Agriculture circulaire et régénérative

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Introduction

L’agriculture circulaire et régénérative est un système agricole qui applique des pratiques respectueuses de la nature afin de créer un écosystème autosuffisant et résilient face au changement climatique pour la production alimentaire. Elle utilise des pratiques agricoles qui permettent de minimiser la perturbation des sols, comme le labour minimal ou nul et les cultures de couverture. Elle limite également l’utilisation d’intrants chimiques et intègre la rotation des cultures, les cultures intercalaires, l’agroforesterie, le fumier animal, le paillage et l’agriculture en courbes de niveau afin d’améliorer la santé des sols et la rétention d’eau. Ce système agricole permet d’améliorer la productivité à long terme des exploitations tout en offrant une alimentation diversifiée au bétail.

Pourquoi ce sujet est-il important pour les auditeurs et auditrices ?

Parce que les agriculteurs et agricultrices doivent connaître :

  • la définition de l’agriculture circulaire et régénérative;
  • comment mettre en œuvre des pratiques agricoles circulaires et régénératrices dans les exploitations agricoles;
  • comment l’agriculture circulaire et régénérative améliore l’agriculture et les rendements agricoles;
  • les différentes pratiques agricoles et d’élevage utilisées dans ce type d’agriculture;
  • comment les pratiques agricoles circulaires et régénératrices réduisent les effets du changement climatique;
  • comment l’agriculture circulaire et régénérative peut augmenter les revenus des agriculteurs et agricultrices;
  • comment intégrer l’agriculture circulaire et régénérative à l’agriculture traditionnelle;
  • les différentes cultures pouvant être cultivées dans le cadre d’un tel système agricole;
  • le rôle et les avantages de l’élevage dans l’agriculture circulaire et régénérative.

Quels sont les faits marquants concernant l’agriculture circulaire et régénérative ?

  • Les pratiques agricoles avec un labour minimal ou sans labour améliorent la structure et la fertilité du sol.
  • Une perturbation minimale du sol permet à l’eau de pénétrer dans le sol, réduisant ainsi l’érosion causée par les fortes pluies.
  • La plantation d’arbres avec des cultures (agroforesterie) fournit de l’ombre, réduit l’érosion éolienne, améliore la structure du sol, certains arbres sont utilisés comme fourrage pour les animaux et fournissent des sources de revenus alternatives, en particulier les arbres fruitiers.
  • La plantation d’arbres légumineux avec des cultures rend le sol fertile en fixant l’azote dans le sol.
  • L’agriculture régénérative comprend des pratiques telles que le paillage, l’agriculture en courbes de niveau et la collecte des eaux de pluie, qui permettent de cultiver pendant les périodes sèches.
  • L’utilisation de pesticides est limitée, voire inexistante, ce qui permet d’élever des abeilles dans les systèmes agroforestiers pour le miel et la pollinisation des cultures.

Quels sont les grands défis de l’agriculture circulaire et régénérative ?

  • Les agriculteurs et agricultrices ne disposent pas des connaissances nécessaires pour mettre en œuvre ces pratiques.
  • Les services de vulgarisation sont insuffisants pour transmettre aux agriculteurs et agricultrices ougandais les connaissances nécessaires sur ces pratiques.
  • Dans certains cas, les arbres destinés à l’agroforesterie peuvent entrer en concurrence avec les cultures principales ou les graminées destinées à l’alimentation du bétail pour l’espace et l’eau s’ils sont mal positionnés.
  • Les questions foncières peuvent limiter la capacité des agriculteurs et agricultrices à adopter certaines pratiques circulaires et régénératrices, surtout si l’exploitation est louée et ne leur appartient pas. Il peut être peu pratique de planter des arbres pour l’agroforesterie sur les terres louées.
  • Ces pratiques peuvent exiger davantage de main-d’œuvre et de compétences en gestion que ce que les petit.e.s agriculteurs et agricultrices à faibles revenus peuvent se permettre.
  • En Afrique, la littérature scientifique disponible sur l’agriculture régénérative se limite à des environnements d’essais contrôlés. Cela rend difficile sa mise en œuvre dans différents environnements.
  • Idées reçues et perceptions des gens au sujet de l’agriculture circulaire et régénérative.
  • Il faut beaucoup de temps pour obtenir des résultats par rapport à d’autres méthodes.

Pour plus d’informations, consultez les documents 1 à 9 ainsi que les documents de recherche de la Radio rurale.

