La domestication des fruits forestiers pour accroître les revenus des agriculteur.trice.s

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Notes au radiodiffuseur

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Notes aux radiodiffuseur.euse.s

Certains fruits forestiers que nous consommons quotidiennement ont fait l’objet d’étude approfondie dans les laboratoires des centres de recherche et par la suite vulgarisés par des producteur.trice.s. Il s’agit de la domestication des fruits forestiers. À l’époque préhistorique, la nourriture à base de plantes que l’on trouvait dans la nature ne ressemblait pas beaucoup aux aliments qui sont actuellement sur les marchés.

Ce texte participe à la compréhension de la domestication des fruits forestiers d’une part et subséquemment à l’accroissement des revenus des agriculteur.trice.s. Si vous décidez de présenter ce texte radiophonique dans le cadre de votre émission agricole, vous pourriez le faire interpréter par des comedien.ne.s à la place des personnes interviewées. Dans ce cas, veuillez informer votre auditoire au début de l’émission qu’il s’agit de voix de comedien.ne.s et non celles des participant.e.s.

Si vous souhaitez diffuser des émissions sur la domestication des fruits forestiers pour accroître les revenus des agriculteur.trice.s, entretenez-vous avec des agriculteur.trice.s des agronomes et forestiers. Vous pourriez leur poser les questions suivantes :

  • Quelle est la définition de la domestication des fruits forestiers?
  • Quelle est l’utilité de domestiquer un fruit?
  • Quelles espèces de fruits forestiers ont été domestiquées dans cette région – ou pourraient l’être?
  • La domestication des fruits est un moyen viable d’augmenter les revenus des agriculteur.trice.s?
  • Y a-t-il des pratiques spécifiques que les producteur.trice.s doivent respecter dans le processus de production?

Durée estimée du texte radiophonique avec la musique, l’intro et l’extro : 20 minutes.

Texte

ANIMATRICE.TRICE :
Bonjour, chers auditeurs et auditrices et bienvenue dans notre émission.

Aujourd’hui avec nos invités, nous parlons comment la domestication a permis d’améliorer les aspects alimentaires et nutritionnels du fruit appelé Gola ou jujube (Ziziphus mauritiana). Ce qui peut considérablement améliorer les finances des producteurs et productrices.

Nous allons parler premièrement avec Monsieur Diatta Marone, directeur du centre national de recherches forestières ou le CNRF, Forestier de formation, Monsieur Marone qui a été est à l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles depuis 20 ans.

Deuxièmement, nous allons parler avec Colonel Djibril Ba du département des eaux et forêts qui explique les détails de la domestication. Il nous explique comment la domestication a aidé à tirer de meilleurs profits de jujubier local avec des fruits plus gros, plus sains, et plus délicieux.

Troisièmement, nous allons parler avec Monsieur Alioune Fall qui est producteur de Gola. Avec ses 30 jujubiers Gola dans son champ, il peut récolter jusqu’à deux tonnes de fruit chaque année.

Enfin, Monsieur Alioune Fall partage les astuces qu’il utilise pour s’adresser aux difficultés liées à la culture du Gola.

Nous commençons avec Monsieur Diatta.

Monsieur Marone merci d’avoir accepté notre invitation.

DIATTA MARONE :
Le plaisir est pour moi.

ANIMATRICE.TRICE :
Monsieur Marone, pouvez-vous nous dire, dans un langage simple, ce que c’est la domestication des fruits forestiers?

DIATTA MARONE :
D’une manière simple, la domestication est le fait d’identifier une ou des espèces fruitières traitées par la recherche, elles parviennent à produire plus et donner des fruits plus sains, plus gros et plus nutritifs. Une fois l’espèce de fuit identifiée, elle est suivie dans des laboratoires. Nous avons des stations de recherche dans lesquelles, nous faisons des expérimentations sur des espèces fruitières forestières. Si la recherche est terminée nous plantons l’espèce en milieu paysan, en collaboration avec les producteurs et productrices. Ensemble, on évalue plusieurs qualités des espèces fruitières forestières. Si l’espèce s’adapte bien et réussit les tests, elle est démultipliée et distribuée aux producteurs et productrices par les services de vulgarisation.

