Notes au radiodiffuseur
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Il est important pour les agriculteurs d’en savoir plus long sur le changement climatique en raison de ses effets possibles sur l’agriculture. Les agriculteurs doivent s’attendre à des températures plus élevées ainsi qu’à des tempêtes, des inondations et des sécheresses plus fréquentes. Le temps sera plus variable et plus difficile à prévoir. Les agriculteurs doivent comprendre le changement climatique et les conditions météorologiques pour prévoir les changements et les variations de rendements, les pénuries d’eau, ainsi que l’augmentation possible du nombre de parasites et de maladies.
Le présent texte fournit quelques renseignements de base sur le changement climatique pour vous aider à préparer des émissions de radio portant sur le sujet. Vous pouvez renseigner les agriculteurs de votre région en leur disant comment le changement climatique les affecte. Vous pourrez ensuite discuter des stratégies que les agriculteurs locaux pourraient utiliser pour réussir à s’adapter au changement climatique. Parlez à des agriculteurs pour connaître leur expérience avec le changement climatique. Ont-ils trouvé de nouvelles pratiques ou utilisé des pratiques traditionnelles qui les aident à s’adapter aux nouvelles conditions? Pour vous aider à produire des émissions sur le changement climatique, nous avons noté un certain nombre de textes publiés antérieurement par Radios Rurales Internationales et que vous trouverez peut-être utiles.
Texte
Comment le réchauffement de la planète affecte-t-il les conditions météorologiques?
On dirait que tout le monde a entendu parler du «réchauffement de la planète» ou du «changement climatique»? Le temps change et la Terre se réchauffe parce que les activités humaines – par exemple brûler du charbon, du pétrole ou du gaz comme énergie – augmentent les niveaux des «gaz à effet de serre» dans l’atmosphère de la Terre. Ces gaz, qui comprennent le gaz carbonique, le méthane et l’oxyde nitreux, empêchent une partie de la chaleur du soleil de se refléter dans l’espace. La chaleur reste emprisonnée dans l’atmosphère de la Terre, ce qui augmente la température à la surface de la Terre. À cause de l’augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, les températures mondiales moyennes devraient augmenter de 1,5 à 4 degrés d’ici l’an 2100. Cette augmentation peut sembler insignifiante mais, de concert avec les changements dans les précipitations, elle aura de graves répercussions sur les agriculteurs.
À mesure que la température augmentera, les conditions météorologiques seront affectées de différentes façons partout sur la planète. Certaines régions connaîtront vraisemblablement plus de sécheresses, plus précisément les prairies en Afrique où les précipitations devraient diminuer et devenir plus imprévisibles d’année en année. L’élévation de température entraînera aussi une évaporation plus rapide de l’humidité du sol, des lacs et des rivières de la surface de la Terre. Au fur et à mesure que l’air et le sol deviendront plus secs, il sera peut-être plus difficile de cultiver des récoltes qui ont besoin d’une bonne dose d’humidité, comme le maïs.
Dans d’autres régions, surtout les régions côtières, les températures plus élevées seront accompagnées de précipitations plus nombreuses. Les terres côtières et les petites îles risquent d’être touchées par l’élévation du niveau de la mer et les tempêtes violentes. Par exemple, Lagos et les villes du delta du Niger seraient touchées. L’agriculture côtière, comme les plantations d’huile de palme et de noix de coco au Bénin et en Côte d’Ivoire, pourraient être submergées, tout comme les récoltes le long de la côte du Kenya et ailleurs.
Comment le changement climatique affectera-t-il l’agriculture locale?
Nous avons déjà parlé de la difficulté de cultiver une récolte importante comme le maïs à cause du changement climatique. D’autres cultures seront affectées, surtout dans les régions tropicales et subtropicales. Les rendements seront vraisemblablement moins bons parce que :
- de nombreuses variétés de riz ne germeront pas si les températures deviennent trop élevées; et
- il y aura moins d’eau pour les cultures si les précipitations diminuent et si l’évaporation augmente.