Aspects liés au genre dans l’agriculture circulaire et régénérative

  • Dans la région du mont Elgon, les femmes ont mis en avant la rareté des terres, le manque de plants d’arbres et l’insuffisance de connaissances techniques comme raisons pour lesquelles elles n’ont pas adopté l’agroforesterie.
  • L’adoption de l’agriculture régénérative peut aider les petites exploitantes agricoles à mieux s’adapter au changement climatique grâce à des pratiques qui améliorent la fertilité des sols, les rendements agricoles et la biodiversité.
  • Dans les districts de Mukono, Bushenyi et Mubende, des groupes de femmes ont été formés à la fabrication de briquettes de cuisson à partir de résidus de maïs et de haricots, et de farine de manioc. Ces briquettes, qui constituent une source d’énergie alternative, permettent de réduire au minimum l’abattage d’arbres pour le charbon de bois, etc.
  • En Ouganda, le café est traditionnellement cultivé en association avec des légumes et d’autres légumineuses, ce qui constitue une source de revenus alternative pour les femmes et les jeunes.

 

Pour plus d’informations, consultez les documents 3, 4 et 5.

Impact prévu du changement climatique sur l’agriculture circulaire et régénérative

  • En Ouganda, les conditions météorologiques imprévisibles peuvent provoquer des sécheresses, des inondations et des précipitations irrégulières qui entravent la croissance des cultures de couverture et des plants d’arbres destinés à l’agroforesterie dans le cadre de l’agriculture régénérative.
  • De nouveaux ravageurs et maladies liés au changement climatique rendent l’agriculture difficile, poussant les agriculteurs et agricultrices à recourir massivement à des pesticides toxiques.
  • Les arbres légumineux des systèmes agroforestiers, comme le calliandra ou le gliricidia, absorbent le carbone de l’atmosphère et contribuent ainsi à l’atténuation du changement climatique.
  • Les pratiques agricoles régénératives se concentrent sur la santé des sols et la préservation de la biodiversité tout en améliorant la rétention d’eau dans les sols et en renforçant la résilience des agriculteurs et agricultrices face au changement climatique.

 

Pour plus d’informations, consultez les documents 8, 9,

Informations clés sur l’agriculture circulaire et régénérative

Évaluation des exploitations agricoles

Avant d’appliquer les pratiques agricoles circulaires et régénératives, les agriculteurs et agricultrices doivent :

  • effectuer des analyses du sol afin de déterminer sa santé, son type, sa structure, ses niveaux de nutriments, sa capacité de drainage et de rétention d’eau, et de détecter la présence de parasites et de maladies;
  • analyser les caractéristiques climatiques et microclimatiques de leur région qui auront une incidence sur la croissance des cultures et la santé du sol;
  • évaluer la pente et la topographie du terrain afin de déterminer les risques d’érosion, les écoulements d’eau et les zones propices à la plantation;
  • évaluer la faune et la flore existantes sur leur exploitation agricole et leurs interactions.
  • comprendre l’utilisation et les pratiques de gestion actuelles et passées de l’exploitation agricole, telles que les cultures, les intrants chimiques, les pratiques de labour, ainsi que la lutte contre les ravageurs et les mauvaises herbes;
  • rechercher la disponibilité de main-d’œuvre qualifiée et les marchés pour les cultures qui y seront produites.
  • préparer des objectifs à court et à long terme pour l’exploitation agricole, tels que les rendements, la restauration de la biodiversité et les pratiques régénératrices à mettre en œuvre.

Pour plus d’informations, consultez les documents 1

Pratiques agricoles circulaires et régénératrices

Perturbation minimale du sol

Dans l’agriculture circulaire et régénérative, les cultures sont plantées sur des sols peu ou pas labourés. Ces pratiques améliorent la structure, la fertilité et la capacité d’infiltration de l’eau du sol, augmentent la teneur en matière organique et en carbone, renforcent la cohésion du sol, préservent son humidité, favorisent l’apport et l’application de compost, et contrôlent l’érosion. Les mauvaises herbes et les résidus de culture sont gérés par le débroussaillage ou d’autres méthodes non chimiques. Un labour minimal ou nul est pratiqué en même temps que la rotation des cultures, les cultures de couverture et le paillage afin de garantir une perturbation minimale du sol.

  • L’amélioration de la structure du sol renforce sa capacité de rétention d’eau, réduisant ainsi l’impact de la sécheresse sur les cultures.
  • Les semences sont plantées à l’aide de planteuses à pointe qui piquent le sol et libèrent les semences ainsi que l’engrais.
  • De petits motoculteurs sont utilisés pour creuser des fosses zai et des bassins de plantation.
  • L’évaporation de l’eau du sol est minimisée par des pratiques telles que le paillage et l’agroforesterie.