ANIMATRICE.TRICE :
Quelle est l’utilité de domestiquer un fruit?

DIATTA MARONE :
L’utilité est d’améliorer l’alimentation et la nutrition et augmenter les rendements des fruits forestiers.

ANIMATRICE.TRICE :
Dans l’émission d’aujourd’hui, nous examinons le cas dujujubier amélioré. Jusqu’à récemment, le jujube n’était consommé que comme un amuse-gueule. Aujourd’hui, il devient un fruit plus gros et plus charnu grâce au greffage avec la variété indienne de jujube appelée Gola. Le centre national de recherches forestières est en train de piloter le projet de la domestication du jujubier au Sénégal. Qu’est-qu’on a appris de ce projet?

DIATTA MARONE :
Pour le cas du jujubier amélioré il y a par exemple la variétéGola, mais également la variété Seb et plusieurs autres variétés. Dans un premier temps, il a fallu travailler sur les aspects génétiques du jujubier pour faire sortir des gènes qui puissent améliorer la qualité du fruit en termes de grosseur, de quantité de jus ainsi de suite.

Maintenant, il y a eu beaucoup de variétés qui découlent de ce processus d’amélioration variétale et souvent à plus de 90%, ces variétés ne se reproduisent pas par graines.

ANIMATRICE.TRICE :
C’est-à-dire?

DIATTA MARONE :
Par exemple vous semez la graine qui est à l’intérieur de Gola, elle ne vous donnera pas la variété Gola. Elle vous donnera plutôt un jujubier local ordinaire.

ANIMATRICE.TRICE :
Alors que faire pour procéder à la multiplication de l’arbre?

DIATTA MARONE :
Il faudra les greffer. Pour cela, il faut semer ce qu’on appelle des porte-greffes. Par exemple, nous plantons des pieds de jujubier local qui vont servir de pied mère à la variété Gola. Ensuite, nous coupons des greffons sur l’arbre Gola et les greffons sur ces pieds mères. Dans une seule pépinière, il est possible de planter jusqu’à deux mille ou trois mille arbres à la fois. Et puis, quand nous récoltons le fruit, nous récoltons la variété Gola. Après la greffe, nous procédons à la multiplication dans nos pépinières, et également au niveau des populations de jujubier traditionnel en milieu paysan. Et enfin, nous distribuons ces plants aux producteurs et productrices.

ANIMATRICE.TRICE :
Quelle est la différence entre le greffage et la domestication?

DIATTA MARONE :
Le greffage permet de multiplier le fruit domestiqué sur les porte-greffes de jujube local. Et ladomesticationdesfruits forestiers estdonc la transformation en quantité et qualité de fruits forestiers locaux pour l’utilisation et la consommation humaine.

Dans le cas du Gola, le porte-greffe est rustique, c’estàdire qu’il s’adapte bien au stress. C’est ce qui explique le taux élevé de réussite des plants distribués aux producteurs et productrices. C’est une variété qui s’est bien adaptée aux conditions locales. Donc quand vous utilisez la variété locale comme porte-greffe, elle est déjà un pied bien adapté aux conditions agro climatiques de nos zones arides.

ANIMATRICE.TRICE :
Comment la récolte du Gola peut-elle augmenter les moyens de subsistance des producteurs et productrices et leurs conditions de vie?

DIATTA MARONE :
Nous avons créé un champ de jujubier améliorée à Saint Louis, une région nord du Sénégal. Quand le champ a commencé à produire, nous vendons le kilogramme de Gola à 1500 FCFA (US $ 2.40). Ce qui est 5 fois plus cher que le jujubier ordinaire local vendu à environ un demi-dollar le kilogramme. Et on constate la même chose partout ou le Gola est récolté dans le pays. Alors, la culture du jujubier permet aux producteurs et productrices d’améliorer leurs revenus.

ANIMATRICE.TRICE :
Quels sont les moyens par lesquels les producteurs et productrices peuvent avoir accès à ces variétés améliorées?

