Guide terminologique pour les discussions sur la santé et les droits sexuels et reproductifs

Égalité des genresSanté

Notes au radiodiffuseur

Le présent guide terminologique a été produit, en vue d’aider les radiodiffuseurs et les radiodiffuseuses à comprendre les termes clés afférents à la santé et aux droits sexuels et reproductifs, ainsi qu’à la violence basée sur le genre, et à prendre de bonnes décisions par rapport aux meilleurs termes à employer à l’antenne s’ils décident de produire des émissions sur ces sujets. Il est important d’employer des termes respectueux et inclusifs. En utilisant un vocabulaire inclusif, les radiodiffuseurs et les radiodiffuseuses peuvent créer un cadre sécuritaire et accueillant pour tout le monde.

Différents pays ont différentes lois et cultures qui comprennent différemment certains de ces termes, et ils emploient des appellations différentes pour en parler, notamment les concepts liés à l’identité de genre et l’identité sexuelle. (Nous incluons l’expression « identité de genre » dans ce guide, et non « identité sexuelle. ») Les radiodiffuseurs et les radiodiffuseuses doivent se conformer aux lois locales et à la politique éditoriale de leur station lors de la diffusion. Nous vous encourageons à consulter les personnes et les groupes compétents dans votre pays pour avoir une meilleure connaissance des termes à utiliser. Ainsi, vous respecterez mieux les groupes concernés.

Ce guide fournit une liste de termes communément utilisés lors de discussions concernant la santé sexuelle et reproductive et la violence basée sur le genre, ainsi que définitions et des explications relatives aux raisons pour lesquelles certains termes peuvent être jugés offensants ou synonymes d’exclusion.

Conseils aux radiodiffuseurs et aux radiodiffuseuses lorsqu’ils abordent la question de la santé et des droits sexuels et reproductifs :

Parlez toujours avec courtoisie, respect et évitez de banaliser le sujet. Certaines personnes pourraient rire ou utiliser un ton moqueur lorsqu’elles emploient certains termes, par exemple, des termes liés au handicap. Une telle attitude pourrait amener des gens qui sont déjà marginalisés à se sentir davantage exclus, et envoyer un message selon lequel le sujet a peu d’importance.

Tenez compte des différences culturelles et linguistiques lorsque vous utilisez des termes qui ont parfois différentes significations ou qui peuvent être perçus différemment dans différentes communautés. Employez des termes approuvés par la communauté. Par exemple : en bambara, utilisez nèguèkorosiki (qui signifie littéralement « s’asseoir sous le fer ») pour les mutilations génitales féminines, plutôt que bolokoli (qui signifie littéralement « lavez les mains »). Toujours en bambara, dites mousso lassirito (qui signifie littéralement « femme liée ») pour une femme enceinte au lieu de mousso konoma qui est considéré comme une insulte envers les femmes enceintes.

Évitez d’être « grossier » lorsque vous traduisez des termes relatifs à la santé sexuelle et reproductive et à la violence basée sur le genre. Trouvez des termes adaptés et délicats, et évitez les traductions « basiques » qui peuvent heurter la sensibilité des auditeurs et des auditrices, par exemple lorsque vous discutez de l’avortement.

Assurez-vous de bien comprendre le contexte dans lequel ces termes sont utilisés pour mieux servir votre auditoire et éviter de renforcer les idées reçues et les stéréotypes.

Utilisez un vocabulaire précis et non stigmatisant. Évitez de perpétuer les stéréotypes, les mythes et les idées fausses. Voici quelques exemples de stéréotypes :

  • Lorsque l’abstinence est requise pour des raisons de santé, les femmes sont responsables de leur abstinence.
  • L’infertilité est toujours la faute des femmes qui ont de la difficulté à avoir des enfants.
  • La femme a probablement provoqué l’homme dans les situations de viol.

Expliquez le contexte et soyez précis lorsque vous discutez de termes complexes ou techniques, en les expliquant de manière que tous les membres de l’auditoire puissent les comprendre facilement.

Respectez la vie privée des personnes lorsque vous abordez des sujets sensibles et évitez de partager leurs renseignements personnels sans leur consentement.

Employez un vocabulaire qui reconnaît les personnes comme des agents actifs de leur propre vie, plutôt que de bénéficiaires passifs de services.

Évitez de promouvoir une idéologie ou un agenda particulier. Présentez les informations de manière équilibrée et objective. Essayez de ne pas exprimer votre opinion personnelle lorsque vous utilisez ou expliquez des termes. Pour les sujets controversés, et en particulier les sujets sensibles, évitez de prendre parti à l’antenne et de renforcer les stéréotypes.

Tenez compte de l’âge et du niveau d’éducation des membres de l’auditoire. Utilisez un langage approprié et accessible pour votre auditoire.

Soyez conscient du risque de préjudice lorsque vous abordez des sujets sensibles et prenez des dispositions pour minimiser les préjudices, par exemple en fournissant des ressources de soutien ou en donnant sur des avertissements ou des éléments déclencheurs.

