En Zambie, des agriculteurs de la vallée de Luangwa s’adaptent à la sécheresse et au changement climatique

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L’Afrique australe n’échappe pas aux effets du réchauffement climatique. La Zambie, le Malawi, le Zimbabwe, l’Afrique du Sud et d’autres pays de la région subissent sans arrêt des sécheresses dévastatrices et une pluviométrie capricieuse, faisant ainsi de l’agriculture une entreprise difficile pour les agriculteurs et les agricultrices d’exploitations familiales. Plusieurs se sont résolus à agrandir leurs champs, voire abattre des arbres en vue de fabriquer du charbon de bois pour la vente. La Zambie perd à un rythme alarmant 250 000 à 300 000 hectares de forêt chaque année.

Le changement climatique et le déboisement ont un impact négatif sur les pluies. Parfois, il pleut très peu, ce qui génère de mauvaises récoltes. D’autres fois, les pluies sont trop abondantes, entraînant ainsi l’érosion des sols. Par conséquent, plusieurs agriculteurs et agricultrices ne savent plus quoi faire.

Cependant, une famille de la vallée semi-aride de Luangwa, à l’est de la Zambie utilise des méthodes simples pour recueillir le peu d’eau disponible pour que leurs cultures puissent en bénéficier pendant longtemps. Ils améliorent également leurs sols au moyen du compost et de la rotation des cultures. De cette façon, la famille obtient de bons rendements même durant les années où les précipitations sont rares. Plusieurs de leurs collègues leur rendent visite pour voir comment ils s’y prennent.

Le présent texte radiophonique raconte l’histoire de cette famille qui réussit à avoir de bonnes récoltes malgré la sécheresse et le changement climatique. Les informations figurant dans ce texte peuvent servir à de nombreux agriculteurs d’autres localités d’Afrique australe et d’ailleurs où le problème du changement climatique rend l’activité agricole difficile.

Vous pouvez vous inspirer du présent texte radiophonique pour réaliser votre propre émission agricole, en vous servant de comédiens et de comédiens de doublage pour représenter les intervenants. Si tel est le cas, assurez-vous d’informer votre auditoire qu’il s’agit des voix desdits comédiens qui interprètent le rôle des véritables personnes qui utilisent ces pratiques dont ils parlent.

Vous pourriez également utiliser ce texte pour mener des recherches sur la façon dont les agriculteurs et les agricultrices d’exploitions familiales peuvent s’adapter à la sécheresse et au changement climatique, ou pour produire une émission agricole adaptée aux besoins des agriculteurs d’exploitations familiales faisant partie de votre auditoire.

Durée estimée de ce texte radiophonique : 20 minutes avec indicatifs sonores de début et de fermeture, en plus de chanson locale.

Texte

OUVERTURE EN FONDU DE L’INDICATIF SONORE

EFFETS SONORES:
BRUIT D’UNE VOITURE QUI DÉMARRE (FONDU SOUTENU APRÈS 10 SECONDES)

FILIUS:
Bonjour. Je m’appelle Filius Jere, et je suis le réalisateur de votre émission agricole. Je sais que plusieurs d’entre vous ne savent plus quoi faire face au climat hostile auquel ils sont confrontés actuellement. Mais je suis sûr que notre émission d’aujourd’hui vous aidera à vous y adapter.

Les pluies semblent avoir oublié leur calendrier, et le sol n’est plus capable de nourrir nos cultures. Par exemple: la saison dernière, plusieurs régions d’Afrique australe ont reçu leurs premières bonnes pluies après Noël. Outre l’arrivée tardive des pluies, il y a eu de longues vagues de sécheresse, et de nombreux agriculteurs et agricultrices d’exploitations familiales pourraient avoir du mal à produire suffisamment de denrées pour cette saison. Nous devons trouver le moyen de résoudre ce problème.

Heureusement, j’ai de bonnes nouvelles pour vous aujourd’hui. Comme vous pouvez l’entendre en fond sonore, je suis dans mon véhicule avec Charity, une agente de vulgarisation agricole. Nous nous rendons dans une famille de petits exploitants agricoles à Mambwe, dans la vallée de Luangwa, à l’est de la Zambie. Charity affirme que cette famille a obtenu de bonnes récoltes la saison dernière malgré le climat rude. Alors je vous invite à nous accompagner afin qu’ensemble nous voyons comment ils y sont parvenus. Je suis convaincu que vous aussi pouvez adopter les méthodes de cette famille. En ce moment, nous nous trouvons sur la colline Mphomwa et descendons à vive allure vers la vallée.

