Cacao ivoirien : L’accès au financement est la clé du succès pour les femmes au cœur du processus de transformation des fèves de cacao

Activités après récolteAgricultureÉgalité des genres

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La Côte d‘Ivoire est le premier producteur de cacao avec 41 % de l’offre mondiale. De nombreuses initiatives de transformation des associations de femmes des fèves de cacao, en produits comme des gâteaux et des cakes commence à faire surface.

Mais, celles-ci sont confrontées à des moyens financiers limités ou/et faibles. Le seul recours est l’accès aux crédits bancaires. Est-ce que les femmes ont accès à ces crédits? Comment l’accès au financement peut aider les femmes à investir la transformation des fèves de cacao?

Nous allons répondre à toutes ces questions dans cette scripte.

Pour produire une émission similaire sur la manière dont l’accès au financement peut aider les femmes à s’engager dans l’agro-industrie du cacao, vous pourriez vous inspirer de ce texte. Si vous décidez de le présenter dans le cadre de votre émission agricole, vous pourriez utiliser des voix d’acteurs ou de collègues pour représenter les personnes interrogées. Dans ce cas, veuillez informer votre auditoire au début de l’émission qu’il s’agit de voix des acteurs et les animateurs(trices) radio et non celles des véritables personnes
interrogées.

Si vous souhaitez diffuser des émissions sur le financement des femmes dans l’agro-industrie du cacao, entretenez-vous avec des productrices de cacao, des spécialistes des questions de financements et d’autres parties prenantes de la chaîne de valeur du cacao. Vous pourriez leurs poser les questions suivantes par exemple :

  • Est-ce que les femmes ont l’accès facile au crédit?
  • Comment l’accès au financement peut les aider à investir dans l’agro-industrie?
  • Quelles sont les initiatives de transformations de cacao entreprises par les femmes?
  • Est-ce que l’acèss au financement peut avoir un impact sur la vie des femmes?

Durée estimée du texte radiophonique avec la musique, l’intro et l’extro : 20 minutes

Texte

ANIMATEUR(TRICE):
En Côte d’Ivoire, les femmes sont confrontées à divers obstacles qui leur rendent difficile l’accès au secteur de l’agro-industrie. L’accèsaufinancement en constitue une problématique majeure.

Selon une étude de la banque africaine de développement, publiée en 2015, en Côte d’Ivoire, la production de cacao concentre une main d’œuvre à 68 % féminine. Cependant, seuls 21 % des revenus générés vont aux femmes.

Aujourd’hui, nous allons parler de la manière dont l’accès au financement et au crédit peut aider les femmes à s’engager dans l’agro-industrie du cacao.

Pour en parler, nous sommes avec Monsieur Kouassi Yao Alex, conseiller technique en chaine de valeur de cacao et point focal genre à la GIZ Abidjan. On va aussi parler avec Monsieur Pehe Ninsmont, conseiller technique en structuration et organisation des producteurs et productrices en charge des questions liéesaux financements.

Nous sommes également avec Madame Anaki Odettequi est la présidente des femmes transformatrices de fèvesdeCacao dans la zone d’Abengourou, Madame Békoin Ake Secrétaire générale de l’association des femmes de la Coopérative agricole de Yakassé Attobrou et enfin Madame Aïssata Doumbia Présidente d’Entreprise Coopérative des Agriculteurs(trices) de Méagui.

Bonjour et merci d’avoir accepté notre invitation. Ma première question est relative à la définition des concepts. Je voudrais savoir qu’est-ce qu’on entend paragro-industrie du cacao.

KOUASSI YAO ALEX:
C’est l’ensemble des activités qui entourent le cacao. Ilcomprend les activités de transformation des produits agricoles, leur conditionnement en produits commercialisables, leur distribution, mais aussi les activités de services associées telles que la fourniture d’engrais, de semences et d’équipements, et tous les systèmes de production agricole.

ANIMATEUR(TRICE):
Est-ce qu’en Côte d’Ivoire, les femmes sont assez représentées dans la chaine de transformation du cacao?