Recherchez activement l’avis de vos auditeurs et vos auditrices sur les émissions concernant la santé sexuelle et reproductive ou la violence basée sur le genre, et actualisez les termes que vous employez au besoin pour vous assurer qu’ils restent pertinents et précis.

Texte

Abstinence : S’abstenir de relations sexuelles, peu importe le statut de la relation ou le fait que la personne ait eu des relations sexuelles dans le passé ou pas.

  • Lorsque vous parlez de personnes qui n’ont pas de relations sexuelles, utilisez un vocabulaire neutre et descriptif, plutôt que des termes qui laissent entendre qu’une personne est moralement supérieure lorsqu’elle évite d’avoir des relations sexuelles. Par exemple, évitez des commentaires du genre « Vraiment ? À ton âge vous n’avez pas de relations sexuelles ? Ce n’est pas vrai. » De même, utilisez un vocabulaire neutre et descriptif pour décrire des personnes qui sont actives sexuellement, plutôt que des termes péjoratifs qui sont discriminatoires à l’égard des personnes sur la base de leur activité sexuelle. Par exemple, évitez des commentaires tels que « Vous avez eu des relations sexuelles avec plusieurs personnes. »
  • Il n’est pas possible de savoir si une personne a eu des relations sexuelles sur la base de l’état de l’hymen ni de saignements lorsqu’on insère quelque chose dans le vagin. Un hymen peut être intact ou pas, qu’il y ait eu ou non une activité sexuelle (par exemple, certaines personnes naissent sans hymen). N’employez pas le terme « intact » pour qualifier des personnes, car cela n’est pas exact et insinue que la valeur d’une personne découle de ses relations sexuelles.

Allaitement maternel : Allaiter directement un bébé au sein.

  • Il est important de ne pas mettre dans l’embarras les personnes qui nourrissent leurs bébés de cette façon ou celles qui ne peuvent pas ou qui choisissent de ne pas employer cette méthode. Chaque personne fait le choix qui convient le mieux à elle et son enfant en fonction de sa situation.
  • D’autres termes souvent moins utilisés incluent « allaitement à la poitrine » et « allaitement par le corps. »

Autonomie corporelle : Capacité de décider de quoi faire de notre corps sans influence ou contrôle externe indus. Cela inclut la capacité à prendre des décisions concernant votre corps sans craindre de s’exposer à la discrimination, la violence ou à des représailles.

  • L’autonomie corporelle est une composante importante de la santé physique, reproductive et mentale.

Avortement: Procédure qui met fin à une grossesse

  • L’avortement est parfois qualifié d’une « interruption d’une grossesse ». Les circonstances entourant un avortement sont souvent compliquées, émotionnelles et différentes pour chaque personne. Par conséquent, l’emploi d’expressions neutres telles « décision de ne pas poursuivre une grossesse » ou « choix de ne pas aller jusqu’au bout de la grossesse » peuvent constituer un meilleur choix.

Caractéristiques sexuelles primaires:

  • Les caractéristiques sexuelles primaires incluent les organes génitaux externes tels que le pénis, le scrotum, les lèvres et la vulve ; les organes génitaux internes tels que le vagin, l’utérus, les trompes de Fallope, le clitoris et le col de l’utérus ; et les hormones mâles (androgènes), y compris la testostérone, ou femelles (œstrogènes).
  • Lorsque vous parlez de la santé et des droits sexuels et reproductifs, il est recommandé d’utiliser des termes précis plutôt que des expressions « argotiques ou de la « rue ».

Caractéristiques sexuelles secondaires: Caractéristiques physiques qui se développent naturellement durant la puberté, par exemple, la distribution de la masse adipeuse, le développement des seins et de la pilosité du visage, la modification du timbre de la voix et les poils du pubis. Il est important de noter que le degré d’expression de ces caractéristiques varie considérablement d’une personne à l’autre.

Coercition: Contraindre une personne à faire quelque chose, souvent en lui mettant la pression, en la trompant ou en la menaçant.

  • La coercition peut survenir, peu importe les relations qu’entretiennent des personnes (par exemple des ami.e.s, des collègues de travail, des employeurs, des propriétaires bailleurs, des flirts, des conjoint.e.s, des membres de la famille, des personnes étrangères). Des stratégies de coercition courantes consistent, entre autres:
  • À faire des menaces.
  • À utiliser de la drogue ou de l’alcool afin de réduire les inhibitions.
  • À exercer une pression culturelle ou économique.

Coercition reproductive: Type de violence basée sur le genre qui se produit lorsqu’une personne exerce un pouvoir ou un contrôle sur la santé reproductive et les décisions d’une autre personne.

