Notes au radiodiffuseur
Enregistrez et révisez cette ressource sous forme de document Word.
Notes au radiodiffuseur.euse.s
Le Mali est un pays enclavé de l’Afrique de l’Ouest qui dispose 112 forêts classées et périmètres de protection d’une superficie d’environ 1,34 million hectares, soit moins de 1% de la superficie du pays. Aujourd’hui, ces forets classés font l’objet d’occupation illégal entrainant leur dégradation. Les principales causes de cette dégradation sont l’agriculture, le nomadisme agricole, la migration, la coupe de la forêt pour créer des pâturages pour les animaux d’élevage et la coupe de bois pour les besoins énergétiques d’une population en
constante croissance. Dans cette situation, la plantation des arbres à travers la régénération naturelle et le reboisement sont plus difficile.
Malgré tous ces défis, le service forestier avec des moyens limités continue d’entreprendre des activités de sensibilisation, et aussi de contrôle de l’exploitation des ressources forestières et fauniques sur toute l’étendue du pays. Des initiatives de reboisement sont également entreprises par tous l’État, la société civile, et les collectivités pour restaurer des espaces dégradées.
Les appels à urgence contre la déforestation se multiplient au Mali. Plusieurs Organisations non gouvernementales s’inquiètent de la perte de 80 % des arbres forestières entre 1998 et 2020.
Pour produire une émission sur le reboisement, y compris les défis et les obstacles, vous pourriez vous inspirer de ce texte. Si vous décidez de le présenter dans le cadre de votre émission agricole, vous pourriez le faire interpréter par des acteurs et des actrices. Dans ce cas, veuillez informer votre auditoire au début de l’émission qu’il s’agit de voix des acteurs et des actrices et nos celles des véritables intervenant.e.s.
Si vous souhaitez diffuser des émissions sur les défis et les obstacles liés au reboisement, entretenez-vous avec les personnes qui plantent les arbres, les spécialistes des eaux et des forêts et d’autres parties prenantes. Leurs poser les questions suivantes par exemple:
- Faites-vous le reboisement dans votre région?
- Quels sont les bonnes pratiques pour aider les hommes et les femmes à réussir à faire le reboisement?
- Comment les femmes et les hommes peuvent-ils/elles avoir accès aux plants?
- Quels sont les défis et les obstacles liés au reboisement dans votre région? Quelles méthodes ou bonnes pratiques efficaces et abordables que les femmes et les hommes peuvent-ils/elles utiliser pour relever ces défis?
Durée estimée du texte radiophonique avec la musique, l’intro et l’extro : 20 minutes.
Texte
ANIMATEUR.TRICE :
Bonjour, chers auditeur.trice.s, bienvenue dans notre émission.
Aujourd’hui avec nos invités, nous parlons des obstacles et des défis au reboisement. Nous parlons également de l’impact du changement climatique et des dispositions prises par ces femmes et ces hommes qui se battent tous les jours pour trouver les solutions aux obstacles au reboisement dans les différentes communautés.
Nous allons nous entretenir avec Mr Broulaye Diakité lieutenant-colonel et ingénieur des eaux et forêts, responsable de la zone de Yanfolila, région de Sikasso.
Broulaye Diakité va d’abord nous donner un bref aperçu de la situation du reboisement au Mali et de la zone Yanfolila en particulier. Deuxièmement, nous nous entretenons avec M. Issiaka Ballo planteur des arbres à Sezana Gara région de Ségou. Il partage avec nous son expérience en ce qui concerne le problème de reboisement du pays et sur les méthodes qu’ils ont utilisé pour adapter aux problèmes. Enfin, nous nous entretenons avec Mr Sidi Coulibaly agent des eaux et forêts à Markala, région de Ségou. Il nous parlera également du même sujet dans la sahélienne.
ANIMATEUR.TRICE :
Bienvenue, ingénieur et lieutenant-colonel.
ANIMATEUR.TRICE :
Vous êtes tous les jours dans la forêt. Dites-nous quelle est la situation générale du reboisement au Mali.
