Bonnes pratiques agricoles sur la production du manioc, cas de la Côte d’Ivoire

Agriculture

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Introduction

Pourquoi ce sujet est-il important pour les auditeurs.trices?

Parce que les agriculteurs.trices impliqués dans la production du manioc doivent savoir :

  • Le manioc représente la deuxième culture vivrière après l’igname dans ce pays et sa production dont la plus grande partie se trouve dans la moitié sud, couvre environ 80%du territoire national.
  • Le manioc constitue à la fois une culture de subsistance et de rente pour les producteurs.trices.
  • Quand et comment planter le manioc, afin d’avoir une bonne production.
  • Les variétés de manioc à privilégier.
  • Réduire les risques de perte de production liées à la zone d’exploitation et aux pratiquesculturales.
  • Quand et où acheter les intrants et comment les stocker.
  • Les bonnes périodes pour préparer le terrain, planter, entretenir le champ, récolter et vendre.
  • Les moyens de lutte contre les ravageurs.
  • Les potentialités de cette culture consommable depuis les feuilles jusqu’aux racines.
  • Les opportunités de revenus ou de revenus supplémentaires avec des nombreux produits à base de manioc.
  • Comment faire du manioc une culture rentable.

Impact prévu du changement climatique sur la culture du manioc

  • L’impact du changement climatique se caractérise entre autres par la nécessité de réorganisation des activités agricoles, vu que la plantation des boutures est liée à l’arrivée des premières pluies. Ces pluies sont retardées par le dérèglement climatique.
  • L’augmentation de la sécheresse réduit non seulement les rendements mais accroît également les difficultés de récolte à cause de la dureté du sol.

Quels sont les principaux faits concernant les pratiques de production du manioc?

  • Le manioc est une plante originaire de l’Amérique latine. Il est apprécié en Afrique de l’Ouest et notamment en Côte d’Ivoire où l’Attiéké, une nourriture(plat) à base de semoule de manioc est populaire et a même dépassé les frontières du pays et du continent.
  • Le manioc est consommé en Afrique de l’Ouest et notamment en Côte d’Ivoire où il a été introduit par les populations immigrantes AKAN venant du sud du Ghana, notamment les Abourés et les Alladians.
  • Le manioc est un aliment beaucoup consommé en Afrique subsaharienne, à cause du fait qu’il peut être transformé en plusieurs produits dérivés et se cultive une large variabilité de sols.
  • Le manioc peut être utilisé pour l’auto-suffisance alimentaire des populations, de même que pour l’autonomisation des femmes par exemple, à travers l’opportunité de revenus supplémentaires qu’il offre, lorsqu’il est bien exploité.
  • Le manioc est vendu plus cher pendant les saisons sèches, par rapport aux saisons pluvieuses.
  • Le manioc est planté au mois de mai à août pour être récolté entre novembre et avril de l’année qui suit afin d’améliorer ses revenus.
  • Le manioc a des usages multiformes, soit pour la consommation humaine ou animale soit pour la transformation :
    • Au niveau domestique par exemple, une grande variété de nourritures est à base de manioc : Attiéké, Foutou, Gari, Toh, Ragoût, Tapioca (semoule), Placali, Atoukpou, Konkonte (Ghana) / Konkonde (Côte d’Ivoire), etc. Ces variétés sont riches en fer. Les feuilles du manioc quant à elles sont des légumes nutritifs pour les ménages. Lespeaux(écorces) du manioc peuvent être transformées en aliments pour le bétail, les buffles, les cochons et les poulets.
    • Au niveau industriel, le manioc sert à produire de la liqueur, de la bière (l’exemple entre autres du Ghana, du Cameroun et du Mozambique), de la farine, du pain, du granulé, de l’apprêt de textile (amidon), de la colle, etc. L’amidon provenant des tubercules de manioc est utilisé entre autres pour la fabrication de contreplaqué (Plaque en bois servant entre autres pour le plafond), du papier et des textiles. Le manioc sert de matière première pour la fabrication d’édulcorants, de fructose, d’alcool et de carburant à l’éthanol.