EFFETS SONORES:

BRUIT D’UNE VOITURE QUI ROULE VITE
CHARITY:
S’il vous plaît, ne conduisez pas aussi vite, car nous sommes maintenant dans la réserve de chasse. Une antilope pourrait traverser la route rapidement au galop et nous déstabiliser.

FILIUS:
Vous avez raison.

EFFETS SONORES:
BRUIT D’UNE VOITURE QUI RALENTIT

FILIUS:
Quelles sont les chances que les agriculteurs et les agricultrices d’exploitations familiales puissent mieux s’en sortir s’ils adoptent les méthodes de cette famille des plaines de Mambwe?

CHARITY:
Les chances sont très élevées. Il a toujours plu très peu dans la vallée de Luangwa. Donc, dans le passé, les gens avaient de petits champs de sorgho et de mil.

FILIUS:
Le sorgho et le mil ne sont pas des denrées vivrières très prisées par les Zambiens. Ce ne sont même pas des cultures commerciales.

CHARITY:
Vous avez raison. C’est la raison pour laquelle le gouvernement a introduit le maïs et d’autres cultures chez les Kunda. Malheureusement, leurs techniques agricoles traditionnelles ne leur permettaient pas d’obtenir de bonnes récoltes dans l’environnement rude de la vallée de Luangwa. Regardez là-bas ces tiges de maïs sèches et clairsemées dans ce champ à votre droite. Elles démontrent que les récoltes n’ont pas été bonnes la saison dernière.

FILIUS:
Alors, devons-nous faire demi-tour et repartir?

CHARITY:
Non, je vous ai dit qu’il y avait une famille qui avait réussi à avoir de bonnes récoltes dans ces conditions.
Écoutez, nous y sommes presque. Veuillez tourner à droite. Nous allons nous diriger vers cette petite maison située à l’orée de ce bosquet.

EFFETS SONORES:
BRUIT DE VOITURE QUI S’APPRÊTE À S’ARRÊTER SUR FOND DE BRUITS DE POULES ET DE CHÈVRES QUI S’ENFUIENT, APEURÉES

CHARITY:
Descendons. Nous sommes arrivés.

FILIUS:
(À L’AUDITOIRE) En effet, nous sommes arrivés dans une petite propriété de campagne. On y voit trois cases traditionnelles construites en bambou enduit de terre. Ces cases encerclent une maison légèrement plus grande construite en briques cuites et recouverte de tôles ondulées. Il y a aussi deux greniers en bambou remplis d’épis de maïs secs, et une autre bâtisse plus petite en forme de cône qui est manifestement un grenier d’arachides. On voit de grands manguiers tout autour. Mais il n’y a aucun fruit, car ce n’est pas la saison. Ils procurent actuellement de l’ombre à la famille.

Une femme d’âge mûr est assise sur un tapis en roseaux à l’ombre d’un des manguiers, et donne de la bouillie à un bébé robuste sur ses genoux. Près d’elle se trouve un homme qui est certainement son mari. Il tresse un panier avec des tiges de bambou fendillées. Alors que nous sortons de la voiture, l’homme suspend son travail et vient à notre rencontre avec un large sourire.

FOSTER:
Oh, Mai Charity, soyez la bienvenue dans notre petit coin. Êtes-vous là pour vérifier les résultats de ce que vous nous avez enseigné?

CHARITY:
Pas exactement. J’ai amené le réalisateur de votre émission agricole. Il aimerait savoir comment vous avez fait pour remplir vos greniers tandis que bien d’autres d’agriculteurs pleurent. Veuillez l’accueillir et vous présenter?

FOSTER:
Certainement, vous êtes le bienvenu. Mon nom est Foster Musangu et là-bas se trouve ma femme Mary. C’est bon de vous voir en personne. Vous nous encouragez tellement à la radio.

FILIUS:
Je suis content que vous trouviez notre émission agricole pratique, car ce n’est pas vraiment la mienne, mais plutôt la vôtre en tant qu’agriculteur. Je suis également heureux de rencontrer votre épouse, Mary, et, bien sûr, ce bébé plein d’entrain.