Systèmes de culture

Les systèmes de culture utilisés dans l’agriculture régénérative améliorent la santé des sols et garantissent des rendements agricoles ainsi qu’une sécurité alimentaire à long terme. Ces systèmes de culture améliorent l’écosystème en combinant divers systèmes agricoles. Ils comprennent notamment :

La culture intercalaire qui consiste à cultiver deux ou plusieurs cultures en même temps sur le même champ, y compris des cultures de couverture. Lors de la culture de ces plantes, les agriculteurs et agricultrices doivent veiller à ce que :

  • les cultures à racines peu profondes sont associées à des cultures à racines profondes.
  • les plantes intercalaires ont des besoins en eau similaires;
  • les cultures intercalaires ne soient pas de la même famille afin de minimiser les infestations de parasites;
  • des légumineuses et des non-légumineuses soient cultivées en association, car cela ajoute des nutriments tels que l’azote dans le sol;
  • les variétés de cultures plantées ne se font pas concurrence pour la lumière du soleil;
  • des variétés à croissance haute et des variétés à croissance large soient associées;
  • des cultures à croissance lente et à croissance rapide soient associées. Ainsi, lorsque les cultures à croissance rapide sont récoltées, celles à croissance lente ont suffisamment d’espace pour mûrir.

Avantages de la culture intercalaire :

  • La culture intercalaire améliore les rendements agricoles.
  • Les cultures à forte valeur ajoutée, lorsqu’elles sont associées, augmentent les revenus agricoles des agriculteurs et agricultrices.
  • Des études montrent que la culture intercalaire réduit l’incidence des maladies, des ravageurs et des mauvaises herbes, ce qui minimise le besoin de produits agrochimiques. C’est notamment le cas lorsque des plantes pièges sont utilisées.

Le cultures de couverture sont principalement des légumineuses telles que des haricots, des pois cajan, du niébé et de l’arachide, que les agriculteurs et agricultrices plantent entre les rangées de maïs, de bananiers, de caféiers ou d’arbres fruitiers. Les graminées, les patates douces, les pastèques et les citrouilles peuvent également servir de cultures de couverture. Lorsqu’ils plantent des cultures de couverture, les agriculteurs et agricultrices doivent :

  • les planter immédiatement après le labour ou en même temps que la culture principale.
  • elles sont plantées lorsque le sol est nu et qu’aucune culture principale n’est en cours de croissance.

Avantages des cultures de couverture :

  • Elles maintiennent une température adéquate qui favorise les organismes utiles du sol.
  • Ils recouvrent et améliorent la structure du sol après la récolte des cultures principales.
  • Ils protègent le sol de l’érosion et réduisent le taux d’évaporation de l’eau.
  • Les légumineuses fixent les nutriments azotés bénéfiques dans le sol et augmentent la matière organique.
  • Elles empêchent la croissance des mauvaises herbes.
  • Elles constituent une source alternative de nourriture et de revenus pour les agriculteurs et agricultrices, en dehors de la culture principale.

La rotation des cultures consiste à alterner la culture de différentes variétés chaque saison ou chaque année sur la même terre. Cette pratique permet de briser les cycles des ravageurs et des maladies, d’améliorer le cycle des nutriments et d’augmenter la fertilité du sol et le rendement des cultures. Cela permet également de réduire les populations de ravageurs en cultivant des cultures non hôtes, que les ravageurs habituels ne mangent pas. Il s’agit d’une pratique de lutte intégrée contre les ravageurs et les maladies (IPDM).

La culture en bandes ou intercalaire consiste à cultiver différentes familles de plantes sur des bandes de terre uniformes. Par exemple, les arachides peuvent être plantées avec des hibiscus ou des roselles. Les bandes de culture sont changées chaque saison. Dans le cadre de la culture en bandes, les agriculteurs et agricultrices doivent :

  • éviter de planter des cultures de la même famille, car cela peut augmenter les infestations, par exemple les choux et les brocolis, ou les tomates et les pommes de terre.
  • pratiquer la rotation des cultures sur différentes bandes de terrain.

Avantages de la culture en bandes :

  • Amélioration de la fertilité du sol et suppression de la croissance des mauvaises herbes.
  • Perturbe les mouvements et les cycles de vie des ravageurs.
  • Les ravageurs et les maladies se propagent plus lentement lorsque des rangées de différentes variétés de cultures séparent les plantes hôtes.
  • Les différentes cultures empêchent l’accumulation de maladies du sol.

Pour plus d’informations, consultez les documents 1 à 10 et les documents de recherche de la Radio rurale.