Aspects sexospécifiques des pratiques de production du manioc

  • La culture du manioc est inclusive en Côte d’Ivoire. À ceci qu’elle intègre, bien qu’inégalement les hommes, les femmes autant que les jeunes qui y trouvent de plus en plus d’intérêt dans cette activité.
  • La chaîne de valeur manioc en Côte d’Ivoire emploie, malgré son caractère inclusif. 80% de femmes parmi les producteurs.trices.
  • Les femmes sont encore bien loin d’accéder à la propriété foncière. Elles sont, soit locataires des espaces qu’elles cultivent, soit dépendantes de la volonté de leurs maris, qui sont les vrais propriétaires des terres, avec les contraintes que cela leur imposent. En outre, il y a une absence de mécanisation agricole dans les terres que les femmes cultivent et qui appartiennent à leurs maris.
  • L’accès inégal aux informations, aux connaissances et au savoir-faire technique constitue une contrainte clé pour la productivité et l’efficacité des femmes.
  • L’inégalité dans ce domaine explique en grande partie pourquoi les femmes ont tendance à rester concentrées dans les maillons les moins qualifiés et les moins rentables de nombreuses chaînes de valeur agroalimentaires, dont celle du manioc.
  • Le commerce nécessite un accès systématique aux prix du marché et des connaissances sur les acheteurs.trices.
  • La plupart des femmes ne possèdent pas ces notions, parce qu’elles ont été traditionnellement confinées à des activités au sein de la plantation.
  • Les hommes, en revanche, prennent part à des activités commerciales, comme la vente en gros, la commercialisation et les transactions commerciales de produitsagricoles.
  • Les intermédiaires commerciaux et les acheteurs.trices exploitent les productrices auxquelles ils et elles s’adressent directement, car les productrices ne connaissent pas les prix du marché.

 

Informations clés sur les bonnes pratiques agricoles du manioc

 

Le choix de la parcelle

Comme pour toute culture, la préparation de la terre pour le manioc reste l’une des étapes les plus importantes, afin d’obtenir un bon rendement :

  • D’abord, choisissez la bonne parcelle au mois de mars à avril de la première année. De préférence, un terrain de plateau, tout en évitant les terrains situés dans les bas#fonds, les sols à pente forte et les zones mal drainées. Le type de sol adapté pour cette culture est celui qui contient un peu de sable et un peu d’argile, mais évitez les sols argileux.
  • Ensuite, ne plantez pas le manioc sur une même parcelle où il a été planté l’annéeprécédente.
    Optez pour une parcelle, une portion de terre en jachère où une autre parcelle ou a été récoltée une culture vivrière (haricot, arachide, par exemple) afin d’éviter les maladies et d’appauvrir le sol.
    Choisissez les terrains à accès facile, pour faciliter l’écoulement de la production.

Préparation du terrain

  • Préparez la terre en utilisant la houe entre mai et juin, en défrichant toute la zone à exploiter pour la rendre propre (sans mauvaises herbes).
  • En l’absence de labour, privilégiez la plantation des boutures dans des buttes ou des billons.
  • Creuser une portion de terre, afin d’y enfouir les débris. Ainsi, ils pourriront au cours des mois suivants.
  • Le terrain doit être défriché manuellement ou mécaniquement tout en prenant soin de retirer le maximum de souches d’arbres possibles.

