Meilleures façons d’adopter des pratiques biologiques en maraîchage

Cultures agricoles

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La culture biologique est une agriculture moderne qui met l’accent sur l’utilisation des produits naturels pour fournir des aliments sains. Elle est de plus en plus répandue de par  monde. Beaucoup de dirigeant.e.s de l’industrie agricole et beaucoup des scientifiques spécialisés dans l’environnement et dans l’agriculture pensent qu’une transition à grande échelle vers l’agriculture biologique serait un moyen efficace d’augmenter l’approvisionnement alimentaire mondial et d’éradiquer la famine. En effet, contrairement aux idées fausses qui indiquent que cette agriculture est un retour à l’agriculture archaïque et que cela ne saurait fonctionner, il convient de noter qu’il s’agit bien d’une combinaison sophistiquée de sagesse ancienne et d’innovations écologiques modernes.  Le maraîchage biologique est entré dans les pratiques des maraîchers et maraîchères.

Pour produire une émission similaire sur les pratiques biologiques en maraîchage, vous pourriez vous inspirer de ce texte. Si vous décidez de le présenter dans le cadre de votre émission agricole, vous pourriez le faire interpréter par des comédien.ne.s à la place des personnes interviewées pour les besoins du texte. Dans ce cas, veuillez informer votre auditoire au début de l’émission qu’il s’agit de voix des acteur.trice.s et nos celles des véritables interviewé.e.s.

Si vous souhaitez diffuser des émissions sur les meilleures façons d’adopter des pratiques biologiques en maraîchage, entretenez-vous avec des agriculteur.trice.s qui font des pratiques biologiques en maraîchage, des semenciers, et des spécialistes de la culture maraîchère. Vous pourriez leurs poser les questions suivantes par exemple :

  • La culture maraîchère biologique est-elle pratiquée dans votre région?
  • Quels sont les bonnes pratiques pour aider les agriculteur.trice.s à réussir la culture maraîchère biologique?
  • Comment les maraîcher.ère.s biologiques choisissent-ils les semences?

Durée estimée du texte radiophonique avec la musique, l’intro et l’extro : 20 minutes.

Texte

ANIMATEUR.TRICE :
Le secteur de la culture maraîchère est en pleine expansion au Burkina Faso pour faire face à l’augmentation de la population dans les grandes agglomérations. Lademande en légumes est forte du jour au lendemain. Mais les maraîchers et maraîchères sont confrontés à des obstacles tels que le manque d’eau et le manque de coordination dans le secteur.

Certains consommateurs et consommatrices avertis se montrent de plus en plus exigeants et contraignent les producteurs et productrices à aller vers la culture biologique. Nous avons rencontré cinq producteurs et productrices, et trois experts en agriculture biologique.

Pour en savoir davantage sur les pratiques les plus importantes pour la culture biologique, nous avons d’abord rencontré deux agriculteurs François Zoma et Pascal Zoma.

ANIMATEUR.TRICE :
Bonjour François Zoma, merci d’avoir accepté notre invitation. Ma première question est comment faites-vous le choix des semences pour le maraîchage biologique?

FRANCOIS ZOMA :
En récoltant les graines mures des cultures maraîchères. On laisse une partie de plantes de la culture maraîchère au champ sans les récolter jusqu’à ce qu’ils mûrissent.

ANIMATEUR.TRICE :
Comment faites-vous pour le choix d’un bon site pour les cultures maraîchères biologiques?

FRANCOIS ZOMA :
Il y a des sols qui ne marchent pas. Par exemple, les sols pierreux et les sols sablonneux ne sont pas propices pour le maraîchage. Ce qui fait qu’il y a des gens situés près des sources d’eau mais ne peuvent pas faire du maraîchage, parce que leurs sols ne sont pas propices tric. Même s’ils essaient, ils n’auront pas de bon rendement.

ANIMATEUR.TRICE :
Quelle est la différence entre les semences biologiques et conventionnelles?

