Rémunérer les agriculteurs pour des services environnementaux

Arbres et agroforesterieEnvironnementSanté des sols

Notes au radiodiffuseur

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La terre est une ressource dans laquelle les agriculteurs doivent investir. Les avantages surviennent après un certain délai, selon la sorte de culture plantée et le temps qu’il faut pour mûrir. Dans le présent texte, les agriculteurs vont apprendre comment le Centre mondial de l’agroforesterie, le Sustainability Science Program de l’Université Harvard aux États-Unis et le Département de foresterie du Gouvernement du Malawi forment les agriculteurs pour qu’ils investissent dans leurs terres en faisant pousser des arbres qui emmagasineront le carbone tout en leur fournissant du bois d’œuvre et du bois de chauffage. Les avantages du bois d’œuvre et du bois de chauffage ne surviennent qu’après un certain nombre d’années. Étant donné que les agriculteurs n’en bénéficieront pas personnellement pendant plusieurs années, les formateurs leurs versent une certaine somme d’argent pour cette utilisation de leurs terres, ainsi que pour leur travail et pour leur bonne gestion des arbres. Le montant du premier versement dépendra du nombre d’arbres plantés, tandis que les versements subséquents dépendront du nombre d’arbres qui survivent.

À la fin du projet, c’est-à-dire au bout de trois ans, il y aura une évaluation pour savoir si les versements effectués ont eu une incidence quelconque sur les pratiques culturales et comment les agriculteurs ont utilisé cet argent. Les institutions collaboratrices s’informeront également pour savoir si des agriculteurs ont décroché du projet avant son échéance. Quels problèmes ont-ils rencontrés? Elles examineront les caractéristiques des agriculteurs qui ont décroché du projet et de ceux qui ont bien géré leurs arbres. Elles se demanderont si les femmes sont de meilleures gestionnaires des arbres que les hommes. Elles chercheront si les ménages ayant plus de membres ont mieux géré leurs arbres que ceux qui en comptent moins, et si cette plantation d’arbres affecte la production de maïs des agriculteurs?

Le présent texte repose sur des entrevues réelles. Vous pourriez vous en inspirer pour effectuer des recherches et rédiger un texte sur un sujet semblable dans votre région. Ou bien vous pourriez choisir de produire ce texte dans votre station, en utilisant des voix d’acteurs pour représenter les gens interviewés. Si tel est le cas, assurez-vous de prévenir votre auditoire au début de l’émission que les voix sont celles d’acteurs, et non pas des personnes initialement impliquées dans les entrevues.

Texte

ANIMATEUR :
Bonjour tout le monde. Aujourd’hui, nous allons apprendre comment un partenariat entre le Centre mondial de l’agroforesterie ou CIRAF, leSustainability Science Programà l’Université Harvard aux États-Unis et le Gouvernement du Malawi enseigne aux agriculteurs l’importance de consacrer un lopin de terre à la plantation d’arbres pour la séquestration ou l’entreposage du carbone et pour avoir du bois d’œuvre et du bois de chauffage. Dans ce projet, les agriculteurs seront rémunérés pour leur parcelle de terre, ainsi que pour leur temps et leur énergie. Pour le reste de cette émission, je ferai référence aux partenaires du projet comme étant le CIRAFet ses collaborateurs.Restez à l’écoute. Au micro votre animateur Andrew Mahiyu.

Musique pendant 10 secondes puis fondu enchaîné

ANIMATEUR :
Je m’entretiens avec le Dr Oluyede Ajayi, chercheur principal du CIRAF au Malawi. Dr Ajayi, nous avons entendu dire que le CIRAF et ses collaborateurs dirigent un projet à Ntchisi, ville située dans le centre du Malawi. Pouvez-vous nous dire en quoi consiste le projet?