MARY:
Il est plein d’entrain à cause de la bouillie de soja. Mai Charity dit que notre souci premier en cultivant est d’avoir de la bonne nourriture avant de songer à la vente. Donc, nous avons gardé un sac de soja et un sac d’arachides pour nous-mêmes, et nous avons vendu le reste. C’est ce que nous faisons avec toutes nos denrées. Le bébé aime la bouillie de soja. Nous les adultes buvons aussi la bouillie de soja au petit déjeuner. C’est bon et sain!

FILIUS:
À vous regarder, je n’en doute pas. Cependant, comme l’a dit Charity, je suis surpris de voir vos greniers pleins. Plusieurs agriculteurs semblent ne pas avoir suffisamment à manger. Comment avez-vous fait?

FOSTER:
C’est simple. Nous avons identifié nos problèmes majeurs et avons suivi les conseils que nous a donné Mai Charity pour les surmonter.

FILIUS:
Comment vous y êtes-vous pris?

FOSTER:
Nous pratiquons la «récolte» d’eau.

FILIUS:
Je sais que les gens récoltent les cultures. Comment peut-on récolter de l’eau?

FOSTER:
Vous savez certainement que le changement climatique n’implique pas toujours une raréfaction des pluies. Une bonne pluie peut tomber au bon moment, et s’écouler par la suite alors que les jeunes plants en ont encore besoin. Donc, nous utilisons de simples méthodes agricoles qui permettent de récupérer suffisamment d’eau de pluie pour conserver l’humidité du sol pendant longtemps.

FILIUS:
Que faites-vous exactement?

FOSTER:
Mon épouse peut expliquer cela mieux que moi. Maman Chuzu, viens expliquer exactement comment nous procédons.

MARY:
Bien, je vais le faire, même si nous travaillons ensemble. De nombreuses personnes ne savent pas que, plutôt que de se lamenter à propos de la mauvaise pluviométrie et du mauvais état des sols, ce qu’elles doivent faire c’est de changer tout simplement leur façon de cultiver.

Autrefois, nous avions l’habitude de tracer des sillons dans le champ pour planter nos cultures. Mais ces sillons d’asséchaient très vite. Donc, maintenant, nous creusons des trous de plantation. Ils ne sont pas très faciles à creuser la première année, car il faut morceler la croûte dure située sous la surface du sol. Mais après la première saison, tout ce qu’il vous reste à faire c’est de creuser au même endroit. La terre est généralement plus meuble et facile à creuser.

FILIUS:
À quoi ressemblent ces trous?

MARY:
Chaque trou a environ la longueur d’un pied en moyenne et la profondeur jusqu’à la hauteur de mon poignet. La largeur mesure environ la longueur de ma main. Mai Charity, pourriez-vous donner les mesures exactes? Nous les villageois ne disposons d’aucun instrument pour mesurer les choses.

CHARITY:
Un trou de plantation a une longueur d’environ 30 centimètres, 20 centimètres de profondeur et 15 centimètres de largeur. L’utilisation des pieds et des mains donne une idée approximative des mesures à nos agriculteurs.

FILIUS:
Hum, quel est le secret de ces trous de plantation?

MARY:
Leur utilité principale est de briser l’argile compacte pour pouvoir recueillir beaucoup d’eau de pluie. D’abord, nous éliminons toute l’herbe sèche autour du champ pour empêcher que les feux de brousse traversent le champ et consument les résidus de cultures. Après ça, nous creusons des trous dans le champ. De cette façon, on conserve généralement l’herbe sèche et les résidus de culture de la saison précédente à la surface de tout le champ.

Après avoir creusé les trous, nous les remplissons de bonne terre. Mai Charity nous a appris à fabriquer du compost, et celui-ci est meilleur à la terre ordinaire. Donc, après avoir creusé les trous, nous y versons une bonne quantité de compost avant de les remplir de terre arable. Puis, nous semons nos graines.

Habituellement, plusieurs agriculteurs et agricultrices attendent que les premières bonnes pluies tombent. Mais nous semons avant l’arrivée des pluies. De cette façon, notre maïs profite de l’azote produit par l’herbe et les feuilles sèches du champ d’ici à l’arrivée des premières pluies.

