La nutrition

Nutrition

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Une bonne nutrition repose essentiellement sur la consommation d’aliments riches en macronutriments et micronutriments. Une alimentation équilibrée signifie qu’il y a un équilibre entre les différentes sortes de macronutriments, ainsi qu’un un apport suffisant en vitamines et en oligo-éléments.

Les macronutriments incluent les protéines, les lipides (gras) et les glucides. Ce sont ces trois « éléments dits énergétiques » qui fournissent de l’énergie à l’organisme et assurent ses fonctions vitales. Chaque macronutriments a une fonction distincte dans l’organisme, à savoir l’amélioration de la construction musculaire et la contribution à la prise de masse ou la perte de poids.

Les protéines et leur rôle dans l’organisme

Il existe 20 acides aminés qui contribuent au développement de milliers de différentes protéines dans le corps. Par exemple : lorsqu’une personne est exposée à une bactérie ou un virus, le système immunitaire développe des protéines appelées anticorps pour protéger l’organisme contre les infections.

L’une des principales fonctions des protéines est de favoriser la croissance des tissus. Les protéines permettent aussi de reconstruire les tissus musculaires endommagés et contribuent au renouvellement des cheveux, des ongles, des os, de la peau et d’autres éléments de l’organisme. Elles régulent également les hormones, gèrent la façon dont le corps retient l’eau et renforcent le système immunitaire

Ainsi, il est indispensable de consommer des aliments riches en protéines tels que la viande, les œufs, le poisson, les légumineuses et les noix dans le cadre d’une alimentation saine.

Les glucides et leur rôle dans l’organisme

L’une des principales fonctions des glucides est de fournir de l’énergie au corps. Une fois consommés, les glucides sont transformés en glucose qui est utilisé pour créer de l’énergie dans le corps.

Lorsqu’il manque du glucose dans le sang, le risque majeur est que les muscles manquent d’énergie. Ainsi, assurer un niveau adéquat de glucides dans l’alimentation permet aux muscles de rester en bonne santé et cela prévient la perte de masse musculaire.

Le glucose et les autres éléments des glucides sont aussi importants, car ils fournissent l’énergie qui permet au cerveau de fonctionner correctement. Les sources de glucides incluent les fruits, les légumes et les produits céréaliers. Pour une alimentation saine, il est recommandé au Mali de consommer des aliments sources d’amidon, réduire la consommation de sucres ajoutés (boissons sucrées, friandises, desserts lactés, biscuits et viennoiseries) et d’augmenter la consommation d’aliments riche en fibres tels que les fruits, les légumes, les légumes secs et les grains entiers.

Les lipides (matières grasses) et leur rôle dans l’organisme

La graisse est essentielle pour l’organisme. Elle fournit de l’énergie, permet d’absorber certains nutriments et maintient la température corporelle. Parmi tous les macronutriments, ce sont les lipides qui contiennent le plus de calories. Un gramme de gras contient neuf calories, soit plus du double du nombre de calories fournies non seulement par les glucides que par les protéines. Certaines vitamines ne peuvent pas être absorbées sans une bonne consommation quotidienne de gras. Il s’agit en particulier des vitamines A, D, E et K (vitamines liposolubles). Les êtres humains doivent consommer des lipides chaque jour pour soutenir ces fonctions, mais certains types de lipides sont meilleurs que d’autres. Certains sont considérés comme de « bons lipides » et d’autres comme de « mauvais lipides. »

Les « bons lipides » favorisent un bon fonctionnement du système nerveux. Ils jouent un rôle essentiel dans le transport de certaines protéines et hormones dans le sang, et servent au transport les vitamines liposolubles (A, D, E et K). Ils sont directement impliqués dans la production de certaines hormones essentielles telles que les hormones sexuelles. En plus d’avoir des effets bénéfiques directs pour la santé, les bons gras sont jugés essentiels, car notre organisme en a besoin, mais est incapable de les fabriquer ou les remplacer. Plus de 60 % de nos cellules grises* sont constitués de gras.