OLUYEDE AJAYI :
Le CIRAF oeuvre au Malawi depuis une décennie environ. Nous utilisons les arbres à diverses fins. Nous avons des arbres qui peuvent fixer l’azote ou arbres engrais; nous avons des arbres fourrage, que les agriculteurs plantent et donnent comme fourrage à leurs animaux; et nous avons des arbres bois de chauffage, que les agriculteurs peuvent planter et qui peuvent servir de bois d’œuvre ou de chauffage après trois ou quatre ans. Au lieu de détruire la forêt, les gens ont ensuite leurs propres arbres pour faire du bois de chauffage. Le CIRAF a développé toutes ces technologies pendant un certain nombre d’années. Nous estimons qu’il est actuellement possible pour les agriculteurs de tirer également profit des nouveaux phénomènes de plantation d’arbres, afin de pouvoir séquestrer le carbone. Quand je dis que les arbres « séquestrent » le carbone, cela signifie simplement qu’ils l’emmagasinent. Ce faisant, les arbres éliminent le carbone de l’atmosphère. En enlevant le carbone de l’atmosphère et en l’entreposant dans des arbres, on réduit le réchauffement de la planète, ce qui constitue un avantage mondial. Les agriculteurs planteront des arbres M’bawa (Khaya nyasica) sur une parcelle de terre et ils recevront un certain montant pour leur énergie, leur terre et leur temps. Le M’bawa est un arbre indigène, natif de la région, et il produit du bois d’œuvre de valeur après quelques années.

ANIMATEUR :
Sur quelles terres ce projet est-il à l’essai?

OLUYEDE AJAYI :
Il s’agit en fait des terres des agriculteurs. Nous avons expliqué le projet aux agriculteurs et nous collaborons avec les agents de la foresterie et de l’agriculture du district et avec le bureau du directeur des Services de vulgarisation agricole. Nous avons également établi des liens avec le bureau des directeurs du ministère des Forêts.

Après avoir expliqué le projet aux agriculteurs, nous avons déclaré que nous voulions des agriculteurs susceptibles d’être intéressés. Ils furent nombreux à se manifester. Nous leur avons précisé ce que nous attendions d’eux et nous leur avons déclaré que nous ne pouvions pas les prendre tous. Nous avons utilisé un processus d’échantillonnage équitable et nous avons signé des contrats avec 176 agriculteurs. Nous voulions des agriculteurs qui disposaient d’au moins un demi-acre de terre à consacrer à ce projet.

ANIMATEUR :
Donc, une fois que vous aviez choisi les agriculteurs, que devraient-ils faire?

OLUYEDE AJAYI :
Nous avons fourni à eux des plantules et nous leur avons donné la formation nécessaire par le biais des agents forestiers et des agents de formation agricole du district. Les agriculteurs vont planter ces arbres et en prendre soin. En retour, ils obtiendront la somme que nous avons convenue chaque année. La première année, les agriculteurs recevront le plein montant inscrit dans le contrat et, la deuxième et la troisième années, ils recevront une somme proportionnelle au nombre d’arbres qui survivront dans leurs champs.

ANIMATEUR :
Ces agriculteurs ne seront donc pas payés tous les mois, est-ce exact?

OLUYEDE AJAYI :
C’est exact. Ils seront payés quatre fois. Après les six premiers mois, les agriculteurs recevront le plein montant convenu dans le contrat. Après les six mois suivants, ils seront payés en fonction de la survie des arbres sur leurs parcelles. Ainsi, ils seront payés deux fois durant la première année, une fois la deuxième année et une fois la troisième année.

ANIMATEUR :
Pouvez-vous nous préciser le montant que recevra un agriculteur?

OLUYEDE AJAYI :
Nous verserons jusqu’à 12 000 kwachas du Malawi(Note de la rédaction : 85 $US ou 66 euros)pour l’ensemble du contrat, soit 3 000 durant chacune des quatre périodes. Le premier versement surviendra après six mois. Le montant que nous verserons après un an dépendra du taux de survie des arbres.

ANIMATEUR :
On dirait que ce sont les agriculteurs qui vont bénéficier du projet. Pourquoi donc les rémunérez-vous puisque vous savez que les arbres leur appartiendront?

