Le financement des agriculteurs.trices

Agriculture

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Introduction

Pourquoi ce sujet est-il important pour les auditeurs.trices?

Il est important parce que les agriculteurs.trices devraient avoir des connaissances financières. En d’autres termes, ils devraient être dotés des compétences et des connaissances nécessaires pour prendre des décisions éclairées et efficaces concernant les finances liées aux questions suivantes :

  • Les fonds de soutien agricole disponibles.
  • Les institutions financières existantes, qu’il s’agisse d’organisations gouvernementales ou non gouvernementales.
  • Comment accéder aux finances agricoles et à l’aide financière.
  • Comment prendre de bonnes décisions concernant les différents types de produits de prêt.
  • Les frais liés aux prêts.
  • Les conditions d’accès au financement.
  • Comment gérer les finances agricoles.
  • Les exigences et les avantages des fournisseurs.eusses de services financiers agricoles.
  • Les types de comportements et de pratiques qui peuvent augmenter leurs chances d’accéder aux finances agricoles.

Quels sont les principaux faits concernant le financement des agriculteurs.trices?

  • L’agriculture est le plus grand employeur du Nigeria et, selon le Bureau national des statistiques, elle représente environ 23 % du produit intérieur brut nigérian (8,99 billions de nairas) et emploie 70 % de la main-d’œuvre nigériane.
  • La croissance et le développement de l’agriculture au Nigeria se heurtent à de nombreux obstacles, dont le principal est le financement de l’agriculture.
  • La Banque mondiale prévoit que d’ici 2030, le marché alimentaire en Afrique représentera une industrie de 1 000 milliards de dollars US. Le Nigeria devra intensifier ses investissements dans l’amélioration du rendement des cultures et dans l’intégration de la chaîne de valeur, ce qui comprend l’investissement dans un large éventail d’activités :
    • Développer et distribuer des semences améliorées et du bétail hybride,
    • Soutenir les agriculteurs.trices en les dotant d’outils agricoles modernisés,
    • Encourager, former et recycler les agriculteurs.trices sur les compétences agricoles modernes par le biais des organisations d’agriculteurs.trices,
    • Eduquer les agriculteurs.trices sur la manipulation post-récolte et améliorer le traitement et le stockage local des récoltes, ainsi que les meilleurs moyens de transport,
    • Fournir des financements aux agriculteurs.trices ; et
    • Recueillir les réactions des marchés au cours de la prochaine décennie afin de conquérir une part importante de ce marché de plusieurs milliards de dollars.
      Tout cela est possible grâce au soutien de partenaires tels que la banque d’agriculture, les banques commerciales et de microfinance, les associations d’agriculteurs.trices, les organismes à but non lucratif/non gouvernementaux, et aux efforts déployés par les gouvernements fédéraux et des États pour fournir aux agriculteurs.trices une éducation, des subventions pour les engrais chimiques et les pesticides, et des semences améliorées.
  • L’amélioration de la productivité agricole par l’adaptation des nouvelles technologies et des innovations est nécessaire pour assurer la sécurité alimentaire et la nutrition.
  • Selon l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA), l’Afrique a besoin de plus de 300 milliards de dollars d’investissements publics et privés dans l’agriculture au cours de la prochaine décennie.
  • -D’ici 2050, la demande de nourriture augmentera de 70 % à l’échelle mondiale. Pour répondre à cette demande, au moins 80 milliards de dollars de financement agricole annuel seront nécessaires pour permettre aux agriculteurs.trices d’augmenter leur production alimentaire afin de nourrir neuf milliards de personnes.
  • Le financement des agriculteurs.trices leur permet d’utiliser des semences nouvellement développées, associées à des intrants tels que des engrais, des doses appropriées de produits chimiques phytosanitaires (pesticides), des moulins à fourrage, des silos de stockage des céréales, des pompes à eau, de nouveaux forages et des plateformes de réservation par SMS telles que Hello Tractor et Probity Farms.
  • Un financement efficace des agriculteurs.trices permettra de renforcer la sécurité alimentaire et de réduire le coût élevé des importations de denrées alimentaires.
  • L’augmentation de la population mondiale et l’évolution des préférences alimentaires de la classe moyenne dans les pays en développement vers des produits agricoles de plus grande valeur tels que les produits de la volaille (œufs et viande), la farine de blé, le riz bien transformé et les pommes de terre irlandaises signifient qu’il est de plus en plus nécessaire d’investir dans l’agriculture. L’octroi de fonds aux agriculteurs.trices contribuera à renforcer les agro-industries et à stimuler la productivité de ressources rares. Il en résultera une augmentation de la productivité et de l’accessibilité des cultures vivrières telles que le riz, l’igname, la pomme de terre irlandaise et les produits avicoles, qui sont devenus rares et presque inabordables pour les personnes à faible revenu.
  • Pour développer et commercialiser l’agriculture, il faut des services financiers capables d’assurer des investissements importants dans l’agriculture et les infrastructures connexes sur le long terme.