Les sources alimentaires de bons lipides englobent les noix, les huiles végétales et les poissons gras.

Il existe deux sortes de mauvais lipides. Il y a les gras trans issues des processus industriels. Les gras saturés forment la deuxième catégorie. Ils sont naturels et doivent être consommés modérément. Les sources de gras saturés englobent les viandes grasses, les produits laitiers riches en lipides et les huiles telles que l’huile de palme, l’huile de coco et le beurre de cacao. Les deux types de mauvais gras augmentent le risque de maladies telles que le cancer et les maladies cardiovasculaires.

Les micronutriments : À la différence des macronutriments, le corps a besoin de ces substances en faible ou en très faible quantités, car ils ne servent pas à produire de l’énergie dans le corps humain. Cependant, ils jouent un rôle prépondérant dans la production de l’énergie dans le corps et sont par conséquent indispensables à la santé. Les micronutriments englobent les vitamines, les minéraux, les oligo-éléments et les acides gras essentiels.

Rôle des vitamines et minéraux

En plus des protéines, des glucides et des lipides susmentionnés, l’organisme a aussi besoin des vitamines pour aider les cellules à fonctionner correctement.

Les vitamines liposolubles :

Les vitamines liposolubles fondent dans les graisses et peuvent être stockées dans l’organisme. À cause de cela, il y a un risque qu’elles soient trop consommées.

Elles incluent les vitamines A, D, E et K.

De manière générale, les vitamines liposolubles se trouvent dans les lipides alimentaires (huiles, poissons gras, jaunes d’œufs, abats, foie, etc.), à l’exception de la vitamine D, dont la seule source reste le soleil.

En outre, les vitamines A, C, E et la bêta-carotène (provitamine A) jouent le rôle d’antioxydants*. Ils jouent un rôle dans de nombreuses fonctions de l’organisme. Sans les antioxydants, notre organisme serait exposé à plusieurs maladies chroniques comme le diabète.

Les vitamines hydrosolubles

Ces vitamines sont solubles dans l’eau plutôt que dans la graisse et, par conséquent, se dispersent dans les liquides corporels, ne se conservent pas et sont excrétées dans les urines. De manière générale, les vitamines hydrosolubles sont apportées par les fruits et les légumes (qui sont gorgés d’eau).

Il existe 13 vitamines hydrosolubles réparties en deux groupes : la vitamine C et le groupe de vitamine B.

Les minéraux

Tout comme les vitamines, les minéraux sont des substances essentielles au bon fonctionnement de l’organisme. La plupart se trouvent en quantités illimitées dans la nature : les rivières, les lacs, l’eau des océans et dans le sol. Par conséquent, les poissons et les autres fruits de mer, ainsi que les aliments cultivés sur des sols ayant des niveaux adéquats de sels minéraux sont de bonnes sources de minéraux.

On dénombre au total 22 minéraux, répartis en deux catégories : sept macro-minéraux et quinze oligoéléments. Elles composent environ 4 % de notre masse corporelle, et sont répartis en deux catégories, à savoir les macro-minéraux et les oligoéléments. Les macro-minéraux englobent le calcium, le magnésium, le potassium, le phosphore, le soufre, le sodium et le chlore. Les oligoéléments comprennent le fer, le zinc, le cuivre, le fluor, l’iode, le chrome et le sélénium.

Il est important de noter qu’un régime alimentaire* équilibré fournit toutes les vitamines et tous les minéraux dont le corps a besoin.

La nutrition pendant la grossesse

Les mères jouent un rôle clé dans la nutrition du fœtus.