La coercition reproductive peut inclure:

  • Le refus d’utiliser la contraception.
  • Le fait de mentir concernant l’utilisation d’une méthode contraceptive.
  • Le fait de cacher, d’altérer ou de détruire les moyens de contraception.
  • Une tentative délibérée de transmettre une infection sexuellement transmissible (IST) à un partenaire.
  • Le fait de mettre la pression sur un.e partenaire ou de déshonorer la personne par rapport à sa décision d’avoir ou non des enfants
  • Obliger une personne à se faire avorter, ou l’empêcher de le faire.

Consentement: Accepter une chose de plein gré. Dans le contexte de la santé et des droits sexuels et reproductifs, le « consentement » renvoie au fait d’accepter volontairement d’avoir des relations intimes ou sexuelles. Avant d’avoir des relations sexuelles, les personnes concernées doivent savoir très exactement si elles consentent l’une et l’autre à avoir ces relations. Sans consentement, une relation sexuelle est une agression sexuelle, une défloration ou un viol. Vous ne pouvez pas supposer qu’une personne est consentante sur la base de votre perception de la situation.

  • Il est important de noter que les rapports de force inégaux dans les relations peuvent entraver la capacité d’une personne à donner son consentement. Divers facteurs peuvent influer sur les rapports de force entre des personnes, notamment l’âge, les avantages, le statut social et les capacités.
  • Le consentement doit être libre, éclairé et permanent. Un consentement libre signifie que l’accord est volontaire et exempt de toute coercition ou menace. Pour donner son consentement, une personne doit également être en pleine possession de ses moyens, ce qui exclut les mineurs, les personnes intoxiquées par des drogues ou l’alcool, ou les personnes endormies ou inconscientes. On ne peut avoir un consentement éclairé que lorsqu’une personne dispose de toutes les informations nécessaires pour prendre une décision concernant des relations sexuelles. On entend par consentement permanent, la capacité de pouvoir retirer son consentement à tout moment au cours de la relation sexuelle.

Contraception: Gestion de la fécondité ou prévention volontaire d’une grossesse par l’utilisation de différents types de dispositifs, pratiques sexuelles, médicaments ou procédures chirurgicales.

  • Également appelée régulation des naissances, la contraception est généralement employée comme une méthode de planification familiale.
  • La prévention des grossesses indésirables permet d’améliorer la santé, de réduire les décès liés aux grossesses, et elle fait en sorte que les familles puissent prendre soin de leurs enfants et subvenir à leurs besoins.

Droits reproductifs: Toutes les personnes ont des droits reproductifs, peu importe leur genre, leur sexe ou toutes autres caractéristiques. Le degré de protection et de respect de ces droits varie d’un pays à l’autre. Les droits reproductifs incluent:

  • Le droit de prendre des décisions en matière de procréation sans craindre de subir la discrimination, la coercition et la violence.
  • Le droit de recevoir des renseignements précis sur le système reproducteur et les services nécessaires pour la préservation de la santé reproductive, tel que des services qui assurent une grossesse et un accouchement sans problème et des services d’avortement sécuritaires. La notion de services d’avortement sécuritaires varie d’un pays à l’autre en fonction de la législation nationale.
  • Le droit d’accès aux méthodes de contraception sûres, efficaces et abordables de son choix.
  • Le droit de décider librement du nombre d’enfants, de leur espacement et du moment de leur naissance, d’accéder aux informations et aux moyens de le faire et le droit d’acquérir une santé reproductive de la plus grande qualité.
  • Le droit de gérer les menstruations de manière hygiénique, dans l’intimité et avec dignité.
  • Le droit d’accéder aux services de prévention et de lutte contre la violence basée sur le genre.
  • Le droit à la vie privée.

Droits sexuels: Cela accorde le droit d’une personne, par exemple, de décider librement si, quand et avec qui elle veut avoir des relations sexuelles. En vertu de ces droits, les femmes et les filles, les hommes et les garçons doivent pouvoir prendre des décisions concernant leur santé, leur corps et leur vie sexuelle. Ces droits fondamentaux sont déjà reconnus par plusieurs lois et traités internationaux. Cela englobe le droit d’une personne à:

  • Jouir de la meilleure qualité de santé sexuelle,
  • Accéder aux services de santé sexuelle et reproductive, y compris les services de planification familiale, le dépistage et le traitement des IST, le soutien aux survivant.e.s de différentes sortes de violence sexuelle, les visites prénatales, et d’autres services ;
  • Demander, recevoir et fournir des renseignements détaillés, fondés sur des faits et une éducation relative à la sexualité ;
  • Choisir son partenaire sexuel et décider si et quand être sexuellement actif ;
  • Vivre une vie sexuelle épanouie, sécuritaire et agréable, sans stigmatisation ni discrimination ;
  • Obtenir des services de prévention et de lutte contre les infections sexuellement transmissibles et les troubles sexuels ;
  • Bénéficier d’un suivi psychologique et de traitements pour les dysfonctionnements et les troubles sexuels.

Espacement des naissances: Pratique consistant à laisser s’écouler une période entre les grossesses ou les naissances.