Quels sont les grands défis de financement pour les agriculteurs.trices?

  • Le processus d’obtention d’un financement pour les activités agricoles au Nigeria est compliqué et long. Par exemple, les programmes AGSMEIS (Agri-Business, Small and Medium Enterprises Investment Scheme) et NIRSAL (Nigeria Incentive-based Risk Sharing System for Agricultural Lending) ont été lancés il y a plus de deux ans, mais les agriculteurs.trices n’ont commencé à recevoir des fonds que récemment.
  • Le processus de réception des fonds est compliqué et fastidieux. Par exemple, les agriculteurs.trices très occupé.e.s doivent prendre 3 à 4 semaines de congé pour suivre des cours sur l’entrepreneuriat afin de pouvoir présenter un certificat d’entrepreneuriat pour obtenir des fonds.
  • Les agriculteurs.trices doivent obtenir des lettres de référence de pasteurs, d’imams ou de chefs traditionnels, même s’ils ne fréquentent pas l’église ou la mosquée ou s’ils ne connaissent aucun chef traditionnel.

Les autres obstacles à l’obtention d’un financement sont les suivants :

  • Les institutions financières commencent à peine à s’intéresser à l’agriculture et continuent à percevoir les petits exploitant.e.s agricoles comme étant à haut risque.
  • Les banques exigent des garanties, que les petits exploitant.e.s agricoles ne possèdent pas toujours.
  • Les taux d’intérêt et les coûts de transaction peuvent être élevés, en particulier pour les populations rurales isolées.
  • Le non-remboursement des prêts peut avoir des conséquences désastreuses, car les prêteurs.euses peuvent adopter des méthodes de recouvrement sévères.
  • Les prestataires de services financiers peuvent pratiquer une discrimination fondée sur le genre en raison des croyances culturelles concernant l’incapacité des femmes à posséder des terres pouvant être utilisées comme garantie.
  • Des politiques agricoles gouvernementales inadéquates ou inefficaces et changeantes.

Aspects sexospécifiques des financements pour les agriculteurs.trices

Les agricultrices continuent de se heurter à des obstacles qui limitent leur accès aux financements.