KOUASSI YAO ALEX:
On n’a pas de statistiques, mais, sur le terrain, ce que nous observons, la part des femmes dans le cacao est assez faible, l’une des limites est que les femmes n’héritent pasde la terre. En général, elles interviennent comme main-d’œuvre. À l’Est de la Côte d‘Ivoire, on trouve quelques productrices de cacao parce que certaines femmeshéritent de la terre. En général, les femmes sont minoritaires dans la production de cacao. Mais au niveau des exportateurs de cacao on a plus ou moins des femmes.

ANIMATEUR(TRICE):
Quant-est-il de la transformation, nous savons que le pays ne transforme pas son cacao. Mais, on note toutefois des initiatives dans ce sens, non?

KOUASSI YAO ALEX:
Les initiatives de transformations dans les coopératives sont adressées aux associations de femmes pour pouvoir diversifier les sources de revenus des producteurs et productrices de cacao. Il y a d’associations de femmes qui font la transformation des fèves de cacao en plusieurs produits, comme, des gâteaux et des cakes. Il y a de nombreuses initiatives dans ce sens, et les femmes sont en premièreligne.

ANIMATEUR(TRICE):
Présentez-vous Madame?

ANAKI ODETTE:
Je suis présidente des femmes transformatrices de fèvesdecacao dans la zone d’Abengourou, ville située, àl’est de la Côte d’Ivoire, à 210 kilomètres d’Abidjan.

ANIMATEUR(TRICE):
Votre groupement de femmes est spécialisé dans la transformation de fèves de cacao en gâteaux et beignets. Par quel mécanisme procédez-vous?

ANAKI ODETTE:
Nous transformons les fèves de cacao en produits consommables comme des gâteaux ou des beignets, en plus de cela, nous faisons des savons, de l’huile de cacao et du chocolat. Alors, nous utilisons les fèves de cacao torréfiées, on les broie dans un mortier de façon artisanale, car, nous n’avons pas de machines. Tout se fait à la main. On obtient par la suite une pâte homogène qui est cuite à feux de bois pour extraire de l’huile. Nous mélangeons cette même pâte et l’huile de cacao avec de la farine pour fabriquer les cakes.

ANIMATEUR(TRICE):
Vous êtes combien de femmes dans cette association et depuis quand vous avez débuté cette activité?

ANAKI ODETTE:
Nous avons débuté en 2019, donc cela fait 3ans maintenant. Au début, nous étions 120femmes à être formées. Certaines ont désisté par la suite, elles ont trouvé que cette façon artisanale de travailler est trop dure. Je suis restée qu’avec les guerrières, celles qui veulent se battre.

ANIMATEUR(TRICE):
Arrivez-vous facilement à écouler vos produits, les gâteaux, les savons et autres produits?

ANAKI ODETTE:
Nous écoulons difficilement les produits, nous sommes auvillage, nous n’avons pas de moyens pour conserver cesgâteaux, et il y a moins de demandes. Donc, c’est dans les établissements scolaires et quelques particuliers à quinous proposons ces produits.

ANIMATEUR(TRICE):
Quelle a été votre plus grande commandepour les gâteaux, les savons et autres produits?

ANAKI ODETTE:
Dans l’ordre de 30.000 francs CFA. Nous sommes souvent sollicitées quand il y a des mariages ou des anniversaires.

ANIMATEUR(TRICE):
Aujourd’hui, quelles sont les difficultés que vousrencontrez?

ANAKI ODETTE:
Nous voulons être financièrement autonomes et cela passent par la modernisation de notre activité. Nous avons besoin de machines. Nous ne pouvons plus continuer à broyer ces fèves de cacao à la main. C’est fatiguant.

ANIMATEUR(TRICE):
Avant d’aborder avec vous cette question financière? Vousêtes constitué en association pourquoi ne pas contracter un prêt bancaire?

ANAKI ODETTE:
Nous n’avons pas encore pensé à demander uncrédit bancaire. Nous sommes encore dans nos débuts et puis, pour le moment nous ne maitrisons pas les procédures pour solliciter un crédit bancaire. Pour l’instant, nous avons ouvert une compte d’épargne où nous mettons nos bénéfices. Chaque mois, chaque femme est tenue d’y mettre une somme bien définie.