  • L’espacement des naissances joue un rôle important dans la planification familiale. Il a notamment pour avantage de permettre au corps de se reposer et de se remettre de la grossesse et de l’accouchement, en plus de permettre aux familles d’économiser de l’argent et d’autres ressources pour l’enfant suivant.
  • L’Organisation mondiale de la Santé recommande d’espacer les grossesses de deux ou trois ans.

Féminicide: Meurtre de femmes ou de filles en raison de leur genre. De nombreux facteurs contribuent au féminicide, notamment les valeurs socioculturelles et la dynamique interpersonnelle.

Fertilité: Capacité d’une personne ou d’un couple à se reproduire.

  • Il est important de rappeler que la fertilité n’est pas un signe de vigueur, de bien-être, de masculinité ou de féminité. Les termes comme « force sexuelle » ou « virilité » pourraient suggérer cela. Utilisez des termes qui décrivent la situation de façon neutre plutôt que de faire des jugements de valeur.

Fistule obstétrique: Orifice créé entre le canal d’accouchement et la vessie ou le rectum à la suite d’un accouchement prolongé et obstrué. La fistule entraîne souvent un problème chronique de fuite d’urines ou d’excréments qui peut causer d’autres problèmes de santé.

  • Les femmes qui ont une fistule obstétrique non soignée sont souvent exposées à l’exclusion sociale, l’isolation et la stigmatisation. Elles sont souvent décrites par des termes peu flatteurs, et même insultants qui peuvent mener à une stigmatisation ou même l’empirer. Les femmes qui ont des fistules obstétriques ne sont pas des personnes moins hygiéniques et cela n’indique aucun dysfonctionnement de quelque nature que ce soit.
  • Les fistules obstétriques ne sont pas dues à la sorcellerie ou à l’infidélité.
  • On peut réparer ou améliorer la fistule obstétrique au moyen de la chirurgie.

Genre: Renvoie aux rôles et aux responsabilités socialement construits des personnes qui leur sont dévolus en fonction de leur sexe dans une culture donnée. Cela englobe les attentes et les idées reçues concernant les caractéristiques, les aptitudes et les comportements probables des personnes en fonction de leur sexe.

  • Les termes « genre » et « sexe » sont souvent utilisés de façon interchangeable, mais ils ne signifient pas la même chose. Voir la définition de « sexe » (un terme biologique plutôt que social) en dessous.
  • Les termes qui décrivent le genre incluent « femmes » et « hommes », mais pas « masculin » et « féminin » (qui renvoient au sexe), bien que ces termes peuvent être les mêmes dans certaines langues. Certaines cultures dans le monde, y compris en Afrique, reconnaissent plus de deux genres, tandis que d’autres reconnaissent deux seuls genres, tant sur le plan culturel que juridique.
  • Le genre inclut l’expression de genre et l’identité de genre.
  • Expression de genre: Manière dont une personne exprime ou présente publiquement son genre. L’expression de genre englobe les aspects du comportement et l’apparence telle que la tenue vestimentaire, les cheveux, le maquillage, le langage corporel et la voix. Par exemple, dans certaines cultures, les femmes ont les cheveux plus longs et elles se maquillent plus souvent.
  • Le nom et les pronoms d’une personne (voir définition de « pronoms » ci-dessous) sont également des moyens courants d’expression de genre.
  • L’identité de genre fait référence au sentiment interne qu’une personne a de son genre.

Grossesse: Porter dans l’utérus un fœtus en développement. La grossesse commence par l’implantation de l’ovule fécondé et progresse vers les stades embryonnaire et fœtal jusqu’à l’accouchement. La grossesse dure approximativement 40 semaines, de l’implantation à l’accouchement.

Harcèlement sexuel: Toutes les formes d’attention ou d’avances sexuelles répétées et non sollicitées qui provoquent un malaise, une crainte et qui menacent le bien-être ou l’emploi d’une personne.

Image corporelle: Perception qu’une personne a de son corps, ainsi que les pensées et les émotions qui découlent de cette perception.

  • L’image corporelle d’une personne peut être associée à ses expériences positives et négatives. De plus, l’image corporelle change au fil du temps et varie dans différentes situations.
  • Souvent, les gens font des suppositions concernant la santé d’une personne sur la base de son apparence corporelle. Cependant, il est impossible de savoir si quelqu’un est en bonne santé en l’observant simplement. Les personnes en bonne santé ont des formes et des tailles très différentes.

Inceste: Relations sexuelles entre proches parents.

  • D’un pays à l’autre, les lois se rapportant à la définition de l’inceste varient. Peu importe la législation nationale, des contacts sexuels non désirés provenant d’un membre de la famille peuvent entraîner des conséquences négatives durables d’ordre psychologique et physique sur le survivant ou la survivante.
  • Pour plusieurs raisons, il est parfois difficile pour des individus de révéler les relations incestueuses qu’ils ont eues ou de demander de l’aide, surtout lorsque l’auteur.e est un membre de la famille. Il s’agit, entre autres, de la peur des conséquences pour l’auteur.e ou eux-mêmes, la crainte de ne pas être crus et la crainte d’être accusés de faire une mauvaise chose.
  • Il arrive parfois que les survivant.e.s d’un inceste ne se rendent pas compte qu’ils ou elles vivent un abus, car l’auteur.e leur dit que ce qui se passe est normal.
  • L’inceste peut se produire dans toutes les familles, peu importe leur revenu, leur groupe ethnique, leur religion ou le lieu où elles habitent.

