Série d’enjeux: La récupération de l’eau

EnvironnementGestion de l'eau

Notes au radiodiffuseur

La rareté de l’eau touche déjà plus du tiers de la population mondiale. Avec le changement climatique, ce nombre augmentera indubitablement. Mais il existe de nombreuses solutions pratiques aux pénuries d’eau. L’une d’entre elles est la récupération de l’eau. La récupération de l’eau de pluie – souvent avec un toit pour recueillir l’eau et un réservoir de stockage – est largement utilisée, même s’il existe de nombreux systèmes traditionnels et modernes pour récupérer l’eau de surface et l’eau souterraine.

Bien qu’elles ne soient pas abordées dans la présente série d’enjeux, il existe d’autres stratégies pour s’adapter à la pénurie d’eau, notamment le recyclage de l’eau, la promulgation et l’application de lois visant a protéger les cours d’eau et les rivières, ainsi que l’utilisation de cultures et de variétés tolérant la sécheresse.

La présente série d’enjeux commence avec trois anecdotes concernant la récupération de l‘eau. Elle offre ensuite quelques informations documentaires sur les différentes formes de récupération de l’eau. Après quoi elle suggère quelques idées de départ pour créer des émissions radiophoniques pertinentes à l’échelle locale portant sur la récupération de l’eau. Enfin, elle mentionne diverses ressources concernant la récupération de l’eau – émissions de radio, documents, organismes.

Texte

Anecdotes véridiques au sujet de la récupération de l’eau

 
L’agriculteur Abadi Redehey vit dans la zone centrale de la région de Tigray, terre haute semi-aride du nord de l’Éthiopie. Ici, la saison humide dure de juillet à septembre ou octobre et elle est suivie d’une longue saison sèche. Même durant la saison humide, les pluies peuvent être irrégulières. Cet agriculteur possède moins d’un demi-hectare de terre cultivée pour assurer la subsistance de sa famille. Étant donné qu’il cultive sur des terres en pente, il doit être créatif pour résoudre les problèmes de drainage et obtenir de bons rendements.

Lors d’une visite dans la ville d’Axum, Abadi remarqua le réseau d’égouts municipal. Les égouts drainent l’eau dans des canaux à ciel ouvert. Dans sa ferme, l’eau reste à la surface du sol. Il a été incité à creuser des canaux pour aider l’eau à drainer et pour recueillir l’eau de ruissellement et l’eau souterraine.

Abadi a creusé de longs canaux profonds en diagonale dans la pente. Il a placé de longues pierres plates de chaque côté du canal pour aider l’eau à s’écouler facilement. Il a recouvert les canaux avec d’autres pierres plates, puis avec une couche de terre. Les canaux, maintenant situés entre 0,50 m et près de 2 m sous la surface du sol, conduisent l’eau vers des fosses creusées avec des parois en terre. Pendant la saison des pluies, ces fosses se remplissent en 8 à 12 heures et l’excédent d’eau s’écoule vers une rivière proche. Abadi utilise l’eau des fosses pour l’irrigation pendant la saison sèche, avec l’aide d’une pompe à pédales.

Il tire jusqu’à trois récoltes par an de ses parcelles : une récolte de céréales pendant la saison humide et une ou deux récoltes de légumes irrigués pendant la saison sèche. Il fait pousser des arbres fruitiers et vend des oignons au marché. En diversifiant ses cultures et ses moyens de subsistance, il peut dorénavant assurer la sécurité alimentaire de sa famille. Abadi a mis en œuvre son innovation entièrement avec ses propres ressources et à ses frais.

Alex Ole-Pere vit dans une région semi-aride du sud du Kenya. Les précipitations sont très erratiques et imprévisibles et le risque de récolte ratée à cause de la sécheresse est élevé. Il devient de plus en plus difficile d’élever de gros troupeaux de bovins sur des pâturages dont la superficie rétrécit progressivement, si bien que de plus en plus de gens se tournent vers les productions végétales dans la région.

Alex a constaté qu’une grande quantité d’eau des montagnes voisines est gaspillée durant chaque saison des pluies car elle s’écoule vers les cours d’eau. Il a donc eu l’idée d’ériger un barrage pour recueillir cette eau de pluie. Il a construit un réservoir près de sa propriété familiale et aménagé une dérivation à partir d’un cours d’eau local. La dérivation dirige l’eau du cours d’eau dans le réservoir. Il a construit un barrage d’environ 20 mètres par 30 mètres en creusant le sol et en mettant la terre sur les côtés du réservoir. Il utilise l’eau qu’il récupère pour irriguer des légumes et des semis d’arbres. En dehors d’abreuver les cultures et les arbres sur la ferme d’Alex, le réservoir dessert également l’ensemble de la collectivité. « Mes voisins viennent habituellement chercher de l’eau à mon barrage lorsque les temps sont durs. Ils peuvent en prendre pour leurs familles et pour leur bétail. J’en ai suffisamment », dit-il fièrement.

