Préparer des aliments pour les poulets de race locale suivant des méthodes agroécologiques

Élevage d'animaux et apiculture

Notes au radiodiffuseur

Notes aux radiodiffuseurs et aux radiodiffuseuses

Les aliments composés équilibrés et nutritifs de fabrication artisanale servis aux poulets locaux améliorent la  qualité et le goût de leur viande, les font aimer des consommateurs et les consommatrices, et créent un très bon débouché commercial pour les personnes qui en élèvent. Ils contribuent ainsi à rendre la demande pour les poulets locaux plus importante que celles des races améliorées sur les marchés
tanzaniens.

Les débouchés commerciaux pour les poulets et les œufs locaux en Tanzanie sont meilleurs à ceux des races de poules améliorées, car les consommateurs et les consommatrices préfèrent les poulets nourris avec des aliments naturels ou locaux à ceux qui sont mangent des formulations mélangées avec des médicaments.

Le présent texte radiophonique vous aidera à comprendre comment les aviculteurs et les avicultrices locaux de la région de Dodoma préparent les aliments pour volailles pour les races locales. Le fait de nourrir leurs poulets avec des aliments locaux permet aux agriculteurs et aux agricultrices de lutter contre la pauvreté et d’obtenir des revenus pour leurs familles.

Ce texte est inspiré d’interviews réelles. Vous pourriez vous en inspirer pour produire un texte radiophonique sur un sujet similaire dans votre région. Vous pourriez le faire interpréter par des comédiens et des comédiennes de doublage dans votre station de radio. Si c’est le cas, informez votre auditoire au début de l’émission radiophonique qu’il s’agit de voix de comédiens de doublage et non celles des personnes avec
lesquelles les interviews originales ont été réalisées.

Si vous souhaitez réaliser des émissions sur l’élevage des races locales de poulets, vous pourriez interviewer des éleveurs et des éleveuses d’exploitations familiales et des spécialistes en aviculture de votre région. Vous pourriez leur poser les questions suivantes :

  • Quelle est la meilleure façon de nourrir les poulets locaux? Les aliments pour les poussins et les poulets adultes devraient-ils être différents?
  • Comment les éleveurs et les éleveuses devraient-ils protéger les poules locales contre les maladies?
  • Comment les éleveurs et les éleveuses peuvent-ils construire des poulaillers adaptés pour garder les poules locales en sécurité et en bonne santé?

Durée du texte radiophonique, avec l’intro et l’extro : 15 à 20 minutes.

Texte

ANIMATEUR.TRICE:
Bonjour, chers auditeurs et auditrices, et bienvenus à l’émission d’aujourd’hui. Bien que la constitution génétique des races locales de poulets soit un facteur qui influe sur la qualité de leur viande et les œufs, le type d’aliments qu’elles mangent en est un autre. C’est un des facteurs qui différencie les poulets locaux des autres races, y compris les races améliorées.

Que vous utilisiez le poulet local pour la sauce, que vous le grilliez ou que vous le fassiez cuire au four, il ne faut pas trop d’agents de conservation ou d’assaisonnements pour rehausser le goût de la chair du poulet local. Les gens l’apprécient tellement, qu’ils sont parfois prêts à parcourir une certaine distance pour aller chercher leur viande ou leurs œufs préférés. C’est une réalité pour plusieurs personnes qui vivent dans les régions où il y a plus d’élevage de races améliorées.

Beaucoup savent que les poulets locaux se nourrissent d’aliments locaux qu’elles trouvent dans leur environnement, et que c’est qui explique la qualité de leur chair et leurs œufs. Aujourd’hui, nous allons découvrir comment des éleveurs et des éleveuses peuvent préparer des aliments pour les races locales.

Dans cette émission, nous interviewerons cinq personnes. Anna Msenduki est une spécialiste du bureau de l’agriculture du district de Mpwapwa, dans la région de Dodoma. Nous avons également trois éleveurs de Hogoro, un village du district de Kongwa: Petro, Silvester Gidion et Juktani Simon. Nous nous entretiendrons aussi avec Veronika Masaka, une éleveuse de la région de Dodoma, au centre de la Tanzanie.

Mesdames et messieurs soyez les bienvenus.

Veronika Masaka élève des poulets de race locale, et elle nous expliquera comment elle les nourrit.

VERONIKA MASAKA:
Cela fait maintenant que j’élève des poulets avec succès dans le cadre de mon activité agricole.

ANIMATEUR.TRICE:
Que donnez-vous à manger à vos poulets de race locale?

