La transformation du manioc apporte de la richesse aux agriculteurs et aux agricultrices

Activités après récolte

Notes au radiodiffuseur

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Souvent, les revenus générés par la vente de leurs produits ne sont pas suffisants pour permettre aux agriculteurs et aux agricultrices de subvenir à leurs besoins et ceux de leurs familles. Plusieurs raisons expliquent cela, y compris les mauvaises conditions du marché, l’insuffisance du savoir-faire agricole ou commerciale, et les capacités insuffisantes à ajouter de la valeur à leurs produits.

Le manioc est une culture pouvant rapporter beaucoup d’argent aux agriculteurs et aux agricultrices s’ils et elles y ajoutent de la valeur. Un regain d’intérêt pour le manioc et ses produits dérivés ont entraîné récemment l’élaboration des nouvelles directives harmonisées sur la fabrication de la farine de manioc pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique centrale.

Ce texte radiophonique explique comment fabriquer la farine de manioc conformément aux nouvelles normes harmonisées sur la fabrication de la farine de manioc.

Dans ce texte, nous rencontrons Mme Bridget Shenyagwa qui a construit une usine de fabrication de farine de manioc de qualité (FMDQ). Non seulement l’usine lui assure un marché déjà existant pour le manioc qu’elle produit, mais elle génère aussi des emplois et des revenus pour les agriculteurs et les agricultrices locaux.

Vous pourrez utiliser ce texte radiophonique pour faire une recherche et rédiger un texte radiophonique sur la fabrication et la commercialisation de la farine de manioc. Ou vous pourrez décider de produire ce texte dans votre station, en utilisant la voix des acteurs et des actrices pour représenter les interlocuteurs et les interlocutrices. Le cas échéant, assurez-vous de préciser à votre auditoire au début de l’émission que les voix sont celles d’acteurs et d’actrices, et non celles des personnes interrogées lors des entrevues originales.

Si vous décidez d’utiliser ce texte radiophonique comme document de travail ou modèle pour créer votre propre émission, il serait important d’informer les agriculteurs, les agricultrices et d’autres acteurs majeurs du secteur agricole de votre pays.

Durée estimée de diffusion de ce texte radiophonique : 20 minutes avec la musique de début et de fin.

Texte

Indicatif sonore réglé sous

ANIMATEUR :
(Bonjour, bon après-midi, bonsoir) et bienvenue à cette émission. Aujourd’hui, nous allons parler de la transformation du manioc.

De nouvelles directives harmonisées sur la fabrication de la farine de manioc ont été élaborées récemment pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique centrale. Ces directives concernent la sélection de matières premières de qualité, la transformation, l’emballage d’une farine de manioc saine et de haute qualité. Lazarus Laiser a rendu visite à une transformatrice de manioc pour voir comment elle applique les nouvelles normes.

MAMA SHENYAGWA :
Je m’appelle Mme Bridget Shenyagwa et je suis une entrepreneuse du village de Visiga dans la région de Pwani à l’est de la Tanzanie, située à environ 70 kilomètres de Dar es Salam.

LAZARUS LAISER :
Quand avez-vous commencé à fabriquer de la farine de manioc?

MAMA SHENYAGWA :
J’ai commencé en janvier 2012. Nous avions l’habitude de récolter le manioc et de le vendre à l’état brut, mais après trois jours il fallait jeter les tubercules.

LAZARUS LAISER :
Comment avez-vous ouvert l’usine de transformation?

MAMA SHENYAGWA :
Mon mari et moi avons travaillé au Kenya pendant plusieurs années. Puis, nous avons décidé de rentrer au pays et de nous installer au village. Nous possédons une exploitation agricole de 20 acres où nous avons planté des mangues, des oranges, du manioc et d’autres plantes. Nous y cultivions beaucoup de manioc, mais ne pouvions pas l’écouler normalement. Nous avons essayé de fabriquer de la farine de manioc locale que vous n’auriez pas appréciée, à cause de la couleur grise qu’elle prenait après avoir séché. J’ai entendu parler de méthodes de fabrication moderne de farine de manioc et me suis décidée à les essayer. Les autorités locales m’ont présenté l’Institut international de l’agriculture tropicale (IIAT), qui nous a dispensé une formation grâce à un projet dénommé Unleash the power of cassava in Africa (Libérer le pouvoir du manioc en Afrique). Nous avons été mis en contact avec l’Organisation pour le développement des petites entreprises, qui fabrique de l’équipement de transformation. Après la formation, nous avons reçu un prêt pour acheter des machines pour la transformation du manioc. Comme j’avais une autre maison moderne, j’ai décidé de démarrer mon usine de transformation là-bas. Aujourd’hui, c’est devenu une grande usine comme vous pouvez le constater.