DIATTA MARONE :
L’Agence nationale de conseil agricole et rural distribue les variétés aux agriculteurs et agricultrices.

ANIMATRICE.TRICE :
Quels sont les avantages physiques du Gola comparé au jujubier ordinaire local?

DIATTA MARONE :
D’abord le fruit du jujubier local est petit. Le fruit a peu de jus et la chaire est minime. Avec le jujubier amélioré, par exemple, le Gola, vous avez une chaire abondante et qui est attractive.

Cettevariété a l’apparence d’une pomme. C’est un fruit gros, une des raisons pour lesquelles, il attire les producteurs et productrices. La portion comestible des fruits frais de Gola est environ 20 fois plus importante, en volume et en poids, que celle des jujubes locaux. Cela saute même à l’œilnu.

La maturation est rapide. Trois ans après la plantation, vous pouvez commencer à récolter les fruits.

ANIMATRICE.TRICE :
Merci Monsieur Marone, directeur du centre national de recherche forestière du Sénégal.

Djibril Ba est colonel des Eaux et Forêts. Il est également ingénieur agronome revient avec nous sur quelques points essentiels de la domestication.

Colonel, bonjour.

DJIBRIL BA :
Bonjour.

ANIMATRICE.TRICE :
Jusqu’à récemment, le fruit du jujubier local était consommé comme un amuse-gueule. Aujourd’hui, il est en passe de devenir ou même est devenu un fruit charnu du fait de sa forme améliorée avec le greffon de la variété indienne Gola. Pouvez-vous nous en parler un peu?

DJIBRIL BA :
La variété Gola est très prisée au Sénégal et fait partie des espèces qui intéressent les agriculteurs et agricultrices parce qu’elle donne des fruits intéressants en termes de valeurs nutritives et le rendement est meilleur que celui du jujube local.

ANIMATRICE.TRICE :
Et comment est-ce que vous comparez les rendements de la variété améliorée du jujube qui est le Gola et le jujube traditionnel?

DJIBRIL BA :
Un jujubier Gola qui a atteint sa maturité peut donner en moyenne 60 à 80 kg pendant l’année tandis que l’arbre sauvage non domestiqué en donne trois à neuf kg, voire même moins.

ANIMATRICE.TRICE :
La domestication des fruits est-elle un moyen viable d’augmenter les revenus des agriculteurs et agricultrices?

DJIBRIL BA :
Effectivement, la semence de ces fruits domestiqués donne un meilleur rendement et un fruit de meilleure qualité. Par conséquent il est plus préféré et se vend cher.

ANIMATRICE.TRICE :
En ce qui concerne la sélection des semences, y’a-t-il des techniques spécifiques qui sont utilisées? Est-ce qu’il y a des étapes spécifiques à suivre pour domestiquer les fruits forestiers?

DJIBRIL BA :
Il y a toute une politique autour de la collecte des semences forestières. On ne peut pas collecter n’importe quelle semence. Par exemple on ne peut pas ramasser des semences par terre. Celles-là risquent d’être infectées de bactéries, de virus et autres. Les semences sont ensuite cueillies sur les arbres à l’aide d’un long bâton ou d’une perche, et on les mettre dans un sac. Ces cueillettes sont introduites dans des fours spécialisés qui les sèchent pour enlever l’humidité et sérier les mauvaises graines. Ainsi nous disposons de semences sélectionnées. Après quoi charge à la recherche de travailler sur les aspects génétiques pour faire ressortir des gènes qui puissent améliorer la qualité du fruit en termes de grosseur, de la valeur nutritive et d’autres caractéristiques.

ANIMATRICE.TRICE :
Y’a-t-il d’autres fruits forestiers qui pourraient être bénéfiques pour les agriculteurs et agricultrices?

DJIBRIL BA :
A l’image du jujubier on peut domestiquer des fruits comme le Balanites aegyptiaca appelé soumpau Sénégal, Saba senegalensis ou maad au Sénégal, sabaaau Mali. Il y a également l’anacardier dont le fruit est la pomme de cajou. Par exemple, la récolte de la pomme de cajou permet à plusieurs femmes du Sénégal d’assurer leur dépense quotidienne. La domestication de l’anacardier permet d’avoir de gros fruits: un gros fruitet une grosse noix, beaucoup plus rentables financièrement.