BROULAYE DIAKITÉ :
La politique nationale forestière du Mali demande d’abord, de planter des arbres sur l’ensemble du pays, ensuite, il y’a aussi la campagne nationale de reboisement qui est organisée chaque année. Les préparatifs de cette campagne débutent dès le mois de février ou mars avec les pépinières qui permettent aux gens d’acheter des plants avant la date prévue. Cettecampagne se fait dans de Kayes à la frontière sénégalaise jusqu’à Kidal à la frontière algérienne.
ANIMATEUR.TRICE :
La situation est-elle la même qu’avant à Yanfolila?
BROULAYE DIAKITÉ :
La situation est différente maintenant, les arbres sont rares surtout les grands arbres et les arbres séculaires.
ANIMATEUR.TRICE :
Qu’est-ce qui est la cause de cette disparation ou de ladestruction de ces arbres?
BROULAYE DIAKITÉ :
Les causes sont multiples. Mais il y’a d’abord l’accroissement naturel de la population qui augmente les besoins humains. Ainsi, le besoin de terres cultivables a presque triplé, ce qui signifie que les agriculteur.trice.s abattent davantage d’arbres pour établir leurs champs. Ensuite, la consommation de charbon de bois, dans les grandes villes a augmenté. Cette croissante consommation de charbon de bois accroit la pression sur les ressources forestières.
Puis, le facteur le plus important de la déforestation est le problème de mines artisanales dans la zone de Wassolo Yanfolila se traduisant par la coupe de bois pour servir de support dans les puits d’orpaillage. Ainsi, quelques personnes font de la coupe de bois pour gagner un revenu, vendant aux constructeur.trice.s de maisons, aux vendeur.euse.s de bois de chauffage et aux personnes procurent des racines pour en faire des médicaments thérapeutiques. Souvent, ces personnes coupent le bois sans plan d’aménagement de la forêt.
ANIMATEUR.TRICE :
Que faites-vous pour permettre aux gens de planter des arbres?
BROULAYE DIAKITÉ :
En dehors de la campagne de reboisement annuel, le gouvernement a multiplié cette année des actions. D’abord, on a un fond de financement du reboisement et on produit et vendre des plants pour permettre à tout le monde de créer des pépinières. Ensuite, dans la zone de Yanfolila, nous avons formé des centaines de femmes sur les techniques de reboisement. Aussi,lors des journées de reboisement, certaines mines d’or achètent des plants.
ANIMATEUR.TRICE :
Quelles méthodes utilisez-vous pour faire face au changement climatique?
BROULAYE DIAKITÉ :
D’abord, nous choisissons des certains types d’arbres capables de résister au manque d’eau et nous donnons des formations sur la méthode PLASA. Cette méthode consiste à planter des semis d’abord dans une pépinière avec une couche poreuse du sol, ce qui permet aux racines de puiser facilement l’eau et puis, à replanter les semis plus tard sur des terrains qui ont été auparavant occupés par les forêts. Pour ce faire, nous faisons des trous d’une profondeur et d’une largeur de 40cmsur40cm.
ANIMATEUR.TRICE :
Étant ingénieur des eaux et forêt, pouvez-vous, nous dire les bénéfices des arbres?
BROULAYE DIAKITÉ :
D’abord, les arbres produisent de l’oxygène qui est source de vie. Les arbres aspirent du gaz carbonique et rejettent de l’oxygène. Elles absorbent le gaz carbonique par un processus appelé photosynthèse, et ceci peut compenser les émissions de gaz à effet de serre en milieu urbain. Elles influent sur la qualité de l’air que nous respirons, en agissant comme de filtres à l’air.
Ensuite, les racines des arbres permettent de filtrer l’eau ce qui se traduit par une meilleure qualité de l’eau. Ainsi, les arbres constituent des protecteurs contre la pluie et plusieurs de nos aliments et produits pharmaceutiques viennent d’extraits ou de transformations de substances végétales.