La production de nourriture sera également touchée par:
- une augmentation de la fréquence de conditions météorologiques extrêmes, telles que les tempêtes, les inondations et les sécheresses;
- des saisons de croissance plus longues dans les régions très froides;.
- des changements dans la répartition et les quantités de poissons et de fruits de mer; et.
- des augmentations possibles du nombre de parasites et de maladies.
Voici quelques exemples de répercussions possibles du réchauffement de la planète en Afrique.
- L’augmentation du nombre de sécheresses pourrait réduire sérieusement la quantité de nourriture disponible.
- Les rendements de millet pourraient diminuer de 63 à 79 %.
- Les rendements de poissons d’eau douce pourraient augmenter, mais l’assortiment des espèces de poissons pourrait changer. Alors que certaines espèces de poissons connaîtront plus de succès à des températures plus élevées, d’autres espèces ne sont pas aussi bien adaptées aux températures plus élevées et leur population pourrait diminuer.
- Les infestations de mouches tsé-tsé pourraient se répandre dans les régions plus méridionales du Zimbabwe et du Mozambique, vers l’ouest en Angola et vers le nord-est en Tanzanie. De même, leur nombre pourrait diminuer dans certaines des régions où elles existent à l’heure actuelle.
Que peuvent faire les agriculteurs?
Les agriculteurs de votre auditoire utilisent déjà probablement des méthodes efficaces pour atténuer les dégâts causés par le climat. Vous pouvez les inciter à mieux prévenir ces dégâts ainsi qu’à adapter et améliorer les méthodes déjà en place. Par exemple, la dégradation du sol et de l’eau augmentera probablement à cause du réchauffement de la planète. Des méthodes pour conserver le sol et l’eau seront donc particulièrement utiles.
Lorsque vous préparez votre émission de radio, parlez à des spécialistes locaux (stations de recherches, services nationaux de météorologie, universités et bureau national de la FAO) pour savoir comment le changement climatique affectera probablement votre région. Vous pouvez ensuite partager des stratégies qui peuvent être utiles aux agriculteurs qui écoutent votre émission. Parlez à des agriculteurs et obtenez leurs rétroactions pour savoir si ces stratégies sont appropriées pour leur région. Vous voudrez peut-être vous référer à des textes antérieurs de Radios Rurales Internationales. Nous avons noté quelques textes qui pourraient être utiles.
1. Si votre région est vulnérable aux tempêtes, aux ouragans, aux typhons et aux inondations:
- Plantez des arbres (par exemple des palétuviers) pour protéger les régions côtières contre les inondations et l’érosion.
- Plantez les cultures qui sont les moins vulnérables aux vents violents. Les plantes racines constituent un choix judicieux (Voir le texte 58.11 – Cultiver et vous nourrir d’ignames nutritives).
- Évitez la culture itinérante après débroussaillement et brûlis pour défricher la terre.
- Évitez de planter des cultures temporaires sur les pentes abruptes (Voir le texte 44.9 – Comment sauver le sol sur les terrains en pente).
- Créez des barrières arboricoles et végétales (Voir le texte 43.3 – Pour prévenir l’érosion, plantez du vétiver).
- Gardez le sol couvert de végétation ou de paillis en tout temps (Voir les textes 34.1 – Obtenir plus, grâce au paillis;50.4 – Des agriculteurs du Nicaragua défient El Niño; 58.5– Cultivez votre propre engrais – plantez des cultures fertilisantes avec le maïs; ; 64.2– Des arbres contre les catastrophes).
- Utilisez le matériel de plantation recommandé pour créer des brise-vent (Voir le texte 44.2 – Les coupe-vent protègent les cultures et le sol).
- Faites bon usage des connaissances indigènes (Voir le texte 60.3 – Un fermier capable de prédire les inondations).
- Planifiez l’adaptation aux catastrophes (Voir le texte 64.10 – Prévention et atténuation des catastrophes ainsi que reprise à la suite de catastrophes : sujets de récits pour la radio).