Agroforesterie

En agroforesterie, les cultures sont associées à des arbres ou plantées le long des limites. Les arbres légumineux comme l’acacia, le gliricidia, le faidherbia, la calliandra ainsi que les arbres fruitiers comme le papayer et le grevillea sont principalement utilisés dans ces systèmes. Les arbres agroforestiers plantés doivent :

  • être plantés à une distance de 10 à 20 mètres d’une rangée à l’autre;
  • être adapté au climat et aux sols locaux;
  • ne pas être porteurs de parasites et de maladies;
  • être à maturation rapide, profondément enracinées, durables et résistantes au vent;
  • fournir un couvert végétal suffisamment ombragé, avec peu d’espaces vides et une densité foliaire modérée;
  • être capable de supporter une taille intensive nécessaire pour fournir un paillage organique et de la lumière solaire aux autres cultures;

Avantages de l’agroforesterie :

  • Les arbres ombragent les cultures, leurs feuilles mortes servent de paillis, améliorant ainsi la fertilité du sol.
  • Les légumineuses et les grevilleas fournissent du fourrage pour le bétail.
  • Les légumineuses fixent l’azote dans le sol et leurs feuilles mortes améliorent sa fertilité.
  • Les abeilles peuvent être élevées pour polliniser les arbres et les cultures sur le même terrain tout en fournissant du miel.
  • Les racines des arbres fixent le sol, ce qui réduit l’érosion due à l’eau ou au vent.
  • Les arbres protègent également les cultures en croissance, comme le maïs, des vents violents qui pourraient les endommager.
  • Les arbres absorbent le dioxyde de carbone de l’atmosphère.
  • L’ombre des arbres minimise l’évaporation de l’humidité du sol.

Pour plus d’informations, consultez les documents 1, 7, 8 et 9.

Lutte intégrée contre les ravageurs et les maladies (IPDM)

La GIPD est une méthode de lutte contre les ravageurs qui vise à prévenir ou à réduire les ravageurs et les maladies grâce à des méthodes naturelles et à une utilisation limitée de pesticides synthétiques. Elle réduit l’exposition des êtres humains et de l’environnement aux toxines des pesticides synthétiques. La GIPD comprend certaines pratiques de lutte contre les ravageurs et les maladies, telles que :

La sélection des semences : la plantation de semis, de semences ou de cultivars certifiés et traités permet de réduire l’incidence des ravageurs et des maladies après la plantation et de minimiser les pertes de rendement.

Les plantes pièges sont des plantes particulières qui attirent certains ravageurs et organismes pathogènes, puis les contrôlent à l’aide de produits agrochimiques ou manuellement. Dans la culture du maïs, les plantes pièges permettent de contrôler la striga et les foreurs de tiges. Le maïs est cultivé en association avec des légumineuses comme le desmodium à feuilles argentées, qui repousse ou dissuade les foreurs de tiges d’attaquer le maïs, la culture principale. Le panic à éléphant, quant à lui, est planté en bordure des cultures intercalaires pour attirer et piéger les foreurs de tiges, ce qui protège le maïs. Le desmodium à feuilles argentées stimule la germination des mauvaises herbes striga, mais étouffe leur croissance et réduit leur réserve de graines dans le sol. Le panic à éléphant et le desmodium à feuilles argentées fournissent du fourrage pour le bétail et contribuent à améliorer la santé et l’humidité du sol. Cette technique est appelée « push-pull »..

Lutte contre les ravageurs et les maladies : L’IPDM privilégie la lutte contre les ravageurs et les maladies à l’aide de biopesticides non toxiques pour l’homme et l’environnement. Ces biopesticides sont extraits du neem, du pyrèthre, du piment, du tabac, de l’ail, de l’ocimum suave, du souci mexicain et du haricot de mer (tephrosia vogelli), tous présents en Ouganda. Cette méthode permet de contrôler les ravageurs tels que les acariens, les chenilles légionnaires, les charançons, les vers gris, les foreurs de tiges, les mouches blanches et les pucerons. Les ravageurs et les maladies présents dans le sol peuvent être éliminés en le chauffant pendant 30 minutes au-dessus d’un feu à l’aide de récipients métalliques.

Autres pratiques IPDM

  • Éliminer à la main les plantes malades ainsi que les œufs et les larves de ravageurs;
  • Accrocher des pièges qui attirent et capturent les ravageurs des cultures;
  • Le ratissage expose certains ravageurs présents dans le sol, tels que les vers, à des prédateurs comme les oiseaux.

Une lutte efficace contre les ravageurs nécessite une surveillance régulière du jardin afin d’évaluer le niveau d’infestation. Les agriculteurs et agricultrices sont encouragés à inspecter fréquemment leurs champs afin de détecter les premiers signes de présence de ravageurs et d’appliquer les mesures de lutte appropriées en fonction de la gravité de l’infestation.