OLUYEDE AJAYI :
Je vais vous l’expliquer. Prenons comme exemple le maïs. Si les agriculteurs sèment du maïs aujourd’hui, ils pourront le récolter dans quatre ou cinq mois; ils pourront le vendre et en tirer des profits. Mais lorsque les agriculteurs investissent leur argent en plantant des arbres, et en les gérant, cela leur coûte de l’argent mais les bénéfices n’arrivent que 15 à 20 ans plus tard, lorsque les arbres arrivent à maturité sous forme de bois d’œuvre. Nous essayons donc de combler cet écart. Nous les formons et nous leur donnons un peu d’argent pour la terre qu’ils y consacrent et pour leur travail. À long terme, ils apprendront à apprécier l’importance d’investir dans des projets comme celui-ci. La troisième, la quatrième et la cinquième année, le coût de gestion de ces arbres diminuera, mais il est plus élevé au départ.

Le bénéfice ira à chaque agriculteur participant. Tous les arbres qui survivront reviendront aux agriculteurs qui les utiliseront comme bois d’œuvre. Après la fin du projet, nous en ferons une évaluation. Nous examinerons l’impact des sommes versées aux agriculteurs et leur utilisation de l’argent reçu pour gérer les arbres. Nous chercherons également à savoir si des agriculteurs ont décroché du projet avant son expiration. Quels étaient leurs problèmes? Existe-t-il certaines caractéristiques des agriculteurs qui ont décroché du projet? Y-a-t-il des caractéristiques des agriculteurs qui ont bien géré les arbres? Les femmes ont-elles géré les arbres mieux que les hommes? Les ménages ayant plus de membres gèrent-ils les arbres mieux que ceux qui en comptent moins? Voilà les genres de questions auxquelles nous répondrons à la fin du projet. Nous collaborerons avec nos partenaires du Sustainability Science Program à l’Université Harvard aux États-Unis pour évaluer le projet. Pour l’instant, ce qui nous intéresse c’est d’initier les agriculteurs à la méthode de gestion des arbres tout en nous assurant qu’ils savent qu’ils possèdent les arbres. C’est leur terre et les arbres leur appartiennent.

ANIMATEUR :
Avez-vous essayé ce projet ailleurs? Si c’est le cas, comment a-t-il fonctionné?

OLUYEDE AJAYI :
Nous l’avons essayé en Asie, au Vietnam, et il a très bien fonctionné. En plantant et en gérant des arbres, les agriculteurs offrent des services à la collectivité mondiale. En dehors de fournir du bois d’œuvre aux agriculteurs, les arbres offrent d’autres services comme l’absorption ou la séquestration du carbone. Cette séquestration du carbone profite non seulement aux agriculteurs mais au monde entier. Vous pouvez donc considérer ce projet comme un moyen pour la collectivité mondiale d’octroyer une certaine forme de récompense ou de compensation pour tous les efforts consentis par les agriculteurs.

ANIMATEUR :
Qu’avez-vous appris de votre collaboration aux projets de plantation d’arbres au Malawi?

OLUYEDE AJAYI :
Nous avons constaté que les trois premières années, alors que les arbres sont encore jeunes, sont cruciales, et que c’est là que les agriculteurs ont le plus besoin d’aide. C’est l’époque où ils ont besoin d’investir plus d’argent dans la gestion des arbres, de les engraisser et de les arroser si les pluies sont rares ou inexistantes. Mais, après quatre ou cinq ans, les arbres auront des racines solides pour se nourrir et la quantité de ressources nécessaires pour les gérer sera réduite. À ce moment-là, les arbres seront entièrement formés et auront partiellement accès au carbone contenu dans l’atmosphère.

ANIMATEUR:
Pourquoi cette préoccupation vis-à-vis du carbone?

OLUYEDE AJAYI :
Chaque individu devrait être préoccupé par le carbone, parce que la quantité croissante de carbone dans l’atmosphère est le déclencheur des changements climatiques. C’est un enjeu mondial important, pas seulement dans les pays en développement mais aussi dans les pays développés. L’Afrique et le monde en développement seront les plus touchés par les changements climatiques. Tout le monde a donc intérêt à faire de son mieux pour s’adapter aux conditions changeantes provoquées par les changements climatiques, tout en s’efforçant de réduire ou d’atténuer les changements climatiques. Ce projet est une façon de réduire ou d’atténuer les changements climatiques.

ANIMATEUR :
(Pause, puis s’adressant à l’auditoire)Je me suis rendu au bureau agricole où le projet se déroule et j’y ai rencontré Andrew Msosa, qui est l’agent de conservation des ressources foncières dans le district de Ntchisi.

