Le coton biologique aide le sol et la communauté

Cultures agricoles

Notes au radiodiffuseur

L’ONG béninoise OBEPAB fait depuis 14 ans la promotion de l’agriculture biologique et, en particulier, du coton biologique. En agriculture biologique, les intrants sont exclusivement organiques et respectent donc l’environnement tout en luttant contre les ravageurs et en renforçant la fertilité du sol.

L’OBEPAB a mené des recherches pour mesurer les effets des pesticides chimiques de synthèse sur la santé humaine. En collaboration avec les communautés concernées, ces projets ont identifié des actions susceptibles de réduire l’impact de l’utilisation des pesticides chimiques de synthèse sur la santé et l’environnement. Ces actions incluent la fabrication de pesticides naturels et d’engrais verts qui constituent un aspect important de l’agriculture biologique, l’objet de notre texte.

L’OBEPAB permet aux producteurs d’être plus autonomes en vulgarisant des techniques novatrices et peu coûteuses utilisées pour le coton biologique. L’ONG travaille dans cinq zones agricoles du Bénin: Djidja, Sèto, Aklamkpa, Kandi et Sinendé. Le présent texte décrit une communauté qui a décidé d’essayer de cultiver du coton biologique. Cela a résulté en une augmentation de leurs revenus, ce qui a amélioré les conditions de vie de ses habitants.

Ce texte est basé sur d’authentiques interviews. Il pourrait vous servir d’inspiration pour conduire une recherche et pour écrire un texte sur un sujet similaire touchant votre région. Alternativement, vous pourriez choisir de produire ce texte dans votre station, en ayant recours aux voix d’acteurs pour représenter les personnages. Le cas échéant, veuillez vous assurer d’informer l’auditoire, au début de l’émission, que les voix sont celles d’acteurs, et non celles des personnes impliquées dans les interviews originales.

Texte

Personnages

Bossou: agriculteur âgé d’environ 40 ans, très travailleur

Dassi: agriculeur un peu plus âgé que Bossou

Adjagoué: l’ivrogne du village. Il colporte également les nouvelles concernant le village.

Chef Biowa: encadreur technique, coordonnateur du programme de coton biologique

Sèna: enfant de sept ans, fils de Dassi

Coordonnateur: encadreur des programmes agricoles conventionnels

Tassi: agricultrice, nièce de Bossou

 

Générique de l’émission

 

Présentateur:
Peut-on cultiver du coton au Bénin sans utiliser des engrais minéraux et des pesticides chimiques? Peut-on faire pousser des légumes dans son champ de coton et les consommer sans risque d’être empoisonné par les pesticides ? Vous aurez la réponse à ces questions dans l’histoire qui suit et qui se déroule à Sèto, dans le département du Zou, au centre du Bénin. Bienvenue à tous, et merci d’être à l’écoute de votre programme.

Ambiance de village. Bruits de poules, etc. Bruit de pas qui se rapprochent.

Dassi:
Sèna! Pourquoi es-tu rentré à la maison alors qu’il n’est même pas midi?

Sèna:
Papa, le maître m’a renvoyé pour non-paiement des frais d’écolage.

Dassi:
Pourquoi? Je lui ai expliqué il y a quelques jours que mon rendement a chuté et que je n’ai reçu aucuns revenus.

Séna:
Il m’a dit que je ne pourrai recommencer l’école que quand tu auras fini de payer les frais de scolarité.

Dassi:
D’accord. Alors, tu peux m’aider à vendre du sodabi. (Note de l’éditeur: «gin local»)

Court silence puis bruit de pas venant au micro. On entend un petit bruit de buveurs qui trinquent et de liquide versé dans un verre.

Bossou:
(Venant au micro) Bonjour Dassi, donne-moi un verre de sodabi. J’ai tellement de soucis. Sur plus d’un hectare de coton, j’ai récolté seulement un sac de cent kilogrammes. Toi au moins tu as su t’adapter avec ce hangar que tu as construit devant ta maison pour vendre du sodabi. Et on peut dire que ça marche bien. Tu reçois les clients en masse.