  • Les agricultrices jouent un rôle central dans la réduction de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire, et dans le renforcement de la résilience au changement climatique. En moyenne, les agricultrices représentent 43 % de la main-d’œuvre agricole dans les pays en développement, et la majorité dans certains pays. Cependant, leur production est inférieure de 20 à 30 % à celle des hommes, car elles se heurtent souvent à des obstacles pour accéder aux intrants agricoles, aux marchés, à l’assistance technique, aux services de vulgarisation et aux finances. Il a été estimé que l’égalisation de cet écart entre les sexes pourrait stimuler la production agricole et réduire la sous-alimentation dans le monde jusqu’à 17 %.
  • Au Nigeria, les orientations politiques dans le secteur agricole comprenaient des recommandations sur le genre mais se limitaient à encourager la participation des femmes aux activités agricoles. Toutefois, le nouveau cadre national de résilience agricole encourage les femmes à posséder des pompes motorisées pour améliorer la gestion de l’eau, et prévoit des transferts d’argent et des programmes de soutien aux femmes et aux enfants. Mais la mise en œuvre de ce cadre n’est pas bien suivie.
  • Les restrictions en matière de propriété et d’occupation des terres limitent la capacité des femmes à exploiter ou à développer des entreprises agricoles et incitent les investisseurs.euses à traiter principalement avec des hommes.
  • Harcèlement et violence sexuels.
  • Les responsabilités ménagères, communautaires et autres qui sont essentielles au bien-être mais qui ont un impact considérable sur la disponibilité des femmes pour les activités agricoles.

Informations clés sur le financement des agriculteurs.trices

Le financement agricole consiste à :

  • Acquérir et utiliser du capital (finances).
  • Se procurer et gérer les autres facteurs liés à la production. Il s’agit d’actifs physiques tels que les terres, les bâtiments, les semences et les plants, les machines et autres équipements, ainsi que la main-d’œuvre, le capital et les actifs de gestion/entrepreneuriat.
  • La gestion financière et les institutions financières au service du secteur agricole.

Comprendre le capital

Il existe deux types de capital :

  • Le capital physique : Les actifs physiques (terres, bâtiments, semences et plants, machines et équipements) utilisés pour produire des biens et des services, ici des produits agricoles.
  • Le capital financier : Utilisé pour acheter des actifs physiques et pour faire fonctionner et gérer ces actifs physiques afin d’assurer une production continue.

Pourquoi les agriculteurs.trices doivent-ils avoir accès au crédit?

Voici quelques raisons courantes pour lesquelles il est important pour les agriculteurs.trices et autres agro-industriels d’emprunter de l’argent :

  • Le crédit peut être utilisé pour embaucher des ouvriers, ou louer des tracteurs destinés à défricher et préparer un site pour la plantation.
  • Pour obtenir des intrants pour la plantation, notamment des semences, des engrais et des produits de lutte contre les parasites.
  • Pour augmenter la production, s’orienter vers une production destinée à la vente, et développer leur entreprise.
  • Pour résoudre les problèmes de trésorerie. Par exemple, les agriculteurs.trices peuvent ne pas avoir assez d’argent pour faire une grosse récolte, bien que leurs produits aient un marché prêt. L’accès au crédit permet aux agriculteurs.trices d’embaucher de la main-d’œuvre pour la récolte et les activités post-récolte.
  • Pour acheter des machines et des équipements, notamment des installations de stockage prêtes à l’emploi, des équipements d’irrigation au goutte-à-goutte, des brouettes, des trieuses de produits, des pompes à eau, des tracteurs et des outils de tracteur tels que des billonneuses, des herses, des planteuses et des moissonneuses de riz.
  • Pour répondre aux besoins personnels et familiaux tels que le paiement des frais de scolarité.
  • Pour faire face aux urgences telles que les urgences médicales ou le décès d’un proche, ainsi qu’aux urgences liées au climat telles que les crues soudaines.

Les clés d’un accès aisé au crédit

Pour recevoir du crédit des institutions financières, les agriculteurs.trices doivent :