ANDREW MSOSA :
C’est vrai que nous avons ce projet à Ntchisi. Il durera quatre ans. Les agriculteurs planteront des arbres M’bawa pour séquestrer le carbone. Ils ont bien accueilli le projet à cause des avantages qu’ils en tireront. Les sols plus fertiles amélioreront la sécurité alimentaire et fourniront du bois d’œuvre tout en séquestrant le carbone.

ANIMATEUR :
Je crois comprendre que les agriculteurs seront payés après six mois et ensuite chaque année. Est-ce exact?

ANDREW MSOSA :
Oui, c’est assez exact. Nous devons comprendre que la terre est une ressource précieuse. Si un agriculteur sacrifie une parcelle de terre pour faire pousser des arbres, cette terre ne lui servira pas pour ses cultures annuelles pendant les 15 à 20 prochaines années. Étant donné que l’agriculteur ne tirera rien de cette terre pendant longtemps, elle peut être comptabilisée comme une perte dans son entreprise agricole. Nous paierons donc les agriculteurs pour les encourager à faire le choix de planter des arbres.

ANIMATEUR :
(Pause, puis s’adressant ensuite à l’auditoire)Michael Saulosi Kankondo est un agriculteur qui participe au projet et qui est content d’avoir reçu des plantules d’arbres.(S’adressant à M. Kankondo)M. Kankondo, dites-nous comment vous en êtes arrivé à recevoir ces plantules d’arbres. Comment tout cela a-t-il commencé?

MICKAEL SAULOSI KANKONDO :
On nous a dit que le CIRAF nous donnerait des arbres M’bawa. Nous les avons reçus de bon cœur. Nous savons que nos enfants en bénéficieront. On a dit à tout le monde de mettre de côté une parcelle de terre pour planter ces arbres. À long terme, nous n’aurons aucun endroit pour trouver du bois d’œuvre ou du bois de chauffage si nous ne plantons pas d’arbres maintenant.

Nous avons également appris qu’il y a de la pollution atmosphérique à cause des rejets des usines et d’autres substances qui libèrent des émanations de carbone. Elles ont un impact négatif sur le climat. Je ne le savais pas auparavant. Cela m’a fait très peur. On nous a dit que si ces arbres poussent ? et, comme vous le savez, les arbres M’bawa deviennent très grands ? ils élimineront le carbone de l’air pour notre santé personnelle, ce qui est très bien.

ANIMATEUR :
J’ai entendu dire que les agriculteurs participant à ce projet seront rémunérés pour le travail. Pourquoi?

MICKAEL SAULOSI KANKONDO :
En fait, je les ai entendus dire que chaque personne qui prend soin de ses arbres recevra quelque chose. Cela ressemble à ce qui se passe dans une salle de classe. Quand un enfant étudie bien dans une certaine matière, on le félicite. Mais, quant à moi, je suis doublement heureux d’avoir trouvé de l’or qui aidera mes enfants à l’avenir. Bien sûr qu’on me donnera de l’argent, mais avoir un acre d’arbres de nos jours n’est pas une plaisanterie. Dans ce village, ou dans le village voisin, combien d’agriculteurs ont un acre d’arbres M’bawa? Aucun. C’est pourquoi je dis que c’est mon or. J’assure le CIRAF et ses collaborateurs que notre famille consacrera beaucoup d’efforts au projet, pour nous assurer que la plupart des arbres survivront, pas pour l’argent, mais pour mes enfants. L’argent passe après. Je vise une survie de 100 %. Je prie seulement pour avoir de bonnes pluies.

ANIMATEUR:
Comment envisagez-vous de dépenser le premier versement?

MICKAEL SAULOSI KANKONDO :
La première chose que je ferai c’est d’aider mes enfants en leur achetant des fournitures scolaires, comme des cahiers, des crayons, et aussi du savon, de l’huile pour le corps et d’autres petites choses nécessaires pour leur donner le goût d’aller à l’école. S’il y a assez d’argent pour acheter une chèvre, c’est sûr que je le ferai aussi.