FRANCOIS ZOMA :
Les semences biologiques sont obtenues après un cycle normal de culture où l’on sélectionne les meilleures graines dans des conditions strictes pour préserver ses caractéristiques. Contrairement à la semence conventionnelle qu’il faut acheter chaque nouvelle saison, la semence biologique peut être obtenue après récolte, séchage et conservation des graines.

ANIMATEUR.TRICE :
Et bien sûr, nous savons que les graines ne sont biologiques que lorsque les plantes dont vous récoltez les graines sont cultivées selon des pratiques biologiques. Mais comment un agriculteur ou agricultrice peut-il accéder aux semences biologiques?

FRANCOIS ZOMA :
Au Burkina Faso, il y’a des organisations spécialisées dans la commercialisation des graines biologiques. L’une de ces organisations c’est le NAKOSEM, un point de vente à Koudougou où on se ravitaille.

ANIMATEUR.TRICE :
Comment se fait l’arrosage des plantes?

FRANCOIS ZOMA :
Pour l’arrosage, c’est la même chose partout. Dès qu’on repique les plantes, on doit faire attention à l’arrosage pour que les plantes ne se retrouvent pas submergées dans l’eau. On arrose à la main avec un seau d’eau. Uneà deux semaines après, on peut commencer à arroser par machine. Puis, nous arrosons les plantes tous les trois ou quatres jours. Encemoment, les plantes suivront une croissance normale.

ANIMATEUR.TRICE :
Comment entretenir les plantes?

FRANCOIS ZOMA :
Ce n’est pas très compliqué. Il faut veiller à ce que l’eau ne manque pas et désherber régulièrement dès qu’on voit des herbes qui commencent à pousser.

Pour lutter contre les insectes nuisibles, on utilise des produits naturels faits par nous-même. Par exemple, on écrase du piment dans l’eau et on utilise la solution comme insecticide.

ANIMATEUR.TRICE :
Merci beaucoup pour vos commentaires, monsieur Zoma. Maintenant, notre prochain invité. Bonjour, pouvez-vous vous présenter?

PASCAL ZOMA :
Je m’appelle Pascal Zoma et je suis maraîcher.

ANIMATEUR.TRICE:
Pouvez-vous expliquer les différentes étapes à adopter pour la culture maraîchère biologique?

PASCAL ZOMA :
Pour adopter la culture biologique, il n’y a pas d’étapes en tant que telles plus que les pratiques conventionnelles il faut de la rigueur. D’abord, on creuse les planches. Puis on ajoute du fumier organique, le couvre avec de la terre et niveler les planches. Ensuite, on arrose les planches pour pouvoir procéder au repiquage des jeunes plants. Enfin, dèsqu’on repique les plantes et ils commencent à se developper, on ajoute du compost aux planches dans la même manière qu’on ajoute de l’engrais chimique.

ANIMATEUR.TRICE :
Comment faites-vous le choix des semences biologiques?PASCAL ZOMA : On fait le choix des semences à partir d’une planche qui est dédiée à la production des semences et on n’enlève rien dans cette planche. Les plantes qui sont dans cette planche produiront mais on les laisse comme ça sans les cueillir. Dès qu’on les fruits de la plante sont bien mûrs, on cueille les fruits et utilise les semences à la prochaine culture maraîchère. C’est pareil pour tous, que ce soit la tomate, concombre, oignon ou toute autre culture. C’est la même technique de sélection.

ANIMATEUR.TRICE :
Quel est le sol qui est le mieux à la culture maraîchère biologique?

PASCAL ZOMA :
C’est la même terre que les agriculteurs et agricultrices utilisent pour l’agriculture conventionnelle, mais pour la culture de légumes biologiques, il faut la laisser en pleine jachère et y intègre de la fumure organique. Quel que soit le sol sur lequel tu veux travailler, tu dois d’abord le faire.

ANIMATEUR.TRICE :
Comment procédez-vous pour l’arrosage?

