte radiophonique sur un sujet similaire dans votre région, soit, vous pourriez réaliser ce texte dans votre station, en vous le faisant interpréter par des comédiens et des comédiennes de doublage à la place des intervenants. Si tel est le cas, assurez-vous d’avertir votre auditoire au début de l’émission qu’il s’agit des voix de comédiens de doublage, et non celles des personnes avec lesquelles les interviews originales ont été réalisées.
Vous pourriez diffuser cette émission, et la faire suivre d’une discussion ouverte (avec une tribune téléphonique et une tranche consacrée à l’envoi de messages textes) concernant la culture du haricot dans votre région.
Les agriculteurs cultivent-ils les anciennes ou les nouvelles variétés de haricot?
Quelles différences observent-ils?
Rencontrent-ils des difficultés avec la culture du haricot?
Où les agriculteurs peuvent-ils trouver de l’aide afin d’obtenir les meilleurs rendements avec leur haricot?
Durée estimée du présent élément : 20 minutes avec l’indicatif sonore, l’intro et l’extro.
Texte
LE VOLUME DE L’INDICATIF SONORE AUGMENTE PUIS S’AFFAIBLIT
ANIMATEUR:
Bonjour et bienvenue à l’émission «Entre agriculteurs». Notre émission d’aujourd’hui est consacrée au haricot, une culture répandue en Afrique. Nous entendrons le Dr Davis Karanja, coordonnateur du projet sur les légumineuses vertes de l’Organisation de recherche du Kenya sur l’agriculture et l’élevage. Plus tard, nous écouterons également une agricultrice de la vallée du Rift du Kenya qui autrefois cultivait du blé, mais s’adonne maintenant à la culture du haricot.
L’INDICATIF SONORE AUGMENTE PUIS S’AFFAIBLIT
ANIMATEUR:
Dr Karanja, jusqu’à quel point la culture du haricot est-elle répandue aujourd’hui au Kenya contrairement au passé?
DAVIS KARANJA:
Le haricot est une denrée nutritive, qui apporte une sécurité alimentaire et génère des revenus. Il se vend toujours à bon prix, et le sac de 90 kilogrammes se vend à plus de 50 dollars. C’est ce qui rend cette culture attrayante pour les agriculteurs. Dans le même temps, les agriculteurs enregistrent une baisse de production pour la plupart de leurs cultures à l’acre, et ce, essentiellement à cause du changement climatique et de la pratique de la monoculture.
ANIMATEUR:
Quels avantages un agriculteur a-t-il de cultiver du haricot plutôt que d’autres denrées?
Davis KARANJA:
Le haricot est une denrée appréciée des consommateurs. Son bon prix de vente le rend attrayant pour les agriculteurs. Dans certaines régions où les maladies du maïs posent problème, on encourage les producteurs à cultiver d’autres denrées comme le haricot. Il y a une forte demande pour le haricot à l’échelle locale et pour l’exportation. Le Kenya importe environ 60 % du haricot dont il a besoin.
ANIMATEUR:
Au regard de l’expérience que vous avez les agriculteurs, qui des hommes ou des femmes cultivent le haricot le plus souvent?
Davis KARANJA:
Ce sont généralement les femmes qui cultivent ça, et nous essayons dans la mesure du possible de les aider à obtenir de bons rendements et vendre leur haricot à un bon prix. Notre problème en ce moment, c’est que le haricot est de plus en plus considéré comme une culture commerciale. La majeure partie des variétés cultivées sont destinées à l’exportation, et lorsque l’argent rentre, les hommes veulent en assurer la gérance. Donc l’enjeu c’est de faire en sorte que le couple voit la culture du haricot comme une activité industrielle de laquelle la femme peut également tirer profit de la vente du haricot.
ANIMATEUR:
En tant que chercheur, comment avez-vous essayé d’aider les femmes à surmonter ce problème?
DAVIS KARANJA:
Nous organisons, en collaboration avec le gouvernement, des formations pour sensibiliser les agriculteurs et leurs épouses afin qu’il y ait l’harmonie dans la famille. Nous encourageons les hommes à entrevoir la culture du haricot comme un commerce pour la famille, de sorte que le mari et la femme puissent prendre des décisions concernant la production et la commercialisation, ainsi que la façon dont ils doivent utiliser les recettes.
ANIMATEUR:
Quelles difficultés les agriculteurs rencontrent-ils au niveau de la culture du haricot?