ANIMATEUR :
Que ferez-vous si vos arbres ne poussent pas bien malgré tous vos efforts?

MICKAEL SAULOSI KANKONDO :
Nous avons des conseillers du Département de foresterie et du Service de vulgarisation agricole, et je suis certain qu’ils m’aideront. Puisque c’est la première fois que je fais pousser des arbres M’bawa, je ne le ferai pas seul à chaque étape. Je demanderai l’aide du personnel du Service de vulgarisation.Pause musicale

ANIMATEUR :
L’un des villages où se déroule ce projet est dirigé par une femme qui s’appelle Chinkhota. Elle figure également parmi les bénéficiaires du projet. Chinkhota commence par rendre hommage au CIRAF et à ses collaborateurs pour le don des arbres.

V.H. CHINKHOTA :
Nous sommes heureux que ce projet se déroule dans notre village. On nous a donné à chacun et chacune 50 plantules d’arbres M’bawa et dorénavant nous savons qu’avec cela nous serons autonomes en bois d’œuvre et en bois de chauffage.

ANIMATEUR :
Vous êtes la chef de ce village et, à ce titre, vous êtes censée influencer le développement. Quel rôle jouerez-vous dans ce projet?

V.H. CHINKHOTA :
J’ai commencé à jouer mon rôle le jour où ils nous ont informés du projet. J’ai mobilisé les gens pour qu’ils prennent cette proposition au sérieux. Je leur ai demandé d’identifier une parcelle de leurs champs et de creuser des trous de plantation. Ils ont réagi positivement et je ne me reposerai pas sur mes lauriers; je surveillerai chaque étape de la gestion de ces arbres.

ANIMATEUR :
Je crois savoir que vous toucherez une rémunération à certaines étapes du projet. Que se passera-t-il la prochaine fois si un autre projet arrive, mais sans vous offrir d’argent ? l’accueillerez-vous favorablement?

V.H. CHINKHOTA :
Oui, à titre de chef je suis censée expliquer à mes gens les avantages du projet. Dans notre village, nous moulons des briques pour des écoles, des hôpitaux et d’autres structures, mais nous ne recevons rien. Nous savons que c’est pour notre développement. Pourquoi devrions-nous refuser le développement?

ANIMATEUR:
(S’adressant à l’auditoire)La chef du village Chinkhota déclare qu’elle s’assurera que tout projet de développement sera bien accueilli dans sa région, même si les gens n’en tirent aucune rémunération. Les agriculteurs de sa région sauront comment investir dans la plantation et la gestion des arbres et, avec de la patience, ils en bénéficieront dans 15 à 20 ans, en même temps que les arbres feront le travail pour l’ensemble de la planète en séquestrant le carbone pour atténuer les changements climatiques.

C’est la fin de notre émission d’aujourd’hui. Au revoir et à la prochaine!

Acknowledgements

Rédaction : Andrew Mahiyu, National Association of Smallholder Farmers of Malawi, un partenaire de radiodiffusion de Radios Rurales Internationales.

Révision : Oluyede Ajayi du CIRAF Malawi et Kelsey Jack de l’Université Harvard. Un merci tout spécial à Oluyede Ajayi du CIRAF Malawi, à Kelsey Jack de l’Université Harvard, à Andrew Msosa du ministère de l’Agriculture dans le district de Ntchisi, au Dr Brent Swallow du CIRAF Nairobi et au Dr Festus Akinnifesi du CIRAF Malawi.

Nous apprécions énormément la subvention fournie par l’Union Européenne, le Sustainability Science Program de l’Université Harvard aux États-Unis et Irish Aid en vue d’appuyer certaines des activités du projet à Ntchisi et au Malawi.

Information sources

Voici quelques noms vernaculaires pour Khaya nyasica :

Bemba : mululu, mushikishichulu
Chichewa : M’bawa
English : African mahogany, East African mahogany, Mozambique mahogany, Nyasaland mahogany, red mahogany
Français : acajou africain, acajou d’Afrique, acajou de Côte d’Ivoire, acajou du Mozambique
Hausa : madachi
Igbo : ono
Kiswahili : mkangazi
Mozambique : umbaua, mbaua
Nyanja : mbawa, mlulu
Yoruba : oganwo