Peter Olochoki Letoya s’est rendu compte de quelque chose lorsqu’il a déménagé dans une zone très sèche à East Mau, au Kenya. Il a constaté qu’il devait faire quelque chose au sujet des pénuries d’eau qui affligeaient ses cultures et menaçaient sa famille. Il décida de récupérer l’eau de pluie de son toit et de l’entreposer dans des réservoirs souterrains. Depuis lors, ses réservoirs sont pleins. Au début, il avait peur que son idée ne fonctionne pas. « Lorsque j’ai commencé à creuser les trous pour les réservoirs, je me cachais derrière ma maison pour que les voisins ne me voient pas. Je ne voulais pas que les gens pensent que j’étais fou », se rappelle-t-il. Mais maintenant, certains de ses voisins ont adopté ses méthodes.

Pour construire le réservoir, l’agriculteur a creusé un puits et tapissé les parois avec des films en plastique pour éviter les pertes par infiltration. Le dessus du réservoir est recouvert de piquets de cèdre. Il a choisi le cèdre parce qu’il ne pourrit pas facilement et ne se fait pas endommager par les insectes. Les réservoirs de Peter ont attiré l’attention parce que, comparativement aux réservoirs en béton recommandés par les ingénieurs du district, ils ne coûtent pas cher à construire. « Mon réservoir coûte environ 10 pour cent du prix des réservoirs que l’on trouve normalement dans cette région », précise-t-il. Peter Olochoki Letoya possède maintenant trois réservoirs souterrains d’eau de pluie. Leur capacité varie entre 1 000 et 2 500 litres. Sa famille en utilise un pour l’eau potable et les deux autres pour arroser les arbres et les buissons. Il envisage de récupérer de l’eau de pluie dans un réservoir surélevé afin de pouvoir pratiquer l’irrigation au goutte à goutte.

Informations documentaires sur la récupération de l’eau

 
Récupération de l’eau de pluie

Un système résidentiel de récupération de l’eau comprend généralement les trois éléments suivants : une surface de récupération(habituellement un toit ou une surface terrestre propre), un réservoir de stockage et un mécanisme qui transporte l’eau du toit vers le réservoir de stockage, souvent une gouttière. D’autres éléments sont parfois ajoutés. Par exemple, les systèmes à effet de chasse détournent l’eau qui contient de la saleté et des débris de la surface du toit et l’empêchent de pénétrer dans les réservoirs de stockage lors de la première pluie qui suit une période sèche prolongée (voir dans les ressources à la fin du texte le document no 12 pour obtenir davantage d’explications et des illustrations). Un système résidentiel peut également avoir un matériel de filtration et des chambres de sédimentation pour éliminer les débris et les contaminants avant que l’eau pénètre dans le réservoir.

Un toit constitue la surface de récupération la plus courante, mais l’eau peut également être recueillie dans des cours, sur des aires de battage, sur des zones de marche pavées, sur des feuilles en plastique et à partir des arbres. Même la surface de gros rochers peut servir à recueillir de l’eau (voir le texte 83:9 de Radios Rurales Internationales). Les toits en tôle ondulée fonctionnent bien pour recueillir l’eau, de même que les toits en tuile et en ardoise et la plupart des sortes de chaume. Les feuilles de certaines sortes de graminées, comme les noix de coco et les palmiers « anahaw », conviennent pour la récupération de l’eau de pluie lorsqu’elles sont assemblées fermement. Les gouttières peuvent être fabriquées en n’importe quel matériau, y compris en polychlorure de vinyle (PCV), en bambou et en métal plissé. Les tuyaux en plastique peuvent être coupés en deux pour faire des gouttières.