Enfin, les arbres protègent le sol contre les différentes formes d’érosion.
ANIMATEUR.TRICE :
Quel rôle joue les jeunes et les femmes dans le reboisement?
BROULAYE DIAKITÉ :
Les femmes et les jeunes sont formés sur les techniques de reboisement. Elles sont pépiniéristes est produisent leurs propres jeunes plants, organisent des journées de reboisement, vendent des jeunes plants aux ONG et sociétés minières. Pour cequi concerne les jeunes, leurs œuvres sont bien visibles dans les espaces publiques, devant les écoles à l’entrée et à la sortie des villes.
ANIMATEUR.TRICE :
Quel conseil pouvez-vous donner par rapport au reboisement?
BROULAYE DIAKITÉ :
Pour une solution durable à la déforestation accélérée, je conseille un meilleur encadrement du secteur de l’orpaillage, le contrôle des activités agricoles et pastorales, et l’exécution des plans d’aménagement. Tout le monde doit être impliqué afin de traiter les actions d’un cercle organisé de personnes dangereuses. Ce cercle comprend d’exploitants et exploitantes forestiers illégaux qui détruisent les forêts en collaboration avec certains villageois et villageoises et même de certains agents forestiers.
Ainsi, je conseil fortement le financement de la protection des arbres plantés contre les bœufs, les chèvres et les moutons. Pour le faire, il faut clôturer en fils de fer barbelés des plantations des jeunes arbres et créer des espaces spécifiquement destinés au pâturage des animaux afin que les pépinières ou les forêts en cours de restauration ne soient pas utilisées à cette fin. Cela empêche les animaux d’endommager les jeunes plantes en les piétinant ou en les mangeant, par exemple. On doit également prévenir des feux de brousse.
ANIMATEUR.TRICE :
Merci, Mr. Broulaye Diakité. Nous allons nous entretenir maintenant avec Mr. Issiaka Ballo, planteur des arbres dans la région Sezana Gara de Ségou.
Merci d’avoir accepté notre invitation. Alors Mr Ballo, vous êtes planteur des arbres depuis longtemps et comment êtes-vous devenu planteur des arbres?
ISSIAKA BALLO :
Je suis planteur des arbres depuis presque 15 ans maintenant. J’ai aimé ce métier depuis que j’étais tout petit lorsque j’ai découvert que notre région était, il y’a longtemps, un endroit où l’on pouvait retrouver des arbres géants de tout genre. On avait des forêts partout, mais maintenant nous n’en avons plus de forêts. Donc l’idée de planter des arbres m’est venue. J’ai commencé à acheter des plants mais mon budget ne me permettait de continuer et j’ai donc appris alors à produire moi-même mes plants dans des pépinières. Il y’a d’autres qui font le même travail, nous sommes donc regroupés afin de travailler ensemble.
ANIMATEUR.TRICE :
Quelles sont les types de plants produits généralement dans vos pépinières?
ISSIAKA BALLO :
Nous produisons des espèces comme le néré, eucalyptus, le karité, le caicedra, acacia sénégalais, le zaban, le rônier, le balanzan et d’autres arbres en voient de disparition.
ANIMATEUR.TRICE :
Vous expliquiez qu’il y’avait des arbres partout mais maintenant il y en a peu. Quelle explication pouvez-vous nous donner?
ISSIAKA BALLO :
D’abord, il y’a des bucherons dont tout un regroupement s’organise sous le prétexte d’approvisionner nos villes et campagne en bois de chauffe et de charbon. Leurs actions ont déclaré la guerre à nos forêts. Aucun arbre n’est épargné dans leur volonté manifeste de nuire à l’avenir du pays, en termes de l’environnement. Des arbres nourriciers comme le néré, le tamarinier, le jujubier, le karité et la prune des savanes, ne sont pas épargnés.