ANIMATEUR(TRICE):
Comment l’octroi d’un crédit ou d’un financement peut apporter plus de valeur à votre activité?

ANAKI ODETTE:
Avec ces financements, nous aurons tout à gagner. Parexemple, nous pouvons acheter les fèves de cacao enquantité suffisante, nous pouvons investir dans le cosmétique. On peut obtenir de nombreux produits avec la transformation des fèves de cacao. Et puis, ça sera l’occasion de créer des emplois. Avec ces financements, l’association sera une vraie entreprise avec un président du conseil d‘administration, un directeur et un comptable.

ANIMATEUR(TRICE):
Monsieur Pehe Ninsmont, nous allons aborder la question liée au financement. En Côte d ‘Ivoire, est ce qu’il est facile d’obtenir un crédit? Est que la question du genre compte? Entre l’homme et la femme à qui fait-on confiance pour l’octroi d’un crédit?

PEHE NINSMONT:
Obtenir un crédit en Côte d’Ivoire est difficile que l’on soit un homme ou une femme. Mais, la difficulté est encore poussée chez la femme. Pour obtenir un crédit, les femmes doivent avoir des comptes dans des établissements bancaires ou des microfinances. Premièrement, nous avons constaté que de nombreuses femmes sont encore analphabètes donc difficiles pour elles de répondre à ce critère. Deuxièmement, il faut savoir monter un dossier de financement.

KOUASSI YAO ALEX:
À propos de l’accès au crédit, il faut souligner aussi que les grandes banques demandent souvent un certain niveau de chiffre d’affaires que les associations de femmes n’ont pas. Ce qui rend complexe cette problématique d’accès au financement. De façon général, les 99% d’associations de femmes avec lesquelles nous travaillons n’ont jamais bénéficié d’un financement.

ANIMATEUR(TRICE):
Messieurs? Pensez-vous que l’accès au crédit est la clé pour inciter les femmes à s’engager dans l’agro-industrie ducacao?

PEHE NINSMONT:
Oui, parce que les femmes sont aucœur de la transformation. Depuis quelques années, l’ÉtatdelaCôted‘Ivoire a décidé d’axer sa politique sur la transformation de ses produits.

De notre analyse du secteur de cacao, les petites sociétés de transformation sont dirigées par les femmes. Ces femmes font des choses originales. À Adzopé à 105 km d’Abidjan, par exemple, nous avons vu des femmes faire la transformation du jus de fermentation du cacao. Ellesutilisent ce jus pour faire des yaourts qu’elles vont revendre dans des établissements scolaires. C’est une petite transformation artisanale. Donc, si elles sont accompagnées pour l’emballage, elles peuvent être encore plus performantes.

ANIMATEUR(TRICE):
Présentez-vous Madame?

BEKOIN AKE:
Je suis secrétaire générale de l’association des femmes de la Coopérative agricole de Yakassé Attobrou.

ANIMATEUR(TRICE):
Êtes-vous spécialisé à la transformation des fèves de cacao en jusau département de Adzopé à 105 km d’Abidjan?

BEKOIN AKE:
Effectivement, les jus sont notre principal domaine d’activités. À la base, nous sommes des productrices de cacao. Ces boissons s’obtiennent à partir du nectar qui s’écoule lors du décorticage des fèves de cacao. Nous nous servons des feuilles de bananiers reliées àun pot. Lorsque le cabossage se fait, le nectar qui coule tombe directement dans nos récipients. Ensuite, ce jus est filtré et préparé, et nous ajoutons dugingembre.

ANIMATEUR(TRICE):
Cette boisson à quel goût?

BEKOIN AKE:
Elle est sucrée naturellement sans produits chimiques et la population l’apprecie.

ANIMATEUR(TRICE):
Votre coopérative arrive-t-elle à produire la boisson sucrée en quantité suffisante?

BEKOIN AKE:
Chaque producteur(trice) de la coopérative, dans notre région, peut s’en tirer avec au moins 25 litres de la boisson sucrée que nous écoulons sur le marché local. Notredifficulté: le travail se fait de façon artisanale, nousn’arrivons pas à répondre à la demande de cette boisson.