  • Pouvoir démontrer et documenter au moins deux ans d’expérience dans l’agriculture. Cela donne plus de confiance aux financeurs.euses.
  • Montrer qu’ils sont capables d’épargner. Les agriculteurs.trices peuvent le prouver en documentant d’autres sources de revenus, par exemple, un élevage de volailles ou un petit magasin de détail, qui peuvent contribuer au remboursement des prêts.
  • Montrez qu’ils sont capables de travailler dur. Si un agriculteur.trice souhaite obtenir un prêt pour, par exemple, agrandir son exploitation, il/elle doit démontrer sa capacité à travailler dur.
  • En tant que petit.e agriculteur.trice, il est important d’envisager de devenir membre d’un groupe d’agriculteurs.trices ou d’une coopérative. Cela offre plusieurs avantages, dont les suivants :
    • Les membres du groupe peuvent se co-garantir mutuellement, de sorte que les agriculteurs.trices individuels.lles n’ont pas besoin d’une garantie telle qu’un titre foncier pour accéder aux prêts.
    • Il est plus facile pour les membres du groupe de commercialiser collectivement les produits. Lorsqu’un.e agriculteur.trice a un accès facile aux marchés, le financeur.euse est plus confiant.e pour prêter.
    • Les membres du groupe peuvent accéder à une formation et un soutien précieux de la part des agences de développement, des associations d’agriculteurs.trices et des institutions de prêt. Cette formation est très utile pour gérer efficacement les prêts.
    • Les membres du groupe peuvent contrôler l’argent emprunté pour s’assurer que les fonds sont utilisés dans le but pour lequel ils ont été empruntés.

Questions importantes à prendre en compte avant d’accéder au crédit

Pour être sûr que vous êtes prêt et en mesure d’emprunter, posez-vous les questions suivantes. Si vous pouvez répondre oui à la plupart d’entre elles, vous êtes prêt à emprunter.

  • Ai-je un besoin commercial clair pour le prêt?
  • Ai-je un plan de travail ou d’affaires clair?
  • Ai-je un marché prêt pour mes produits?
  • Ai-je de l’expérience dans l’activité pour laquelle j’ai l’intention de contracter un prêt?
  • Suis-je un grand bosseur.euse?
  • Ai-je des garanties pour couvrir le prêt?
  • Est-ce que j’appartiens à un groupe par lequel les membres peuvent accéder conjointement à des prêts agricoles?
  • Mon groupe est-il déclaré?
  • Les autres membres de mon groupe estiment-ils que j’ai la capacité de gérer un prêt?

Vos droits et responsabilités en matière d’accès au crédit/financement en tant qu’agriculteur.trice

C’est votre droit :

  • De recevoir suffisamment d’informations sur les différents produits de prêt à votre disposition pour prendre la meilleure décision.
  • De recevoir toutes les informations pertinentes, y compris tous les frais financiers liés à votre prêt.
  • Que la banque garde toutes vos informations privées et confidentielles.
  • Si vous ouvrez un compte d’épargne, d’accéder à votre épargne chaque fois que vous en avez besoin.
  • De recevoir des conseils sur toutes les procédures et tous les processus.

En contrepartie, vous avez la responsabilité de :

  • Fournir des informations précises et honnêtes à l’institution financière.
  • Respecter le contrat de prêt et effectuer les paiements en temps voulu conformément au calendrier de votre prêt.
  • Ne pas utiliser un prêt à des fins autres que l’investissement dans votre exploitation agricole/agribusiness.
  • Ne pas contracter un prêt pour rembourser un autre prêt. Cela ne ferait qu’accroître votre dette et porter atteinte à votre réputation, ce qui rendrait plus difficile l’obtention d’un prêt à l’avenir.