LAZARUS LAISER :
Pourrions-nous visiter votre usine maintenant?

MAMA SHENYAGWA :
Bien sûr, pourquoi pas? Allons-y.

SFX :
BRUITS DE PAS QUI SE DIRIGENT VERS L’USINE. LE BRUIT DES MACHINES AUGMENTE ET DIMINUE À TRAVERS LA CONVERSATION.

LAZARUS LAISER :
Chers auditeurs et chères auditrices, je me trouve à l’intérieur de l’usine de farine de manioc. Je vois beaucoup de tubercules de manioc ici. Près de cinquante sacs sont prêts à être transformés en farine. Les ouvriers portent des blouses blanches et des bottes, et leurs têtes sont recouvertes de bonnets blancs. La place est très propre. À ma droite, je vois une machine prête à écraser le manioc. Juste à l’endroit où nous nous trouvons se trouve un bassin où on nettoie les tubercules de manioc avant de le mettre dans la machine pour les écraser.

Parlez-moi de votre entreprise, Mama Shenyagwa.

MAMA SHENYAGWA :
Elle s’appelle KIMACECO, ce qui signifie Société de l’Empire des mangues et du manioc de Kibaha. Nous transformons du manioc et vendons des mangues.

LAZARUS LAISER :
Quelle est la première étape de la fabrication du manioc?

MAMA SHENYAGWA :
La première étape consiste à laver les tubercules. La farine de manioc peut être produite à partir de tubercules fraîchement récoltés ou de tranches de manioc séché et de manioc râpé, mais la fabrication de la farine doit se faire en un seul jour. Sinon, la farine change de couleur, et les clients n’aiment pas avoir une farine brune.

ANIMATEUR :
M. John Msemo qui travaillait avec l’Institut international de l’agriculture tropicale, et travaille maintenant au ministère de l’Agriculture, la Sécurité alimentaire et des Coopératives, est ici avec moi à l’usine et donne plus de détails sur la qualité de manioc nécessaire pour la fabrication de la farine.

LAZARUS LAISER :
À quoi reconnaissez-vous la bonne ou la mauvaise qualité des tubercules de manioc?

JOHN MSEMO :
En les observant attentivement. Vous pouvez couper le tubercule pour voir si c’est blanc ou s’il a changé de couleur ou si c’est pourri. Certains tubercules se détériorent pendant le transport. Ce sont ces tubercules que nous transformons en premier.

LAZARUS LAISER :
Mama Shenyagwa, comment choisissez-vous vos tubercules pour la fabrication de la farine?

MAMA SHENYAGWA :
Vous devez choisir les tubercules fraîchement récoltés au moment exact de la maturation, et dont la chair est ferme, propre et exempte d’insectes nuisibles et de maladies.

LAZARUS LAISER :
Qu’est-ce qui se passe après que vous ayez choisi le manioc?

MAMA SHENYAGWA :
Premièrement, vous les laver et vous les éplucher. Puis, vous les relaver bien et assurez-vous que le tubercule est très propre à partir de ce moment.

LAZARUS LAISER :
Qu’est-ce qui se passe quand vous utilisez des tranches de manioc séché?

MAMA SHENYAGWA :
En ce qui concerne les tubercules, vous devez utiliser du manioc exempt de toutes impuretés comme les insectes morts, les crottins d’animaux, la terre et d’autres corps étrangers.

