Les aventures de Neddy, auxiliaire vétérinaire : les arbres fourragers fournissent des aliments pour animaux nourrissants à longueur d’année

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Tout bétail a besoin d’un régime équilibré ou d’une ration qui fournissent eau, protéines, hydrates de carbone, gras, minéraux et vitamines. Une ration équilibrée permet aux animaux de croître et de se reproduire, de produire du lait et des oeufs ainsi que de travailler. Différents animaux ont besoin de différents aliments. Par exemple, les jeunes animaux ont besoin de plus de protéines que les animaux plus âgés; les animaux qui allaitent ont besoin d’un supplément de minéraux et d’hydrates de carbone; et les ruminants (les animaux qui ont un estomac composé de plusieurs compartiments) peuvent manger plus d’herbe et de paille que les autres animaux.

Quand il manque des éléments nutritifs à la ration de l’animal, il peut devenir malade ou s’affaiblir, cesser de croître, produire moins de lait ou moins d’oeufs, être incapable de concevoir, avorter ses petits ou même mourir. Par exemple, si le régime d’un animal est faible en calcium, les symptômes suivants peuvent apparaître : faiblesse, boiterie, diminution de la production de lait, convulsions et fièvre ainsi qu’une croissance plus lente que la croissance normale.

Quand vous réalisez des émissions sur l’alimentation du bétail, invitez les agriculteurs à répondre aux questions suivantes :

  1. Quels sont les éléments importants de la ration d’un animal?
  2. Comment puis-je savoir s’il manque quelque chose au régime ou qu’est-ce qui manque au régime?
  3. Que se passe-t-il s’il manque des éléments nutritifs à la ration de mon animal?
  4. Comment puis-je m’assurer que mes animaux ont un régime équilibré?

Les agriculteurs doivent découvrir les meilleurs aliments à donner à leurs animaux. Mais ils doivent être prudents lorsque les animaux essaient de nouveaux aliments. Conseillez aux agriculteurs de consulter les spécialistes de leur région et des agriculteurs qui ont connu du succès en donnant certains aliments à leur bétail.

Les agriculteurs doivent également s’assurer que le régime de leur bétail est relativement constant toute l’année. Il est parfois difficile d’atteindre ce but parce que les rations varient d’une saison à l’autre et parfois d’une semaine à l’autre. Il est aussi difficile de produire assez d’aliments secs qui puissent être conservés pour la morte-saison. Il s’ensuit qu’à ce moment-là de l’année, les animaux obtiennent du fourrage de qualité inférieure et très peu de grain.

L’émission suivante invite les agriculteurs à planter des » arbres fourragers » ou autres cultures fourragères. Les arbres fourragers, les arbrisseaux et autres plantes procurent au bétail des aliments nourrissants toute l’année. Certaines plantes fourragères efficaces sont également des plantes fixatrices d’azote. Elles améliorent donc la qualité du sol. Précisez qu’il n’est pas nécessaire d’utiliser les meilleures terres pour faire pousser des plantes fourragères. Les agriculteurs peuvent les planter dans des espaces boisés, dans un sol rocheux, au bord de la route ou dans les terrasses des champs de riz. Invitez les agriculteurs à travailler en collaboration avec les spécialistes agricoles de leur région pour identifier, avec précision, les espèces de plantes à utiliser comme fourrage.

Accompagnée du scénario no 7 de la présente pochette ( » Les aventures de Neddy, auxiliaire vétérinaire : l’utilité des pratiques vétérinaires indigènes « ), la pièce suivante peut faire partie d’une série. Nous vous proposons de créer d’autres épisodes qui abordent la santé du bétail et mettent en vedette Neddy et l’expérience qu’il a acquise comme travailleur de la santé animale.