VERONIKA MASAKA:
Mes poulets passent 10 heures hors du poulailler, et elles passent tout ce temps à chercher à manger.

Je m’assure toujours qu’ils ont suffisamment d’eau en dehors du poulailler. Comme cela, lorsqu’ils ont soif, ils peuvent en trouver facilement au lieu de passer de longues heures sans boire, ou boire une eau sale ou contaminée qui peut les rendre malades.

Lorsqu’ils quittent le poulailler à six heures du matin, le lundi, je leur donne un peu de nourriture dans leur mangeoire.

Ensuite, je les laisse aller chercher eux-mêmes d’autres sources de nutriments dehors, car ils peuvent trouver plusieurs sources de nourriture dans les environs jusqu’à leur retour au poulailler le soir.

ANIMATEUR.TRICE:
Quelles autres sortes d’aliments donnez-vous à vos poulets de race locale?

VERONIKA MASAKA:
Je cherche des légumes-feuilles et des légumes comme les épinards et le chou, mais je ramasse également d’autres feuilles régulièrement, par exemple de l’herbe, et je les mélange ou je les dépose dans les lieux de repos des poulets pour ne pas avoir à trop dépenser pour les aliments. Les poulets trouvent d’autres vitamines et minéraux tels que le calcium dans les légumes-feuilles et dans les alentours de la ferme.

ANIMATEUR.TRICE:
Quels types d’aliments leur donnez-vous à part les restes de nourriture et les légumes-feuilles?

VERONIKA MASAKA:
Je leur donne des fruits et des restes de fruits que je ramasse dans le voisinage le matin. Je nourris mes poulets avec ça le matin avant qu’ils aillent chercher d’autres aliments dehors.

Les fruits leur procurent divers nutriments tels que la vitamine C qui les protègent contre les maladies.

Il peut s’agir de la goyave, la banane ou différents autres fruits. Les poulets aiment toujours les fruits et mangent toujours tout.

ANIMATEUR.TRICE:
Quels aliments donnez-vous aux poulets lorsqu’ils sont à l’extérieur?

VERONIKA MASAKA:
Lorsqu’ils sont à l’extérieur, les poulets se trouvent de quoi manger, comme de petits insectes, des feuilles et les graines d’arbres fruitiers.

ANIMATEUR.TRICE:
Combien dépensez-vous pour acheter la provende pour vos poulets?

VERONIKA MASAKA:
Je ne dépense rien, car j’utilise les restes de nourriture et ils vont chercher leurs propres aliments. Je vends de la viande de poulet local au marché, car elle est délicieuse, et j’en utilise également pour les repas de la maison. Par conséquent, j’en tire beaucoup de bénéfices.

ANIMATEUR.TRICE:
Que faites-vous quand vous n’avez pas des restes de nourriture pour leur donner le matin avant de les laisser aller dehors?

VERONIKA MASAKA:
Lorsque je n’ai pas de restes de nourriture, je les fais sortir tôt pour qu’ils aillent chercher à manger eux-mêmes.

ANIMATEUR.TRICE:
Chers auditeurs et auditrices, aujourd’hui, nous nous informons sur les aliments des poulets de race locale. Maintenant, je suis avec Silvester Gidion, un éleveur du district de Hogoro Kongwa, dans la région de Dodoma, en Tanzanie. Il nous parlera du type d’aliments dont il nourrit ses poulets de race locale.

SILVESTER GIDION:
Merci beaucoup. Dans notre village, nous nourrissons les poulets de race locale avec du sorgho et du maïs ou des restes de cuisine.

ANIMATEUR.TRICE:
Comment nourrissez-vous les poulets locaux quand vous les élevez à l’intérieur?

SILVESTER GIDION:
Au début, j’avais soixante poulets, et je préparais cinq kilogrammes de son de maïs avec d’autres suppléments. Par la suite, j’ai ajouté cinq kilogrammes de sorgho et trois à quatre litres d’eau pour les abreuver. C’est la quantité d’aliments que les soixante poulets consomment par jour.

ANIMATEUR.TRICE:
Quel est votre programme quotidien pour prendre soin des poulets locaux?

SILVESTER GIDION:
On se réveille le matin à 6 heures du matin, on nettoie le poulailler et on prépare du maïs pour eux jusqu’à midi. À 10 heures du matin, on met de l’eau dans la calebasse, car nos poulets locaux ne sortent pas à cette heure-là.