Infections sexuellement transmissibles (IST): Infections transmises par une personne à une autre lors de rapports sexuels vaginaux, anaux ou oraux, de contacts sexuels peau à peau ou d’échanges de fluides corporels.

  • Les termes « maladies sexuellement transmissibles (MST) » ou « maladies vénériennes » peuvent impliquer que les IST sont permanentes et produisent toujours de graves symptômes, ce qui n’est pas nécessairement le cas. Beaucoup d’IST peuvent être soignées et surmontées avec de bons médicaments.
  • Certaines IST n’ont pas de remèdes et peuvent avec des répercussions graves et durables sur la santé, telles que le VIH et l’hépatite B.
  • Les IST sont souvent asymptomatiques. Comme il n’est pas toujours possible de savoir à quel moment une personne contracte une IST, il est important de faire des dépistages régulièrement.

Infertilité: Incapacité de tomber enceinte après 12 mois ou plus d’activités hétérosexuelles régulières non protégées. Les hommes et les femmes sont touchés de la même manière par l’infertilité, avec 30% qui sont imputables à l’homme et 30% à la femme ; 40% des cas d’infertilité sont à la fois dus à des facteurs imputables à l’homme et à la femme ou à des facteurs inexpliqués.

  • Ne dites pas qu’une personne « souffre d’infertilité. » Dites qu’une personne « a des problèmes d’infertilité » ou « vit avec l’infertilité. » Ne présumez pas de ce que les gens ressentent ou ne qualifiez pas leur expérience d’anormale. Les réactions émotionnelles des personnes confrontées à l’infertilité sont différentes. L’utilisation d’un vocabulaire neutre évite de supposer ce qu’ils ressentent ou de les traiter comme des personnes de moindre valeur en raison de leur infertilité. Il est parfois préférable de dire que quelqu’un « vit l’infertilité » plutôt que « souffre d’infertilité ». En outre, des termes tels que « stérile » et « impuissant » peuvent impliquer la faiblesse ou la dévalorisation, et peuvent causer de la détresse chez les personnes que vous décrivez. Il est donc préférable de dire simplement « qui vit l’infertilité ».
  • Dans de nombreuses cultures, les femmes sont plus exposées à la stigmatisation dans les couples qui ne parviennent pas à avoir un enfant. Lorsque vous discutez de l’infertilité, évitez les déclarations qui rejettent la faute de l’infertilité sur les femmes.

Intersexué: Décrit une personne qui est née avec, ou qui a naturellement développé durant la puberté, des caractéristiques physiologiques non conformes aux définitions médicales de « femelle » et « mâle ».

  • Le terme « hermaphrodite » est jugé grossier et dépassé dans certains pays.

Mariage forcé: Un mariage dans lequel un ou les deux partenaires sont mariés sans leur consentement ou contre leur gré.

  • Les mariages forcés englobent les mariages conventionnels ou les unions informelles entre un enfant n’ayant pas atteint « l’âge de la majorité » et un adulte ou un autre enfant. Il est important de noter que l’âge de la majorité (également appelé « âge du consentement ») diffère souvent pour les femmes et les hommes et varie quelque peu d’un pays à l’autre. Si ce type de mariage forcé est encore courant dans de nombreux pays, beaucoup d’autres pays ont fixé un âge minimum légal pour le mariage afin d’accorder la priorité au bien-être de l’enfant.
  • Comme des enfants ne peuvent pas se marier légalement, il n’est pas théoriquement juste d’employer des termes comme « mariage d’enfants », « mariage précoce », « marié de bonne heure » ou « enfant mariée », bien que certaines de ces expressions soient encore couramment utilisées dans certaines régions d’Afrique.
  • Un mariage forcé est différent d’un mariage arrangé dans lequel les deux personnes consentent à ce que d’autres choisissent leur conjoint.
  • Même si les deux parties se marient de leur plein gré, le mariage peut devenir un mariage forcé si l’une ou les deux parties est ensuite contrainte de rester dans le mariage contre sa volonté.
  • L’UNICEF a désigné le mariage forcé comme une pratique culturelle ou religieuse néfaste.

Ménopause: Étape de la vie où les menstruations cessent définitivement et où la procréation n’est plus possible à cause des changements hormonaux.