Avant, lorsque nous plantions sur les stries, la grande partie des eaux de pluie s’écoulait sur les côtés. Toutefois, les trous de plantation permettent de récupérer cette eau qui s’infiltre ensuite dans le sol. Nous appelons cela la «récolte» d’eau de pluie pour faire en sorte d’en avoir plus pour nos cultures.

Les résidus de cultures secs éparpillés dans le champ protègent le sol des pluies fortes. Les résidus permettent au sol de conserver plus d’humidité, car ils le protègent des rayons de soleil directs. C’est ce qu’on appelle paillage. Lorsqu’il y a moins d’évaporation, les cultures poussent bien même en saison sèche.

FILIUS:
Vous avez dit que vous utilisez souvent du compost. Quel mal y a-t-il à utiliser les engrais provenant des magasins agricoles?

CHARITY:
Rien de grave vraiment, sauf que les engrais sont efficaces rien que pour une saison. Cependant, en plus de nourrir les cultures, le compost améliore progressivement le sol. Après quelques années d’utilisation du compost, vous n’avez plus besoin d’ajouter beaucoup de nutriments pour que vos cultures poussent bien.

FILIUS:
Comment cela est-il possible? Que mettez-vous dans le compost pour qu’il soit si efficace pour vos cultures et vos sols?

MARY:
Nous utilisons plusieurs matériaux pour fabriquer notre compost, mais tous sont disponibles sur l’exploitation agricole. Par exemple: nous utilisons des tiges de maïs séchées et des résidus d’arachides et de soja. Nous ajoutons des déjections du bétail à ce mélange. Donc, le compost contient beaucoup d’azote pour nos cultures.

FILIUS:
Êtes-vous en train de dire que c’est le compost qui vous a permis de tenir bon face au changement climatique?

MARY:
Pas seulement le compost. Ce problème doit être réglé de manière globale et il faut utiliser plusieurs méthodes différentes. En plus de tout cela, nous pratiquons la rotation des cultures pour deux raisons. Premièrement, les légumineuses comme les arachides et le soja dégagent de l’azote dans le sol. Ainsi, la prochaine culture que nous produirons après la légumineuse en bénéficiera. Deuxièmement, certaines cultures favorisent la prolifération de mauvaises herbes comme la striga, ainsi que les organismes nuisibles. En alternant nos cultures, nous réduisons les impacts négatifs de ces herbes et ces organismes nuisibles.

FILIUS:
Cela semble trop beau pour être vrai!

MARY:
Bien sûr. Toute chose comporte des difficultés. Cette façon de cultiver exige beaucoup de détermination et d’énergie. Pour cette raison, il n’est pas facile de cultiver une très grande superficie. Normalement, nous cultivons un hectare et demi, subdivisé en six lopins. Nous semons du maïs sur deux lopins, car c’est notre denrée vivrière. La moitié de ce maïs se trouve dans le grenier situé là-bas. Cela nous suffit jusqu’à la prochaine saison. Nous avons vendu l’autre moitié pour avoir de l’argent pour nos besoins.

Sur les autres lopins, nous cultivons de l’arachide, du soja ou des patates douces. Mais nous alternons les cultures que nous produisons systématiquement. La grande contrainte est que cela réduit la taille des champs que nous cultivons parce que chaque champ a besoin d’une grande attention.

Peut-être que l’autre inconvénient est lié au fait que cela nous tient occupés pendant toute l’année. Autrefois, nous avions l’habitude de nous reposer après les récoltes jusqu’à l’approche des pluies. Maintenant, nous devons continuer à travailler après les récoltes.

FILIUS:
Que devez-vous faire après les récoltes?

MARY:
Notre première tâche consiste à protéger nos champs contre les feux de brousse. Les feux de brousse constituent un grand problème, car ils consument tous les résidus de cultures se trouvant dans le champ. Ces résidus de cultures sont les matières premières que nous utilisons pour fabriquer le compost et aussi pour le paillage. Donc, nous sarclons toute l’herbe sèche autour du champ pour éviter que le feu de brousse n’atteigne le champ.

Puis, nous devons creuser nos trous de plantation pour la saison suivante pendant qu’il fait encore frais et que le sol est légèrement humide. Au même moment, nous fabriquons notre compost pendant que nous disposons encore de matières premières et de temps. Avant que tout cela soit terminer, il est presque temps de semer à nouveau.

FILIUS:
Que pensent vos voisins de vos méthodes agricoles?