Les aliments que nous leur donnons servent à combler les éléments nutritifs qui manquent dans les aliments qu’ils vont chercher eux-mêmes et incluent le sorgho et le maïs.

Le soir, nous leur donnons de l’eau à boire et nous balayons leur poulailler une deuxième fois pour nous assurer qu’ils dorment dans un lieu propre et sûr.

Nous faisons cela pour empêcher les poussins de tomber malades à cause de l’insalubrité, et pour les empêcher de manger des saletés, car cela peut les rendre malades également.

Nous séparons toujours les poulets adultes des petits afin de pouvoir leur donner des aliments différents. Souvent, nous nourrissons les petits et les adultes différemment, surtout dans les poulaillers.

ANIMATEUR.TRICE:
Quels avantages tirez-vous de l’élevage de poulets de race locale?

SILVESTER GIDION:
J’ai pu construire la maison familiale grâce à la vente des poulets et des œufs.

ANIMATEUR:
Maintenant, nous allons nous entretenir avec Juktani Miagi qui élève aussi des poulets de race locale. Il va nous raconter comment il les soigne lorsqu’ils tombent malades.

JUKTAN MIAGI:
Au début, nous ne demandions pas conseil aux agents et aux agentes de vulgarisation concernant la façon dont nous devions soigner les poulets de race locale. Nous utilisions un médicament traditionnel à base de plantes que nous mélangions avec de l’eau et que nous ajoutions à leur eau de boisson. À défaut, nous utilisions de feuilles de manioc. Mais lorsque les maladies ont empiré, nous avons commencé à chercher des spécialistes pour avoir d’autres traitements.

ANIMATEUR.TRICE:
À quel stade du traitement d’une maladie, faites-vous appel à un spécialiste?

JUKTAN MIEGI:
Si nous n’arrivons pas à traiter une maladie, nous contactons des agents ou des agentes pour obtenir un autre traitement, ou faire vacciner les poulets qui se portent bien.

ANIMATEUR:
Que se passe-t-il après qu’un agent ou une agente vient soigner ou vacciner vos poulets?

JUKTAN MIAGI:
Lorsque les poulets sont bien soignés ou vaccinés, la maladie disparaît et ils vivent normalement sans problème. Les vétérinaires nous enseignent à faire vacciner nos poules régulièrement avant qu’une maladie les frappe.

ANIMATEUR.TRICE:
À quel âge devrait-on vacciner un poulet? Les vétérinaires leur ont-ils administré un vaccin en particulier?

JUKTAN MIAGI:
Ils ont été vaccinés contre la maladie de Newcastle, la variole aviaire et la grippe aviaire, car ce sont les maladies courantes et ce sont elles qui fatiguent le plus les poulets. On nous enseigne qu’il faut vacciner les poulets lorsqu’ils ont trois à sept jours. Les poulets sont particulièrement vulnérables aux maladies à cet âge, et les mois d’hiver dans notre région sont la période où ils souffrent le plus.

ANIMATEUR.TRICE:
Jesca Peter elle aussi élève des poulets. Elle nous raconte comment son mari et elle produisent des aliments pour les poulets locaux et comment les poulets contractent les maladies.

JESCA PETRO:
Chaque matin, nous nourrissons les poulets avec du maïs battu au moulin, ainsi qu’avec du sorgho. Nous leur donnons à manger deux fois par jour, soit le matin et le soir.

ANIMATEUR:
Pourquoi utilisez-vous du maïs et du sorgho? Est-ce que les poulets tolèrent ces aliments, ou y a-t-il des problèmes?

JESCA PETRO:
Les poussins ne peuvent pas manger les grains entiers, mais pour les adultes, il n’y a aucun problème.

ANIMATEUR:
Comment travaillez-vous avec les agents et les agentes de l’élevage?

SILVESTER GIDION:
Les agents et les agentes de vulgarisation agricole nous rendent visite suivant un calendrier, ou quand nous avons besoin d’eux après avoir découvert un problème. Nous les appelons avec un téléphone cellulaire, et ils viennent s’enquérir du problème et nous conseillent sur la façon dont nous pouvons empêcher la situation de s’aggraver.

ANIMATEUR.TRICE:
Comment les éleveurs et les éleveuses devraient-ils construire les poulaillers qui permettront aux poulets locaux d’être bien nourris et en bonne santé?