Protéger les régions côtières à l’aide de plantations de palétuviers: Exemple venu d’Asie
Des typhons frappent la côte du Vietnam entre 8 et 10 fois par année. Ils brisent souvent les digues de mer et détruisent les fermes d’aquaculture. Pour dresser une barrière devant les digues et protéger le littoral, la Croix-Rouge du Vietnam a créé une plantation de palétuviers de 2 000 hectares. Les plantations de palétuviers sont aussi utilisées pour récolter et vendre des produits importants de la mer comme la crevette, le crabe et les algues cultivées. Peu de temps après son achèvement, le pire typhon de la dernière décennie a frappé la plantation de palétuviers. Mais la digue et les réseaux de piscines pour l’aquaculture n’ont pas subi de dégâts importants.
2. Si la sécheresse, la désertification et la dégradation du sol et de l’eau menacent votre région:
Dans les régions plus arides, on prédit qu’une diminution des précipitations et des taux d’évaporation plus élevés auront des incidences sur le sol et les ressources hydriques et accéléreront le processus de désertification. Les agriculteurs devront pratiquer la conservation du sol et de l’eau. Ils peuvent :
- capter et entreposer l’eau de ruissellement. (Voir les textes54.3 –Jardinez en prenant votre douche;54.7 – Collecte des eaux de toiture)
- utiliser des méthodes de labourage qui permettent la conservation du sol et de l’eau tout en limitant l’érosion. (Voir les textes 50.7–Arrêter l’érosion du sol avec des barrières végétales vivantes;55.9 – Les arbres et les terrasses empêchent les inondations sur le flanc de colline;50.2 – Cultiver en pensant à l’avenir : quelques méthodes pratiques)
- ajouter des matières organiques au sol telles que résidus de récoltes, compost et fumier. (Voir les textes 33.9 – Où trouver de la matière pour le compost;47.8– Faire quelque chose à partir de rien : transformer les déchets en jardin;61.6– Un entretien du Dr Compost sur les piles de compost)
- planter des légumineuses pour aider à fertiliser le sol.(Voir le texte 80.8 – Les légumineuses fabriquent leur propre engrais – avec l’aide de leurs amis)
- garder le sol couvert de végétation en tout temps. Utiliser des cultures de protection. (Voir le texte 58.2 – Augmentez vos rendements de production de riz sans acheter de fertilisants)
- pratiquer l’agrosylviculture. (Voir les textes 55.7 – Un fermier transforme un terrain vague en forêt vierge;55.1 – Sélectionnez les arbres qui s’associeront bien avec les cultures;54.1 – Les arbres et la pluie;54.2 – Comment les arbres entreposent-ils l’eau en protégeant ainsi les sources?;58.4 – La culture de maïs et la plantation d’arbres;27.2 – Les arbres dans votre jardin vous donnent de l’engrais; 88.7 – Au Niger, des agriculteurs laissent pousser des arbres dans leurs champs, et récoltent ainsi de gros bénéfices;78.6 –Le reboisement communautaire ramène les pluies dans la région de Brong Ahafo au Ghana;74.3– « Quand il pleut » – Le rôle des arbres dans la prévention de l’érosion des sols ;68.3 –Régénérer la terre dégradée : planter des arbres dans des fosses)
- creuser des trous d’ensemencement dans les régions arides. (Voir les textes 54.4 – L’infiltration des fossés retient l’eau pour les récoltes;64.6 –Phiri, l’agriculteur, utilise des fosses d’infiltration pour lutter contre la sécheresse)
- planter des cultures et des variétés tolérant la sécheresse. (Voir les textes 54.9 – Des récoltes utiles en période sèche;73.3 –Sélectionner des récoltes adaptées aux régions sujettes à la sécheresse)
- choisir et expérimenter des techniques efficaces d’entreposage à long terme.(Voir les textes 48.10 – Utiliser le piment fort pour protéger les céréales stockées; 79.8 –Entreposer les niébés pour une saison et une raison)
Améliorer les techniques pour l’entreposage à long terme
Dans des régions du Soudan, il pleut de plus en plus fréquemment. Afin d’entreposer les récoltes pour de plus longues périodes, les agriculteurs soudanais ont modifié le matmura, la fosse traditionnelle où ils entreposent le sorgho. Traditionnellement, les agriculteurs versaient le sorgho dans le matmura jusqu’à ce que le sorgho forme une coupole. Ils recouvraient ensuite le sorgho d’une couche de paille. Les fosses traditionnelles mesuraient un mètre et demi de profondeur, mais maintenant les agriculteurs creusent des fosses moins profondes, soit d’environ 50 centimètres. Ce procédé garde le grain plus sec pour deux raisons. Premièrement, il diminue l’écoulement par les fissures. Deuxièmement, il y a moins d’humidité dans le grain. Parce qu’il y a moins d’humidité, il y a moins d’insectes, ce qui améliore la qualité du grain. Les agriculteurs ont aussi augmenté la quantité de paille recouvrant le sorgho. Dorénavant, la couche de paille atteint 50 centimètres d’épaisseur et s’étend jusqu’à environ un mètre autour des fosses remplies. Ces innovations ont augmenté la période d’entreposage sécuritaire.