Dassi:
Voici ton sodabi. Ta situation est meilleure que la mienne. Moi, je n’ai pas eu le dixième du rendement que j’espérais, bien que les pluies aient été bonnes, cette année. J’ai dépensé beaucoup d’argent pour acheter des engrais minéraux et des pesticides chimiques.

Bossou:
Le sol devient moins fertile au fil du temps; les intrants ne peuvent rien y faire. Tu te souviens du temps où les plants de coton poussaient haut? Mais d’année en année, ils rapetissent, et nos rendements diminuent. Tous les agriculteurs de notre groupe se plaignent d’avoir de maigres récoltes (Pause) Dassi, un second verre de sodabi!

Bruit de pas avançant vers le micro

Adjagoué:
(Toussant) Hé, bonjour. Un premier verre pour commencer.

Bossou:
Hé, Adjagoué, l’homme qui tient tous les buveurs de sodabi en respect! Voyons si tu boiras un bon litre de sodabi aujourd’hui, comme tu l’as fait la dernière fois.

Dassi:
Il peut même boire dix litres!

Adjagoué:
(Après avoir bu) Ha! Ça c’est du bon sodabi, du vrai. (Pause) Un second verre, Dassi!

Bossou:
Bon. Moi, j’ai bu mon verre. Je vais m’en aller.

Adjagoué:
Pas si vite. Hé, Dassi, un troisième verre. Bossou, pas si vite! J’ai une histoire à te raconter.

Bossou:
Je suis pressé de l’entendre.

Adjagoué:
Ha, ça c’est du bon sodabi! Dassi, un quatrième verre! (Pause) Je vous dis, j’étais à Djidja. Il y a un chef là-bas qui distribue des graines de coton dit biologique. Beaucoup d’agriculteurs les ont essayées. Ils disent faire pousser du coton sans acheter d’engrais minéral ou de pesticides chimiques.

Bossou:
C’est extraordinaire ça! Du coton biologique!

Dassi:
Je savais qu’au fil des enchaînements de verres de sodabi, il jaillirait quelque bêtise! Le contraire m’aurait étonné.

Bossou:
Moi je trouve son histoire intéressante.

Dassi:
C’est normal, non? Avec les trois verres que tu a pris, tu dois être parfaitement en harmonie avec lui! De toutes les façons, je ne m’implique pas dans la culture du coton et je vends seulement du sodabi.

Bossou:
Il faut que j’aille à Djidja. Je ne peux pas attendre une minute de plus. Adjagoué, pourquoi n’irions-nous pas là-bas ensemble? Cela pourrait être une belle opportunité. Bois un autre verre, Adjagoué, et amène-moi là-bas.

Adjagoué:
C’est ici le quartier général de ces messieurs du coton biologique. Voilà le chef Biowa, c’est lui qui a distribué les graines de coton.

Bruits de pas sur les cailloux, pendant quelques secondes.

Bossou:
(Venant au micro) Bonjour chef Biowa. Nous sommes venus à Djidja pour avoir plus d’informations sur le coton biologique. Mon ami Adjagoué m’en a parlé mais je pouvais difficilement croire que quelqu’un…

Biowa:
(Le coupant)… que quelqu’un puisse cultiver du coton sans engrais minéraux et pesticides chimiques? Si, c’est tout à fait possible. Des dizaines d’agriculteurs l’on fait. Et le rendement est bon. Venez par ici, que je vous montre les graines (Bruit de pas, puis bruit indiquant que Biowa plonge sa main dans un sac de graines ouvert). Ce sont des graines de coton biologique. Nous somme à la veille de notre nouvelle campagne agricole. Si cela vous tente, je vous en offre quelques trois sacs, plus du compost.

Bossou:
Et comment est-ce que vous gérez les insectes et les mauvaises herbes, pour le coton biologique?

Biowa:
Je vais t’expliquer. Pour un hectare de coton, il te faut quatre kilos de son de maïs. Tu ajoutes 20 litres d’eau et tu laisses fermenter la mixture pendant 48 heures. Ensuite, tu ajoutes deux kilos de sucre et deux kilos de graines de neem. Mélange tout ensemble et ça y est. Tu es prêt à faire la gestion de tes insectes et de tes mauvaises herbes. Il te suffira de vaporiser le liquide sur les feuilles des plantes, comme pour le traitement du coton conventionnel.