SILVESTER GIDION:
Il existe deux sortes de poulaillers: les poulaillers à aire ouverte et les poulaillers compartimentés. Les poulaillers à aire ouverte mesurent 15 mètres de long et cinq mètres de large, ce qui représente un espace assez grand pour permettre à 100 poulets de vivre bien. Nous utilisons des barbelés de fer, des briques, des boîtes et du bois pour construire les poulaillers à aire ouverte.

Les poulaillers compartimentés ou cages ont une hauteur qui varie d’un demi-mètre à un mètre et demi et une largeur de cinq mètres, et sont constitués de deux pièces. On y trouve des mangeoires spéciales qui empêchent les aliments d’être éparpillés, ainsi que des abreuvoirs.

Nous nettoyons les poulaillers chaque matin.

ANIMATEUR.TRICE:
Comment protégez-vous les poulets locaux contre les maladies?

SILVESTER GIDION:
Nous employons la vaccination, et nous isolons les volailles malades du reste du troupeau pour éviter une propagation de la maladie.

De plus, nous séparons les poussins de la zone où se trouvent les adultes.

ANIMATEUR.TRICE:
Avec quoi nourrissez-vous les poussins?

SILVESTER GIDION:
Pour les poussins, nous écrasons le maïs, puis nous le tamisons pour obtenir de petits morceaux que les poussins pourront avaler.

ANIMATEUR.TRICE:
Nous allons maintenant nous entretenir avec une agente de l’élevage du district de Mpwapwa, dans la région de Dodoma, qui nous parlera les aliments recommandés pour les poulets de race locale.

ANNA ANTHONY MSENDUKI:
Je m’appelle Anna Anthony, et je suis une vétérinaire responsable de la sensibilisation et des services de conseils sur l’élevage des races de volailles indigènes ou locales et d’autres animaux.

L’alimentation des poules locales n’est pas très différente de celle des races hybrides modernes. Généralement, on élève les poulets locaux à l’air libre, tandis que les races hybrides sont élevées une moitié du temps à l’intérieur d’un poulailler et l’autre moitié à l’extérieur, et on les élève avec les poulets de race locale.

En termes d’aliments, les deux races de poulets ne sont pas très différentes. L’objectif est de les élever à des fins commerciales, donc nous voulons qu’ils se développent rapidement et qu’ils obtiennent les bons nutriments. Par exemple: la provende pourrait être constituée de sorgho, de millet, de chaux, de minéraux pré-mélangés, du tourteau et du sel. Cela permet aux poulets d’avoir les bons nutriments et minéraux pour renforcer leur organisme. En plus, les poulets trouvent divers insectes, car ils sont élevés une partie du temps dehors et l’autre partie du temps à l’intérieur suivant un système d’élevage semi-intensif, et cela permet d’ajouter des nutriments importants à leur alimentation.

ANIMATEUR.TRICE:
Quelle quantité d’aliments un poulet consomme-t-il par jour?

ANNA ANTHONY MSENDUKI:
S’il s’agit de gros poulets, ils doivent consommer jusqu’à 120 grammes par jour, y compris les aliments qu’ils vont chercher eux-mêmes.

Voici comment préparer 100 kilogrammes d’aliments pour un poulet de race locale âgé de huit à dix mois: il faut mélanger les sept ingrédients suivants: premièrement, 40 kilogrammes de maïs ou de sorgho; deuxièmement, 27 kilogrammes de son de sorgho, de maïs ou de blé; troisièmement, 20 kilogrammes de tourteau de sésame, de tourteau de coton ou d’arachides; quatrièmement, 2,25 kilogrammes de farine d’os de poulet ou de chaux; cinquièmement, 10 kilogrammes de farine de fruits de mer ou de reste de poissons tels que la farine de perche; sixièmement, un demi-kilogramme de sel de cuisine; et enfin un quart de kilogramme d’un prémélange d’éléments très nutritifs. Ce mélange est destiné aux poulets de huit à dix mois.

ANIMATEUR.TRICE:
Qu’en est-il des autres petits?

ANNA ANTHONY MSENDUKI:
Voici la composition des aliments pour les poulets locaux de trois à quatre mois. Ce mélange est également constitué de sept ingrédients.

Premièrement, vous ajoutez 25 kilogrammes de son de maïs ou de sorgho; deuxièmement, 44 kilogrammes de sorgho ou de maïs; troisièmement, 17 kilogrammes de tourteau de graines de tournesol, de tourteau de graines de sésame, de tourteau de graines de coton ou d’arachides; quatrièmement, 3,25 kilogrammes de farine d’os ou de chaux; cinquièmement, 10 kilogrammes de farines de fruits de mer ou de poissons; sixièmement, un quart de kilogramme de sel de cuisine; et enfin, un demi-kilogramme de nutriments. Cela constitue également 100 kilogrammes.