Sources de financement pour les agriculteurs.trices

  • Les banques commerciales
    • Les banques peuvent offrir des prêts, une bonne option pour les agriculteurs.trices qui souhaitent acquérir des équipements agricoles coûteux.
    • Les banques proposent également des produits agricoles, notamment en facilitant la location de terres et de machines agricoles telles que les tracteurs et leurs outils d’attelage aux agriculteurs.trices enregistré.e.s.
    • Les banques ne se lancent que lentement dans l’agriculture et perçoivent toujours les petits exploitants comme étant à haut risque.
    • Les banques exigent des garanties, que les petit.e.s agriculteurs.trices ne possèdent pas toujours.
  • Les institutions de microfinance
    • Elles sont plus proches des petit.e.s exploitant.e.s, car elles se trouvent généralement dans les villages.
    • Peuvent fournir de petits prêts, plus adaptés aux petit.e.s agriculteurs.trices.
    • Grâce à une longue expérience des besoins des agriculteurs.trices locaux.ales, de nombreuses institutions de microfinance ont développé des produits adaptés aux besoins spécifiques des agriculteurs.trices.
    • Le crédit est normalement garanti par des groupes d’agriculteurs.trices ou des coopératives, de sorte que les petit.e.s agriculteurs.trices peuvent accéder au financement sans garantie.
    • Les taux d’intérêt peuvent être élevés.
  • VSLAs (Associations villageoises d’épargne et de crédit)
    • Taux d’intérêt plus faibles.
    • Faciles d’accès si elles font partie d’un groupe d’agriculteurs.trices ou d’une coopérative.
    • Les prêts sont généralement accordés par rotation et ne sont donc pas accessibles sur demande.
    • Souvent, seuls de petits montants sont prêtés.
  • La famille et les amis
    • Facile d’accès.
    • Taux d’intérêt généralement faible.
    • Relations brisées et conflits sociaux/familiaux si vous ne remboursez pas.
    • Pas toujours disponibles, surtout pas à hauteur des montants requis.
    • Généralement à court terme.
  • Prêteurs.euses d’argent
    • Facile d’accès.
    • Taux d’intérêt très élevés.
    • Délais de remboursement courts.
    • Lourdes pénalités si le prêt n’est pas remboursé.
    • Pas de protection du client.

Gestion des risques et assurance

Pour gérer les risques associés à l’investissement dans les exploitations agricoles et à la réception de fonds, les agriculteurs.trices devraient envisager des régimes d’assurance qui protègent des événements futurs spécifiques. Par exemple, les régimes d’assurance peuvent inclure les éléments suivants :

  • Assurance maladie
  • Assurance de biens immobiliers
  • Assurance vie
  • Assurance récolte et autres types d’assurance agricole.

Étapes à suivre pour obtenir une assurance

  • Contactez un courtier, un agent ou une compagnie d’assurance.
  • Expliquez vos besoins en matière d’assurance, y compris ce que vous devez assurer (par exemple, les cultures, le bétail). Examinez les différentes options, y compris la prime et la couverture de chaque police. Travaillez avec une compagnie fiable et expérimentée.
  • Remplissez un contrat d’assurance en fournissant des informations véridiques sur vous-même et votre exploitation. Si vous ne donnez pas des informations correctes, la compagnie d’assurance peut refuser de régler votre sinistre par la suite.
  • Lisez attentivement le contrat. Veillez à ce qu’une personne de confiance (un membre de la famille ou un ami proche) le lise et s’assure que vous le comprenez. Posez des questions lorsque vous ne comprenez pas. Ne signez que lorsque vous êtes satisfait de tout ce que contient le contrat.
  • Payez la prime avant de recevoir le contrat d’assurance et bénéficiez d’une couverture.

Les choses à prendre en compte avant de souscrire une assurance

Avant de souscrire une assurance, il faut d’abord se demander comment:

  • Augmenter votre productivité en investissant dans des semences de qualité, des intrants et les meilleures pratiques.
  • Obtenir une assurance contre les indices climatiques pour protéger vos cultures contre les conditions météorologiques extrêmes.
  • Obtenir d’autres produits d’assurance récolte pour protéger vos cultures contre les parasites, les maladies et autres dommages.
  • Souscrire une assurance pour le bétail afin de protéger vos animaux contre la mort et la maladie.

Assurance agricole

Elle protège les agriculteurs.trices contre la perte ou les dommages causés aux cultures, au bétail et aux équipements et machines agricoles.