ANIMATEUR(TRICE):
Aujourd’hui, quelles sont vos perspectivesconcernant cetteboisson sucrée?

BEKOIN AKE:
Nous souhaitons moderniser notre travail, produire ces jus en quantité suffisante et pouvoir l’écouler sur le marchénational.

ANIMATEUR(TRICE):
Avez-vous sollicité un financement pour mieux travailler?

BEKOIN AKE:
Pas encore. Notre principal défi aujourd’hui, c’est la formation, afin demoderniser notre activité.

ANIMATEUR(TRICE):
On prête à ce jus de cacao des vertus thérapeutiques est-cevrai?

BEKOIN AKE:
Nous avons recueilli de nombreux témoignages danscesens. Les hommes nous rapportent que lejusdecacao lutte contre les faiblesses sexuelles, ilesttrès énergisant.

ANIMATEUR(TRICE):
Monsieur Nismont, quels sont les avantages de la prise en compte des femmesdans l’industrie du cacao?

PEHE NINSMONT:
Les femmes sont dans toutes la chaine de transformation, mais, cette présence est plus marquée dans la transformation artisanale du cacao. C’estpourquoi, il est important d’appuyer ces femmes à la professionnalisation de leurs activités. Cela passe par le financement de matériels et équipements plus performants et le renforcement des capacités de production et de commercialisation. Des emplois seront créés pour les femmes. Elles vont apporter unevaleurajoutée dans ce domaine et plus de ressources dans le ménage, en améliorant ainsi les conditions de vie de toute la famille.

KOUASSI YAO ALEX:
L’accès au financement est très important pour pouvoir développer les petites et moyennes entreprises. Financer les femmes c’est investir dans l’avenir et dans le développement de la Côte d’Ivoire.

ANIMATEUR(TRICE):
Merci à vous tous et toutes d’avoir accepté de nous accorder cet entretien.

Madame Doumbia, votre entreprise est spécialisée dans quelle domaine d’activité?

AÏSSATA DOUMBIA:
Nous sommes spécialisés dans la commercialisation du cacao. Notre coopérative a été créé en 2004, nous avons 2.500membres et nous faisons la collecte du cacao de nosproducteurs(trices) et aussi, nous mettons en place des programmes de durabilités pour nos membres.

ANIMATEUR(TRICE):
Avez-vous déjà bénéficié d’un crédit pour travailler?

AÏSSATA DOUMBIA:
Oui, c’est en 2007, que nous avons commencé à demander des financements auprès des banques ivoiriennes pour faire évoluer la coopérative. Nous avons eu notre premier financement en 2017, dix ans après notrepremièredemande.

ANIMATEUR(TRICE):
Quelle structure bancaire vous a financé?

AÏSSATA DOUMBIA:
C’est une banque Européenne qui nous a accordé un prêt. Cela fait 5ansmaintenant. Chaque année, elle renouvelle lecrédit. En Côte d’Ivoire, aucun établissement bancaire ne nous a fait confiance.

ANIMATEUR(TRICE):
Affirmez- vous que le pays accorde difficilement le financement aux entrepreneurs locaux?

AÏSSATA DOUMBIA:
Ah! Oui! C’est bien difficile, les banques ne nous appuient pas du tout. Nous avons deux saisons dans la production du cacao. Au cours de la grande saison de commercialisation, c’est en ce moment que nous avons besoin de prêts. Hélas, ce n’est pas le cas, alors que nous avons toujours fourni tous les documents requis.

ANIMATEUR(TRICE):
Quelles sont les conditions posées par les banques?

AÏSSATA DOUMBIA:
Les banques exigent l’état financier de la coopérative des 3dernièresannées, l’information sur le fonctionnement de la coopérative, l’organigramme, le volume de production, le nombre de producteurs etc. Nous avons été toujours éligible à toutes les conditions, mais, nous n’avons jamais reçu de financement.

ANIMATEUR(TRICE):
Selon vous, est-ce que ce refus est lié au genre? Est-ce que les femmes sont à la tête d’une coopérative, c’est rare sousnos tropiques?

