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Le maïs est la plante la plus cultivée au Ghana, et il compte pour au moins la moitié de la production céréalière totale nationale. Le maïs est une source majeure de subsistance qui procure à plusieurs ménages de quoi se nourrir, des aliments pour leurs animaux et un revenu. Concernant les petits producteurs de cultures vivrières du pays, cette culture intervient pour près de la moitié de leur revenu monétaire agricole. Le maïs est le principal ingrédient des aliments pour volailles et du bétail. L’industrie de fabrication de boissons alcoolisées à base de malt utilise de plus en plus le maïs comme produit de substitution.
La superficie de production de maïs a augmenté durant ces dernières années. Cette superficie est actuellement estimée à environ un million d’hectares, et le rendement moyen atteint près de 1,75 tonne métrique par hectare. Il existe un grand écart entre le rendement actuel et le rendement maximum que peuvent enregistrer les fermes, et qui pourrait varier entre quatre et six tonnes métriques approximativement par hectare. La sécheresse, l’infestation du striga, l’utilisation de variétés à faible rendement et la baisse de fertilité des sols sont quelques-unes de causes principales du faible rendement du maïs au Ghana.
En 2005, le Ghanéen moyen consommait près de 44 kilogrammes de maïs par an. Le Ghana est un importateur net de maïs, et ce, bien qu’il ait la capacité d’être autosuffisant et d’en exporter.
On cultive le maïs partout au Ghana, mais les principales régions productrices sont la zone de la ceinture centrale et la région du nord. Les paysans de la zone de la ceinture centrale cultivent le maïs deux fois par an, à savoir : en avril ou mai pendant la grande saison de plantation et en août ou septembre pendant la petite saison de plantation. Au nord, le maïs est en train de leur ravir la vedette au mil et au sorgho qui constituaient les principales céréales cultivées et consommées dans le passé.
Le maïs est la plus importante céréale vendue sur le marché local ghanéen. Les consommateurs préfèrent nettement le maïs sec égrené. Les producteurs vendent généralement leurs récoltes aux commerçants, et plus particulièrement aux femmes, qui viennent des marchés urbains pour récupérer les produits dans les fermes. Ces derniers revendent ensuite le maïs aux grossistes de la ville et des marchés de détail traditionnels.
Ce court feuilleton nous amène à la rencontre de Papa Akwesi, un grand agriculteur, qui adore son métier au point d’y avoir initié Akwesi, son fils qui étudie au collège. Même si Papa Akwesi est un agriculteur expérimenté, il a tout de même du mal à lutter contre les organismes nuisibles. John, le frère de Papa Akwesi, l’invite à une conférence publique
animée par un agronome qui parle de techniques agricoles efficaces et de la façon dont les agriculteurs peuvent réduire les pertes après récolte, améliorer leurs systèmes d’entreposage et lutter contre la moisissure et l’aflatoxine qui attaquent au maïs. Papa Akwesi revient à la maison, mieux outillé pour l’agriculture.
Vous pourriez proposer le présent feuilleton dans le cadre de votre émission agricole courante, en vous servant de comédiens et de comédiennes de doublage pour représenter les intervenants. Si tel est le cas, assurez-vous d’informer votre auditoire au début de l’émission qu’il s’agit des voix de comédiens et non celles des personnes avec lesquelles les interviews originales ont été réalisées.
Vous pourriez également utiliser ce texte comme document de recherche ou vous en inspirer pour créer vos propres émissions sur la culture du maïs ou des sujets similaires dans votre pays.
Entretenez-vous avec des agriculteurs, des agricultrices et des experts qui cultivent du maïs et qui possèdent de solides connaissances sur cette culture, et en particulier sur la lutte contre les organismes nuisibles dans les champs et pendant l’entreposage. Vous pourriez leur poser les questions suivantes :
Quelles sont les difficultés que rencontrent les agriculteurs et les agricultrices au niveau de l’entreposage du maïs, surtout en ce qui a trait aux organismes nuisibles et aux maladies? Certains agriculteurs et agricultrices ont-ils trouvé des solutions à ces problèmes, et pourraient-ils en parler dans votre émission? Que pensent les agents de vulgarisation et d’autres experts de ces difficultés?
Durée estimée du feuilleton : 15 minutes avec la musique d’intro et de sortie.
Script
AU lieu de la conférence publique
Faites tout pour que le grain récolté reste le plus propre possible. Faites sécher les grains sur une plateforme surélevée ou des bâches afin d’éviter toute contamination. Chez vous, n’entassez pas les épis dans une salle, dans votre cuisine ou dans la cour. Cela augmente le risque de pertes après récolte. Transférez immédiatement les épis vers le lieu prévu pour le séchage. Ne faites jamais sécher votre maïs à même le sol.
Une fois de plus, merci à vous M. Osei, ainsi qu’à vous mes collègues agriculteurs d’être venus suivre ce cours pertinent. Mettons ces leçons en pratique.
Acknowledgements
Rédaction : Francis X Mensah
Révision : Prof. Samuel Adjei-Nsiah, International Institute of Tropical Agriculture, Tamale, Ghana
Information Sources
Interviews : Paul Asare Wiredu de l’Assemblée du district Sud de Nkoranza. Meilleur producteur de maïs national de l’année 2015, novembre 2015.
Références :
1. Ministère de l’Agriculture, l’Élevage et les Ressources halieutiques (Ouganda), Direction nationale des recherches agricoles, non daté. Maize Harvesting and Post Harvest Handling. (Récolte et gestion après récolte du maïs) http://teca.fao.org/sites/default/files/technology_files/MAIZE%20HARVESTING%20AND%20POST%20HARVEST%20HANDLING.pdf
2. The Organic Farmer, The magazine for sustainable agriculture in Kenya, A simple way to test for moisture content in maize. http://theorganicfarmer.org/content/simple-way-test-moisture-maize (anglais seulement)
Projet réalisé grâce à l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (MAECD)