ANIMATRICE.TRICE :
Colonel Djibril Ba, merci.

Alioune Fall est producteur d’arbres fruitiers dans la région de saint Louis, au nord du Sénégal. Monsieur Fall a 30jujubiers Gola dans sa ferme de deux hectares, située dans le village de Rao, dans la commune de Gandon.

Bonjour Monsieur Fall.

ALIOUNE FALL:
Bonjour.

ANIMATRICE.TRICE :
Comment vous vous êtes lancés dans la culture du Gola?

ALIOUNE FALL:
Mon histoire avec la culture du Gola a débuté quand j’étais à l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles, ou ISRA. J’y étais chef d’un service qui s’appelle «Jardin d’Essai» qui a expérimenté et fructifié de nouvelles variétés d’arbres fruitiers au Sénégal. Vers les années 2000 et 2001 j’ai découvert le jujubier Gola lors d’un projet.

Après ma retraite à l’ISRA en 2009, je me suis lancé dans la culture arboriforestière. C’est ainsi que j’ai mis en place ma ferme de deux hectares que j’ai nommé Ranch Gougna.

ANIMATRICE.TRICE :
Justement dans cette ferme où vous cultivez plusieurs variétés de fruits, vous avez 30 jujubiers Gola. Quelle est votre expérience de la culture du Gola? Comment avez-vous acquis ces plantes?

ALIOUNE FALL:
J’ai été un peu privilégié au début parce que j’avais déjà eu des plants au niveau du jardin d’essai que je gérais à l’époque. La première chose que j’ai faite, c’est de planter des plants de jujubiers ordinaires. Ensuite je les ai greffés avec les greffons de Gola que j’ai trouvés au niveau du Jardin d’Essai. C’est ce qui m’a donné ces arbres Gola.

Des agriculteurs et agricultrices peuvent également acquérir directement les plants déjà greffés au niveau des centres de recherches et venir les planter directement dans leurs champs.

ANIMATRICE.TRICE :
Ensuite, une fois les arbres plantés, ont-ils besoin de soins particuliers?

ALIOUNE FALL:
Les plants ont besoin d’un suivi particulier les trois premières années. Il faut les arroser deux fois par semaine pendant la saison sèche. Il faut également enlever régulièrement les herbes autour. Après trois ans, ils deviennent indépendants comme les jujubiers locaux.

ANIMATRICE.TRICE :
Avez-vous rencontré des problèmes pendant la culture?

ALIOUNE FALL:
Effectivement. Chaque zone a ses propres défis, que ce soit pour le jujubier Gola ou le jujube naturel. Dans cette zone, il y a beaucoup d’attaques surtout quand les fruits commencent à murir. Il y a les parasites comme chenille qui attaquent les fruits mûrs. C’est parce que le fruit est sucré. Et cela diminue la qualité du fruit.

ANIMATRICE.TRICE :
Et comment avez-vous géré ces ravageurs?

ALIOUNE FALL:
Il faut tout d’abord comprendre le cycle de production de ces arbres: quand ils fleurissent, la période où les traiter, la période où tailler les branches etc.

C’est-à-dire que trois voire quatre mois avant hivernage, les jujubiers Gola perdent leur feuillage. Vous devez ensuite élaguer le bois mort avant la floraison de l’arbre qui commence un mois après. Quand les fruits commencent à sortir, je les asperge avec un insecticide naturel. Il y en a beaucoup mais moi j’utilise l’huile de neem. Une fois tous les 21 jours, j’applique l’huile de neem sur les fruits et je continue ce traitement jusqu’à un mois avant la récolte. Le traitement dure environ deux mois chaque année. Et les fruits se récoltent entre décembre et janvier.

ANIMATRICE.TRICE :
Avez-vous rencontré d’autres problèmes pendant la culture?

