Notes au radiodiffuseur
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Les agriculteurs du District de Kibaale, dans l’ouest de l’Ouganda, font face à un certain nombre de défis, dont l’un des principaux est l’irrigation des cultures. Les modèles météorologiques sont devenus imprévisibles et ne sont pas fiables. Traditionnellement, les pluies tombaient de mars à mai de d’août à novembre. Le point médian de ces saisons pluvieuses marquait généralement l’intensité maximale des précipitations.
Les agriculteurs planifient leurs activités agricoles pour qu’elles coïncident avec les conditions météorologiques attendues. Par exemple, pendant les saisons sèches les agriculteurs préparent la terre, récoltent et sèchent les récoltes. Pendant les saisons pluvieuses, ils plantent les semences et appliquent les engrais.
Mais, au cours des dernières années, les modèles météorologiques ont changé. Les pluies peuvent arriver durant n’importe quel mois, y compris ceux qui avaient l’habitude d’être relativement secs – décembre, janvier, février et juin.
Une solution à cette imprévisibilité consiste à récolter le plus d’eau possible, à l’entreposer de façon sécuritaire et à l’appliquer sur les cultures pendant les périodes sèches ou même les sécheresses. Mais les agriculteurs n’ont pas les moyens d’acheter individuellement le matériel d’irrigation conventionnel comme les pompes à pédales et les ensembles d’arroseurs. Fort heureusement, dans de nombreuses régions de Kibaale, il y a de vastes affleurements rocheux aux surfaces planes. On peut recueillir beaucoup d’eau sur ces roches pendant les chutes de pluie et l’entreposer à des fins d’irrigation future.
Le présent texte va montrer comment un agent agricole a conçu une méthode pour capturer l’eau de pluie d’un vaste affleurement rocheux et la canaliser vers un réservoir souterrain en ciment. Jusqu’à présent, la méthode a été utilisée uniquement pour fournir de l’eau aux animaux domestiques. Cependant, l’eau peut également servir à irriguer les légumes, les bananes et d’autres cultures pendant les périodes de sécheresse. À Kibaale, on pense que le district financerait la construction du réservoir souterrain, qui est l’élément le plus coûteux du système.
Les agriculteurs de votre région irriguent-ils leurs cultures? Dans l’affirmative, cherchez à savoir s’ils utilisent des méthodes novatrices pour collecter et entreposer l’eau de pluie à des fins d’irrigation? S’ils n’irriguent pas leurs cultures, quelle en est la raison? Y-a-t-il un manque de connaissances techniques ou un manque de fonds? S’il existe de vastes affleurements rocheux dans votre zone d’écoute, le gouvernement de votre district serait-il intéressé à tenter l’expérience de collecter l’eau d’irrigation à partir des surfaces rocheuses? Le projet pourrait peut-être aussi être financé par des groupes d’agriculteurs.