  • La ménopause survient généralement entre 45 et 55 ans, mais parfois plus tôt. La ménopause est souvent accompagnée de symptômes tels que les bouffées de chaleur, les difficultés à dormir, les changements d’humeur et la sécheresse vaginale. Des saignements vaginaux post-ménopausiques irréguliers surviennent parfois également à cause des cancers du système reproductif ou de changements physiologiques liés à la ménopause.
  • La ménopause ne résulte pas de la sorcellerie.
  • Chaque femme vit une expérience différente de la ménopause, et l’expérience de certaines est plus difficile que celle des autres. Utiliser des expressions neutres descriptives telles que « traversant la ménopause » permet d’éviter de présumer de l’expérience d’une femme en particulier.
  • Le vocabulaire employé pour décrire des femmes qui sont au stade de la ménopause ou de la postménopause peut souvent supposer que les femmes fertiles sont supérieures. Il s’agit entre autres de termes comme « taries » « ne sont plus de prime jeunesse. » Essayez d’utiliser des termes respectueux lorsque vous faites référence à une personne d’un quelconque âge.

Menstruation: Écoulement de sang, de fluides et de tissus de l’utérus et par le vagin qui dure généralement trois à sept jours. Cet écoulement se produit normalement chaque mois jusqu’à la ménopause, même si pour certaines elles peuvent être irrégulières.

  • Elle est également désignée par le terme « règles » et plusieurs autres termes.
  • Songez à employer des termes qui considèrent la menstruation comme processus naturel, mais non comme un problème de santé et qui ne nuisent pas aux autres. Par exemple, dans plusieurs dialectes ougandais, les références aux menstruations ou aux règles ont une connotation négative se traduisant par « maladies » (okulwara) ou « problème » (ensonga).
  • La menstruation qui commence à la puberté, et elle n’est pas due à une interaction avec des hommes ou à des activités sexuelles.
  • La stigmatisation entourant les menstruations a de nombreux impacts négatifs sur les femmes et les filles, tels que l’exclusion sociale pendant les règles.
  • Toutes les personnes ayant leurs menstruations ont le droit de les gérer de manière hygiénique, dans l’intimité et avec dignité. Lorsque ces droits ne sont pas protégés, cela peut signifier une absence au travail ou à l’école.

Mutilation génitale féminine (MGF): Pratique qui consiste à supprimer une partie ou tous les organes génitaux féminins externes ou toute autre lésion des organes génitaux féminins pour des raisons non médicales. C’est le terme adopté par la majeure partie des organisations nationales et internationales.

  • L’UNICEF considère les MGF comme une pratique culturelle ou religieuse néfaste. Elles peuvent faire l’objet de sanctions pénales.
  • Dans beaucoup de communautés, les gens sont conditionnés pour participer aux MGF et ont parfois peur d’être marginalisés s’ils n’y participent pas.
  • Lorsque vous discutez avec des personnes qui ont eu des MGF, demandez-leur le terme qu’elles souhaitent que vous employiez et utilisez ce qu’elles préfèrent. Il existe dans le monde de nombreux termes utilisés pour désigner les MGF, et votre priorité doit être le respect de la personne qui les a eues. Par exemple, d’autres termes utilisés au Mali pour désigner les MGF sont selidjili (pureté rituelle ou ablution), bolokoli (circoncision et propreté) et excision (qui peut faire référence à un type particulier de MGF ou à la MGF en général). Le terme « ablation » est également utilisé parfois pour y faire référence.
  • Certains termes employés pour les MGF peuvent être avilissants ou insultants pour les femmes et causer plus de tort. Il est important de se rappeler que les femmes passent généralement par l’étape des MGF lorsqu’elles sont enfants, très souvent entre la petite enfance et l’âge de 15 ans, ce qui signifie qu’elles ne peuvent pas consentir et ne choisissent pas ce qu’on leur fait.

Perte de grossesse: Lorsqu’un embryon ou un fœtus meurt.

  • Selon l’OMS, si cette mort survient avant la 28e semaine de grossesse, cela s’appelle une « fausse couche. » Après la 28e semaine, on parle de « mort-né. »
  • La perte de grossesse est courante. Elle fait souvent suite à des problèmes spontanés durant le développement du fœtus et que la personne ne pouvait pas empêcher.
  • Il faut souligner qu’une perte de grossesse dans le cas d’une fausse couche ou d’un mort-né se produit rarement parce qu’une femme enceinte à fait quelque chose de mal. Au contraire, cette perte se produit souvent parce que le fœtus ne s’est pas développé comme prévu.
  • La perte de grossesse est un sujet très émotionnel et sensible pour les femmes qui perdent le fœtus ou l’embryon. Il est important de faire preuve de sensibilité et d’utiliser un langage adapté lorsque l’on aborde ce sujet.

Planification familiale: Gérer le nombre d’enfants d’une famille et espacer les naissances, notamment avec des méthodes de contraception ou par une stérilisation.

