Notes au radiodiffuseur
Le riz est devenu une de principales denrées céréalières cultivées au Ghana. Près de 90 % des ménages ghanéens consomment quotidiennement le riz, qui est particulièrement prisé dans les zones urbaines.
En 2011, le Ghanéen moyen consommait 24 kilogrammes de riz par an, et cette consommation devrait augmenter. Toutefois, le Ghana est largement tributaire du riz importé. Cela s’explique en partie par le fait qu’environ 40 pour cent de la production du riz paddy se perd durant le processus visant à le transformer en riz usiné.
En ville, les consommateurs préfèrent souvent le riz importé au riz local. Pour eux le riz ghanéen est de qualité inférieure en raison de sa mauvaise gestion après la récolte.
Le gouvernement du Ghana et diverses organisations mettent tout en œuvre pour améliorer les pratiques de production et celles après récolte, et persuader les consommateurs d’adopter le riz de qualité ghanéen.
Le présent feuilleton radiophonique relate l’histoire de deux riziculteurs ayant l’esprit de compétition, dans une collectivité appelée Dwirabra. Bien que Yaayaa et Owusu soient tous les deux de grands travailleurs, ils utilisent des méthodes agricoles différentes. Alors qu’Owusu préfère rester fidèle à ses propres pratiques agricoles, Yaayaa adhère au changement et s’instruit auprès d’experts pour améliorer son exploitation agricole. Owusu qui se targue d’être le meilleur agriculteur de la collectivité ignore les progrès qu’a réalisé Yaayaa jusqu’au moment où elle désignée agricultrice de l’année. Contrarié, Owusu confronte Yaayaa et l’accuse de jeter des sorts à sa ferme. Mais il est interrompu par sa femme qui lui présente une solution à son problème. L’intrigue est nouée autour du thème de la préparation de la terre pour la riziculture.
Durée estimée du feuilleton radiophonique : 20 minutes, avec la musique de début et de fin.
Texte
YAAYAA :
mère célibataire et rizicultrice de 30 ans. Elle travaille dur et cela représente une menace pour le meilleur agriculteur de la communauté.
M. OWUSU :
riziculteur de 47 ans, membre de la communauté de Dwirabra. Il est le meilleur agriculteur que la communauté a eu depuis des années. Il n’est pas dynamique, car il pense être le meilleur. Il reste le meilleur jusqu’à ce que Yaayaa le surprenne.
OBAA YAA :
fille ambitieuse de 13 ans. Elle est la fille de Yaayaa, et veut devenir comme sa mère travailleuse.
MME OWUSU :
brillante épouse de 25 ans de M. Owusu. Elle a un bon sens de l’humour et sauve la situation à la fin.
ENREGISTREMENT DE VOIX:
Voix enregistrée d’un expert.
NARRATEUR:
Dans une bourgade appelée Dwirabra vivaient deux riziculteurs du nom de Yaayaa et Owusu. Malgré leurs différences physiques, les deux agriculteurs avaient plusieurs points communs. Ils étaient tous les deux des riziculteurs travailleurs et bien informés en la matière au sein de leur communauté.
Cela a suscité une véritable concurrence entre les deux riziculteurs dont les terres se trouvaient face à face. Année après année, ils mesuraient leur succès en fonction de celui ou celle qui avait obtenu la plus grande récolte. Ils semblaient être presque toujours à égalité jusqu’à ce que la situation change au niveau de Yaayaa, après qu’elle a appris de nouvelles techniques sur la façon dont elle devait préparer sa terre pour avoir de meilleurs rendements. Par conséquent, Yaayaa a devancé Owusu en raison de son dynamisme et sa capacité à adopter le changement. Owusu, par contre, résista au changement et se fit distancer.
Owusu tirera-t-il des enseignements de l’expérience de Yaayaa pour se rattraper? Suivons les deux riziculteurs …
DISTRIBUTION :
M. OWUSU, YAAYAA
M. OWUSU :
Hé femme, tâche de ne pas dépasser cette ligne. Pourquoi es-tu si curieuse?