Adjagoué:
Ok, voyons si j’ai bien compris. P, pour l’hectare de coton, on ajoute quatre kilos de son de maïs à 20 litres d’eau, et on laisse fermenter pendant deux jours. Ensuite, on ajoute deux kilos de sucre et deux kilos de neem, et on mélange le tout ensemble.

Biowa:
C’est ça. Pour le compost, on peut utiliser de la bouse de vache et des ordures ménagères comme de l’herbe, vous avez tout autour de vous pour améliorer la fertilité de votre champ. Voilà pour les premiers conseils. Le reste des conseils, vous les aurez après avoir essayé notre potion.

Bossou:
Si des agriculteurs ont eu de bons résultats, je ne vois pas pourquoi je ne devrais pas l’essayer. Donnez-nous les sacs de coton et le compost. Adjagoué, on embarque.

Fondu de bruit de moto qui démarre et de klaxon de moto. Puis, fondu enchaîné du bruit du klaxon de la moto sous les bruits de verres de l’étalage de Dassi.

Bossou:
(S’approchant du micro) Nous voici de retour. On a crevé l’abcès.

Dassi:
Un verre de sobabi chacun?

Bossou:
Pas pour moi. Avant, je buvais pour oublier mes soucis. Maintenant, c’est fini; j’ai trouvé le moyen de rebondir. Wow!

Dassi:
Raconte.

Bossou:
Écoute, Dassi, avec l’agriculture biologique, on n’a pas besoin d’acheter de pesticides chimiques de synthèse ou d’engrais chimiques. Mais les récoltes sont bonnes. J’ai déjà pris quelques sacs de graines de coton et du compost.

Dassi:
Tu me fait rire aux larmes! Ce n’est pas parce qu’on est malade qu’on devrait avaler toutes les potions qu’on essaie de nous vendre. Le monsieur que vous avez vu à Djidja est un charlatan, un vrai vendeur d’illusions.

Bossou:
Sans goûter à une sauce, on ne peut pas décréter qu’elle est salée. Je vais essayer le coton biologique.

Présentateur:
Bossou a décidé d’essayer le coton biologique, mais les autres agriculteurs du groupe du village ont juré de lui rendre la vie dure.

Fondu des bruits de plusieurs agriculteurs parlant entre eux tous en même temps.

Dassi:
Un peu de silence, s’il vous plaît. Chers amis agriculteurs, merci d’être venus. Il est vrai que je ne cultive plus le coton depuis deux saisons. Je vends maintenant du sodabi. Mais je ne permettrai à personne de saboter notre groupe Il faut qu’on fasse emprisonner Bossou.

Un autre membre du groupe d’agriculteurs:
Bien sûr, on le déchoit aussi de son poste de président de notre groupe.

 

Dassi:
Et dès demain, je vais demander au coordinateur local du développement rural de le faire arrêter. Et s’il sème ce coton, nous allons en arracher tous les plants.

Bruits d’agriculteurs parlant très fort, puis fondu. Pause, puis bruit de pas s’approchant du micro.

Coordinateur:
Bossou, nous avons appris que vous lancez une campagne de boycott de la culture de coton.

Bossou:
(En colère) Coordonnateur, c’est un mensonge. J’ai juste entrepris de cultiver du coton biologique.

Coordinateur:
Ah bon! Ce n’est pas ce qu’on m’a rapporté. Le coton biologique, c’est une bonne chose. Vous avez tout mon soutien. Je dirai aux membres de votre groupe qu’ils n’ont rien à craindre de vous.

Bruit de pas.

Tassi:
(Venant au micro) Bonjour mon oncle, j’ai procédé au traitement du coton biologique hier, c’était très fascinant. Et aujourd’hui je vais récolter des légumes, dans mon champ de coton.

Bossou:
Tu vois ma petite nièce, comme je te le disais, le coton biologique, c’est une révolution. Tu ne pourrais pas récolter des légumes dans ton champ de coton aujourd’hui si tu utilisais des pesticides chimiques. Avec les démangeaisons, les vertiges et les nausées qu’on ressentait après avoir répandu les pesticides chimiques de synthèse, c’est très réconfortant de pouvoir utiliser des pesticides faits à base de produits naturels. C’est une chance pour toi de t’être mise, comme moi, à la culture du coton biologique.