Ainsi, les agents forestiers, en principe chargés de la protection de nos forêts, sont les chefs de ces cartels d’un nouveau genre. Mais les personnes qui conduisent les camions qui transportent le bois et le charbon de bois ont décidé de dénoncer certains hauts responsables du département des forêts et des ressources en eau pour leur participation à ces activités. Ils disent à qui veut les écouter que tous les nouveaux camions impliqués dans le transport de bois et de charbon appartiennent à ces agents. Il est regrettable de constater des points de vente du bois et du charbon, à la rentrée et à la sortie de tous les villages sur nos principales routes. Le pays perd 100 000 hectares chaque année à cause de la surexploitation du bois.
ANIMATEUR.TRICE :
Que faites-vous pour lutter contre cette pratique?
ISSIAKA BALLO :
Nous menons des campagnes de sensibilisation dans les villes et villages voisins et des rencontres avec les jeunesses, les groupements de femmes. Et surtout, nous produisons des pièces théâtrales avec la participation des élèves dans les écoles.
ANIMATEUR.TRICE :
Comment faites-vous pour impliquer les élèves dans la lutte contre la déforestation?
ISSIAKA BALLO :
Nous organisons des journées de reboisement avec les élèves et faisons des théâtres visant à sensibiliser à la reforestation, aux feux de brousse et aux questions connexes.
ANIMATEUR.TRICE :
Vous avez mentionné les feux de brousse. En quoi peuvent-ils être un obstacle au reboisement?
ISSIAKA BALLO :
Au Mali, les feux de brousse sont souvent délibérés. Certaines personnes allument les feux en saison sèche dans les forêts, soit pour défricher les terres, pour chasser le gibier, pour favoriser l’élevage ou pour avoir de nouvelles terres de cultures ou de terrains de construction. Cespersonnes causent la perte de milliers de types d’arbres.
ANIMATEUR.TRICE :
Que ferez-vous pour remédier à cette situation?
ISSIAKA BALLO :
Je crois que c’est à nous, les jeunes, de lutter contre ces feux en sensibilisant les habitants des villages et en gagnant leur confiance pour changer certaines habitudes.
Quandc’est la saison des pluies, au mois de juin à septembre, iln’y a presque pas de risques. Mais en janvier ou février, la sécheresse commence. C’est en ce moment-là, qu’il faut faire attention : le moindre départ de feu peut rapidement devenir incontrôlable étant donné qu’il y a des herbes sèches un peu partout.
Mais ces feux peuvent être évités si on expliquait aux gens ses conséquences. Car souvent, ils sont à l’origine. Ily a par exemple les chasseurs lancent les feux quand ils veulent à tout prix attraper une proie. Quand elle se cache dans les broussailles, ils y mettent le feu pour la faire sortir et l’attraper. Et quand ils vont en brousse, il arrive qu’ils allument les feux pour cuire un animal et le manger. Et parfois, ilslaissent accidentellement le feu allumé derrière eux.
C’est la même chose pour les personnes qui cherchent du bois sec pour les ménages : ils partent avec des ânes et des charrettes pendant plusieurs jours. La nuit, ils allument les feux pour dormir et pourraient repartir sans les éteindre. Il y a aussi des cultivateur.trice.s qui utilisent le feu chaque année pour renouveler leurs champs. À la fin de la saison des pluies, pour enlever les mauvaises herbes, ils brûlent tout et replantent. Mais ces feux peuvent dégénérer.
Enfin, il y a également des familles qui cuisinent sur du feu en extérieur de manière peu sécurisée ou les personnes qui jettent des mégots de cigarette.
ANIMATEUR.TRICE :
Merci Issiaka Ballo pour vos témoignages.
ISSIAKA BALLO:
C’est un plaisir pour moi!
ANIMATEUR.TRICE :
Notre troisième et dernier invité est Mr Sidi Coulibaly agent des eaux et forêts à Markala, région de Ségou.
Mr Coulibaly bienvenue!
SIDI COULIBALY:
Merci à vous et un grand merci à tous nos auditeur.trice.s.
ANIMATEUR.TRICE :
Contrairement aux intervenants précédents, vous êtes dans la zone sahélienne du Mali. Dites-nous: quelles sont les obstacles au reboisement dans cette zone?