ALIOUNE FALL:
Un autre obstacle que j’ai rencontré dans la culture du Gola, ce sont les oiseaux, en particulier les perruches, qui viennent manger les fruits mûrs. Ma ferme se trouve dans une zone non loin d’un parc forestier, alors il y a également des singes qui viennent détruire les récoltes. Il faut alors des précautionspour qu’ils ne viennent pas gâcher les récoltes. Là il faut beaucoup surveiller la récolte. Il faut par exemple installer des épouvantails dans le champ ou autres moyens de dissuasion à la portée de l’agriculteur ou l’agricultrice.

ANIMATRICE.TRICE :
Quels sont les avantages financiers de la culture du jujube Gola amélioré?

ALIOUNE FALL:
Il y a beaucoup d’avantage dans la culture du Gola. Un kilogramme du jujubier se vend entre 800 FCFA (US $ 1.29) et 1000 F CFA (US $ 1.61). Sur chaque pied, je récolte entre 50 et 80 kilogrammes de fruits chaque année. Ce qui me donne une production annuelle globale d’environ deux tonnes sur les 30 arbres. Après la vente du fruit, je gagne entre 1.6 million et 2 million FCFA (US $ 2,528 à $ 3,168) par année.

ANIMATRICE.TRICE :
Quel est votre message final, Monsieur Fall?

ALIOUNE FALL:
Tout ce je peux dire, c’est que le jujubier Gola est un fuit qui a beaucoup d’avenir. Mieux, il peut se cultiver sur tous les genres de sol. Partout où peut se développer le jujubier local, que ce soit dans les champs, dans les maisons ou autres lieux de culture.

ANIMATRICE.TRICE :
Merci beaucoup Monsieur Alioune Fall.
Chers auditeurs et auditrices, nous sommes à la fin de notre émission et nous vous disons déjà merci pour votre attention accorder à l’antenne.

Merci à nos invités qui nous ont permis de réaliser cette émission. Un grand merci au Directeur du Centre National de Recherches Forestières, Monsieur Diatta Marone, qui est revenu d’une manière explicite et détaillée sur ce qu’est la domestication du jujubier local. Comment cette domestication donne une espèce améliorée appelé Gola. Dans cette émission, Monsieur Marone a expliqué ce qui est impliquer dans la domestication du jujubier local et comment cela a abouti à une espèce améliorée appelée Gola. Aussi dans cette émission, Monsieur Marone a expliqué comment la domestication a amélioré les aspects alimentaires et nutritionnels de Gola, ce qui peut considérablement améliorer les finances des producteurs et productrices.

Merci également au Colonel Djibril Ba qui est revenu sur les détails de la domestication. Il nous explique comment la domestication aide à tirer de meilleurs profits de jujubier local avec des fruits plus gros, plus sains, et plus délicieux.

Enfin merci à Monsieur Alioune Fall qui est producteur de Gola. Avec ses 30 jujubiers Gola dans son champ, il peut récolter jusqu’à deux tonnes de fruit chaque année. Le Kilogramme de Gola vendu entre US $ 1.29 and $ 1.61, il gagne entre US $ 2,500 et $ 3,000 chaque année. Mieux, les arbres produisent beaucoup de fourrages pour nourrir ses animaux. Alioune Fall a partagé également les astuces qu’il utilise pour s’adresser aux difficultés liées à la culture du Gola.

Merci chers auditeurs et auditrices d’avoir suivi cette émission. A bientôt pour un prochain numéro.

Acknowledgements

Remerciements :

Rédigé par : Yaye Moussou Traoré, journaliste, écrivain de Radio Rurale Internationale

Révisé par :

Entretiens et interviews :

Monsieur Djibril Ba, Agronome et Expert forestier, et Colonel des Eaux et forêts du Sénégal 04 janvier 2022.

Monsieur Diatta Marone, forestier et directeur du Centre National de Recherches forestières (CNRF), une direction de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA 15 février 2022.

Monsieur Alioune Fall, producteur d’arbres fruitiers dans la région de saint Louis, au nord du Sénégal 7 mars, 2022, par WhatsApp.

La présente ressource a été produite avec le soutien financier du gouvernement du Canada par l’entremise d’Affaires mondiales Canada.