Bruit de pas s’éloignant du micro.

Présentateur:
Les mois passent. Les agriculteurs récoltent leur coton. Bossou et sa nièce aussi. Contre toute attente, leur coton est acheté par l’organisation qui leur a donné les graines de coton organique. Adjagoué se rend chez Dassi et répand la nouvelle.

Bruits de pas s’approchant du micro, puis bruits d’une bouteille et d’un verre qui s’entrechoquent.

Dassi:
Bonjour, Adjagoué. Avant que je ne te serve un verre de sodabi, dis-moi quelles sont les nouvelles du village?

Adjagoué:
Un verre avant que je ne parle. (Bruit de liquide versé dans un verre puis de quelqu’un qui boit) Merci. Tu sais, Bossou a récolté et vendu son coton. Il a eu un bon rendement et de bons prix. Maintenant, il est en train de construire une nouvelle maison. Sa nièce Tassi a acheté une moto et construit une maison pour son père. Tassia même payé les frais d’écolage de son enfant.

Dassi:
(Ébahi) Dis-moi que je rêve.

Fondu de bruits d’hommes qui boivent et qui parlent

Présentateur:
Un jour, Bossou tombe malade. Adjagoué appelle Bossou à l’aide.

Bruit de pas s’approchant du micro.

Adjagoué:
(Essouflé, arrivant au micro) Bossou, Bossou, tu sais quoi? Dassi est alité. Il n’a pas les moyens de se soigner parce que ses rendements ont été faibles, cette année. Personne n’a les moyens de l’aider. Tu es son seul espoir.

Bossou:
Je suis fier de pouvoir l’aider. (Pause, alors que Bossou fouille ses poches) Voici de l’argent. Remets-le à sa famille pour qu’on puisse lui acheter les médicaments nécessaires.

Présentateur:
Quelques semaines plus tard, Dassi se rend se rend chez Bossou pour le remercier de son aide.

Dassi:
(Arrivant au micro) Bonjour, Bossou. Merci de m’avoir sauvé la vie. C’est au moment où on veut s’asseoir qu’on voit l’utilité des fesses. Je réalise maintenant que tu es un homme génial et que ton coton biologique était une bonne initiative.

Bossou:
Non, tu n’as pas à me remercier. La main droite est sensée nettoyer la main gauche, et vice-versa. Nous devons nous entraider.

Dassi:
Je voudrais te demander de m’aider à cultiver le coton biologique.

Bossou:
Bien sûr que je le ferais. Avec le coton biologique, tu deviens maître de ton champ. Tu répands le compost dans le champ au vingt-cinquième jour, et à chaque fois que tu en sens l’utilité. Quant aux pesticides à base de son de maïs et de graines de neem, utilise-les tous les huit jours.

Dassi:
C’est très intéressant que ta famille puisse t’aider dans le champ, même en traitant les ravageurs.

Bossou:
Bien sûr. Moi, je profite des contributions de mes quatre femmes et de mes trente enfants. Quand il y a plus de gens qui travaillent, il y a plus de revenus!

Dassi:
Je t’ai également vu cultiver du maïs, puis du coton, et ensuite du cajou, dans ton champ.

Bossou:
Bien sûr. C’est le système d’assolement rotation. J’ai d’abord cultivé du maïs biologique, puis du coton, en deuxième cycle de culture. Enfin, j’ai planté du cajou dans le champ de coton. Lorsque les cajous deviennent des arbustes, on ne cultive pas le même champ la saison qui suit. On laisse les arbres à cajous grandir, et on sème le coton sur une autre parcelle. Les cajous grandissent et le sol reste en jachère.

Dassi:
Est-ce qu’on peut faire l’assolement rotation avec d’autres cultures vivrières?

Bossou:
Bien sûr: le haricot, l’arachide, le manioc, c’est à toi de voir.

Dassi:
Tous les autres agriculteurs ont envie de te rejoindre dans la production de coton biologique. Mais ils ont honte parce que nous t’avons tous combattu par le passé.