DAVIS KARANJA:
Les nouvelles conditions climatiques caractérisées par la baisse et l’imprévisibilité des pluies constituent notre principal défi. Cette situation aggrave les problèmes de maladies et d’organismes nuisibles. Le haricot exige que le premier sarclage soit effectué très tôt, et le manque de main-d’œuvre peut s’avérer problématique, surtout pour les agriculteurs et les agricultrices d’exploitations familiales. Le battage constitue une autre difficulté majeure, car il est principalement effectué à la main, ce qui est éprouvant pour les producteurs qui veulent cultiver de grandes superficies. Certaines variétés populaires que les consommateurs aiment sont très souvent sujettes aux attaques de charançons pendant l’entreposage, et des mesures de contrôle s’imposent.
ANIMATEUR:
Alors, comment les agriculteurs peuvent-ils venir à bout de ces problèmes?
DAVIS KARANJA:
On trouve maintenant de meilleures variétés de haricot sur le marché. Comparativement aux anciennes variétés, les nouvelles ont un rendement élevé et sont adaptées à la sécheresse. On peut les transformer par exemple: pour la mise en conserve, et elles sont hâtives. Nous encourageons également les agriculteurs à tester de nouvelles techniques de culture du haricot.
ANIMATEUR:
Quelles sont ces nouvelles techniques?
DAVIS KARANJA:
Une des nouvelles techniques consiste à améliorer la fertilité du sol en épandant l’engrais entre la période de germination et de floraison. Pour certaines variétés, les agriculteurs peuvent utiliser du fumier tout de suite après que les grains de haricot ont germé. Cela favorisera l’augmentation du rendement. Les agriculteurs peuvent également recourir à la sélection variétale sélective du haricot.
ANIMATEUR:
Comment fonctionne la sélection participative du haricot?
DAVIS KARANJA:
Cela consiste à impliquer les producteurs de haricot dans la sélection des variétés aux fins d’autres évaluations. La méthode la plus courante est celle du ruban à travers laquelle les agriculteurs se servent de rubans pour sélectionner leurs meilleures et leurs pires variétés lors d’un essai d’amélioration génétique. Chaque agriculteur ou agricultrice utilise le ruban en guise de bulletin de vote pour faire un choix de haricot. Les hommes et les femmes utilisent des rubans de couleurs différentes, afin que nous puissions cerner les préférences des hommes et des femmes.
ANIMATEUR:
Pouvez-vous nous citer des cas de réussite afférents à la culture du haricot?
DAVIS KARANJA:
Une des variétés de haricot, surnommée KAT B1, est un haricot jaune qui est de plus en plus répandu et est adopté par de nombreux agriculteurs et consommateurs au Kenya et à travers l’Afrique de l’Est. Il s’agit d’une variété hâtive, donc elle échappe à la sécheresse. Lorsqu’on la prépare, elle est sucrée, gonfle trois fois plus, ne provoque pas de gaz et se prête bien à la cuisson de ragoût. Cette variété coûte généralement plus cher que les autres haricots. On l’utilise pour fabriquer des produits précuits qui n’ont pas besoin d’être conservés au réfrigérateur avant d’être vendus aux consommateurs. Les commerçants exportent environ 20 millions de kilogrammes de cette variété.
L’INDICATIF SONORE AUGMENTE PUIS S’AFFAIBLIT
ANIMATEUR:
Vous écoutez l’émission «Entre agriculteurs» et nous nous informons sur la culture du haricot au Kenya. Nous venons juste d’entendre le Dr Davis Karanja, coordonnateur du projet sur les légumineuses vertes de l’Organisation de recherche du Kenya sur l’agriculture et l’élevage. Après une courte pause, nous écouterons une agricultrice qui cultive du haricot sur son exploitation. Mais écoutons d’abord un peu de musique.
Le son de la musique augmente puis s’affaiblit
ANIMATEUR:
Loise Chelagat est une cultivatrice du comté de Bomet, dans la vallée du Rift, au Kenya. Elle a cultivé pendant longtemps du maïs et du blé sur sa terre, mais récemment, elle s’est tournée vers le haricot. Je l’ai rencontrée lors de son passage à Nairobi, et lui ai demandé pour quelles raisons elle cultivait le haricot.