Les réservoirs de stockage (en surface) ou les citernes (souterraines) constituent souvent le plus gros investissement financier dans un système résidentiel de récupération de l’eau. Si le volume de l’eau à entreposer est très faible, on peut utiliser des contenants ménagers comme des bols et des seaux en plastique, des bidons et des pots en argile. Les plus grandes quantités d’eau sont stockées dans des réservoirs ou des citernes dont la capacité varie d’un mètre cube (contenance de 1 000 litres) à des centaines de mètres cubes. Pour un système résidentiel, le volume typique maximal atteint 20 à 30 mètres cubes. La taille du contenant de récupération dépendra du coût d’achat ou de construction des matériaux, de la durée de la période sèche, de l’espace disponible, des conditions du sol et si l’eau entreposée est censée satisfaire la totalité ou seulement une partie des besoins ménagers. (Voir dans les ressources le document no 1 pour obtenir le mode d’emploi de la fabrication d’un réservoir souterrain de stockage de l’eau avec des matériaux disponibles sur la scène locale. Consultez également dans les ressources le document no 13 pour obtenir des détails sur le mode de calcul de la meilleure taille d’un réservoir de stockage et sur les options de traitement de l’eau.)

Il est très important que la couverture ou le couvercle du réservoir ou de la citerne ferme bien. Cela exclura les moustiques et autres insectes, empêchera l’évaporation et éloignera les animaux et les enfants.

Récupération de l’eau de surface
Récupérer l’eau de surface implique de recueillir l’eau de ruissellement après une tempête de pluie ou l’eau de cours d’eau intermittents, de rivières ou de zones humides dans des bassins ou des réservoirs à ciel ouvert. Cette eau de surface stockée est généralement utilisée pour l’irrigation, le bétail et l’aquaculture. Pour un usage ménager, cette eau nécessiterait un traitement. L’eau des rivières ou des cours d’eau peut être recueillie directement par le biais d’une « prise d’eau tyrolienne » (voir dans les ressources le document no 9 pour obtenir une explication) ou en utilisant un système d’étangs en forme de doigts (fingerponds) (consulter également le document no 9 dans les ressources).

L’eau de surface peut être récupérée indirectement en la détournant vers des bassins et/ou en la répandant sur une plus grande superficie. Cette opération augmente l’humidité du sol et les rendements des cultures et s’appelle irrigation de crue. La récupération de l’eau de surface – à petite ou grande échelle – rétablit et améliore la productivité du sol et permet la culture, la plantation d’arbres et l’élevage de bétail.

Les techniques courantes de récupération de l’eau de surface comportent :

  • des remblais en pierre ou en terre utilisés comme diguettes en courbes de niveau;
  • l’aménagement de terrasses;
  • des systèmes traditionnels comme le système soudanais trus (voir l’encart ci-après);
  • des murs de protection semi-circulaires comme des demi-lunes; et
  • des fosses, incluant zai et tassa en Afrique de l’Ouest ou chololo et ngoro en Afrique de l’Est.

Trus – Récupération indigène de l’eau dans le centre du Darfour

Dans le centre du Darfour, au Soudan, une méthode traditionnelle de récupération de l’eau de ruissellement en surface implique la construction de murs de protection sur des sols argileux. Les murs sont appelés trus (tera au singulier). Les trus ont probablement débuté dans des jardins particuliers gérés par des femmes, alors que la grosse ferme familiale établie sur des sols sablonneux fournit les cultures de première nécessité. Récemment, le système des trus a été étendu pour faire pousser des cultures de première nécessité.

Voici comment fonctionne le système des trus. Un mur de terre en U est construit avec l’ouverture du « U » faisant face à la pente et vers le bassin de captage des eaux. Le mur emprisonne l’eau de ruissellement après les tempêtes de pluie à partir de bassins de captage des eaux qui ont généralement deux à trois fois la taille de la superficie cultivée. Le volet le plus compliqué de la construction d’un tera est d’arriver à trouver un juste équilibre entre la pente, le bassin de captage, l’orientation directionnelle et la taille du tera. Les agriculteurs passent beaucoup de temps à peaufiner leurs plans. En raison de la main d’œuvre nécessaire pour construire de tels remblais, la zone de culture tend à être petite – peut-être d’une superficie d’un hectare.

La méthode des trus est utile dans les régions aux précipitations faibles et mal réparties. Dans ces zones, elle peut donner des rendements supérieurs à l’agriculture pluviale sur des sols sablonneux. Dans le centre du Darfour, la disponibilité de la main d’œuvre est une contrainte importante pesant sur l’agriculture. Sur les sols sablonneux, le désherbage doit être effectué très tôt après les pluies afin que les cultures puissent utiliser au mieux l’humidité présente dans le sol. Les sols argileux dans les trus sont beaucoup plus lourds à travailler que les sols sablonneux et exigent donc davantage de main d’œuvre. Mais ils conservent également beaucoup plus longtemps l’humidité et donc la fertilité. Les trus ont prolongé la saison de croissance pour inclure les mois d’hiver. Cela permet aux agriculteurs de planter des cultures comme des tomates, des pastèques et des concombres qui sont récoltées hors-saison, permettant ainsi aux agriculteurs de bénéficier de prix supérieurs.