AÏSSATA DOUMBIA:
Les femmes sont effectivement rares dans le domaine du cacao. Du coup, on ne nous fait pas confiance. Les hommes pensent que ce sont des entreprises à court terme que nous dirigeons. Mais, j’ai fait mes preuves dans ce domaine.

ANIMATEUR(TRICE):
À combien s’élevait le financement accordé par la banqueeuropéenne?

AÏSSATA DOUMBIA:
Pour la première année, nous avons reçu un montant de100millions de FCFA que nous avons remboursés. Nous étions même classés parmi les bons élèves. C’est-à-dire les coopératives qui remboursaient dans les délais leurs sommes perçues. Et par la suite, nous avons reçu un financement de 150 millions de FCFA.

ANIMATEUR(TRICE):
Comment utilisez-vous ce financement?

AÏSSATA DOUMBIA:
Nous avons pu acheter de nouveaux camions, réparer qui ont besoin d’être réparés, payer les producteurs(trices) en temps réel. Cette somme estunvéritable fond de roulement.

ANIMATEUR(TRICE):
Est-ce que ce fond a changévotre vie et la vie des femmes de votre coopérative?

AÏSSATA DOUMBIA:
Oui, les fonds ont changé notre mode de gestion, ont amélioré notre manière de travailler, nous avons gagné en confiance auprès des planteurs, gagné aussi en autonomie. C’est l’occasion pour nous de demander à l’état et au banques ivoiriennes de nous faire confiance et d’accompagner les producteurs(trices), les entrepreneurs locaux. Ne dit-on pas que le succès de ce pays repose sur l’agriculture? Lemonde agricole a évolué, il s’est même digitalisé. Queles banques nous accompagnent. Avoir un financement est la clé du succès pour nous.

ANIMATEUR(TRICE):
Merci à nos invités les experts Pehe Ninsmont et Kouassi Yao Alex, également merci à vous chères productrices et entrepreneures Anaki Odette, Békoin Ake et Aïssata Doumbiad’avoir répondu à nos préoccupations.

Dans ce programme, nous avons débattu surcomment l’accès au financement et crédit peut aider les femmes à s’engager dans l’agro-industrie du cacao. Nous avons constaté qu’il était difficile pour les femmes d’obtenir un crédit en Côted’Ivoire, et nous avons exploré certaines des raisons et des solutions.

Merci beaucoup pour votre aimable attention. Aurevoiretàbientôt.

Acknowledgements

Rédigé par : Soro Sita, Journaliste Reporter à Radio Côte d’Ivoire groupe RTI (Radiodiffusion Télévision Ivoirienne)

Révision : Kouassi Yao Alex, Projet Centre d’innovations vertes pour le secteur agro-alimentaire (CIV), Initiative Spéciale « Un seul Monde sans Faim « (SEWoH), Conseiller Technique Chaîne de Valeur Ajoutée, Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ GmbH), Abidjan, Côte d’Ivoire, et Yao Fernand Konand, Projet Centre d’innovations vertes pour le secteur agro-alimentaire (CIV), Initiative Spéciale « Un seul Monde sans Faim“ (SEWoH), Conseiller Technique Production Cacao Durable, Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ GmbH), Abidjan, Côte d’Ivoire.

Interviews :

Kouassi Yao Alex  Conseiller technique en chaine de valeur, point focal genre à la GIZ Abidjan

Pehe Ninsmont Conseiller technique en structuration et organisation des producteurs et productrices en charge des questions liées aux financements à la GIZ Abidjan

Anaki Odette  Présidente des femmes transformatrices de fèves de Cacao dans la zone d’Abengourou (Padiegnan)

Békoin Ake Secrétaire générale de l’association des femmes de la Coopérative agricole de Yakassé Attobrou

Aïssata Doumbia Présidente du conseil d’administration) de la société coopérative Ecam de Méagui (Entreprise Coopérative des Agriculteurs de Méagui).

Entretiens réalisés fin Avril et début Mai 2021

Cette nouvelle a été produite grâce à une subvention de la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit GmbH (GIZ) qui met en œuvre le programme des Centres d’innovations vertes.