Pour plus d’informations, consultez les documents 2 et les documents de recherche de la Radio rurale.

 

Élevage

Outre le lait et la viande, le bétail fournit du fumier. Les animaux sont élevés sans pâturage ou en pâturage tournant, ce qui consiste à les déplacer vers différents pâturages. Voici quelques-uns des avantages de l’élevage dans le cadre de l’agriculture circulaire et régénérative:

  • Il fournit du fumier pour les cultures et les pâturages, ce qui améliore la fertilité des sols.
  • Les résidus de cultures, la pulpe de café et le fumier de vache peuvent être mélangés pour produire du biogaz destiné à la cuisine, réduisant ainsi la dépendance des agriculteurs et agricultrices au bois de chauffage provenant des arbres.
  • Après la récolte, les volailles peuvent être lâchées pour améliorer la fertilité du sol grâce à leurs déjections et pour manger les mauvaises herbes et les parasites qui s’y trouvent.

Pour plus d’informations, consultez les documents 1,

Définitions

Où puis-je trouver d’autres ressources sur ce sujet ?

Documents

    1. Kabiri Stella, (2024). Basket of Regenerative Agriculture Technologies for the Improvement of Soil Health in Africa. 50 Technologies For On-farm Demonstrations. https://www.saa-safe.org/elfiles/xc85X4Fu/Size%20adjusted_FIN%20-%20web%20compressed%20-%20Basket%20of%20RA%20Tech%202024.pdf (5.83 MB).
    2. Biovision Africa Trust, (Undated). Plant Extracts in Organic Farming. https://eoai-africa.org/wp-content/uploads/2020/03/BioVision-Plant-Extracts-Poster.pdf (1.13 MB).
    3. Aggrey Ntakimanye, Charles Galabuzi, Phiona Kwaga, Geoffrey Werikhe, Immaculate Sekitto, Ivan Wanambwa, Geofrey Kimenya, Hillary Agaba, Catherine Muthuri (2019). Factors Affecting Adoption of Agroforestry Technologies by Women and Young Farmers in the Mt. Elgon Region, Eastern Uganda. https://www.cifor-icraf.org/publications/downloads/Publications/PDFS/RP19107.pdf (1.37 MB). Gender
    4. Athina Koutouleas, Boaz Waswa, Walter Ocimati, An Notenbaert, Eric Rahn, (2023). Regenerative agriculture in coffee farming systems: A handbook for practitioners in Uganda. https://ugandacoffee.go.ug/sites/default/files/2024-01/Coffee%20Reg%20Ag%20Handbook%20Uganda%20Final.pdf (26.1 MB). Gender
    5. Robert Muzira, Joweria Nambooze, (2024). Improving climate resilience in the Ugandan food system. https://foresight4food.net/wp-content/uploads/2025/02/FoSTr-Policy-Paper-Climate-Resilience-Uganda.pdf (1.4 MB).
    6. Business Fights Poverty, (2023). Women smallholders in regenerative agriculture. https://businessfightspoverty.org/wp-content/uploads/2023/12/Day-1-Fireside-Chat-Regenerative-Agriculture-for-Climate-Justice.pdf (970 KB).
    7. CIFOR-ICRAF, (Undated). Managing the Agroforestry System. https://www.cifor-icraf.org/publications/sea/Publications/files/manual/MN0054-13/MN0054-13-2.pdf (1.85 MB).
    8. Vincent Rabach, James Koske, Monicah Mucheru Muna, Jonathan Muriuki, Innocent Osoro Ngare, (2020). Carbon Sequestration In Agroforestry Systems Between Conservation Agriculture And Conventional Practice In The ASAL Area Of Machakos County, Kenya. https://www.cabidigitallibrary.org/doi/pdf/10.5555/20203478832 (970KB).
    9. Wilkson Makumba, Festus K. Akinnifesi, Bert Janssen, Oene Oenema (2006). Long-term impact of a gliricidia-maize intercropping system on carbon sequestration in southern Malawi. https://www.cifor-icraf.org/publications/downloads/Publications/PDFS/ja06162.pdf (481 KB).

 

Acknowledgements

Rédigé par : James Karuga, journaliste agricole, Kenya 

Révisé par : Mweruka Pascal, chef d’équipe senior, Green Leaf Enterprise, Farm Radio International

La présente nouvelle est financée par la Fondation IKEA dans le cadre du projet « Sustainable Dialogue and Knowledge Sharing Communication Platforms »