  • La planification familiale est un outil important pour l’espacement des naissances.
  • En général, l’âge physiologique idéal pour la procréation se situe entre 20 et 35 ans. Cette tranche d’âge comporte les plus faibles risques pour la santé, mais il n’existe pas d’âge « idéal » qui convienne à tout le monde. L’état de préparation pour la grossesse et les enfants implique plusieurs facteurs liés aussi bien au développement physiologique que social.
  • Les accouchements à moins de 20 ans présentent un risque accru de problèmes de santé. Ces femmes ont des taux de complications et d’infections plus élevés durant la grossesse et ont plus de risque d’avoir des bébés de faible poids ou prématurés.

Puberté: Période naturelle du développement physiologique et psychosocial, qui comprend souvent la capacité de procréation.

  • La puberté est marquée par le développement physiologique des caractéristiques sexuelles secondaires, telles que le développement des seins, les menstruations, la croissance de la pilosité et les premières éjaculations. La puberté est naturelle et survient généralement entre 10 et 13 ans environ, mais elle peut survenir à tout moment entre 8 et 14 ans.
  • Le début de la puberté n’indique pas qu’un enfant est préparé pour les relations sexuelles ou le mariage.

Rapports protégés: Moyens pour réduire le risque de conséquences non désirées des relations sexuelles, telles que les grossesses non désirées ou les infections sexuellement transmissibles (IST).

  • Dans le passé, les professionnels de la santé utilisaient l’expression « sexualité sans risques » au lieu de « rapports protégés. » Il est plus précis de dire « rapports protégés », car, bien que ces moyens soient efficaces pour la prévention des IST, il est toujours possible de contracter une IST ou d’avoir une grossesse non planifiée.
  • Parfois, les gens qualifient les relations sexuelles sans contraception ou le fait d’avoir beaucoup de partenaires sexuels de « pratiques sexuelles risquées » des. Cela peut stigmatiser les comportements sexuels, ce qui marginalise les gens et réduit la probabilité qu’ils se procurent les informations et les services nécessaires pour préserver leur santé sexuelle et reproductive, et celle de leurs partenaires.

Relations sexuelles: Stimulation ou contact de nature sexuelle, pratiqué pour le plaisir ou la procréation.

  • Il existe plusieurs types de relations sexuelles, dont celles qui n’impliquent pas une autre personne.
  • Tout contact ou toute simulation de nature sexuelle sans consentement des personnes impliquées est une violence sexuelle.

Santé reproductive: La santé reproductive est un état de bien-être physique, mental et social global lié au système reproducteur, ainsi qu’à ses fonctions et ses processus.

Santé sexuelle: Condition de bien-être physique, émotionnel, mental et social liée à la sexualité. La santé sexuelle nécessite une approche respectueuse en matière de sexualité et de relations sexuelles, et une parfaite santé sexuelle requiert l’accès aux services décrits ci-dessous dans la section sur les droits sexuels et les informations (voir également la définition de la santé reproductive.)

Sexe: Classification médicale des caractéristiques physiologiques qui forment les caractéristiques sexuelles primaires et secondaires d’une personne (voir les définitions susmentionnées de ces termes).

  • Le personnel de santé attribue généralement un sexe à une personne à la naissance. Cependant, les caractéristiques sexuelles secondaires ne se développent qu’à la puberté, ce qui signifie que l’attribution de sexe à la naissance n’est pas toujours précise.
  • Les termes « sexe » et le « genre » sont souvent utilisés de manière interchangeable, même s’ils ont des significations différentes. (Voir la définition de « genre » ci-dessus.) Cependant, les termes employés pour « hommes » et « femmes » sont les mêmes que « masculin » et « féminin. »
  • Le terme « sexe » est souvent utilisé en référence aux « relations sexuelles, » dont la définition figure ci-dessus.

Survivant.e: Dans le contexte de la santé et des droits sexuels et reproductifs, ainsi que de la violence basée sur le genre, un.e survivant.e est une personne qui a vécu une violence sexuelle ou une violence basée sur le genre, et qui vit toujours.

  • L’utilisation du terme « survivant » plutôt que « victime » met en relief le fait que les gens qui ont vécu ces expériences ont la capacité d’agir et un pouvoir sur leur propre vie.
  • Le terme « victime » peut être perçu comme une privation de tout pouvoir et implique que la personne est impuissante ou faible. Cependant, certains survivants croient qu’il est important d’utiliser le terme « victime » pour indiquer la gravité du tort subi et, dans les procédures judiciaires, pour insister sur le fait qu’il y avait un auteur.
  • Soyez assez flexible pour utiliser le terme que les personnes elles-mêmes préfèrent.

Système reproducteur: Le système des organes et des éléments qui fonctionnent dans la procréation, notamment les testicules, le pénis, les glandes vésiculeuses, la prostate, l’urètre, les ovaires, les trompes de Fallope, l’utérus, le vagin et la vulve.

Travail: Processus de l’accouchement, depuis les contractions de l’utérus et la dilation du col de l’utérus jusqu’à la mise au monde de l’enfant et enfin de l’expulsion du placenta.