3. Si vous vivez dans une région plus froide :
Dans les régions plus froides, la saison de croissance pourrait être prolongée d’un mois ou davantage. Voici des méthodes dont vous pourrez discuter au cours de votre émission :
- Mettez à l’épreuve et sélectionnez les cultures et les variétés les plus appropriées à la saison nouvellement prolongée.
- Plantez plus tôt dans la saison.
- Cultivez une deuxième récolte de légumes de courte durée, si c’est possible. (Voir le texte 53.10 – Culture mixte : spots radio).
- Plantez des variétés de blé et d’autres cultures qui résistent à la chaleur.
4. Si, dans votre région, on s’attend à ce que les précipitations soient plus incertaines :
L’entreposage efficace et à long terme des cultures sera plus important qu’il ne l’a jamais été. Vous pourriez aussi conseiller aux agriculteurs:
- de récolter l’eau de pluie et de ruissellement. (Voir les textes 44.3 –Les billons transversaux maintiennent la précieuse eau de pluie sur votre terrain;54.7 – Collecte des eaux de toiture;61.4 –En Inde, fermiers et scientifiques «récoltent» l’eau de pluie)
- de planter des cultures et des variétés tolérant la sécheresse. (Voir les textes 58.7 – Les avantages de cultiver et d’utiliser le petit mil;58.10– Ma meilleure amie : la patate douce)
- d’utiliser des méthodes de conservation du sol et de l’eau. (Voir les textes43.5 – Une agricultrice met sa terre en jachère en y plantant des arbres; 54.4 – L’infiltration des fossés retient l’eau pour les récoltes)
- de mettre en œuvre des méthodes de conservation du sol et de l’eau. (Voir le texte 84.11 – Les agriculteurs peuvent se préparer à affronter différents modèles météorologiques)
Un exemple de récupération de l’eau de surface
Plusieurs sortes de trous d’ensemencement peuvent être utilisées pour récupérer l’eau de surface. L’une d’elles est la fosse zai. Les fosses zai constituent une méthode traditionnelle de capter et de retenir l’eau de ruissellement. Elles sont utilisées dans les sols qui sont tellement dégradés que l’eau ne peut y pénétrer.
Pendant la saison sèche, les agriculteurs creusent un trou qui mesure 20 cm sur 20 cm, d’une profondeur de l0 cm. On remplit le trou de résidus de culture ou de fumier. Ces matières attirent les termites qui font des trous dans la fosse. Les trous de termites augmentent la quantité d’eau qui peut pénétrer dans le sol quand il pleut. On plante du millet et d’autres cultures dans les fosses zai. Au Burkina Faso, les agriculteurs qui utilisent cette méthode ont grandement amélioré les rendements de leurs cultures. Les fosses zai protègent également les semis des vents violents. Même quand les averses de pluie sont moins fréquentes qu’en temps normal, les fosses zai connaissent généralement du succès.