PASCAL ZOMA :
Pour l’arrose, le problème se pose au début de la saison, parce que quand on repique les jeunes plantes, d’abord il faut faire attention lorsque vous les arrosez à ne pas les détruire avec trop d’eau. Dès que les plantes atteignent une hauteur de 40 à 60 cm, selon la culture, vous les arroser tous les trois à quatre jours après.

ANIMATEUR.TRICE :
Alors comment gérer les ravageurs?

PASCAL ZOMA :
La difficulté est que dès que la plante pousse, il y a des insectes qui commencent à s’en nourrir. Donc on cherche du piment et du neem, on pile les deux ensembles, et on les met dans un récipient et on ajoute de l’eau. Nous pulvérisons cette solution sur les plantes et pour lutter contre les insectes ravageurs. Cela à des avantages parce que ça ne nuit pas les sols et d’autres organismes bénéfiques comme le faite les produits chimiques.

ANIMATEUR.TRICE :
Nous avons rencontré trois autres agriculteurs et agricultrices qui nous présentent leurs expériences sur la culture biologique.

Quelles sont les difficultés liées à vos activités de maraîchage?

MOUSSA SAPAMBRE :
Je suis Moussa Sapambre, jardinier à Ouagadougou. Il y a presque une cinquantaine de jardiniers maraîchers dans ce bas fond et nos principaux soucis sont le manque d’eau et des problèmes pour vendre nos produits. Il y’a des moments où la demande est forte, mais à en ces temps, l’eau fait défaut. Et il y’a des périodes où on produit en quantité et nous avons des problèmes pour vendre. Aussi, ily’ a le problème des ravageurs qui s’attaquent aux plantes et parfois tout détruisent.

ANIMATEUR.TRICE :
Quelles autres difficultés rencontrez-vous dans la culture biologique?

ALBERT KAGAMBEGA:
Dans l’ensemble, nous en tirons profit, mais quelques difficultés demeurent. Les clients préfèrent les produits biologiques et il n’y a pas assez de produits biologiques pour répondre à la demande. Donc, pour compenser cela et avoir des bénéfices, il faut vendre plus cher. Ce qui ralentit le marché, et réduit nos revenus.

ANIMATEUR.TRICE :
Nous avons aussi échangé avec des experts dans le domaine de l’agriculture biologique.

Bonjour Monsieur, présentez-vous à nos auditeurs et auditrices.

MAMADOU SIDIBE :
Bonjour chers auditeurs et auditrices, je m’appelle Sidibé Mamadou conseiller d’agriculture. Je suis le chef de service régional de la protection des végétaux et du contrôle à la direction régionale de l’agriculture des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation de la boucle du Mouhoun.

ANIMATEUR.TRICE :
Comment se porte le secteur de la culture maraîchère au Burkina Faso?

MAMADOU SIDIBE :
La filière culture maraîchère dans son ensemble est une filière porteuse en ce sens qu’elle contribue non seulement à l’amélioration de l’alimentation de la population mais elle constitue une source de revenus pour les maraîchers et maraîchères. Notre région la boucle du Mouhoun est l’une des régions les plus productrices des cultures maraîchères. La culture maraîchère est une filière qui a de l’avenir.

ANIMATEUR.TRICE :
Quelle est la distinction entre la production conventionnelle et la production biologique?

MAMADOU SIDIBE :
La culture conventionnelle c’est une manière standard de produire avec les intrants notamment les intrants chimiques tels que les engrais et les pesticides. La production biologique est pratiquée sans utiliser d’intrants chimiques et est souvent destinée à une certaine catégorie de clientèle.

ANIMATEUR.TRICE :
S’il vous plaît, nous en dire plus sur la culture biologique.

MAMADOU SIDIBE :
Pour faire la culture biologique, premièrement, il faut avoir un sol sain, un terrain exempt de toute contamination. Deuxièmement, il faut avoir une source d’eau qui n’est pas souillée, enfin, il faut interdire l’utilisation des intrants chimiques que sont les engrais ou les pesticides

ANIMATEUR.TRICE :
Vous avez dit tantôt que pour faire la culture biologique c’est un peu compliqué mais si les gens sont de plus en plus exigeants sur cette question-là comment faire pour satisfaire la demande en la matière?