SIDI COULIBALY:
Merci tout d’abord, je tiens à vous expliquer le Sahel qui est une vaste région africaine semi-aride qui sépare le désert du désert Sahara au nord des savanes tropicales au sud. Le Sahel est autant une zone d’opportunités ayant de défis sécuritaire et environnemental. Lesarbres jouent un rôle vital dans le maintien et la récupération de la fertilité du sol, l’amélioration du microclimat pour la production des cultures, la dépollution de l’air de notre l’atmosphère, la fourniture d’ombrage et des abris pour les oiseaux et autres êtres vivants, la réduction du ruissellement de l’eau du sol, et l’augmentant ainsi l’infiltration de l’eau et la recharge des eaux souterraines.
Ainsi, les arbres doivent être protégés pour protéger la vie des humains. Au Sahel, la disparition du couvert végétal, due à la péjoration du climat, au surpâturage et aux besoins en bois de feu augmente. Cette disparition de la couverture végétale pousse les femmes plus loin à la recherche de bois de chauffe et rend difficile l’accès au fourrage. Les nappes phréatiques baissent et l’agriculture vivrière régresse du fait que les sols mis à nus par l’absence de végétation, laissent apparaître la roche-mère. Depuis les décennies de grandes sécheresses au Sahel, des actions de reboisement sont entreprises.
Une des raisons qui expliquent les échecs des programmes de reboisement est que de façon générale, on pense souvent à planter l’arbre sans se poser les questions pertinentes : Quand, Où et comment planter et entretenir un arbre? Que faire pour réussir? Planter un arbre ne consiste pas uniquement à creuser un trou dans la terre et à y déposer votre arbre. Vous devez prendre en compte la nature de votre sol, le climat, les essences qui poussent dans votre écosystème et aussi d’autres facteurs, comme législations modernes ou coutumières et divers facteurs qui mettent en péril la survie des jeunes plants.
ANIMATEUR.TRICE :
Comment résoudre ces problèmes?
SIDI COULIBALY :
Si vous ne tenez pas compte de tous ces problèmes avant de planter vos arbres, les chances de succès à court, moyen et long terme sont minimes. Et tout ceci est impossible si la situation sécuritaire n’est pas réglée. Cette année nous travaillons que dans deux communes sur six pour mener la campagne de reboisement annoncé par l’État à cause de l’insécurité grandissante.
ANIMATEUR.TRICE :
Les changements climatiques, la grande exploitation agricole, la surpopulation et les déplacements des populations dus aux conflits, l’orpaillage, l’action des bucherons font qu’une forte pression est exercée sur les forêts du Mali. Et la déforestationprend de plus en plus d’ampleur. Pour une solution durable à la déforestation accélérée de notre pays, il faut un meilleur encadrement du secteur de l’orpaillage, du contrôle des activités agricoles et pastorales, de l’exécution des plans d’aménagement, et de l’actualisation des lois qui registrent la politique des questions forestières au Mali.
Ceci met fin à notre émission d’aujourd’hui. Merci à tous nos invités et vous tous qui nous suivez en ce moment, on se dit à bientôt pour une autre émission.
Acknowledgements
Remerciements :
Rédigé par : Cheick Bounama Coulibaly journaliste-enseignant fondation Maarif, fraternité production, Bamako, Mali.
Révisé par : Broulaye Diakité, Chef Cantonnement des Eaux et Forêts, Djenné, Mopti, Mali
Entretiens et interviews :
Broulaye Diakité, Chef Cantonnement des Eaux et Forêts, Djenné, Mopti, Mali, le 25 novembre 2021.
Sidi Coulibaly agent des eaux et forêts Markala région de Ségou, le 07décembre2021.
Issiaka Ballo planteur des arbres à Zezana Gara région de Ségou, le 12 décembre 2021.
Cette nouvelle a été produite grâce à une subvention de la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit GmbH (GIZ) qui met en œuvre le programme des Centres d’innovations vertes.