Si la femme enceinte n’a pas une alimentation adéquate, non seulement son propre état physique est touché, mais également celui de l’enfant qu’elle porte. Un manque de vitamines et de minéraux indispensables peut avoir des résultats catastrophiques sur les femmes enceintes, y compris l’augmentation du risque d’insuffisance pondérable à la naissance, les malformations congénitales, un enfant mort-né ou même la mort de la mère. De la grossesse aux trois premières années de la vie (les mille premiers jours) est la période la plus importante en termes de croissance et de développement dans la vie d’un enfant. Tout comme une bonne nutrition de la mère pendant les 1 000 premiers jours peut apporter des avantages à l’enfant durant toute sa vie, ainsi une mauvaise nutrition de la mère peut nuire au reste de la vie de l’enfant.

Quand une femme est enceinte, ses besoins nutritionnels passent de 2 290 kcal à 2 700 kcal par jour, soit une augmentation de 150 kcal par jour pendant le premier trimestre et 350 kcal pendant les deux derniers trimestres. Il est recommandé aux femmes enceintes d’avoir une alimentation adéquate en calories et équilibrée sur le plan nutritionnel avec suffisamment de macronutriments (par exemple à travers la consommation de céréales, de la viande et d’autres aliments riches en vitamines, des huiles) et de micronutriments contenus dans les fruits et les légumes.

Il est important de s’assurer que la mère ne souffre d’aucune carence Par exemple : si elle souffre de malnutrition, elle ne pourra pas bien nourrir son fœtus. La mère a besoin d’une alimentation équilibrée et variée, avec un apport calorique suffisant et riche en fer. Les aliments tels que les abats (foie, intestins, rognons, estomac) peuvent améliorer considérablement une carence en fer.

En 2018, au Mali, plus de 60 % des femmes avaient une carence en fer, y compris 52 % en milieu urbain et 67 % en milieu rural. Mais elles ont également d’autres carences en micronutriments, en particulier en vitamine A et en iode. L’iode est l’élément le plus important pour un fonctionnement sain de la tyroïde qui joue un rôle crucial dans l’organisme. Les carences en iode perturbent le fonctionnement de tout l’organisme. Et le Mali étant un pays enclavé, les aliments cultivés dans le pays ne sont pas naturellement riches en iode, contenu en grande quantité dans les produits de mer. Alors, les gens sont obligés d’ajouter de l’iode à leurs aliments en utilisant du sel iodé.

Nutrition des femmes et des enfants :

De 2016 à 2018, au Mali, selon l’Enquête Démographique et de Santé VI les enfants de 6 mois à 5 ans représentent un quart de la population. Cependant, 27 % de cette tranche d’âge ont un retard de croissance ou sont atteints de malnutrition chronique (ils sont trop petits pour leur âge) et 10 % ont un retard de croissance sévère.

La prévalence de l’anémie chez les femmes et les enfants est très élevée. Elle est de 81,7 % chez les enfants de 6 mois à moins de cinq ans et de 51,4 % chez les femmes de 15 à 49 ans.

Avec des carences, telles que l’anémie maternelle, l’enfant subira des préjudices tels que le retard de croissance irréversible avec des impacts négatifs sur le plan de l’éducation, la santé, du développement et de la productivité. Les enfants atteints d’un retard de croissance sont plus susceptibles d’avoir des enfants qui auront un retard de croissance. Par conséquent, les femmes en âge de procréer doivent avoir une alimentation équilibrée sur le plan nutritionnel, suffisante, saine et diversifiée.

Bien que le Mali ait signé des engagements nationaux et internationaux en faveur de la nutrition, la situation reste précaire, par faute de financement. Seulement 0,7 % du budget national est alloué à la nutrition, et la malnutrition coûte cher au Mali.

Le coût des conséquences de la malnutrition sont évalués à plus de 265 milliards de francs CFA par an selon l’étude sur le coût de la faim réalisée au Mali en 2018. La situation difficile alimentaire et nutritionnelle dans le pays persiste malgré la politique nationale de nutrition et un plan d’action national adoptés en 2010.