Si vous utilisez des tranches, elles ne doivent porter aucune trace de moisissure et elles doivent avoir une couleur particulière à la variété du manioc, à savoir blanche, crémeuse ou jaune. Vous devez vous assurer aussi que la teneur en eau des tranches est de douze pour cent ou moins.

ANIMATEUR :
Il est important que les locaux de l’usine de fabrication de farine et les employés soient propres et hygiéniques. M. Msemo de l’IITA explique.

JOHN MSEMO :
L’hygiène des employés est importante, car les organismes minuscules peuvent provoquer des maladies pouvant être transmises aux produits par les gens. Alors, tous les employés doivent suivre une formation sur l’hygiène et l’assainissement.

LAZARUS LAISER :
Mama Shenyagwe, comment entretenez-vous ce lieu pour être sûre de respecter les normes fixées pour la fabrication de la farine de manioc?

MAMA SHENYAGWA :
L’environnement doit rester propre en tout temps. On ne doit y trouver ni ordures, ni poussière, ni débris. L’herbe doit être taillée court pour éviter la présence d’animaux nuisibles tels que les rats. On ne doit pas trouver de l’eau stagnante dans les gouttières, les fossés de drainage, les trous ou les étangs qui sont autour de l’usine.

LAZARUS LAISER :
Qu’en est-il du bâtiment?

MAMA SHENYAGWA :
Comme vous pouvez le voir, mes bâtiments sont très bien construits. Vous ne pouvez pas démarrer une entreprise de transformation dans une maison sale et boueuse! Les bâtiments doivent être conçus et construits de sorte à faciliter le nettoyage et l’entretien. En effet, il faut avoir des murs, des fenêtres, un sol et un plafond lisses. Le sol, le toit, les fenêtres et les moustiquaires doivent être bien entretenus et nettoyés. Les portes doivent être hermétiques pour éviter de laisser rentrer les rongeurs, les insectes et la poussière dans l’aire de transformation.

LAZARUS LAISER :
Comment gardez-vous l’équipement de transformation propre?

MAMA SHENYAGWA :
Nous établissons un calendrier de nettoyage et d’entretien. Il est recommandé de nettoyer l’équipement avant et après chaque utilisation. Nous avons un contrôleur de la qualité qui fait le suivi du nettoyage.

LAZARUS LAISER :
Que faites-vous après avoir lavé les tubercules?

MAMA SHENYAGWA :
Après avoir lavé le manioc, nous le mettons dans une des deux machines : soit la machine qui est ici où on le râpe pour en faire de la purée, soit dans un coupe-frites pour avoir des tranches. Si nous utilisons la râpe, nous mettons la purée dans une bassine propre et nous passons à la prochaine étape.

LAZARUS LAISER :
Nous sommes devant une machine rouge qui a des boutons ajustables. Est-ce que c’est pour presser la purée de manioc pour en retirer l’eau?

MAMA SHENYAGWA :
Oui. Après avoir réduit le manioc en purée, on le met dans cette machine qui la presse pour retirer l’eau qui s’y trouve. On laisse ça ici pendant un ou trois heures jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’eau. Après qu’on a retiré toute l’eau, le manioc réduit en purée devient une galette dure.

LAZARUS LAISER :
Quelle est l’étape suivante?

MAMA SHENYAGWA :
L’étape suivante consiste à râper la galette pour en faire un mélange lisse. Et puis ce mélange est mis à sécher au soleil. Si au lieu de râper le manioc, vous le découpez en tranches, celles-ci peuvent être également séchées au soleil.

LAZARUS LAISER :
Combien de temps faut-il au mélange lisse ou aux tranches pour sécher?

MAMA SHENYAGWA :
Il faut six heures pour que tout sèche complètement. La propreté est très importante à ce niveau aussi. Les employés doivent être propres. Leurs mains doivent être propres parce qu’ils vont manipuler la farine avec leurs mains durant cette étape.

S’il y a assez de soleil, cela prend seulement six heures. Mais nous devons nous assurer que c’est totalement sec, et qu’il n’y a aucune moisissure.

LAZARUS LAISER :
Que se passe-t-il si ce n’est pas bien sec?