Récupération de l’eau souterraine

L’eau souterraine peut être utilisée à des fins ménagères ou pour l’irrigation, le bétail ou l’aquaculture. Il est primordial de recharger l’eau souterraine dans le sous-sol et dans les aquifères pour la maintenir à des niveaux suffisamment proches de la surface pour être facilement accessibles et pour garantir l’écoulement de l’eau vers les puits. L’eau souterraine est récupérée notamment par les puits, les sources et les forages. La recharge de l’eau souterraine peut être aidé avec les méthodes suivantes :

  • des bassins et des réservoirs avec des fonds perméables, favorisant l’infiltration dans le sous-sol ou les aquifères;
  • des barrages de stockage (sur sable) : derrière ces barrages une nouvelle masse de sable est déposée, créant une capacité supplémentaire de stockage de l’eau souterraine.
  • des barrages de sub-surface dans les lits des cours d’eau hautement perméables : empêchant l’eau souterraine d’être drainée.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur ces méthodes, consultez les ressources énumérées ci-après à la section D.

Traitement et utilisation de l’eau

Étant donné que l’eau joue un rôle dans la transmission de nombreuses maladies, la santé est toujours une préoccupation quand il s’agit d’utiliser un système de récupération de l’eau de pluie. Les réservoirs de stockage et les réservoirs d’eau de surface peuvent abriter des vecteurs de maladies : des moustiques pour la malaria et la dengue, des escargots pour la bilharzie et des larves pour la draconculose. L’ankylostome se propage facilement dans les zones boueuses. Les algues poussent dans une eau riche en nutriments, calme et peu profonde, exposée à la lumière du soleil. L’excédent d’eau stagnante peut entraîner des risques pour la santé et être contaminé par le bétail.

Il est donc important de prendre des mesures pour garantir la salubrité de l’eau. Les surfaces de récupération de l’eau de pluie doivent toujours être propres. Les réservoirs doivent être conçus de façon à les protéger contre toute infestation par des feuilles, de la poussière, des insectes, de la vermine, comme des rats, et d’autres polluants. Étant donné que les algues croissent grâce à la lumière du soleil, c’est une bonne idée de garder les réservoirs de stockage dans un endroit sombre, ce qui conserve également la fraîcheur de l’eau.

Tous les réservoirs devraient être soigneusement scellés et toutes les ouvertures devraient être équipées de grillages à l’épreuve des moustiques. Certains experts recommandent d’ajouter dans le réservoir une à deux cuillérées à thé de kérosène domestique, qui crée un film empêchant les moustiques de se poser sur l’eau. On peut traiter l’eau avant de la boire par diverse méthodes, notamment en y ajoutant du chlore, en la portant à ébullition ou en la filtrant lentement sur du sable.

Si l’eau recueillie doit servir pour boire et cuisiner, il est primordial de surveiller la qualité de l’eau et il est conseillé de la traiter. Il est recommandé d’effectuer un test de base qualitatif sur l’eau de pluie recueillie durant la première année qui suit l’achèvement d’un système de récupération. D’autres tests, notamment pour déceler la présence de larves de moustiques, sont nécessaires chaque fois que l’on a des doutes sur la qualité de l’eau.

Parmi les autres mesures préventives importantes, citons :

  • clôturer les zones de captage des eaux (par ex. par des buissons épineux) pour empêcher les animaux de contaminer les aires de récupération;
  • marquer les zones de protection de l’eau;
  • sensibiliser aux mesures d’hygiène et les mettre en pratique; et
  • supprimer les lieux de reproduction pour les moustiques, les escargots et les larves.

Idées de production

Publiciser des histoires de réussiteen interviewant :

  • des agriculteurs qui ont réussi à récupérer l’eau dans leurs fermes ou dans leurs maisons;
  • des gestionnaires de projets d’ONG ou des gestionnaires gouvernementaux qui travaillent sur des projets fructueux de récupération de l’eau.

Convoquer une table rondedurant laquelle des politiciens locaux, des leaders traditionnels, des citoyens ordinaires, des leaders de groupes de femmes, des représentants d’ONG et d’autres intervenants parleront de la rareté de l’eau dans votre région et des possibilités pour la collectivité de collaborer en vue de récupérer l’eau.