YAAYAA :
Ah, M. Owusu, qu’y a-t-il de curieux à vous regarder travailler de ma ferme? Voulez-vous maintenant m’empêcher de me rendre sur ma propre ferme?
M. OWUSU :
Non, ce n’est pas le cas, mais arrête de violer ma vie privée! Je peux dire que tu étais en train de m’espionner durant tout ce temps. Ne pense pas que je vais te laisser un petit moustique comme toi me ravir le titre du meilleur riziculteur. Je suis toujours le meilleur et je le resterai!
YAAYAA :
Il est évident qu’un petit moustique comme moi ne peut pas être un éléphant, mais je peux grimper sur un éléphant.
M. OWUSU :
Quoi? Tu m’insultes?
YAAYAA :
Non, je parle seulement comme les anciens [
Note de la rédaction : « parler comme les anciens » signifie « parler sagement. »]
Je crois que nous pouvons mettre fin à cette concurrence malsaine. Pourquoi ne pas apprendre l’un de l’autre? Après tout, nos fermes sont collées.
Ça m’inquiète de voir la façon dont vous labourez votre terre toutes les saisons. Cela ne met-il pas trop de pression sur le sol?
J’ai appris que le fait de ne pas labourer le sol pendant quelque temps peut être avantageux pour nous. Cela nous permet de préserver la bonne structure du sol. De plus, lorsqu’on ne désherbe pas tout en ne labourant pas, on a une couche de végétation qui maintient le sol humide et fertile.
M. OWUSU :
Femme, occupe-toi de tes affaires. Que peux-tu m’apprendre que je ne sache déjà?
YAAYAA :
Je peux vous enseigner ce que j’apprends d’autres personnes, des professionnels qui effectuent des visites dans cette communauté. Ils nous apprennent tant de choses utiles.
Mercredi dernier, ils nous ont montré comment apprêter notre terre avant de semer le riz afin d’obtenir le maximum de rendement. Les experts nous ont appris quelques nouvelles techniques. Ils ont inspecté nos fermes et nous ont dit que nous avions un sol argileux riche qui se prêtait bien à la riziculture. Ils ont également dit qu’un sol sableux ou glaiseux ou un mélange des deux pouvait également être bon pour la riziculture.
M. OWUSU :
Pas étonnant que tu sois une femme, toujours en train de vous exciter pour des futilités. (SARCASTIQUE) Je connais déjà le type de sol que j’ai dans ma ferme, merci.
YAAYAA :
Il n’y a rien de frivole à apprendre comment je peux améliorer mes activités agricoles, Owusu. Et cela n’a rien à avoir non plus avec le fait que je sois une femme. En passant, cela fait longtemps que je vous côtoie depuis que j’ai commencé à cultiver ici.
M. OWUSU :
Et alors, que veux-tu que je fasse du fait que ton exploitation soit florissante? Tu ne peux toujours pas me battre, car je suis le meilleur dans cette communauté. Ces soi-disant experts mijotent quelque chose, avec ces techniques diaboliques qu’ils prennent chez les étrangers. En ce qui me concerne, je vais m’en tenir à mes bonnes vieilles méthodes agricoles. Ce sont elles qui m’ont conduit aussi loin, et toi aussi.
YAAYAA :
(L’AIR AMUSÉ, GLOUSSE) M. Owusu, vous ne changerez jamais! Qui vous a dit qu’utiliser un tracteur pour labourer votre champ était … (IMITANT OWUSU) une « bonne vieille méthode »?
M. OWUSU :
(SUR UN TON SÉRIEUX) Ce que ton grand-père voit en étant assis tu ne pourras jamais le voir même si tu te tenais sur un tabouret.
YAAYAA :
Bon, je laisse tomber. Que le meilleur gagne cette saison!