Plantation

  • Le piquetage se fait afin de mieux répartir les boutures dans le champ.
  • Respectez 1 mètre entre les piquets et également 1 mètre entre les lignes de plantation, ainsi 10000 boutures seront plantées pour 1 hectare.
  • L’achat des boutures se fait à une semaine de la période de la plantation(demaiàjuin).
  • Optez pour les boutures de variétés sélectionnées de manioc parce qu’elles résistent à certaines maladies, tolérantes à la sécheresse et sont productives.
  • Pour avoir des boutures de qualité, s’adresser à un multiplicateur de boutures encadré par une structure technique agricole.
  • La superficie d’un demi-hectare (5 000 m2) exige 5000 boutures de manioc ; toutefois, prévoir une certaine quantité de boutures supplémentaires, en vue de remplacer les pieds morts.
  • En cultures associées avec la banane plantain par exemple, la densité est de 3 000boutures par hectare.
  • Les boutures sont à apprêter la veille de la mise en terre, afin de permettre une bonne germination*. Pour la préparation, choisissez des boutures avec 4-5 yeux et coupez les tiges en morceaux de 20-25 cm. Assurez-vous que les boutures ont 7-8 mois et qu’elles ne sont pas blessées ou malades. Veillez à ce que les boutures soient prélevées dans la partie centrale de la tige.
  • Lors de la plantation, faites un trou de 10 cm de profondeur. Les boutures de manioc doivent être espacées de 25 à 30 cm de chaque piquet. Cela aère le sol et aide les tubercules de manioc à se développer.
  • Le bouturage se fait en mettant une seule bouture par trou, de façon inclinée(unanglede 45 degrés), avec plus de la moitié de sa taille dans le sol et les nœuds/yeux tournés vers le haut.
  • Les pieds/boutures mort(e)s sont remplacé(e)s, un mois après la plantation.
  • Evitez de planter les boutures à l’envers, car elles germent difficilement danscetteposition.
  • Les variétés suivantes à prendre selon les usages:
    • Bocou 1 (Attiéké, placali, foutou),
    • Yavo (Foutou, Attiéké, placali),
    • TMS4 (2)1425 (Attiéké, foutou),
    • Yacé (Attiéké).

Fertilisation

  • La fertilisation de champ se fait en août-septembre. Pour plus de détails sur les produits recommandés et le dosage suivant la superficie de votre plantation/champ, demandez conseil à une structure technique.
  • La fertilisation intervient 60 jours après la plantation (soit 2 mois) ; ce qui permettrait au manioc d’augmenter le rendement.
  • La mesure de 20 g est nécessaire, avec 5 capsules de soda bien remplies de NPK10#18-18 pour chaque tige/bouture. C’est l’équivalent de 100 kg ou 2 sacs pour une plantation de demi-hectare.
  • L’engrais est répandu dans un rayon de 30 cm autour de chaque pied de manioc, ensuite, il faut faire un buttage* (rassembler la terre autour des plants), tout en couvrant l’engrais avec la terre.
  • La fumure organique en utilisant la fiente de poulet à la place du NPK ou tout autre fumier à raison de 10 tonnes par hectare.

Entretien (Sarclage)

Désherbez le champ en mars, juin, septembre et décembre.

  • Si le désherbage est fait en utilisant des herbicides, appliquez la dose indiquée sur l’étiquette de l’herbicide. À noter qu’il n’existe pas encore d’herbicide sélectif du manioc, plutôt des herbicides totaux, à utiliser également avant la plantation.
  • Vu que les herbes puisent l’eau et la nourriture destinées aux plants de manioc, il est mieux de les débarrasser du champ, dès le 1er mois après avoir planté le manioc, à l’aide d’une machette ou d’une daba (houe) ; ce qui évite que ces herbes grandissent jusqu’à atteindre la hauteur du genou (30 à 40 cm).

Utilisation des produits phytosanitaires (pesticides)

  • Les insecticides et les fongicides sont non seulement dangereux pour la santé de l’homme, mais aussi pour l’environnement.
  • Le respect minimum de règles est important afin d’utiliser des produits phytosanitaires en toute sécurité, surtout ceux approuvés par les structures spécialisées en conseils agricoles.