ANIMATEUR.TRICE:
Qu’en est-il des poulets locaux de cinq à six mois?

ANNA ANTHONY MSENDUKI:
Pour les poulets de race locale de cinq à six mois, vous leur donnez le mélange suivant jusqu’au moment de leur vente. Il contient six ingrédients.

Premièrement, il faut ajouter 31 kilogrammes de son de maïs ou de sorgho ; deuxièmement, 38 kilogrammes de tourteau de graines de tournesol, de tourteau de graines de sésame, de tourteau de graines de coton, de tourteau d’arachide ; troisièmement, 2,25 kilogrammes de farine d’os ou de chaux ; quatrièmement, 13 kilogrammes de farine de fruits de mer ou de poisson ; cinquièmement, un demi-kilogramme de sel de cuisine ; et sixièmement, un quart de kilogramme de nutriments. Cela constitue 100 kilogrammes.

Il est important de noter que ce dernier mélange est destiné aux poulets locaux destinés à la vente seulement, et c’est ce qui fait qu’ils deviennent gras.

Mais si vous voulez que vos poules locales croissent vite avec ce mélange, commencez à leur donner ça à la fin du troisième mois. Après ça, vous devriez leur donner le mélange suivant de 10 ingrédients pour les préparer pour la ponte.

Premièrement, deux kilogrammes de farine de fruits de mer ; deuxièmement, deux kilogrammes de repas de sang ; troisièmement, huit kilogrammes de tourteau de graines de tournesol ; quatrièmement cinq kilogrammes de son de maïs; cinquièmement, 24 kilogrammes de maïs; sixièmement, cinq kilogrammes de chaux; septièmement, quatre kilogrammes de farine d’os; huitièmement, 150 grammes de pré-mélange pour les poules pondeuses; neuvièmement, 50 grammes d’acide aminé soufré; et enfin, 30 grammes de sel.

ANIMATEUR.TRICE:
Quels sont les meilleurs poulets pour le marché actuellement, les races améliorées ou les races locales?

ANNA ANTHONY MSENDUKI:
Les poulets locaux sont les meilleurs. Le marché des poulets locaux est celui qui enregistre le plus de ventes à cause de la qualité élevée de sa chair et de ses œufs.

ANIMATEUR.TRICE:
Nous sommes arrivés à la fin de notre émission. Merci infiniment d’avoir écouté cet épisode, et j’espère que vous avez appris beaucoup de choses sur la préparation des aliments des poulets locaux et les soins à leur prodiguer.

Dans cet épisode, nous avons appris comment les éleveurs et les éleveuses peuvent utiliser des restes d’aliments pour nourrir les poulets locaux avant de les laisser aller chercher à manger dehors.

De plus, nous avons vu qu’on peut nourrir les poulets locaux avec des restes de fruits ou des fruits frais.

Nous avons également appris que les poulets locaux passent parfois la majeure partie de leur temps hors du poulailler et que leurs aliments peuvent être préparés pendant qu’ils sont au poulailler, y compris avec des feuilles.

Pour terminer, les agriculteurs et les agricultrices qui élèvent des poules locales devraient être en contact régulièrement avec les agents et les agentes de l’élevage pour les informer lorsque leurs poulets ont des problèmes de maladie ou demander des conseils techniques.

 

Acknowledgements

Remerciements

Rédaction : Method Charles, journaliste agricole, Arusha, Tanzanie

Révision : Eliud M. A. Letungaa. Bureau régional de l’agriculture et de l’élevage, Mtandao wa Vikundi vya Wakulima na wafugaji Mkoa wa Arusha (MVIWAARUSHA).

Information sources

Sources d’information

Anna Msenduki, agente agricole, district de Mpwapwa, région de Dodoma, interviewée le 6 juillet 2022.

Jesca Petro, éleveuse, district de Kongwa, région de Dodoma, interviewée le 5 juillet 2022.

Silvester Gidion, éleveur, district de Kongwa, région de Dodoma, interviewé le 5 juillet 2022.

Juktani Miagi, éleveur, district de Kongwa, région de Dodoma, interviewé le 5 juillet 2022.

Veronika Masaka, éleveuse, Mvumi, région de Dodoma, interviewée le 9 août 2022.

Cette ressource a été produite grâce au soutien financier de la Fondation Biovision.