Texte

Personnages:

Neddy:
Travailleur de la santé animale. Jeune homme enthousiaste et plein d’énergie.
Oncle Chekwa:
Agriculteur. L’oncle de Neddy.
Hôte

Neddy
: Je m’appelle Nedd et je suis agriculteur. Je suis également travailleur de la santé animale. Les gens de mon village m’ont porté candidat pour participer à un cours de formation sur la santé du bétail. On m’a enseigné quelles étaient les maladies animales les plus fréquentes dans nos villages. J’ai aussi appris à les traiter. Je transporte des médicaments et je peux donner des vaccins. Mon oncle Chekwa était très fier d’apprendre que j’étais travailleur de la santé animale. Quand l’animal d’un de ses voisins est malade, il dit : » Appelez simplement mon neveu, Neddy! Il est travailleur de la santé animale. Il est très intelligent! »

Un jour, oncle Chekwa me demande d’aller chez lui pour parler de ses chèvres. Ces dernières et beaucoup d’autres au village étaient mal en point. Mon oncle, s’y connaissant en bétail, était presque certain de savoir quel était le problème. Il croyait que les chèvres ne mangeaient pas assez d’aliments nourrissants. Je lui ai donc demandé ce que les chèvres mangeaient. Voici ce que mon oncle m’a répondu et la conversation qui suivit :

Oncle Chekwa
: Tu me demandes ce que je donne à manger aux chèvres. Je leur donne du grain quand je peux, mais l’approvisionnement en grain ne dure pas longtemps. Ensuite, pour le reste de l’année, les chèvres mangent de l’herbe sèche, de la paille et des branches d’arbres qui ont des feuilles. En fait, c’est souvent à cette époque de l’année que je constate que les animaux sont malades.

Neddy
: Vous savez, les animaux sont comme les humains : ils aiment à manger une variété d’aliments, et non pas un seul aliment jusqu’à ce qui n’en reste plus. Vous devez leur donner des aliments de bonne qualité pendant toute l’année.

Oncle Chekwa:
Facile à dire, mais je ne peux pas faire pousser assez de grain pour avoir des réserves toute l’année.

Neddy:
Peut-être pas, mais j’ai une proposition à vous faire. Vous pouvez faire pousser des cultures fourragères. Les cultures fourragères sont composées d’arbres et d’arbrisseaux aux feuilles nourrissantes pour les chèvres et les vaches.

Oncle Chekwa:
Mais je ne peux pas me permettre d’utiliser encore d’autres terres pour faire pousser des aliments pour le bétail! J’ai besoin de mes terres pour faire pousser des cultures alimentaires!

Neddy:
Vous n’avez pas besoin de vous servir de vos meilleures terres. Vous pouvez planter les cultures fourragères dans une terre rocheuse, dans les espaces boisés et au bord de la route. Même dans les terres pauvres. Plusieurs bons arbres fourragers poussent dans le village.

Oncle Chekwa:
Tu sais, j’ai déjà des arbres ici. Puis-je me servir des feuilles de ces arbres?

Neddy:
Certains arbres produisent de meilleurs fourrages que d’autres. Si vous voulez améliorer la qualité des aliments, vous devriez vous renseigner sur les arbres qui produisent le meilleur fourrage et les planter.

MUSIQUE EN FONDU. MUSIQUE ET VOIX DE L’ANNONCEUR.

Hôte
: Si, tout au cours de l’année, vous voulez des aliments nourrissants pour votre bétail, faites pousser des arbres fourragers. Un spécialiste agricole de votre région peut vous aider à choisir et à planter les meilleurs arbres pour le fourrage. Vous devez également apprendre à mélanger le fourrage avec d’autres aliments pour le bétail. Planifiez soigneusement et pour un grand nombre d’années, les cultures fourragères fourniront de bons aliments.

Acknowledgements

Collaboration : Simon Neufeld, chercheur et auteur, Toronto, Canada.

Révision : Terry S. Wollen, DMV, coordonnateur, Santé animale, Heifer International. Adresse sur le terrain: Heifer Nepal, Arun Tole, Satdobato, Lalitpur 15 Nepal. Adresse Web : www.hpinepal.org.np