LOISE CHELAGATL:
Ma belle-famille a cultivé du blé pendant de nombreuses années, et nous avons décidé de faire également un essai avec le haricot, car le blé ne produisait plus bien avec les changements climatiques.
ANIMATEUR:
Quels changements avez-vous observés?
LOISE CHELAGAT:
Il ne pleut plus comme il se devrait, et lorsqu’il pleut, c’est juste pour un bref moment. Par conséquent, nos cultures ne réussissent pas, et elles ne nous rapportent pas beaucoup au marché. Le blé était de plus en plus en proie aux maladies, alors que les pesticides coûtent cher. J’ai quatre enfants scolarisés qui ont des besoins, donc il me fallait trouver une solution.
ANIMATEUR:
Comment en êtes-vous arrivée à cultiver du haricot?
LOISECHELAGAT:
Une association paysanne nous a formés, puis nous a demandé d’essayer de cultiver du haricot pendant la saison pluvieuse. Mon mari et moi avons décidé de faire un essai. C’était il y a de cela sept ans, et nous ne le regrettons pas. Nous cultivons le haricot et le récoltons au bout de six à sept semaines. En plus de ça, les clients sont très nombreux! Il y a toujours une demande pour le haricot aussi bien de la part des consommateurs locaux que des exportateurs.
ANIMATEUR:
Comment venez-vous à bout les problèmes liés à la culture du haricot, et ce, des semis à la récolte?
LOISE CHELAGAT:
Je prépare tôt ma terre pour les semis, afin qu’il n’y ait aucune mauvaise herbe à l’arrivée des pluies. Ce qui est bien avec le haricot jaune KAT B1, c’est qu’il n’a pas besoin de beaucoup de pluie, et il pousse même lorsque la saison pluvieuse est plus courte.
Je me procure des semences certifiées auprès du bureau agricole. Après avoir semé, j’épands du fumier quand les plantes germent et une autre fois quand elles commencent à fleurir. Cela permet d’éviter les maladies et les organismes nuisibles qui s’attaquent au haricot. On nous a également conseillé d’utiliser une bactérie nitreuse surnommée inoculum de rhizobium, que nous achetons au bureau de vulgarisation agricole. Parfois, je mélange aussi les semences avec de la terre sur laquelle j’avais déjà cultivé du haricot.
ANIMATEUR:
En quoi l’inoculum de rhizobium vous aide-t-il?
Loise CHELAGAT:
Nous avions l’habitude d’enregistrer de faibles rendements, mais nous avons appris qu’on pouvait avoir une meilleure production si on mélangeait les semences avec de l’inoculum de rhizobium. Cet inoculum augmente la quantité d’azote dans le sol, et l’azote est important quand le haricot commence à germer. Le sarclage est important aussi. Contrairement aux autres denrées que nous cultivons, j’ai remarqué qu’avec le haricot, il faut continuer à sarcler, surtout entre la germination et la floraison.
ANIMATEUR:
Comment vous assurez-vous que le sarclage, la récolte et le battage se font tous au bon moment, surtout lorsque vous avez un grand lopin de terre?
LOISE CHELAGAT:
C’est difficile, et je me suis rendu compte que je ne pouvais pas faire tout seule. Dans ma région, ce sont les femmes surtout qui cultivent le haricot, alors nous nous entraidons. Au moment des semis, du sarclage, de la récolte et du battage, nous nous relayons sur les exploitations des femmes qui cultivent le haricot pour leur apporter notre aide. Si les enfants sont en vacances, ils nous aident également. De cette façon, nous pouvons nous permettre d’engager quelques ouvriers agricoles pendant les périodes occupées. Et, comme nous sommes nombreux sur l’exploitation, cela empêche les ouvriers que nous recrutons de voler ou de détruire les cultures ou la récolte. Il s’agit d’un travail d’équipe pour nous, et je crois qu’il est plus facile pour les femmes de s’accorder pour travailler en groupe.
ANIMATEUR:
Quant est-il des ravageurs des greniers, comment les gérez-vous?
LOISE CHELAGAT:
Je récolte mon haricot lorsque les gousses prennent une couleur brune et durcissent, et cliquètent à l’intérieur de la gousse lorsque vous secouez celles-ci. Il est préférable de récolte pendant la saison chaude avant l’arrivée des pluies. Mon entrepôt est fait principalement de tôles. Lorsque le toit de votre entrepôt est fait d’herbes ou de bois, les ravageurs comme les rats et les charançons y pénètrent facilement.