MAMADOU SIDIBE :
En matière de culture biologique, ça demande d’abord une bonne capacité de la maîtrise de technique culturale de la part des producteurs et productrices eux-mêmes. Ensuite, ilfaut connaitre ce qui a été cultivé les années antérieures sur la terre afin de mieux comprend la nature du sol. Enfin, aucun intrant chimique ne doit avoir été utilisé sur le terrain au cours des trois dernières années afin de garantir que le sol n’est pas contaminé par des pesticides ou des engrais chimiques.

ANIMATEUR.TRICE :
La culture biologique inclut-elle la sélection des semences?

MAMADOU SIDIBE :
La majorité des semences maraîchères quand lorsqu’elles arrivent chez les vendeurs et vendeuses, sont déjà traitées avec des pesticides donc ça constitue un obstacle à la culture biologique. Alors, ceux qui sont tournés vers la culture biologique c’est toute une chaine qu’il faut organiser—depuis les producteurs et productrices des semences, les producteurs et productrices jusqu’aux consommateurs et consommatrices.

ANIMATEUR.TRICE :
Quels sont les avantages de la culture biologique?

MAMADOU SIDIBE :
C’est d’abord sur le plan sanitaire, les légumes sont des produits qui sont consommés immédiatement donc ça donne plus-de valeur nutritive au niveau de la santé. Notamment de nos jours, il y a beaucoup de gens qui sont sous régimes et nous leur conseillons de manger des légumes. Donc si ces légumes sont sains et sans pesticides c’est un plus. Vous êtes au courant sans doute que les pesticides ont des impacts négatifs sur la santé publique, donc le fait de produire des légumes sans aucun produit chimique c’est déjà un plus pour la santé.

Le deuxième avantage est d’ordre économique parce que les consommateurs et consommatrices des produits biologiques sont souvent des gens aisés qui ont beaucoup de soucis pour leur santé. En effet, étant donné que le coût de production est élevé, le prix de vente aussi est élevé par rapport aux produits conventionnels.

ANIMATEUR.TRICE :
Qu’est-ce qu’il faudrait pour que la culture-biologique soit vulgarisée? Comment faire la promotion de la culture biologique auprès des autres agriculteurs et agricultrices qui ne l’ont pas encore commencé?

MAMADOU SIDIBE :
La terre constitue une ressource limitant pour la vulgarisation, il faut avoir un sol exempt de toute contamination par les produits chimiques tels que les engrais et les pesticides. Deuxièmement il faut avoir une source d’eau qui n’est pas également polluée par ces mêmes produits chimiques. Si vous considérez ces deux facteurs là au niveau national, vous allez vous rendre compte que c’est difficile. Une certaine catégorie de producteurs et productrices doit se lancer vers ces produits biologiques.

ANIMATEUR.TRICE :
Parlez-nous des pesticides biologiques.

MAMADOU SIDIBE :
Les pesticides biologiques, ce sont des substances naturelles fait à base de plantes et comprennent les grains de neem, l’huile de neem, le piment mélangé avec l’ail, les feuilles de papaye et d’autres. Ce sont des substances naturelles qui n’ont pas un effet néfaste sur la santé humaine. Le ministère de l’agriculture actuellement accompagne tous les producteurs et productrices qui veulent se lancer vers la culture biologique, pour cela, le ministère fait la promotion des pesticides biologiques qui sont une alternative aux pesticides chimiques.

ANIMATEUR.TRICE :
Quant à Ouattara Mamadou, il est administrateur de la ferme agroécologique Guiriko.

M. Outarra, que sont les pratiques biologiques?

MAMADOU OUATTARA:
La pratique biologique est celle qui est fait sans intrants chimiques afin d’obtenir des produits saints pour la consommation humaine et animale.