MAMA SHENYAGWA :
Premièrement, la moisissure va donner une odeur à la farine. Deuxièmement, la couleur blanche de la farine va virer au gris. Donc, il est très important de s’assurer que la farine est complètement sèche.

LAZARUS LAISER :
Qu’arrive-t-il s’il n’y a pas de soleil?

MAMA SHENYAGWA :
Venez pour que je vous montre.

SFX : BRUITS DE PAS

MAMA SHENYAGWA :
Vous pouvez utiliser du bois, de la sciure ou du charbon de bois pour faire du feu. La chaleur du feu passe à travers ce tuyau jusqu’à la machine à sécher et réchauffe les plateaux qui contiennent la purée ou les tranches de manioc.

Ce processus peut prendre également six heures en fonction du niveau de chaleur que vous appliquez. Cela aide lorsque le soleil ne brille pas beaucoup. Mais selon mon expérience, la lumière du soleil sèche toujours mieux que l’électricité ou le feu.

LAZARUS LAISER :
Mama Shenyagwa, quelle est la prochaine étape après le séchage de la purée ou des tranches?

MAMA SHENYAGWA :
Ensuite, vous le réduisez en farine. La farine de manioc se moud juste comme toute autre farine. Nous utilisons la même machine que nous utilisons pour moudre du maïs ou du blé.

Ensuite, vous devez peser la farine pour voir combien de kilogrammes vous avez. Après l’avoir pesée, vous l’emportez au magasin pour l’emballage.

Le but en pesant la farine de manioc est de voir si vous allez faire des bénéfices ou non. Vous saurez quelle quantité de manioc brut vous aviez et quelle quantité de farine vous en avez tirée.

ANIMATEUR :
Pendant la fabrication de la farine de manioc, il est important de respecter les normes fixées par Bureau national des normes. Cela peut aider les agriculteurs et les agricultrices à développer leur marché pour leurs produits, afin qu’ils et elles puissent vendre leurs produits à l’intérieur et à l’extérieur du pays. M. Msemo de l’IITA explique.

JOHN MSEMO :
C’est une obligation juridique de fournir aux consommateurs des détails sur les aliments qu’ils achètent et consomment. L’étiquette du produit doit comporter beaucoup de renseignements, dont le contenu, le poids, le nom et l’adresse du fabricant, la marque, le pays d’origine, la date de fabrication, la date d’expiration et d’autres informations. La farine de manioc doit être stockée dans un endroit sec et frais, dans des contenants en plastique, des sacs en polypropylène, des boîtes ou des sacs en papier contrecollé qui sont de qualité alimentaire, en d’autres termes, qui sont certifiés comme pouvant contenir des aliments.

LAZARUS LAISER :
Quoi d’autre doit figurer sur les étiquettes d’emballages?

MAMA SHENYAGWA :
Vous devez spécifier les nutriments contenus dans les aliments, tels que l’amidon, le sucre, les vitamines et d’autres substances nutritives.

LAZARUS LAISER :
Quel est le temps de conservation de la farine de manioc avant sa date d’expiration?

MAMA SHENYAGWA :
La farine de manioc fraîchement récolté et qui ne contient aucun agent de conservation peut conserver sa fraîcheur pendant douze mois.

LAZARUS LAISER :
Quels sont les profits que vous avez tirés jusque-là de la fabrication de farine de manioc de haute qualité, Mama Shenyagwa?

MAMA SHENYAGWA :
Beaucoup de profits. Maintenant, nous sommes sûrs de vendre tout le manioc que nous cultivons, même le manioc amer. Nous ne jetons plus le manioc « pourri ».

Nous avons une farine dont la couleur blanche concurrence celle du maïs sur le marché. Nous avions l’habitude de fabriquer la farine à la maison pendant une semaine, mais sa couleur virait au gris ou au brun, et sentait même mauvais.

Ces bâtiments ont été construits avec les recettes de cette activité. Mon fils étudie à l’université, et une partie de ses frais ont été payés grâce à cette activité. En plus, nous avons de la nourriture, car nous consommons la farine.

Les agriculteurs et les agricultrices de la localité sont mieux payé(e)s quand ils ou elles apportent leur manioc à l’usine de transformation, que lorsqu’ils ou elles vont le vendre au marché.