  • Assurance-récolte :
    • Cette assurance est basée sur l’imagerie satellitaire et les données historiques sur les précipitations et protège les agriculteurs.trices contre les impacts des événements météorologiques extrêmes tels que les inondations et les sécheresses.
    • Autre assurance récolte : Cette assurance couvre les agriculteurs.trices en cas d’incendie, de parasites, de maladies et de dommages délibérés causés par d’autres personnes. Elle peut être utilisée pour protéger tout type de cultures cultivées par l’agriculteur.trice.
  • Assurance du bétail : Elle couvre les agriculteurs.trices en cas de décès du bétail suite à une maladie ou un accident. Elle peut être utilisée pour protéger tout type d’animal élevé par un.e agriculteur.trice.
  • Assurance des machines/équipements agricoles

Définitions

Demande d’indemnisation : Document que vous soumettez à la compagnie d’assurance et qui documente les pertes pour lesquelles vous devez être indemnisé.

Garantie : Un élément de valeur utilisé pour garantir un prêt.

Police d’assurance : Le contrat entre vous et la compagnie d’assurance. Il explique les conditions de l’assurance, notamment les types de pertes couvertes, la somme totale assurée et le montant que vous devez payer pour bénéficier de l’assurance, la prime.

Prime : La somme d’argent que vous payez à la compagnie d’assurance pour bénéficier d’une couverture d’assurance. Le montant varie en fonction de la police. Vous DEVEZ payer cette prime pour obtenir une assurance.

Somme totale assurée : La valeur de vos biens.

Où puis-je trouver d’autres ressources sur ce sujet?

  1. Agri-Profocus Uganda, 2011. A guide for small holder farmers on saving, accessing credit, and effectively managing money for improved livelihoods. https://www.fsnnetwork.org/sites/default/files/a_guide_for_small_holder_farmers_on_saving_accessing_credit_and_effectively_managing_money_for_improved_livelihoods.pdf
  2. Eze, C. C., et al, 2010. Agricultural Financing Policies and Rural Development in Nigeria. Téléchargable de: https://ageconsearch.umn.edu/record/91677
  3. Famogbiele, A., 2013. The challenges of agricultural finance in Nigeria: Constraints to sustainable agricultural and economic revival. International Journal of Business and Social Research, Volume 3, No.5. https://thejournalofbusiness.org/index.php/site/article/view/22/21
  4. GIZ Global Project Promotion of Agricultural Finance for agri-based Enterprises in Rural Areas 2019. Farmer’s Financial Cycle Participant’s Workbook.
  5. International Finance Corporation, 2016. Investing in Women along Agribusiness Value Chains. https://www.ifc.org/wps/wcm/connect/02c5b53e-420f-4bf4-82bb-6f488ff75810/Women+in+Agric+VC_Report_FINAL.pdf
  6. Oladiran, J.A., 2010. Striving For Food Security In Nigeria – The Role Of A Viable And Vibrant Seed Industry. https://thejournalofbusiness.org/index.php/site/article/view/22/21
  7. Oxfam, 2017. Financing Women Farmers: The need to increase and redirect agriculture and climate adaptation resources. https://www-cdn.oxfam.org/s3fs-public/file_attachments/bp-financing-women-farmers-131017-summ-en.pdf
  8. World Bank, 2020. Agricultural Finance and Agricultural Insurance. http://www.worldbank.org/en/topic/financialsector/brief/agriculture-finance

Acknowledgements

Remerciements

Contribué par : Andrew Ehikowoicho Francis, chercheur. Dutse, État de Jigawa, Nigeria

Révisé par : Femi Ayebameru, groupe de financement de l’agrobusiness et des minéraux solides. Lagos, Nigeria.

La présente ressource a été produite grâce à une subvention du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement par l’entremise de la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GmbH) (GIZ) et son projet « Centre d’innovations vertes pour le secteur agroalimentaire » au Nigeria.