Selon la Banque mondiale, le Mali a connu un taux de croissance économique robuste supérieur à 5 %, mais il a l’un des taux de malnutrition les plus élevés d’Afrique. Une enquête réalisée en 2018 sur la nutrition et la mortalité a révélé que 10 % des Maliens souffraient d’une malnutrition aigüe* et 2,0 % d’une malnutrition sévère.

En 2019, selon SMART 2019, la prévalence de la malnutrition chronique ou du retard de croissance dans le pays était estimée à 26,6 %.

En 2018, une étude a révélé que 6 % de la population malienne souffraient de sous-alimentation, c’est-à-dire qu’ils avaient un apport de moins de 1 800 calories par jour. La situation est particulièrement grave dans les régions de Mopti, Gao et Sikasso où plus d’un tiers des ménages ont une alimentation pauvre ou limitée.

Toutefois, le Mali est gorgé de toute sorte d’aliments pour satisfaire les besoins nutritionnels de ses habitants, et ce, même en milieu rural. Par exemple : il y a les fruits sauvages qui sont très énergétiques, et nous ne devrions pas les ignorer. Il y’a également les pratiques alimentaires traditionnelles telle que la consommation du « son » par les femmes enceintes. Le son permet à notre corps de retenir l’eau, car il contient des fibres. Il fait partie des recettes traditionnelles et nous aide à assurer une alimentation adéquate et à prévenir les cancers.

Une récente étude scientifique a démontré que la malnutrition est répartie au Mali de façon homogène, sans qu’il n’y ait de différence statistique entre les très pauvres, les pauvres, les gens de la classe moyenne ou les riches. Il n’y a que les très riches qui se différencient des autres.

La malnutrition chronique se manifeste par une taille plus petite pour un certain âge, ou un retard de croissance. L’indice taille pour âge est une mesure des effets à long terme de la malnutrition. Le retard de croissance est le résultat d’une sous-nutrition graduelle, cumulative et chronique allant de la conception à l’âge de deux ans. Il a de graves conséquences à court et à long terme, entre autres pour la santé physique et le fonctionnement cognitif.

Conséquences pour la mère et l’enfant

Une bonne nutrition chez les enfants commence à la naissance avec l’allaitement maternel optimal jusqu’à 24 mois. L’introduction d’une alimentation de complément jusqu’à six mois, l’enrichissement des aliments et la supplémentation généralisée ou ciblée avec des nutriments spécifiques peuvent également contribuer à fournir au nourrisson et au jeune enfant les quantités nécessaires de micronutriments. Dans certains cas, cela se poursuit par des programmes de cantine scolaire. Manger convenablement permet un meilleur apprentissage. Si le système immunitaire est affaibli, les conséquences sont énormes tant pour les mères que pour les enfants, y compris :

  • Une mortalité maternelle et périnatale accrue
  • Un retard de croissance intra-utérine qui entraîne un retard de croissance
  • Une naissance prématurée
  • Un développement cognitif et psychomoteur réduits
  • Une capacité réduite de concentration, entraînant une baisse de performance à l’école, une fatigue accrue et une aptitude réduite à l’activité physique, par exemple à travers le sport.

Considérant la gravité de la situation le Parlement des enfants du Mali a fait la déclaration suivante : devant le premier ministre malien : « Nous les enfants du Mali, nos résultats dans le futur sont le fruit de notre bonne alimentation dès le bas âge. C’est pourquoi, chaque enfant bénéficiant d’une bonne nutrition dès la naissance en commençant par le lait maternel, les aliments de compléments, l’enrichissement des denrées et ensuite de l’accompagnement dans une cantine scolaire est un investissement pour notre pays. Manger convenablement permet un apprentissage de qualité. Nous, enfants du Mali invitons donc le gouvernement à prendre des mesures pour assurer que chaque enfant bénéficie d’une bonne alimentation dès la naissance, à la maison et à l’école ».