DISTRIBUTION :
YAAYAA, OBAA ADWOA
OBAA ADWOA :
Maman, je n’ai jamais vu rien de tel sur la ferme de qui que se soit!
YAAYAA :
En effet. Je suis en train d’ériger des diguettes, car notre ferme est située une terre basse. Les experts qui nous ont rendu visite ont dit que je pouvais augmenter mes rendements en construisant des diguettes qui peuvent m’aider à retenir l’eau.
OBAA ADWOA :
Wow, s’il te plaît, montre-moi comment faire. Je veux être une bonne agricultrice comme toi.
YAAYAA :
(RIE) Bien sûr ma chérie. Tu le seras. Suis simplement mes instructions et pose des questions si tu ne comprends pas quelque chose, d’accord?
OBAA ADWOA :
Ok. Alors, que fait-on aujourd’hui?
YAAYAA :
Nous avons déjà commencé à préparer notre terre en érigeant les diguettes.
OBAA ADWOA :
D’accord. Qu’est-ce qu’une diguette? Et pourquoi les érige-t-on?
YAAYAA :
Notre diguette est un petit monticule de terre. Elle agit comme une barrière qui retient l’eau dans le champ. Des champs comme le nôtre doivent avoir de bonnes diguettes et être bien nivelés pour retenir l’eau. Il est important que les rizières ne perdent pas l’eau. Les plantules de riz doivent être constamment arrosées pour pouvoir croître et donner un bon rendement.
La terre utilisée pour les diguettes doit être compacte, et les digues doivent avoir une hauteur d’environ un mètre. Plus tard, nous aménagerons des canaux pour permettre à l’eau d’entrer et de sortir de notre exploitation sur laquelle sont érigées les diguettes.
OBAA ADWOA :
Wow, j’ai l’impression que ça demande beaucoup de travail …
YAAYAA :
Est-ce les paroles d’un paresseux que j’entends là, jeune fille? (UN PEU SARCASTIQUE ET AVEC UNE MENACE VOILÉE) Tu ne veux pas que je t’achète des choses?
OBAA ADWOA :
(RAPIDEMENT) Si, je veux. Mais je me demande pourquoi on ne peut tout simplement pas inonder la terre et partir.
YAAYAA :
(SOUPIRE) Il est très important de préparer la terre parce qu’une terre bien préparée permet de t’assurer que la rizière est prête pour les semis. Cela aide à lutter contre les mauvaises herbes, et à réutiliser les éléments nutritifs des plants.
De plus, travailler sur une terre basse peut s’avérer délicat, car le sol ne retient pas autant d’eau. Donc, nous devons ériger des diguettes pour que l’eau reste au sol et ne ruisselle pas. Les diguettes nous permettent de retenir l’eau de ruissellement et d’obtenir un rendement élevé. L’utilisation des diguettes est un des secrets de la riziculture que j’ignorais pendant plusieurs années.
Mais je ne me ferai plus distancer par les autres. Le moment est venu pour moi d’exceller! Cette saison, je suis sûre que tu vas avoir ta machine à coudre!
EFFETS SONORES:
SAUTS ET APPLAUDISSEMENTS
OBAA ADWOA :
(GLOUSSANT) J’ai hâte.
YAAYAA :
Viens m’aider à ramasser toutes les larges feuilles et les tiges au sol, car elles peuvent se décomposer et faire en sorte que l’eau se retire du champ.
OBAA ADWOA :
Oui, maman. Avec plaisir!
EFFETS SONORES:
REPREND LE TRAVAIL. PAS D’OBAA ADWOA MARCHANT À TRAVERS LES PLANTS ET LES MAUVAISES HERBES.
DÉCOR :
CONCESSION DE M. OWUSU
DISTRIBUTION :
M. OWUSU, Mme OWUSU
EFFETS SONORES:
BRUITS DE TAM TAM
M. OWUSU :
C’est faux! Comment cela s’est-il produit? Ce n’est pas vrai que le tapeur de tam-tam vient juste d’annoncer que Yaayaa est la meilleure de cette communauté!
