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La banane est une des denrées vivrières les plus importantes qu’on retrouve en Afrique de l’Est et centrale. En effet, elle constitue un aliment de base et une source de revenus pour les agricultrices et les agriculteurs d’exploitations familiales. La plupart des cultivatrices et des cultivateurs de bananes kenyans cultivent moins d’une moitié d’acre de bananes et plantent plusieurs variétés différentes. Au Kenya, les régions de la Vallée du Rift, du Nyanza, du Centre, du Nord-Est et côtières constituent les principales régions bananières. Le Kenya produit un million de tonnes de bananes par an. Cependant, les récoltes de banane ont diminué partout en raison de la baisse de la fertilité des sols, des insectes nuisibles et des maladies.
À l’ouest du Kenya, plusieurs insectes nuisibles et maladies représentent une grave menace pour les bananes. Une maladie surnommée « bactériose du bananier » se propage rapidement et constitue la plus grande menace. La maladie se transmet surtout par les outils contaminés, les éléments végétaux infectés et les insectes. Aucune variété n’est à l’abri. Les plants de bananes infectés présentent un certain nombre de symptômes, dont le jaunissement et le flétrissement rapides des feuilles tendres, l’échaudage, le noircissement et finalement le séchage des fleurs mâles, et le mûrissement prématuré et le pourrissement des doigts qui rendent les fruits non comestibles.
La lutte contre l’épidémie de bactériose dans l’ouest du Kenya est menée sous plusieurs formes. Les autorités et d’autres organismes ont entrepris des campagnes de sensibilisation de grande envergure pour apprendre aux agricultrices et aux agriculteurs à diagnostiquer et empêcher la maladie de se propager. Les équipes de sensibilisation ont utilisé la stratégie ABCD qui consiste à :
- A) détruire complètement des plants malades, y compris les paillassons
- B) ensevelir les éléments végétaux qui ont été déracinés et broyés
- C) désinfecter les outils agricoles avec du chlorure de soude ou par le feu
- D) éliminer au bon moment les fleurs mâles à l’aide d’un bâton fourchu pour éviter que les insectes ne propagent la maladie
Le district d’Ugunja, situé à l’ouest du Kenya produit environ 200 hectares de banane douce et de banane plantain. Les habitants d’Ugunja préfèrent les variétés Ng’ombe destinées à la cuisson et celles de type PHIA qu’ils laissent mûrir. Certains agricultrices et agriculteurs transforment la banane en farine, en pâtes et en jus.
Le présent texte radiophonique s’inspire d’entretiens réalisés avec des cultivatrices et des cultivateurs de bananes du district d’Ugunja. Ces cultivatrices et ces cultivateurs ont participé aux quatre stages de pratique de terrain offerts dans le district.
Lors des stages de pratique de terrain, les agricultrices et les agriculteurs ont appris à gérer les champs infectés par la bactériose du bananier et empêcher que la maladie ne se propage davantage. Ils ont contribué à relancer la production bananière. Désormais, le district d’Ugunja peut produire des bananes pour la consommation des familles et les marchés.
Durée estimée du texte : 20 minutes, avec musique d’intro et de sortie.
Script
Animateur
Journaliste
Agricultrices et agriculteurs:
Pamela Oluoch
George Obok
Charles Siang’a
Beatrice Auma
Agent de développement: Michael Nyamai
MUSIQUE POUR INTRODUIRE L’ÉMISSION
Mais aujourd’hui, nous sommes ici pour tenter de réjouir vos cœurs. Dans l’émission de ce jour, nous parlerons de la plantation de bananiers sains et exempts de maladie pour une meilleure production et de meilleurs revenus.
PASSEZ LA MUSIQUE EN FONDU PENDANT 20 SECONDES, PUIS DIMINUEZ LE VOLUME
Tout d’abord, je me suis rendu dans le village de Muhola pour rencontrer Pamela Oluoch. Je lui ai demandé pourquoi elle avait choisi de cultiver la banane.
Depuis lors, je m’occupe bien de ma bananeraie. J’ai 1000 bananiers qui proviennent des cinq drageons que j’ai reçus au départ.
PASSEz DE LA MUSIQUE EN FONDU, PUIS diminuez le volume
PASSEZ DE LA MUSIQUE EN FONDU, PUIS DIMINUEZ LE VOLUME
PASSEZ LA MUSIQUE EN FONDU, PUIS DIMINUEZ LE VOLUME
Bruit d’une moto qui s’éloigne
passez de la musique en fondu, puis diminuez le volume
Quand avez-vous commencé à travailler sur la banane et qu’est-ce qui vous a amené à choisir la banane plutôt qu’une autre culture?
Nous avons également mené des campagnes de sensibilisation communautaires pour sensibiliser les agricultrices et les agriculteurs par rapport à la façon de combattre la maladie afin d’éviter qu’elle se propage chez leurs collègues. Nous avons même associé ceux pour lesquels la banane n’était pas une culture majeure, mais qui avaient des paillassons infectés. Nous avons encouragé les agricultrices et les agriculteurs à détruire les plants malades en les réduisant en morceaux et en les faisant sécher ou en les enfouissant sous terre.
Si ces agricultrices et ces agriculteurs peuvent le faire, nous aussi nous le pouvons! En attendant de nous retrouver la prochaine fois, c’était votre animateur, ____. Au revoir.
PASSEz DE LA MUSIQUE EN FONDU AVANT DE L’ÉTEINDRE
Acknowledgements
Rédaction : Rachel Awuor, Centre de ressources communautaires d’Ugunja
Révision : M. Michael Nyamai, directeur général, Rural Energy and Food Security Organization (REFSO)
Information Sources
Entrevues réalisées avec :
Michael Nyamai, Rural Energy and Food security Organization (REFSO)
Pamela Oluoch, école d’agriculture de terrain de Sidindi
Beatrice Auma, école d’agriculture de terrain de Sigomere
Charles Siang’a, école d’agriculture de terrain d’Ugunja
George Obok, école d’agriculture de terrain de Sidindi
Ce texte radiophonique a été rédigé avec le soutien d’Irish Aid.
Projet réalisé grâce à l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (MAECD)