La différence nutritionnelle entre les hommes et les femmes

Soixante à soixante-dix pour cent des besoins énergétiques d’un adulte sont consommés par le métabolisme basal*. Le métabolisme basal représente 1 792 calories par jour pour l’homme, et 1567 calories pour la femme, de métabolisme avec des variations selon la masse musculaire, la taille, la corpulence et d’autres facteurs. Ces énergies proviennent d’aliments que nous mangeons. L’apport énergétique recommandé pour les femmes de 20 à 40 ans est de 2 200 calories et 2 700 calories pour les hommes de 20 à 40 ans. Les hommes ont plus besoin de calories, car ils sont généralement plus grands et pèsent plus, et, surtout parce qu’ils ont plus de masse musculaire qui brûle les calories.

Pendant la grossesse, les femmes ont besoin de plus d’acide folique, un élément indispensable à la bonne formation du système nerveux du fœtus.

Selon les recommandations, la moitié des calories totales doivent provenir des glucides 25 % des lipides et 25% des protéines.

Le diabète

Le diabète est une pathologie chronique causée par l’incapacité du corps à produire l’insuline* ou à l’utiliser de manière efficace. Selon la Fédération Internationale du Diabète (FID), le diabète est une cause majeure de maladies cardiovasculaires cérébrales, de cécité, d’insuffisance rénale et d’amputation des membres inferieures. En 2017, les estimations se chiffraient à 425 millions de personnes étaient diabétiques dans le monde. La proportion africaine représentait 16 millions, et, au Mali, 3,2 % de la population était diabétiques durant la même année. Il existe deux types de diabète dans le monde : le type 1 et le type 2.

Le diabète de type 1 (qui apparaît le plus souvent tôt dans la vie) touche les enfants et jeunes adultes, de la naissance à 25 ans. Avec le diabète de type 1, l’insuline n’est pas sécrétée par notre pancréas. Les cellules qui en ont la charge ont été détruites par notre propre système immunitaire.

Avec le diabète de type 2 (qui apparaît généralement après 40 ans), l’insuline est bien sécrétée, mais parfois en quantité insuffisante (par épuisement des cellules pancréatiques).

Le diabète est une maladie chronique et incurable lié à deux facteurs de risque à savoir les irréversibles et réversibles. Les facteurs réversibles demandent un changement de comportement pour prévenir le diabète : éviter de trop manger, et en particulier manger trop de gras et trop de sucre. L’obésité et notamment l’obésité abdominale est un facteur de risque pour les diabètes. Il est nécessaire d’être physiquement actif. Les facteurs irréversibles englobent les enfants nés avec le diabète ou ayant hérité d’une tendance à développer le diabète.

Au Mali le diabète touche 3 à 4 % de la population, et il y a 700 000 enfants diabétiques et jeunes adultes (0 à 25 ans) dans le monde. Environ 800 enfants et jeunes adultes de 0 à 25 ans au Mali souffrent du diabète de type 1. Non seulement les conséquences du diabète peuvent mettre en jeu le pronostic vital du patient, mais les complications chroniques peuvent entraîner des accidents vasculaires cérébraux AVC, la cécité, les affections rénales, des problèmes au niveau du système nerveux et des problèmes au niveau des nerfs et tous les membres inférieurs ».

Autres maladies liées à la nutrition

Les maladies non transmissibles liées à la nutrition englobent les maladies cardiovasculaires, par exemple : les accidents vasculaires cérébraux qui sont souvent liés à l’hypertension artérielle. Certains cancers et le diabète sont associés à une mauvaise alimentation et la mauvaise nutrition est un facteur de risque majeur de ces maladies à l’échelle mondiale. Le fait de manger trop gras, trop salé et trop sucré augmente le risque de maladies cardiovasculaires et de diabète.

Définitions

Antioxydants : Les antioxydants préviennent ou réduisent les impacts des radicaux libres qui peuvent causer des dommages donnant lieu à des maladies cardiovasculaires et inflammatoires, aux cataractes et au cancer. Les antioxydants englobent les vitamines (A, C, E), les minéraux (sélénium, zinc), les caroténoïdes (lycopène, bêta-carotène).