Eii—Elle a gagné avec plus de 40 sacs! Aucun de nous n’a jamais récolté autant. Où était-elle quand j’ai commencé à cultiver?
MME OWUSU :
Calme-toi, mon mari, le tapeur de tam-tam est ivre. Il ne sait pas ce qu’il dit.
M. OWUSU :
Toi et moi savons que tous les batteurs de tam-tam traditionnels sont des ivrognes typiques … mais ils donnent toujours des informations précises parce qu’ils risquent la colère du chef si quelque chose se passe mal.
Cette jeune femme m’a ravi mon titre et je vais la confronter aujourd’hui … Elle va me répondre!
EFFETS SONORES:
UNE PORTE S’OUVRE ET CLAQUE. (IL S’EMPARE D’UNE MACHETTE ET SORT PRÉCIPITAMMENT)
MME OWUSU :
Mewura! [Note de la rédaction : un terme en langue twi pour désigner mari] … Mewura … s’il te plaît, dépose cette machette … Mewura, reviens …. Mewura!
DÉCOR :
CONCESSION DE YAAYAA
DISTRIBUTION :
M. OWUSU, MME OWUSU, YAAYAA
M. OWUSU :
Sors! Yaayaa, qu’as-tu fait à ma ferme?
YAAYAA :
(UNE PORTE GRINCE ET S’OUVRE) M. Owusu. Quel est le problème?
M. OWUSU :
Toi et moi partageons le même espace agricole. Nous faisons pratiquement le même travail sur nos terres. Qu’as-tu fait à mon exploitation? Viens déterrer le gri-gri [Note de la rédaction : « gri-gri » terme ghanéen pour désigner un « sort »] que tu as caché avant que je ne frappe avec cette machette! (BRUIT DE MACHETTE FRAPPANT LE SOL)
EFFETS SONORES:
CRIS DE FEMMES
MME OWUSU :
(SE TAPANT LES MAINS) Owusu … Owusu … mon mari, en sommes-nous arrivés à ça?
YAAYAA :
Je n’ai jeté aucun sort à votre ferme. Allez le demander à nos dieux si vous voulez.
Vous et moi n’appliquons plus les mêmes techniques sur nos fermes. Je me suis mise à niveau en participant à des ateliers. Lorsque je vous en ai parlé, vous m’avez ignorée. Vous n’avez aucun droit de me blâmer pour votre négligence.
EFFETS SONORES:
BRUIT DE MACHETTE FRAPPANT LE SOL
MME OWUSU:
Arrête ça mon mari. J’ai participé à chacun de ces ateliers, et je sais ce qu’elle veut dire. J’ai même un enregistrement du cours sur mon téléphone – ici! Je pensais que cela pourrait nous servir un jour.
Allons à la maison. Tu peux l’écouter sur le chemin du retour.
M. OWUSU :
Tu es chanceuse … si tu n’étais pas ma femme …
YAAYAA :
(GLOUSSE) Ah, vous auriez pu demander simplement mon aide … Honte à vous, monsieur je sais tout … J’ai gagné simplement cette fois-ci!
DÉCORS :
CONCESSION DE M. OWUSU
DISTRIBUTION :
M. OWUSU, MME OWUSU
M. OWUSU :
Dépêche-toi de faire jouer cette chose … Ainsi ma propre femme avait la solution à mes problèmes et ne me l’a jamais dit?
MME OWUSU :
(RIE) Je n’ai jamais su que mon mari s’intéressait aux enseignements des autres jusqu’à ce jour! (LES DEUX RIENT)
D’accord, écoutons. (PAUSE)
VOIX DE L’EXPERT:
Il est important de souligner que le degré de préparation de votre terre a une incidence sur le volume de vos récoltes. Choisissez un bon site. Les sols glaiseux, sablonneux et argileux se prêtent bien à l’aménagement d’une rizière. Votre rizière doit se trouver dans un espace ouvert, un endroit où vous avez accès à un cours d’eau, et ce, qu’il s’agisse d’un ruisseau permanent ou saisonnier.