J’emploie d’autres agriculteurs et agricultrices ici. Il y a certain(e)s qui cultivent et désherbent les champs de manioc, d’autres récoltent le manioc et d’autres transportent les récoltes à l’usine. Nous avons des employé(e)s qui nettoient, des personnes qui font marcher les machines et celles qui emballent le produit final.

Mais les conditions du marché sont mauvaises. Nous vendons un paquet de deux kilogrammes de farine de manioc à deux mille shillings (environ 1,20 $US). C’est un prix très abordable. Et pourtant, nous n’avons pas assez d’acheteurs.

LAZARUS LAISER :
Mama Shenyagwa, quelles sont les difficultés que vous rencontrez en tant que productrice de farine de manioc de haute qualité?

MAMA SHENYAGWA :
Le problème se situe au niveau des fonds. Pour démarrer une entreprise, vous avez besoin de suffisamment de capitaux pour acheter les machines et embaucher des employés. De la culture à la transformation, la main d’œuvre est indispensable. Vous avez aussi besoin de véhicules pour transporter le produit final au marché.

Un autre problème c’est que je n’ai pas un marché stable. Je dépends du marché local. Vous apportez votre farine au marché sans être sûr de pouvoir la vendre, et il se peut que vous finissiez par la ramener à la maison.

L’eau est un autre gros problème. Dans cette usine, nous utilisons l’eau provenant d’une canalisation du village, et cela nous coûte beaucoup d’argent. Nous utilisons beaucoup d’eau pour être sûrs que le manioc est propre et exempt de toute impureté. Cela coûte très cher.

Nous avons un grand défi au niveau des prix, car les consommateurs et les consommatrices sont ceux et celles qui décident du prix qu’ils ou elles vont payer pour nos produits. Nous fixons notre prix de vente au détail à deux mille shillings tanzaniens pour deux kilogrammes. Les consommateurs refusent de payer 2 000 shillings et paient seulement 1 000. Alors, les transformateurs sont obligés de vendre à 1 000 shillings.

LAZARUS LAISER :
Comment vous débrouillez-vous avec les nouvelles normes harmonisées sur la fabrication de farine de manioc en termes de difficultés et de coûts?

MAMA SHENYAGWA :
Ce n’est ni difficile ni cher. Nous aimons appliquer les normes, car cela nous permet d’avoir de la farine en un jour. Mais on a besoin de capitaux pour acheter des machines, construire des bâtiments modernes et embaucher des ouvriers.

ANIMATEUR :
C’était Mme Brigit Shenyagwa de KIMACEDO, une usine de transformation à l’est de la Tanzanie.
Nous avons également entendu John Msemo, ancien employé de l’Institut international de l’agriculture tropicale qui travaille actuellement au ministère de l’Agriculture, la Sécurité alimentaire et des Coopératives.

Cela marque la fin de notre émission. Aujourd’hui, nous avons appris comment fabriquer de la farine de manioc conformément aux nouvelles normes harmonisées sur la fabrication de la farine de manioc pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique centrale. C’était (nom de l’animateur) de (nom de la station de radio), et vous écoutiez (titre de l’émission). Merci de nous avoir écoutés. Au revoir.

Acknowledgements

Contributions : Pr Lazarus S. Laiser, journaliste-formateur du Habari Maalum College, à

Arusha, en Tanzanie

Révision : M. John Msemo, Centre de recherche de Kibaha, ministère de l’Agriculture, la

Sécurité alimentaire et des Coopératives de la Tanzanie

Information sources

Entrevues réalisées avec :

Mme Bridget Shenyagwa de la Kibaha Mango and Cassava Empire Company (KIMACECO)

de Kibaha, à Pwani, en Tanzanie, le 24 mai 2014.

M. John Msemo, Centre de recherche de Kibaha, ministère de l’Agriculture, la Sécurité

alimentaire et des Coopératives de la Tanzanie, le 29 mai 2014.

Programme réalisé avec l’appui financier du gouvernement du Canada fourni par l’entremise

du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (MAECD)