Lutte contre les organismes nuisibles et les maladies

  • Luttez contre les ravageurs (dont les criquets) de mai à octobre, en plantant des boutures saines (exemptes des maladies) issues des parties centrales de la tige.
  • Traitez les boutures légèrement infestées par les acariens verts, les cochenilles et d’autres insectes nuisibles en les trempant dans de l’eau chaude pendant 5-10 minutes juste avant le bouturage.
  • Eliminez les tiges contaminées pendant la phase de développement du manioc et après la récolte des racines.
  • Retirez-les des fagots entreposés.
  • Recouvrez les bouts coupés de la bouture, dans le cas d’une attaque du termite, d’une pâte mouillée faite d’un mélange de terre et de pétrole. Cela aidera à limiter les pertes des boutures.
  • Observez régulièrement son champ et ses pieds de manioc pour détecter le plus tôt possible les éventuelles attaques.
  • Procédez à un traitement avec un insecticide recommandé en cas d’attaques majeures ou si elles persistent, tout en respectant les règles d’utilisation de pesticides.
  • Appliquez des insecticides uniquement tôt le matin ou le soir, lorsqu’il n’y a pas de vent. Ces traitements sont arrêtés un (1) mois avant le début des récoltes.

Récolte

  • Récoltez le manioc à partir de novembre-décembre de la première année.
  • Récoltez le manioc selon leurs variétés et l’usage que l’on veut en faire. La récolte peut se faire de manière progressive, si elle sert à avoir des revenus et à nourrir en même temps la famille.
  • Récoltez le manioc à partir de 10 mois après la mise en terre des boutures, voire à partir du 12ème mois si la récolte est destinée à la consommation locale. La récolte peut se poursuivre entre 8 à 9 mois, étant donné que le manioc a un cycle de 12à24mois.
  • Récoltez le manioc en coupant la tige à peu près à hauteur du genou, au-dessus du sol avec une machette ou un sécateur*, puis tirer du sol. Ensuite, détachez les tubercules de la tige, sans les blesser, afin de conserver la qualité du produit.

Vente de la production

  • Vendez le manioc à partir du mois de janvier de la deuxième année et ce, jusqu’enavril. Si vous souhaitez vendre la récolte à une usine, récoltez le tubercule (racine) de manioc entre 15 et 20 mois après la plantation.
  • Récoltez le manioc très tard, lorsque les racines sont plus grosses, si le manioc est destiné aux animaux.
  • Obtenez une meilleure rentabilité, en vendant son manioc si possible à travers une coopérative, qui a la capacité de négocier de bons prix profitables à tous, tout en offrant d’autres services à ses adhérents. En principe, la coopérative dispose d’un programme pour ses activités commerciales et offre un contrat de collaboration.
  • Maximisez le rendement en fonction du sol, des variétés et de la façon de cultiver. Cependant, le rendement moyen obtenu avec les variétés améliorées varie entre 20et30 tonnes à l’hectare.

Déficit de mécanisation agricole

  • La culture du manioc en Côte d’Ivoire est freinée par l’absence totale de mécanisation agricole.
  • La culture du manioc se faisant surtout à travers des exploitations familiales dans lesquelles il est associé à d’autres cultures. Ce qui accroît la charge de travail et influe négativement sur la productivité.
  • Le labour manuel (en absence des tracteurs-mécanisation agricole) reste un travail pénible qui commence par le défrichage des espaces, la plantation, le sarclage et la récolte manuelle.
  • Les herbicides ne sont pas toujours employés pour éviter le surcoût du sarclage par des travailleurs.euses saisonniers, ce qui plombe au final les revenus des producteurs.trices.

Définitions

Buttage : Le buttage, en agriculture et jardinage, est une opération culturale qui consiste à ramener la terre en forme de « butte » au pied des plantes.

Germination : Ensemble des phénomènes par lesquels une graine se développe et donne naissance à une nouvelle plante.

Sécateur : Un sécateur est un outil d’agriculteur.trice ou d’horticulteur.trice pour les opérations de taille. C’est une sorte de paire de ciseaux robuste qui permet de couper de petites branches pour tailler les arbustes par l’action d’une seule main.

Où puis-je trouver d’autres ressources sur ce sujet ?