Écrire et réaliser un feuilleton radiophonique de cinq minutessur un village qui utilise la récupération de l’eau au niveau communautaire et un village voisin qui ne le fait pas. Voici une idée : Un village a installé de nombreux systèmes résidentiels de récupération de l’eau sur les toits et aussi lancé un projet communautaire comme un barrage sur sable. Ce village a suffisamment d’eau pour l’agriculture, le bétail et l’eau potable. Pendant une sécheresse, les villageois sont capables de trouver assez d’eau pour garder leur bétail en vie et pour tirer des rendements raisonnables de leurs cultures. Un village voisin ne possédant pas une telle infrastructure connaît des temps difficiles – le bétail meurt et les jeunes et les vieux sont en danger. On découvre que des habitants du second village volent de l’eau du premier village.

Interviewer des agriculteurs individuels ou des membres d’un grouped’agriculteurs sur les façons dont leurs fermes, leurs ménages, leurs petites entreprises ou leur transformation alimentaire pourraient être améliorés en recueillant l’eau. Voici des questions à poser.

  • Y a-t-il des possibilités de récupération de l’eau dans votre région? La collectivité en profite-t-elle? Sinon, quels sont les obstacles? Quelles sont des façons possibles de surmonter ces obstacles?
  • Connaissez-vous des ONG, des programmes gouvernementaux, des incitatifs fiscaux, des agriculteurs progressistes qui favorisent ou utilisent la récupération de l’eau?
  • Quels sont les obstacles à la récupération de l’eau – connaissances techniques, coût, obstacles stratégiques/juridiques? Pouvez-vous penser à quelques solutions pour relever ces défis?

Interviewer un expert en récupération de l’eau d’un institut national ou international de recherches, d’une université ou d’une ONG. Voici quelques questions à poser.

  • Quelles approches de la récupération de l’eau ont fait leurs preuves dans ce pays ou dans cette région?
  • S’agit-il d’approches abordables et pratiques pour les petits exploitants agricoles et leurs collectivités? Dans la négative, quels obstacles pourraient empêcher les petits exploitants agricoles d’utiliser des méthodes de récupération de l’eau? Comment peut-on surmonter ces obstacles?
  • Comment l’information concernant la récupération de l’eau est-elle communiquée aux agriculteurs et aux autres ménages ruraux?
  • Y a-t-il des méthodes indigènes ou traditionnelles fructueuses pour récupérer l’eau?

Réaliser une émission avec une tribune téléphonique ou par l’envoi de messages-textes.Invitez un expert de la récupération de l’eau dans le studio et demandez aux auditeurs d’envoyer des questions par téléphone ou par écrit sur la récupération de l’eau et les façons de l’utiliser dans leur collectivité ou leur famille.

Produire 4 à 6 annonces radiophoniquesqui expliquent l’importance et les avantages de la récupération de l’eau. Chaque annonce pourrait débuter avec le même slogan « accrocheur » et aborder une méthode de récupération de l’eau, notamment :

  • systèmes sur les toits
  • fosses de plantation
  • terrasses
  • barrages sur sable
  • toutes les méthodes traditionnelles connues dans la région

Produire un refrain publicitaire sur la récupération de l’eau et ses avantages.

Organiser un concours de poésie : Inviter les auditeurs à présenter des poèmes sur la récupération de l’eau et offrir un prix au « meilleur poème ». Lire toutes les bonnes propositions à l’antenne.

Autres ressources

 
Émissions radiophoniques

Documents

Vidéos

Organismes

Acknowledgements

Rédaction : Vijay Cuddeford, rédacteur en chef, Radios Rurales Internationales
Révision : Neil Noble, conseiller technique, Practical Answers, Practical Action
Traduction : Jean-Luc Malherbe, Société Ardenn, Ottawa, Canada

Information sources

  • USAID, 2003. Samison Banda Reverses Soil Erosion and Runoff, and Restores Soil Fertility through Agroforestry. http://africastories.usaid.gov/search_details.cfm?storyID=79&countryID=13&sectorID=0&annéeID=3
  • Chris Reij et Anne Waters-Bayer, 2001. Farmer innovation in Africa: a source of inspiration for agricultural development. Londres : Publications Earthscan.
  • Des remerciements très particuliers sont adressés au programme Adaptation aux changements climatiques en Afrique (ACCA) pour l’appui accordé à cette pochette de textes portant sur l’adaptation au changement climatique. ACCA est mené en collaboration par le Centre de recherches pour le développement international (CRDI), organisme canadien, et le Department for International Development (DFID) du Royaume-Uni.