MARY:
La plupart d’entre eux cultivent de grands champs suivant les anciennes méthodes. Toutefois, lorsque la sécheresse arrive, ils s’aperçoivent que nos cultures ne se flétrissent pas parce que les trous de plantation retiennent généralement suffisamment d’humidité jusqu’au retour des pluies. Ils voient aussi que la récolte provenant de notre superficie plus petite est meilleure à celle de leurs champs immenses.

Les paresseux disent que nous faisons certainement de la magie. Mais les plus futés viennent nous demander comment nous faisons. Je leur conseille généralement de commencer par une petite superficie de quinze rangées peut-être. Je leur explique comment ils doivent tout faire. S’ils appliquent bien tout ce qu’on leur dit, ils sont généralement surpris de voir ce qu’ils peuvent obtenir avec ces quinze rangées. Cela les encourage à utiliser cette façon de cultiver sur des superficies plus grandes la saison suivante.

FILIUS:
On dit qu’il faut voir pour croire. Après nous être entretenus avec Foster et Mary, ils nous emmènent dans leur champ d’un hectare et demi. Nous avions du mal à croire que toute cette récolte provenait d’une si petite superficie.

CHARITY:
C’est exactement ce qu’ils disent tous la première fois qu’ils voient les résultats de la mise en œuvre de ces techniques agricoles simples. Comme l’a dit Mary, le secret réside dans la résolution des deux problèmes, y compris l’insuffisance d’eau pour les cultures et les sols pauvres. Cette façon de cultiver fonctionne très bien pour les agriculteurs et les agricultrices d’exploitations familiales.

FILIUS:
(À L’AUDITOIRE) Et c’est le cas. Je suis revenu de cette visite tout excité de vous faire part de cette merveilleuse façon de cultiver. Bien évidemment, je ne peux pas vous obliger à l’adopter, car on dit souvent qu’on peut mener un cheval à la rivière, mais on ne peut pas l’obliger à boire s’il ne veut pas.

Je vous exhorte à réfléchir à la manière dont vous cultivez vos denrées et à la superficie de votre terre. Pensez à la façon dont il pleut de nos jours, ainsi qu’à la mauvaise qualité des sols. Vous êtes la seule personne à pouvoir décider si ce que Foster et Mary font peut fonctionner pour vous face à la sécheresse et au changement climatique!

Je rends l’antenne maintenant. Mais si vous pensez que ce que vous avez entendu aujourd’hui vaut la peine d’être testé, vous pouvez me contacter au 0975971529. N’oubliez pas, je préfère toujours recevoir un court message que je peux transcrire. Si vous résidez dans les parages, vous pouvez aussi venir à Breeze FM situé au 866, Parerenyatwa Road à Chipata.

J’aurais aimé vous conduire chez Foster et sa femme, afin que vous puissiez entendre et voir tout par vous-mêmes. Cependant, je vous orienterai vers Charity au ministère de l’Agriculture. Elle a proposé d’aider toute personne qui serait intéressée, de la même manière qu’elle l’a fait pour Foster et Mary.

Au revoir!

L’INDICATIF SONORE DE FERMATURE AUGMENTE ET S’ETEINT

Acknowledgements

Rédaction : Filius Chalo Jere, réalisateur d’émissions radiophoniques agricoles, Breeze FM, Chipata, Zambia

Révision : Mme Putso Nyathi, agente technique en agriculture de conservation (Afrique australe), Comité central mennonite / Banque de céréales vivrières du Canada

Information sources

Interviews :

Charity Phiri, agente de vulgarisation agricole, Chikuwe, Mambwe, P. O. Box 510553, téléphone cellulaire : +260955145828

Foster Musangu, village de Chikowa, chef Jumbe, Mambwe

Mary Mumba Musangu, village de Chikowa, chef Jumbe, Mambwe

Toutes les interviews ont été réalisées en juin 2016

UN-REDD+ Programme – Zambia Quick Star Initiative (2010). Fiche technique du projet. http://theredddesk.org/countries/zambia

Ce travail a été réalisé grâce à une subvention du Centre de recherches pour le développement international, à Ottawa, au Canada, www.idrc.ca, et avec le soutien financier du gouvernement du Canada, fourni par l’entremise d’Affaires mondiales Canada, www.international.gc.ca

 

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