Documents

  1. Agence Ecofin, 2020. Lancer son entreprise : Produire le manioc et ses dérivés. https://www.agenceecofin.com/lancer-son-entreprise/2402-74157-produire-le-manioc-et-ses-derives
  2. Dali, A. K. L. E., et Yoboua, K. N. E., 2017. Fiche Technicoéconomique du Manioc. http://www.anader.ci/fichetech/fiche%20technico-economique%20du%20manioc.pdf (1.08 MO)
  3. FAO, 2017. Champs-Écoles des Producteurs Document D’orientation: Planifier des programmes de qualité. http://www.fao.org/3/i5296f/i5296f.pdf(3.02 MO)
  4. FAO, 2020. Développer des chaînes de valeur sensibles au genre – Guide pratique à l’attention des praticiens. http://www.fao.org/3/i9212fr/I9212FR.pdf (4.70 MO)
  5. Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA), 2018. La Filière du Progrès: La Filière Manioc. https://firca.ci/wp-content/uploads/2020/11/Journal-manioc.pdf (11 MO)
  6. GIZ, 2016. Faire de bonnes affaires avec la culture de Manioc, Référentiel technico-économique Côte d’Ivoire. (2.69 MO)
  7. James, B., et al, 2000. Comment démarrer un champ de manioc. International Institute of Tropical Agriculture. https://books.google.ci/books?id=XRSM3oEUypMC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
  8. James, B., et al, 2000. Lutte contre les ravageurs du manioc. International Institute of Tropical Agriculture. http://hubrural.org/IMG/pdf/iita_pest_control_cassava_fr.pdf (1319 KO)
  9. Le Centre Technique de Coopération Agricole et Rurale (CTA), 2017. Mécanisation : les femmes aux manettes (Reportage au Bénin). https://spore.cta.int/fr/dossiers/article/mecanisation-les-femmes-aux-manettes-sid0b37b5655-2019-4ffe-899b-dcff23777a1a
  10. Le Hub Rural. Le manioc offre de fortes opportunités pour l’adaptation au changement climatique. http://www.hubrural.org/Le-manioc-offre-de-fortes.html?lang=fr
  11. Lida, D. S., et al, 2016. Changement climatique et rapport aux innovations technologiques agricoles dans la culture de manioc chez les paysans de Grand-Bassam (Côte d’Ivoire). Revue Sociétés & Economies, No. 9, 2016. https://agritrop.cirad.fr/587582/1/Pages%20de%20Revue%20Soci%C3%A9t%C3%A9s%20%26%20Economies%20N%C2%B09%20-%202016.pdf (574 KO)
  12. Royaume des Pays-Bas: Programme ACMA2, sans date. Itinéraire technique du Manioc. https://ifdc.org/wp-content/uploads/2019/07/FICHE-TECHNIQUE-4-ITINERAIRE-TECHNIQUE-DU-MANIOC-CASSAVA-TECHNICAL-ITINERARY.pdf (4.65 MO)
  13. Sei, A. K., 2015. Quand le manioc devient une stratégie de résilience face aux changement climatiques dans le département de Zuénoula (Cote d’Ivoire). Rev. ivoir. anthropol. sociol. KASA BYA KASA, n° 30, 2015. http://www.revues-ufhb-ci.org/fichiers/FICHIR_ARTICLE_723.pdf (373 KO)
  14. Vernier, P., N’Zué, B., et Zakhia-Rozis, N., 2018. Le manioc, entre culture alimentaire et filière agro-industrielle. Le Centre Technique de Coopération Agricole et Rurale (CTA). https://agritrop.cirad.fr/587188/1/9782759227082.pdf (18.2 MO)

Acknowledgements

Rédigé par : Serge Adam’s Diakite, journaliste indépendant à Abidjan, Côte d’Ivoire

Révisé par : Kouassi Yao Alex, Projet Centre d’innovations vertes pour le secteur agro-alimentaire (CIV), Initiative Spéciale « Un seul Monde sans Faim » (SEWoH), Conseiller Technique Chaîne de Valeur Ajoutée, Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ GmbH), Abidjan, Côte d’Ivoire

Cette nouvelle a été produite grâce à une subvention de la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit GmbH (GIZ) qui met en œuvre le programme des Centres d’innovations vertes.