Le grenier est surélevé et il s’y trouve des ouvertures sur les côtés pour permettre à l’air de circuler et aux grains de rester secs. Je nettoie bien l’entrepôt avant d’entreposer les grains étant donné que les charançons provenant du haricot entreposé la saison précédente peuvent se cacher dans les fissures de l’entrepôt. De cette manière, je peux conserver mon haricot pendant une année au moins.
Un silo métallique étanche a fait son apparition dans notre région. Il empêche les rats et les charançons éloignés tant que le haricot est bien sec. Peut-être que je vais l’essayer la saison prochaine.
ANIMATEUR:
Dites, cultivez-vous toujours du blé?
LOISE CHELAGAT:
Si, mais plus en monoculture, et pas sur une grande superficie. Nous possédons 12 acres de terre. Nous consacrons quatre acres au blé, et nous cultivons du haricot, du maïs, des légumes et du mil sur les huit autres. Nous cultivons du haricot sur trois acres, et nous parvenons à couvrir les dépenses liées à la culture du haricot et faisons des bénéfices en peu de temps.
ANIMATEUR:
Quelle quantité de graines de haricot semez-vous pour être sûr d’obtenir une bonne récolte?
LOISE CHELAGAT:
Si vous semez un kilogramme de grains de haricot, vous récoltez environ 30 kilogrammes de haricot au bout de six semaines approximativement. Et comme nous utilisons des variétés améliorées, les ravageurs et les maladies ne les attaquent pas. Le haricot réussit très bien pour moi. Les gens viennent acheter chez nous pour exporter, et je vends également mon haricot sur le marché local.
ANIMATEUR:
Que faites-vous avec l’argent?
LOISE CHELAGAT:
Mon mari travaille à la préfecture, mais son salaire ne suffit pas pour subvenir aux besoins de la famille. Donc, je l’aide à payer les factures. Ce sont ces haricots qui paient les frais de scolarité de mes enfants et me permettent d’acheter leurs uniformes et pourvoir à leurs autres besoins quotidiens.
ANIMATEUR:
Donc votre mari et vous n’êtes pas en désaccord lorsque vous obtenez l’argent de la vente de votre haricot?
LOISE CHELAGAT:
(RIRES) Non, il me respecte, donc l’argent du haricot et des autres denrées permet de subvenir aux petits besoins de la famille. Nous continuons de cultiver le blé, car sa famille croit que nous devons consacrer un lopin à cette céréale. C’est lui qui s’occupe de la vente du blé.
ANIMATEUR:
Cultivez-vous également les anciennes variétés de haricot?
LOISE CHELAGAT:
Si, car j’ai quelques clients qui préfèrent les anciennes variétés, surtout ceux qui appartiennent à l’ancienne génération. La nouvelle variété fleurit en 30 jours, puis être prête pour la récolte après 35 autres jours. L’ancienne variété met 90 jours à fleurir, et un autre 30 jours pour être prête pour la récolte.
ANIMATEUR:
Cuisinez-vous le haricot pour votre famille?
LOISE CHELAGAT:
Oh que si! (RIRES) Mo fils cadet aime manger du haricot à presque tous les repas. Je prépare l’ancienne et la nouvelle variété, mais les enfants aiment la nouvelle variété, car ils disent que celle-ci ne provoque pas de gaz. En ce qui me concerne, il m’est plus facile de préparer la nouvelle variété, et m’épargne la corvée de bois de chauffe. Je peux juste la faire cuire sur un foyer à charbon de bois et elle cuit en un laps de temps.
Acknowledgements
Rédaction : Winnie Onyimbo, Trans World Radio Kenya
Révision : M. Paul Aseete, National Crops Resources Research Institute (NaCRRI), National Agricultural Research Organisation (NARO).
Information sources
Interviews réalisées avec :
Loise Chelagat, productrice de haricot dans le comté de Bomet, Kenya.
Dr Davis Karanja, coordonnateur du projet sur les légumineuses vertes de l’Organisation de recherche du Kenya sur l’agriculture et l’élevage.
Interviews réalisées le 21 juillet et le 26 août 2016
Ce travail a été réalisé grâce à une subvention du Centre de recherches pour le développement international, à Ottawa, au Canada, www.idrc.ca, et avec le soutien financier du gouvernement du Canada, fourni par l’entremise d’Affaires mondiales Canada, www.international.gc.ca