Bossou:
Dès demain, je vais inviter le chef Biowa à venir évaluer nos besoins. Il peut fournir la quantité de semences requise pour chacun.

Présentateur:
Quelques jours après, Biowa est à Sèto pour une rencontre avec les agriculteurs.

Bruits de gens en train de parler; puis fondu enchaîné alors que Biowa prend la parole.

Biowa:
Bonjour, chers producteurs de Sèto!!!

Ensemble:
Bonjour, Chef Biowa!!

Biowa:
Merci d’avoir choisi le coton biologique. Ces nouvelles pratiques sont moins coûteuses. Elles entretiennent le sol et soutiennent les communautés en faisant augmenter les revenus et en protégeant la santé. Les produits utilisés pour contrôler les ravageurs et les mauvaises herbes sont sécuritaires, donc les champs peuvent être traités par n’importe qui sans faire craindre aucun problème de santé. Il faut cependant se souvenir d’une chose: ceux d’entre vous qui ont cultivé du coton conventionnel cette année doivent laisser leur parcelle au repos pendant deux ans avant d’y cultiver du coton biologique.

Biowa:
Et les femmes elles-mêmes peuvent prendre l’initiative! Tassi, c’est l’exemple même de l’ardeur des femmes au travail. Elle a réussi à faire du coton biologique, à acheté une moto et construit une maison pour son père. Elle a même payé les frais d’écolage de son enfant! (Applaudissements) Tassi (s’adressant à Tassi), il faut que tu transmettes tes compétences aux autres femmes d’ici. Vous devez travailler en groupe et rester solidaire.

Tassi:
Bien sûr. J’y ai pensé et je le ferai!

Biowa:
Si nous sommes d’accord, chers agriculteurs et agricultrices de Sèto, vous pouvez même former tout de suite votre propre union de producteurs. Vous devez également désigner quelques inspecteurs qui vont vérifier que les gens ne trichent pas en utilisant des engrais et des pesticides chimiques. L’union sera une façon de partager des expériences et des connaissances. La balle est dans votre camp. A chaque étape, n’oubliez pas d’inclure les femmes, de l’élection du bureau aux formations des autres agriculteurs et agricultrices.

Ensemble:
Nous approuvons!!!

Biowa:
Bravo! Rendez-vous en fin de saison, pour faire le bilan. Vous pouvez venir chercher les semences biologiques demain pour tout le groupe. Merci et bonne chance!

Bruits de cris de joie et d’applaudissements. Fondu enchaîné sous la voix du présentateur.

Présentateur:
Rappelez-vous les deux questions du début: Peut-on cultiver du coton au Bénin sans utiliser des engrais minéraux et des pesticides chimiques? Peut-on faire pousser des légumes dans son champ de coton et les consommer sans risque d’être empoisonné par les pesticides? Les réponses à ces questions sont oui et oui! Merci de nous avoir suivis et à très bientôt.

Générique fin de l’émission

Acknowledgements

Rédaction: Pacôme Tomètissi
Révision: Adam Sneyd, Professor Assistant en Économie Politique Internationale et Développement, Université de Guelph, Canada

Information sources

Interview le 14 décembre 2010 avec:
-Simplice Davo Vodounhè, Coordonnateur de l’OBEPAB

Interview le 16 décembre 2010 avec:
• Gounon Marceline, agricultrice et responsable des femmes au sein de l’Union des producteurs de coton biologique de Magassa (Sèto)
• Agbigonon Nicolas, agriculteur et Président de l’Union des producteurs de coton biologique de Magassa (Sèto)
• Awolèkossa, agriculteur, Vice-Président de l’Union
• Ayinta Lèkodjèwé, Trésorier de l’Union
• Agbigonon Gabriel, Inspecteur surveillant
• Agbangbè Antoine, Inspecteur surveillant
• Dieudonné Binonwa, Responsable du Centre OBEPAB de production de l’agriculture biologique de Djidja
• Louis Dadjo, Responsable du Centre OBEPAB de production de l’agriculture biologique de Sèto
• Page d’accueil du site web de l’OBEPAB (L’Organisation Béninoise pour la Promotion de l’Agriculture Biologique): www.obepab.org