Violence basée sur le genre (VBG): Actes préjudiciables visant une personne sur la base de son genre. La VBG inclut les torts infligés sur le plan physique, mental, émotionnel, sexuel ou économique en public ou en privé, ainsi que les menaces de violence, de coercition et de manipulation.

  • La VBG englobe, par exemple, la violence conjugale, la violence sexuelle, le mariage forcé, les mutilations génitales féminines, le harcèlement sexuel, la traite de personnes, la violence en ligne ou la cyberviolence, les grossesses ou les avortements forcés et la violence basée sur l’honneur, ainsi que le refus d’accorder des possibilités et des ressources
  • Assurez-vous que les termes que vous employez pour parler de personnes ayant vécu des expériences de violence basée sur le genre ne laissent pas sous-entendre qu’elles sont impuissantes ou faibles ou qu’elles sont responsables de cette violence. Plusieurs organisations préfèrent utiliser le terme « survivant.e » pour souligner leur force et leur résilience face à l’adversité plutôt que « victime. »

    Violence conjugale (VC): Actes posés par un.e partenaire actuel ou ancien, tel qu’un mari, une femme, un copain ou une copine, dans l’intention de nuire.

    • La VC peut impliquer de la violence physique, psychologique, émotionnelle, sexuelle et financière. Elle peut également inclure le harcèlement, la coercition reproductive (voir ci-dessus) et le harcèlement au téléphone ou en ligne.
    • La violence peut survenir dans toute sorte de relations amoureuses, pas seulement dans le mariage, et elle n’est pas seulement physique. Par conséquent, employez le terme qui reflète ce fait.

    Violence sexuelle: Actes de nature sexuelle posés contre une ou plusieurs personnes ou qui conduisent la personne ou les personnes à participer à un acte sexuel par obligation, ou sous la menace de la force ou la coercition. Les formes de violence sexuelle comprennent le viol, les tentatives de viol, la prostitution forcée, l’exploitation et l’abus sexuels, la traite aux fins d’exploitation sexuelle, la pornographie juvénile, la prostitution des enfants, l’esclavage sexuel, le mariage forcé, les grossesses forcées, l’obligation de se dénuder en public et les tests forcés de virginité.

    • N’importe qui peut être confronté à la violence sexuelle, et ce, peu importe son sexe, son âge, son apparence ou son style vestimentaire.
    • Personne ne mérite de connaître la violence sexuelle. Rien ne justifie la violence sexuelle.
    • La violence sexuelle peut se manifester par l’emploi de la force physique, la pression psychologique ou la manipulation émotionnelle.

    Acknowledgements

    Rédaction : Kathryn Elizabeth Kalinowski, étudiante en science de la santé et volontaire, RRI.

    Révision :
    Sarah Jesca Agwang, directrice des programmes, Uganda Women’s Network
    Dr Toh Zeregbe, MD, MPH, médecin en chef et chargé d’études, chef de service, Direction Coordination Programme National Santé Mère Enfant/ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie Universelle. Côte d’Ivoire
    Naadu Adico, spécialiste en santé publique, Planned Parenthood Association, Ghana
    Fatoumata Coulibaly, sage-femme et experte en SSR, Mali
    Daouda Mariko, directeur de Radio Kénédougo, Mali
    Mubiru Ali, chef de production, Radio Simba, Ouganda
    Esther Julie Apio, cheffe des programmes et présentatrice, Voice of Teso, Ouganda
    Mambo Marietou, directrice et productrice, Radio Soleil Plus, Côte d’Ivoire
    Elhadji Diéoua Ali Kamagate, chef d’antenne de Radio Zanzana Bondoukou, Côte d’Ivoire
    Victor Asumani, chef des programmes et réalisateur, Umunthu FM, Malawi
    Grace Kapatuka, chargée principale des communications, gouvernement du Malawi

    La présente ressource a été produite dans le cadre de l’initiative « HÉRÈ – Bien-être des femmes au Mali » et du projet « Les innovations en matière de santé, de droits et de développement » ou iHEARD.

    L’initiative « HÉRÈ — Bien-être des femmes au Mali » qui vise à améliorer le bien-être des femmes et des filles en matière de santé sexuelle et reproductive et à renforcer la prévention et la réponse aux violences basées sur le genre dans les régions de Sikasso, Ségou, Mopti et le district de Bamako au Mali. Le projet est mis en œuvre par le Consortium HÉRÈ – MSI Mali, en partenariat avec Radios Rurales Internationales (RRI) et Women in Law and Development in Africa (WiLDAF) grâce au financement d’Affaires mondiales Canada.

    Le projet « Les innovations en matière de santé, de droits et de développement » ou iHEARD est réalisé grâce au soutien financier du gouvernement par l’entremise d’Affaires mondiales Canada. Le projet et dirigé par un consortium composé de CODE, Radios Rurales Internationales et MSI Reproductive Choices et mis en œuvre au Malawi par FAWEMA, Farm Radios Trust, Women and Children First UK et Maikhanda Trust, Girl Effect/ZATHU, Viamo et Banja La Mtsogolo.