MME OWUSU :
Chut … silence!
VOIX :
Désherbez votre terre suivant la bonne méthode. Vous devez savoir à quel moment vous devez labourer votre terre, et qu’un travail réduit du sol vous fera économiser de l’argent. Réduire le labour signifie seulement qu’il ne faut pas labourer votre champ après chaque récolte.
Tout ce que vous devez faire, c’est laisser les mauvaises herbes et les résidus de culture à la surface du champ pour qu’ils se décomposent après la récolte et servent de bon fumier pour accroître la fertilité de votre sol.
Vous pouvez labourer votre champ après toutes les trois ou quatre récoltes suivant les moyens financiers dont vous disposez. Mais même si vous avez les moyens de labourer votre champ après chaque récolte, vous devez tenir compte des avantages liés à la culture sans labour. Le semis direct peut aider à préserver la fertilité du sol pour des rendements maximums.
Retirez tous les gros matériaux végétaux du sol où vous devez ériger les diguettes. Si vous ne le faites pas, ils pourraient se décomposer et créer un couloir par lequel l’eau s’écoulera du champ sur lequel sont érigées les diguettes. Pour aménager vos diguettes …
MME OWUSU :
C’est la fin, ma batterie était déchargée. Mais il nous a appris à construire les diguettes. Veux-tu que je te montre?
M. OWUSU:
Oui, s’il te plaît.
MME OWUSU :
(AMUSÉE ET SURPRISE) Wow!
D’accord, premièrement, tu dois diviser ton champ en des lopins que tu peux niveler. Ensuite, tu ériges une diguette extérieure. Les diguettes doivent avoir une longueur d’un mètre, et il faut entasser la terre jusqu’à la hauteur désirée. Ensuite, tu peux ériger de plus petites diguettes à l’intérieur du champ, à environ 60 centimètres de la diguette extérieure. Tu peux utiliser mon ruban que j’ai à la maison pour t’assurer de respecter les dimensions.
M. OWUSU :
Bien, bien, ma femme intelligente.
MME OWUSU :
(RIE) Puis, pour le nivellement, tu peux marcher sur la diguette afin de la rendre compacte, couche par couche. En d’autres termes, tu ajoutes un peu de terre, puis tu marches là-dessus, puis tu ajoutes plus de terre, puis tu marches dessus, jusqu’à ce que tu obtiennes la bonne hauteur nécessaire pour retenir l’eau dans le champ.
M. OWUSU :
(APPLAUDIT) Tu es la meilleure femme du monde! J’assisterai toujours à ces rencontres progressistes à partir de maintenant. Toute ma famille et moi-même!
MME OWUSU :
Hahahaha … Le titre de meilleur agriculteur qui sera décerné l’an prochain reviendra au nouveau M. Owusu réformé! (APPLAUDISSEMENT AU MILIEU DE RIRES)
EFFETS SONORES:
RIRE TONITRUANT
Acknowledgements
Rédaction : Abena Dansoa Danso, Radios Rurales Internationales, Accra, Ghana
Révision : Jonathan Anaglo, maître de conférences et chef du Département des études de vulgarisation agricole, Université du Ghana, campus de Legon
Information sources
Banque du savoir de l’Institut international de recherche sur le riz, non daté. How to prepare the rice field for planting.
http://www.knowledgebank.irri.org/step-by-step-production/pre-planting/land-preparation
Interviews :
Akpene Banks Akutey, spécialiste en riz et agronome, Autorité chargée du développement de l’irrigation, Tema, janvier 2017.
M. Anane, journaliste agricole, Volta Star FM, région de la Volta, janvier 2017.
Besa Akpaloo, directeur de district pour l’agriculture, région de la Volta, janvier 2017.
Projet réalisé avec l’appui financier du Gouvernement du Canada par l’entremise d’Affaires mondiales Canada (AMC)