Cellules grises : (Notez qu’il s’agit d’une expression idiomatique, plutôt qu’un terme scientifique). Les neurones (cellules nerveuses) du cerveau. Les « cellules grises » sont le symbole de la réflexion et leur agitation indique une activité cérébrale saine. Non seulement elles renforcent et protègent le tissu nerveux, mais elles fournissent également des nutriments et de l’oxygène pour éliminer les cellules mortes afin de combattre les organismes pathogènes.

Cholestérol : Une composante des lipides.

Insuline : Une hormone sécrétée par le pancréas. Elle permet de diminuer le taux de glucose dans le sang.

Malnutrition : Absence d’une nutrition adéquate. Elle est causée par le fait de ne pas avoir suffisamment à manger, de ne pas consommer une quantité suffisante des aliments recommandés ou d’être incapable d’utiliser les aliments qu’on a consommé.

Métabolisme basal ou taux du métabolisme basal : quantité d’énergie utilisée par l’organisme au repos.

Nutrition : science des aliments, des nutriments et des autres substances contenues dans les aliments, de leurs actions, interactions, et relations avec la santé et la maladie. D’après l’OMS, une mauvaise alimentation constitue l’un des principaux facteurs de risque d’un éventail de maladies chroniques, notamment les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète et d’autres affections liées à l’obésité. Parmi les recommandations spécifiques pour une alimentation saine figurent la consommation de plus de fruits, de légumes, de légumineuses, de noix et de céréales ; la réduction de la consommation de sel, de sucre et de graisses. Il est également conseillé de choisir les acides gras insaturés plutôt que les graisses saturées

Oxydants : molécules qui perturbent le fonctionnement de nos cellules, accélèrent le vieillissement, affaiblissent l’immunité et augmentent le risque de maladies cardiovasculaires.

Régime alimentaire équilibré : équilibre entre les différents nutriments : lipides, glucides et protides. Cela inclut également un apport suffisant en vitamines, en oligo-éléments et en eau.

Retard de croissance : faible rapport taille / âge comparativement à la norme. Cela résulte d’une sous nutrition chronique ou récurrente à laquelle sont habituellement associés à plusieurs facteurs, y compris une mauvaise nutrition de la mère et des conditions socioéconomiques défavorisées.

 

Acknowledgements

Rédaction : Fanta Diakité

Révision : Dr DIARRA Dioumé CISSE, Santé Publique Master 2 Santé Publique et environnement, Chef de Division, Communication et Accueil, Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire des aliments

La présente ressource a été produite avec le soutien financier du gouvernement du Canada par l’entremise d’Affaires mondiales Canada.

Information sources

Réseau des Nations Unies, 2018. Analyse multisectorielle de la nutrition.

https://www.unnetworkforsun.org/sites/default/files/2019-08/MALI%20MNO%20Nov%202018%2Brevise%20Juillet%202019.pdf

Site web du Réseau des Nations Unies : https://www.unnetworkforsun.org/

République du Mali, 2018. Le Coût de la Faim en Afrique : L’incidence social et économique de la malnutrition chez l’enfant au Mali. https://au.int/sites/default/files/newsevents/workingdocuments/34573-wd-coha_mali_report.pdf

Institut National de la Statistique (INSTAT), Cellule de Planification et de Statistique Secteur

Santé-Développement Social et Promotion de la Famille (CPS/SS-DS-PF), et The DHS Program, 2019. Enquête Démographique et de Santé 2018.

https://dhsprogram.com/pubs/pdf/FR358/FR358.pdf

Organisation mondiale de la Santé – Mali

Action contre la faim-Mali : Magloire Bunkembo, conseiller en nutrition et santé

Institut national de la santé : professeur Akory Ag Iknane, nutritionniste-diététicien

ONG Santé Diabète : Dr Ibrahim Nientao, endocrinologue, diabétologue

Interviews réalisées en juillet et octobre 2019.