5. Planter différentes cultures et élever différents animaux
Dans de nombreuses régions, les agriculteurs pourraient bénéficier d’un changement au niveau des cultures ou des animaux ou encore des variétés de plantes et des races de bétail pour s’adapter aux nouvelles conditions agricoles auxquelles ils feront face.
Au cours de votre émission, vous pourriez discuter de la façon de choisir des cultures nouvelles ou alternatives, ou encore de nouvelles variétés de cultures. Voici quelques idées.
- Si le sol devient contaminé par le sel, cultivez des cultures ou des variétés qui tolèrent le sel.
- Cultivez des cultures qui tolèrent la sécheresse et la chaleur dans les régions où la sécheresse et la chaleur augmentent en fonction du changement climatique. (Voir les textes 58.7 – Les avantages de cultiver et d’utiliser le petit mil;76.10 – Les mangues peuvent constituer un bon investissement pour les agriculteurs en milieu aride; 82.6 – Le fonio).
- Dans les régions où la température n’est pas trop chaude, envisagez d’élever de petits animaux. (Voir les textes 80.1 et 80.2 L’élevage des lapins pour la viande et l’argent : Première partie et Deuxième partie; 80.6 – L’élevage des escargots à des fins alimentaires et commerciales).
- Dans les endroits où la fréquence de la pluie est incertaine, cultivez du manioc parce qu’il peut être entreposé longtemps dans le sol avant d’être récolté.
- Dans les régions où soufflent des vents violents, faites pousser des cultivars de riz à grains courts parce qu’ils résistent au vent.
- Dans les régions où les températures élevées posent un problème, plantez le riz et les autres cultures plus tôt dans la saison. Quand le riz fleurit pendant le temps le plus chaud de l’année, il peut être perdu. Le maïs est également vulnérable à la chaleur extrême pendant certains stades de son développement. Une autre stratégie consiste à planter des variétés qui fleurissent tôt le matin afin d’éviter les heures les plus chaudes de la journée.
Acknowledgements
- Rédaction : Le présent texte est une adaptation du texte 64.1, qui avait été rédigé par Vijay Cuddeford, rédacteur en chef à Radios Rurales Internationales.
- Révision : John Stone, professeur auxiliaire de recherche, Université Carleton.
- Révision française : Jean-Luc Malherbe, Société Ardenn, Ottawa, Canada.
Information sources
- Boko, M., I. Niang, A. Nyong, C. Vogel, A. Githeko, M. Medany, B. Osman-Elasha, R. Tabo et P. Yanda, 2007 : Africa (chapitre). Climate Change 2007: Impacts, Adaptation and Vulnerability. Contribution of Working Group II to the Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change, M.L. Parry, O.F. Canziani, J.P. Palutikof, P.J. van der Linden et C.E. Hanson, réd., Cambridge University Press, Cambridge R.-U., 433-467. http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar4/wg2/ar4-wg2-chapter9.pdf
- FAO, sans date. Quelques effets du réchauffement de la planète sur l’agriculture. Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Téléc. : +39.06.570.53023. http://www.google.ca/search?hl=fr&q=%22Quelques+effets+du+r%C3%A9chauffement%22+sur+l%27agriculture+FAO&btnG=Rechercher&meta=lr%3Dlang_fr&aq=f&oq=
- Laura S. Meitzner et Martin L. Price, 1996. From Amaranth to Zai Holes: Ideas for Growing Food Under Difficult Conditions. Educational Concerns for Hunger Organization. ECHO, 17391 Durrance Road, North Fort Myers FL 33917-2239, USA. Tél. : (941) 543-3246, Téléc. : (941) 543-5317. Courriel : ECHO@echonet.org http://www.echotech.org/technical/az/aztext/azcntnts.htm
- Nageeb Ibrahim Bakheit, Kees Stigter et Ahmed el-Tayeb Abdalla, 2001. Underground storage of sorghum as a banking alternative. ILEIA, Volume 17, Numéro 1, avril 2001. http://www.ileia.org/index.php?url=getblob.php&o_id=12467&a_id=211&a_seq=0