ANIMATEUR.TRICE :
Comment les producteurs et productrices doivent s’y prendre pour produire en culture biologique?

MAMADOU OUATTARA :
Pour pratiquer le maraîchage biologique, les maraîchers et maraîchères devraient fertiliser des sols par le compostage.

Une fois les semences semées, les maraîchers et maraîchères doivent les protéger contre les ravageurs. Pour pratiquer le maraîchage biologique, les agriculteurs et agricultrices doivent maitriser la fabrication des pesticides biologiques. Ce sont des insecticides naturels faits à base des produits non chimiques. Pour ce faire, on peut par exemple utiliser des feuilles de neem mélangées à de l’ail et écrasées pour obtenir un mélange homogène avec de l’eau à pulvériser sur les plantes.

Ou les agriculteurs et agricultrices peuvent également utiliser de la cendre de l’arbre de néré ou de karité pour verser ou vaporiser sur les plantes afin d’éloigner les ravageurs.

ANIMATEUR.TRICE :
Quelles sont les difficultés que rencontrent les producteurs et agricultrices de la culture biologique?

MAMADOU OUATTARA :
Ils sont confrontés à l’insuffisance de ressources financières et matérielles, au manque de mains d’œuvre qualifié et au l’offre inadéquate de semences biologiques. La plupart des espèces maraîchères les semences sont importées. Ils sont également face à la concurrence des produits non biologiques.

ANIMATEUR.TRICE :
Quelles sont les solutions aux défis auxquels les cultivateurs et cultivatrices des produits biologiques sont confrontés?

MAMADOU OUATTARA :
La jachère et la rotation des cultures peuvent augmenter le nombre d’insectes bénéfiques qui s’attaquent aux ravageurs et contribuer à la gestion des ravageurs sans utiliser d’intrants externes. La jachère consiste à laisser au repos un champ pendant un moment avant de cultiver, cela se passe surtout quand un agriculteur ou agricultrice souhaite passer du maraîchage ordinaire au maraîchage biologique sur le même champ. Il doit dans ce cas laisser le temps à la terre de débarrasser des produits chimiques utilisés précédemment avant d’entamer le maraîchage biologique, cela peut prendre deux ou trois ans. Quant à la rotation, elle consiste à la culture de différentes plantes d’une saison à une autre. Par exemple, si un maraîcher ou maraîchère sème de la tomate cette saison, la saison prochaine, il sèmerait une culture non apparentée telle que l’oignon qui n’est pas infesté par les mêmes ravageurs. Cela peut encourager l’introduction d’insectes qui s’attaquent aux ravageurs des cultures et établir un équilibre naturel sans avoir recours à des intrants externes tels que les pesticides.

ANIMATEUR.TRICE:
Dans cette émission, nous avons rencontré des agriculteurs et agricultrices qui ont expliqué comment ils pratiquent le maraîchage biologique, les avantages liés à ce type d’agriculture et les difficultés qu’ils ont rencontrées. En outre, les experts ont fourni des informations détaillées sur la pratique de l’agriculture biologique, qui devient de plus en plus populaire et, en plus de ses avantages pour la santé humaine et les revenus des agriculteurs et agricultrices, constitue sans aucun doute un espoir pour surmonter la famine.

Acknowledgements

Remerciements

Rédigé par : Sita Diallo-Traore, correspondante du Journal Le Quotidien au Burkina Faso

Entretiens et interviews :

Mamadou Ouattara, administrateur de la Ferme Agroécologique Guiriko, 1 décembre 2021.

Mamadou Sidibé conseiller d’agriculture, chef de service régional de la protection des végétaux et du contrôle à la direction régionale de l’agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation de la boucle du Mouhoun.  Novembre 2021.

François Zoma et Pascal Zoma : les maraîchers en Koudougou. Décembre 2021.

Moussa Sapambre et Albert Kagambega : les maraîchers de Ouagadougou. Octobre 2021.

La présente ressource a été produite grâce au soutien financier du gouvernement du Canada par l’entremise d’Affaires mondiales Canada.